AVIS. BOOMEN NOUVELLES DIVERSES. EXTÉRIEUR. france. ANNONCES. Les jeunes gens de la classe civile sachant lire et écrireprésenter au préa lable les pièces nécessaires pour être aC" ceptéset qui voudraient contracter un engagement de huit ans comme élève- trompette pour suivre Vécole de musique au Cours d'Equitation militaire, peu vent s'adresser au bureau de Vofficier- payeur VERCRUYSSErue Vieux- Marché-au-bois, n° 14, Ypres, tous les joursdepuis 9 heures du matin jusqu'à 2 heures de relevée. VENDITIE TE DICKEBUSCH. Studie van den Notaris YÀN EECKE, TE TPRE. TE YPRE, ■Il I centimètres, formé de quelques brins, mais parais sant avoir été détaché d'une corde. Les médecins examinent successivement les deux murs, soit du côté du cimetière, soit du côté opposé. Du côté du cimetière, ils constatent les mêmes accidens que ceux qui sont consignés dans le procès- verbal de M. le juge d'instruction c'est-à-dire l'ablation d'une croûte de terre verdâtre sur la paroi du mur du jardin des frères. Après avoir approché les parcelles de terre trouvées travers les cheveux de la victime de celte surface du mur, les experts ont reconnu sur le plus gros de ces fragments, un côté verdâtre, présentant l'aspect de la partie du mur qui leur a paru écorchée. Du côté de la rue Riquet, le mur n'a présenté au cune erapreinté ni aucun accident qui-a pu fixer l'attention des experts. Mais du côté du jardin des Frères, et tout fait l'extrémité de ce mur, 5o centimètres au-dessous de son couronnement, les experts découvrent une touffe d'herbes qui paraît affaissée comme si une main se fût appuyée sur ce point. Un peu plus haut, et auprès du couronnement, ile constatent la présence de quelques herbes couchées et notamment des pieds de séneçon. Les deux murs sont construits en terre, mais leur couronnement n'était pas fait de la même matière celui de la rue Riquet reposait sur des branches de cyprès. Le mur du jardin des Frères était couvert de plantes abondantes, de graminées et de plantes grasses de séneçon. Auprès de l'angle de jonction des deux murs, les experts ont remarqué quelques tiges de séneçon couchées et un peu fanées. Comme ils avaient découvert travers les cheveux de Cécile un pétale de fleur, ils ont été amenés rechercher s'il existait sur le mur du jardin des Frères une fleur qui eût des pétales semblables et ilsont trouvé sur le couronnement de ce mur plusieurs pieds de géra nium, dont la fleur avait des pétales semblables celui recuelli dans les cheveux de Cécile. Poursuivant leurs investigations sur ce point, les experts découvrent, tout fait l'angle des deux murs, un pied de géranium, dont une des fleurs, en plein épanouissement, avait perdu tous les pétales de sa corolle. Les experts recherchent avec le plus grand soin, sur le sol du cimetière, autour du cada vre, et quand il a été enlevé, sur la place qu'il occu pait une plante de cette espèce mais disent-ils, nous n'en avons trouvé que sur le mur.... Au pied de ce même mur, et dans l'intérieur du jardin des Frères, M. le juge d'instruction a constaté l'empreinte des pieds d'une échelle. Ce magistrat a aussitôt interpellé les Irères-direcleurs présents cette opération, en leur demandant s'ils pouvaient expliquer la cause de ces empreintes ils ont déclaré ne pouvoir fournir aucune explication. Plusieurs échelles prises dans l'établissement ont été successivement appliquées aux empreintes, M. le juge d'instruction constate qu'une seule échelle se rapporte, par l'écartement de ses branches, l'écar- tement des deux empreintes les branches de ladite échelle sont, leurs extrémités inférieures, de forme carrée, arrêtes tiès-vives. Les dites empreintes sont aussi de forme carrée arrêtes moins vives, sans qu'il soit possible néan moins de constater si celle échelle est celle qui a