GOEDEREN ANNONCES. R. Een HUIS met 2S aren, 3 centiaren erve, op Oost-Nieuwkerke. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Liberté. Égalité. Fraternité. Le gouvernement provisoire, Considérant que l'égalité est un des trois grands principes de la république française, qu'il doit en conséquence recevoir une applica tion immédiate, décrète: Tous les anciens litres de noblesse sont abo lis, les qualifications qui s'y rattachaient sont interdites elles ne peuvent être prises publi quement ni figurer dans un acte public quel conque. Paris, le 29 Février 1848. Les membres provisoires de la république française. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Liberté. Egalité. Fraternité. Le gouvernement provisoire, Vu la nomination de M. Louis Blanc, comme président de la commission du gouvernement, pour les travailleurs, et de M. Albertcomme vice-président, qui devra siéger au Luxembourg, arrête Les gardiens du palais de Luxembourg met tront ce palais la disposition des citoyens Louis Blanc et Albert, membres du gouverne ment provisoire et exécuteront désormais les ordres de ces membres du gouvernement. Paris, le 29 Février 1848. Les membres du gouvernement provisoire de la république française. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Liberté. Egalité. Fraternité. Considérant que, dans les circonstances actuelles, la circulation des écrits, dont personne ne répond, donne lieu des faux audacieux, et fournil aux en nemis du peuple des armes très-dangereuses. Le gouvernement provisoire de la république arrête Quiconque sera surpris, affichant ou distribuant des écrits sans nom d'imprimeur, sera passible des peines les plus sévères. Paris, le 20 Février 1848. Les membres du gouvernement provisoire de la république française. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. Liberté. Egalité. Fraternité. Le gouvernement provisoire arrête Le logement de l'ex-chancelier, au Petit Luxem bourg, est affecté M. Dupont (de l'Eure), président du gouvernement provisoire. Paris, le 29 Février 1848. république française. Liberté. Egalité. Fraternité. Le gouvernement provisoire arrête M. Armand Barbèsest nommé gouverneur du palais du Luxembourg. Paris, le 29 Février 1848, Les membres du gouvernement provisoire de la république française. Ou lit dans l'Union 'On dit qu'hier une collision assez grave, s'est engagée Maisons-Laffitte, entre une bande de dé vastateurs et la garde nationale. Dans la journée un rassemblement se porta sur ce village et annonça l'intention de détruire le pont. La garde nationale de Maisons accourut aussitôt, et ne se jugeant pas en force, elle envoya demander du secours Sl- Germain un certain nombre de gardes nationaux de celle ville sont arrivés, portés eu croupe par des dragons. La lutte s'engagea, et après les sommations légales, le rassemblement a été dispersé par la force. On dit qu'il y a eu huit morts et un certain nombre de blessés, parmi les gens qui composaient le ras semblement. Le château a été préservé. quelques secondes encore dans la même immobilité, mais on pouvait voir aux tressaillements nerveux de son visage qu'elle se faisait violence pour garder cette attitude impassible. Enfin, vaincue par sa douleur, elle se tordit convulsivement sur les coussins, et au milieu de ses pleurs et de ses soupirs, on entendit ces mois prononcés d'une voix pleine de désespoir Je n'ai plus de père... Ils l'ont tué... ils l'ont tué En présence de cette douleur navrante, Yorik ne se souvint plus de l'accusation qu'il venait approfondir, et n'écoutant que la pitié qui lui parlait en faveur de cette infortunée Votre père est mort, mais il sera vengé... mais il vous reste un protecteur. Un protecteur?..