firoduit lesdites empreintes, vu l'état du sol sur equel ces empreintes sont faites par suite de l'in tempérie de la saison. Au pied même du mur, et presque l'angle que ce mur forme avec l'orangerie, le brigadier de la gendarmerie a saisi un morceau de corde fraîche ment coupé, et qui paraissait séparé d'un morceau plus grand. Cette découverte empruntait une cer taine gravité cette double circonstance, que des débris de corde l'état de filasse avaient été trou vées dans les branches de cyprès qui couronnent le mur de la rue Riquet, au point de jonction avec celui du jardin des Frères, ainsi que dans les che veux de Cécile. A l'angle de jonction du mur et de l'orangerie, mais dans l'intérieur du jardin, des empreintes de pas ont été remarquées le 16 avril au matin par le brigadier de gendarmerie. Ce brigadier interpella aussitôt des frères qui se promenaient, pour savoir qui ces empreintes pouvaient être attribuées; parmi ces frères se trouvait le frère jardinier ce brigadier le consulte sur la cause ou l'auteur de ces traces, il répond qu'il ne peut pas s'en rendre corn p- te. Un des directeurs présent cet entretien, déclara que des Frères, ayant entendu de la rumeur, se seront approchés et auront imprimé ces pas. Mais quelques jours après, el le 19 avril, le même brigadier était revenu dans le jardin des Frères, y fut accosté par le frère jardinier, qui lui déclara spontanément que c'était lui qui avait imprimé ses pieds sur le sol, et avait fait les empreintes qu'il avait remarquées le i6au malin. Le brigadier parut surpris d'un souvenir qui était effacé quelques jours après que le fait avait eu lieu, et qui se réveillait avec une étonnante précision quel ques jours plus tard. Le brigadier fit remarquer au frère jardinier qu'il était d'autant plus surprenant qu'il s'atlribuat les empreintes de pas constatées le 16 au matin, qu'à ce moment il était chaussé avec des sabots, et que les empreintes étaient faites avec des souliers. [La suite au prochain n°.) On lit dans un supplément du Nouvelliste de Marseille A Naples, le nouveau ministère élaborait ac tivement les dispositions de la constitution no tamment le 8 du courant le cabinet avait siégé toute la journée, sous la présidence du roi. En Sicile, l'insurrection partout victorieuse, organise son administration. A Palerme, le gou vernement provisoire est définitivement consti tué le pouvoir exécutif est réparti entre quatre comités, sous la haute présidence de l'amiral Ruggiero-Seltinio. Le prèmier acte du gouver nement provisoire a été la convocation au 1er mars, du parlement sicilien, Palerme. Sur ce parlement reposera la responsabilité des négo ciations intervenir entre la Sicile et le gouver nement de Naples. O11 écrit de Turin, 9 février Hier au soir, il y a eu une illumination gé nérale. Plus de 30,000 personnes précédées de lumières, ont parcouru les rues processionnel- lement, en chantant des hymnes patriotiques, qui avaient été composés d'avancepour la circonstance. Chacun était décoré de la cocarde tricolore italienne, bien que la bienséance eut voulu qu'on portât la cocarde bleue de Savoie. Ce fait a été le produit d'une ruse, pratiquée par quel ques faualiques, bons patriotes du reste, qui étant prévenus de ce qui allait avoir lieu ont engagé toutes les modistes et marchandes de rubans, faire des cocardes tricolores. Il en est résulté qu'au moment de la publication de la constitution, toul le monde voulant avoir une cocarde, a dû prendre celle qu'il a pu trouver. Du reste, il n'y a pas eu la moindre malice dans cet oubli de convenances qui a été le ré sultat d'une circonstance inattendue. Cette manifestation patriotique empreinte du plus vif enthousiasme, s'est accomplie dans l'ordre le plus parfait, aujourd'hui on se réunira pour faire une ovation