* Est-ce de vous que vous voulez parler, monsieur de Frapesles? Ah vous rae reconnaissez! vous ne m'avez pas oublié... et cependant, autrefois vous ne m'appeliez pas monsieur de Frapesles, .j'ous me donniez un nom plus familier... Ne me dites pus cela... non... ne me parlez pas ainsi, Yorik... voyez-vous, j'ai besoin de force, de courage... ce n'est pas que je tienne la vie, moi... Mais vous, Yorik, mais vous Je ne vous comprends pas, Raoulette pourquoi ne serions- nous plus aujourd'hui ce que nous étions autrefois l'un pour l'autre? Dieu ne le veut pas, Yorik, c'est impossible... Impossible... oh! mon Dieu! mon Dieu!... donnez-moi de la force, ou plutôt réunissez la fille au père... faites-moi mourir, mon Dieu Est-ce ainsi que je devais retrouver ma fiancée ?2 Ma pré sence u'esl donc pas une consolation pour yous? Une lettre de Toulouse en, date du 23 février, adressée au Constitutionnel, après avoir donné de longs détails sur l'enthousiasme avec lequel la Ré publique a été proclamée dans cette ville, contient 1 eposl scriptum suivant, relatif au procès Léotade Onze heures du matin. La foule vient de se portera l'établissement des frères, elle a brisé les vitres et tout saccagé elle a forcé l'entrée du pen sionnat; mais songeant qu'il y avait là de jeunes enfants fort innocents du crime qu'on impute la corporation, elle s'est retirée non sans proférer des menaces. On assure que le frère Philippe, supé rieur général, serait arrivé et aurait, au nom de la sainte obéissance, enjoint aux membres de la maison de Toulouse, d'à voir révéler immédiatement le coupable ou les coupables de l'attentat du i5 avril. Cette démarche, bien que tardive, pourrait au moins servir calmer un peu l'effervescence populaire. Procès du frère Léotade remis une prochaine session. Nous trouvons dans un journal le texte de l'arrêt rendu par la cour d'assises de Toulouse dans l'affaire Léotade (procès Combeltes): La cour, attendu que M" Joly, avocat de la par tie civile, ne se présente pas pour terminer sa plai doirie; que M* Saint Gresse, avocat de l'une des parties appelées comme civilement responsables pas non plus pour commencer la sienne; Attendu d'ailleurs que l'état des esprits ne per met pas non plus d'attendre de ses membres de la cour et du jury cette attention, ce calme et cette indépendance de toute préoccupation qui sont les garanties d'une bonne justice; Attendu que ces considérations spontanément exprimées par le jury lui-même suffisent pour mo tiver le renvoi de la cause une autre session; Pa r ces motifs après avoir entendu les réqui sitions du procureur-général et les concessions Pri ses au nom de l'accusé, renvoie la cause la pro chaine session. L'audience est levée. K.ANTOOR VAN DEN NOTARIS CIIR1STIAEN, TE PASSCHENDAELE. VERKOOPINGEN VAN i* Dingsdag, 7" Maert 1848, len 3 uren namid- dag, le West-Roosebeke, in bel dorp, 1er lierberg den Leeuw, 1NSTEL van A. Een Hofstedeken, groot in erve h. 2-52- 4g c., op Passchendaele, langs den steenwcg naer West-Roosebeke. En C. Eene partie Land en Meersch, groot 48 aren, 4z centiaren, opStaden. 2" Donderdag, g" Maert i848, len 3 uren namid- dng, te Passchendaele, in het dorp, ter herberg het Brouwershof, OVERSLAG van een Hofstedeken, groot in erve h. 1-47-19 C., gelegen op Passchen daele, by bel Engels-veld. Imjesleld 2,055 francs. 3" Woensdag, 15" Maert 1848, leti 4 uren na- middag, ten dorpe van Passchendaele, ter lierberg het Gemeente-huis, OVERSLAG A. Van eene Hofstedg, groot in erve 11. 8-65- 60 c., gelegen op Passchendaele, gebruikt door de kinderen Puuhwelyn. Maer ingesleld 11,000 francs. Je n'ai plus de consolation espérer dans ce monde. C'est que votre conscience n'est pas tranquille, Raoulette. Mais, tenez, parlez-moi comme vous le feiiez votre confesseur... Avouez-moi tout... je tâcherai de vous pardonner... et vous pourrez être heureuse encore. Heureuse... moi mais je ne veux plus l'etre; je veux mou rir... mourir... Fas avant de m'avoir dit pourquoi je vous retrouve enfermee dans le château, quand le bruit court dans la ville que vous ctes morte: ceci cache un mystère... Comment etes» vous ici C est de votre bouche que je désire l'apprendre. Deux arquebusiers m'ont bâillonuée, enveloppée dans un inan- teau, et transportée dans cette tour. Vous êtes donc prisonnière? Je le fus pendant quelques heures seulement aujourdhui je suis libre... Je crois l'être du moins. Pourquoi êtes-vous resiée dans cette tour quand vous pouviez reparaître dans la ville, et calmer les inquiétudes de vos amis, de yos concitoyens Regardez-moi donc, monsieur de Frapesles suis-je en état de me déplacer Vous pouviez faire prévenir, au moins, madame Alix de Iver- loguen. Vous avez eu sans doute des raisons particulières pour en agir autrement peut-être vous attendiez-vous cet enlèvement, Parlez en toute franchise, vous voyez que je suis calme... parlez... Pas défaut celte femme s'écria Raoulette en montrant uu B, Van een ander Hofstedeken, groot in erve H. 5-91-23 c., ook gelegen op Passchendaele, west aen het voorgaende, gebruikt by sr Schier, mits 386 francs, boven de laslon, by de jare. Dit Iaetste goed, zal in eene zitling, voor Instel en Overslag verkocht worden. Al breeder be- sclireven by uitgegeven affichen. PATRIMONiEELE ONROERENDE OPENBAERLYK TE KOOPEN TOT RENÏ1YGHE. Met het houden van tvvee zitlingen, wanof de i* dienende voor den INSTEL zal plaets liebben op Donderdag, 9" Maert 1848, en de 1° tôt het ABSO- LUIT VERBLYF, op Donderdag, 23° derzelve maend, lelkens ten 3 uren namiddag, ter lierberg den Eenhooren, bewoond by Àmandus IVullepit, ter plaets van Reninglie, zal er te koop aengeboden Worden, de volgende onroerende Goederen GEMEENTE RENINGIIE. 1" Koop. Eene partie Gars, groot volgens cadaster, h. 1-01-10 c., (g. 2-0-92 r.) gelegen le Reninglie, qp kleinen afsland zuid van de kerk, strekkendeoost en west, palende van oosten aen den Land-dilf, van zuiden het gars van P. Wullepit, sebeedende opgemeenen dyk, en alwaer dezen koop vryen uitweg tôt op de straet is hebbende, van westen het zaeiland von d'heer Van Belle en van noorden het land van den discli van Reninglie. 2n Koop. D'helft ter zuid-zyde dies de weder- helft competeerd aen P.-B. Wullepit, van eene partie Zaeiland in 't geheel groot volgens cadaster il. 1-61-40 c. (3-2-6) gelegen in dezelve gemeente, niet verre zuid der plaets, palende van oosten aen bel land van M. Merghelynck, van zuiden het land van Karolus De Poorter naer SidroniusSchillewaert, van westen de landen van M. Vieuxbled en van M11" vidua Willems, en van noorden het land van M. De Moucheron. 3" Koop. Eene partie Maeigars (1° classe), groot volgens cadaster h. 1-05-79 c., (2-1-25), gelegen in dezelve gemeente, in den Oostbroek, by de herberg van Decap en den Peerehoom, palende van oosten aen de maeigarzen van M. J.-B. Vanden Peereboom en van de kerk van Reninglie, van zui den het Maeigars van sieur Bourgogne, van westen scherp en van noorden den Yseren-vaert. 4° Koop. Een partieken Maeigars, groot vol- genscadaster h. 0-18-70 c., (o-1-28), gelegen tôt hetzelve Reninghe, in het Hofland-broekje, strek kende zuid en noord, palende van oosten net Maei gars van Karel Ployaert, van zuiden het maeigars van M. De Langhe, van westen het maeigars van Karel Catteeuw en Lambertus Gheeraert, en van noorden den Boesinghe-gracht. De voorschreven Goederen zyn gebruikt door Francis Kesteman, toi Reninglie, met regt van pagt tôt in october 1848, ten geringen pagtpryze van 3a francs van ieder 43 A. 77 c. (1 gemet). En 5° Koop. Eene partie Zaeiland, groot vol gens cadaster H. 0-43-77 c.,(1-0-0),gelegen indezelve gemeente, palende van oosten en zuiden de landen van M. De Theux-De Ghelcke, van westen het land van de kerk, daerover bel land van J. Berten, en van noorden de Hoflandstraet tbans gebruikt by Amandus Wullepit, oui in gebruik te komen den in october 1848. De eigendotns titelen en voorwaerden van ver- kooping, zyn t'elks bezigliging berustende ten kantoore van den Notaris 1* M EX ERS, tôt Reninghe. doigt la vieille Berthe, qui était restée immobile au pied du lit de repos. Berthe lança la jeune fille un regard terrible et se dirigea vers la porte; alors Raoulette changea de résoluliou et dit: Restrz... restez... je vais tout lui dire... Interrogez-moi. mon. sieur de Frapesles. r-n Vous saviez donc qu'on devait vous enlever? demanda Yorik. Je le savais. Vous étiez d'accord avec l'bomme qui vous avait préparé un asile dans celte tour. Cet homme vous aime Il m'aime... il me l'a dit. «h Son nom C'est le fils du comte de Charolles, gouverneur du château. Et vous, Raoulette, vous l'aimez aussi, n'est-ce pas La jeune fille ne répondit pas. Yorik. renouvela deux fois la même question. Je l'aime, répondit-elle enfin d'une voix si faible que le jeune homme ne comprit le cens de cette réponse que par la violente dou- leur qu il en ressentit au cœur. C'est lout ce que je voulais savoir, dit Yorik et il disparut aussitôt de la chambre. y La vieille Berthe était restée la même place. A peine la porte s'était-elle refermée sur Yorik, que Raoulette fut prise de folie fu rieuse, et sans dire une parole, elle se précipita sur la vieille en la menaçant de ses mains crispées. Mais cette démonstration n'alla pas plus loin, et la jeune fille retomba lourdement sur ses oreilleri. [La nui te au prochain »°«J

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3