au roi qui doit aller vi siter I hospice de la mendicité. On parle beaucoup de la retraite des minis tres. Il est présumable qu'on choisirait pour les remplacer de préférence des orateurs par suite des nécessités du gouvernement parlementaire. Paris, 16 Février. Il parait que le ministère veut user des voies de l'intimidation contre les députés conserva teurs ou néo-conservateurs, qui se sont permis de voter pour l'amendement de M. Desmous- seaux de Givré. Il est très-sérieusement question d'entamer la position que s'est faite M. Allard au ministère de la guerre. 11 est vrai que pour conjurer l'orage, M Allard s'est presque repenti le lendemain et après avoir volé l'amendement Desmousseaux de Givré, il s'est refusé voler l'amendement Sallandrouze. Des mal-intention- nés prétendent que la seule raison qui a tenu M. Allard cloué sur son banc, c'est qu'étant fonctionnaire, il n'a pas voulu voter une pro position qui tendrait le faire sortir de la chambre. On en dit autant de M. Mater, qui est premier président de la cour royale de Bourges; mais M. Mater ne tardera pas ex pier sa défection, du moins les colères du pou voir ne lui manqueront pas, et déjà la presse locale a reçu l'ordre de la fustiger. En efiFet le Journal du Cher rappelle au député de Bour ges les paroles qu'il a prononcées en 1846. «On me connaît assez pour savoir que, lorsque j'ai pris une détermination, elle est absolue et que je n'en change pas. J'ai toujours voté pour le ministère; je ne suis pas de l'opposition et ne veux pas en être. Et là-dessus, le journal de la préfecture, de flageller ce pauvre M. Mater, qui ne voulait pas être de l'opposition et qui a été amené voter avec elle, parce que le cabinet Guizota comblé la mesure. Eh mon Dieu bien d'autres avaient dit aussi avant M. Mater je ne serai jamais de l'opposi tion. Quand ils prenaient cet engagement avec eux-mêmes, ils comptaient aussi sur la parole des ministres qui allaient dire dans leurs ban quets d'autres vous promettront le progrès, le parti conservateur peut seul le donner. Quand ils disaient je ne serai jamais de l'op position, ils espéraient que, dans la conduite des affaires, le cabinet du 29 «clobre saurait faire respecter l'ordre au-dedans el la dignité de la France au-dehors. Ils ne pouvaient croire alors que les ministres s'aviliraient dans les tur pitudes de la corruption et de la simonie. Ce ne sont pas les bons conservateurs qui ont changé, ainsi que le disait M. Desmousseaux de Givré, ce sont les ministres qui ont dévié de la ligne honnête et ferme que leur avait tracée Casimir Perrier. Le ministre des affaires étrangères préviiu que dans la crainte d'un mouvement, un grand nombre d'étrangers se préparaient quitter la capitale, a adressé tous les ambassadeurs et chargés d'affaires Paris des puissances étran gères une note, ayant pour but de les rassurer et de leur faire savoir que toutes les mesures étaient prises par le gouvernement pour éviter des troubles. On annonce qu'indépendamment de leur présence au banquet les députés de l'opposition ont décidé qu'ils enverraient tous leurs com mettants un mémorandum explicatif de leurs votes el de leur conduite. van Op 2" Maert 1848, ten 1 ure namiddag, ter hof- stede gebruikt door Mahieu en V Dehem, gelegen digte het Hallebast, zal er onder de directie van den Notaris IIUïGïIEBAEKT, tôt Hand- zaeme, Venditie gehouden worden van 50 koopen ZWAKRE ABEELEN, POPEL1EREN, OLMS eu ESSCHEN, van de schoonste die er ter streek te vinden zyn. INSTEL, 26° February en OVERSLAG, nnMaert 1848, telkens ten 4 uren namiddag, in deafspanning het Zweefdop de Groole Markt, te Ypre, van v een Ter noordzyde van de Oude-Hout-Markt, n8 37, gebruikt door sT Détiré PUgrem, 316 francs by de jare.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3