VILLE TORES. CASINO DE BADEY. LE BEAU CASINO DE BADEV VILLE D'YPRES. ANNONCES. LE GRAND HOTEL DD PARC, H* 79, NOUVELLES DE FRANCE. Variétés. CORPS DES SAPEURS-POMPIERS. Avas. le 5 et 6 Avril 1948, DOOR STERFGEVAL. YERKOOPING KLEIN IN HET GROOT EN IN HET Yan Kraraers-Goederenaile soort van LintenReukwerken en vele voor- werpen van fantaisie van aile slach HET HUIS is ook te koopen uit er hand. Des barricades sont construites dans toutes les Tues les habitants sont maîtres de l'intérieur de la ville. Le drapeau italien flotte sur tous les édifices, mais les portes sont toujours au pouvoir de la gar nison. Le bruit se confirme qu'une partie des soldats a passé du côté du peuple. Voilà l'état des choses la date des dernières nouvelles. On écrit de Breslau, le 21 mars, la Gazette de Spener de Merlin La nouvelle que la république a été proclamée Cracovie ne s'est pas confirmée, ainsi que le man dent les journaux de Breslau. Un voyageur arrivé de Varsovie a apporté la nouvelle qu'on avait com mandé Kalisch des logements pour 600 officiers et que i5o,o o hommes de troupes russes étaient stationnés sur la frontière prusse-polonaise. Notre ville est complètement tranquille. En revanche il a éclaté,dit-on,uneémeuteà Varsovie. Paris, 26 Mars. On a dit qu'en apprenant la nouvelle de la pro clamation de la république, M. de Chateaubriand a pleuré de joie et a répété ces paroles sublimes qu'il avait dites autrefois Armand Carrel Si mes sympathies d'enfance sont acquises une race de rois déchus, ma raison de penseur et mon cœur de citoyen appartiennent la républi que, cette reine de l'avenir. Les nouvelles des départements ne sont pas bonnes. Il y a eu des troubles Nantes, Périgieux, Bordeaux; Lyon est gouverné comme le serait une ville prise d'assaut, après un siège en règle. Vous lirez dans le journal la Presse des lettres où l'on trouve les phrases suivantes Nous voilà déjà en g3 j'aimerais mieux vivre en Russie. Notez bien que tous ces troubles n'ont rien de politique, en ce sens qu'ils 11e sont pas une protestation contre le principe républicain. Ils n'ont pour cause ni une pensée légitimiste, ni une pensée orléaniste. Us n'en sont que plus graves. La cause réelle de ces perturbations, c'est le mauvais choix de la plupart des délégués que M. Ledru-Rollin a expédiés aux quatre-vingt-six départements. Il paraît que les manifestations publiques des Belges, des Autrichiens, des Prussiens et des Polo nais, présents Paris, et l'appel qu'ils ont fait leurs compatriotes pour aller proclamer la républi que dans leurs pays respectifs, a donné lieu depuis quelques jours, une série de notes et de réclama tions de la part des diplomates chargés de repré senter provisoirement Paris chacune des puissan ces menacées par ces manifestations. M. Lamartine a répondu que le gouvernement français resterait parfaitement neutre l'égard des gouvernements de Belgique, de Prusse et d'Autriche, mais qu'il n'empêcherait pas les patriotes de ces pays de se réunir pour la liberté de leurs patries. Quant la Pologne, elle a droit que la France prenne une part plus directe son affranchissement. Outre la syinphalie que les Polonais ont toujours trouvée en France même de la pairie, de la chambre des dépu tés sous le gouvernement déchu, l'intérêt bien en tendu de l'Europe entière veut que l'on rétablisse la république polonaise comme rempart puissant contre les invasions delà Russie. Cependant, il a été décidé que le gouvernement français ne pren drait aucune part directe aux efforts des Polonais pour s'armer et courir au secours de leurs compa triotes, tant qu'on n'aurait pas reçu la nouvelle officielle d'une insurrection en Pologne. Le gouver nement français veut avant tout éviter qu'on puisse lui reprocher de vouloir faire une guerre de pro pagande et de méditer la conquête d'aucun terri toire étranger. De l'unanimité des renseignements recueillis dans les départements, il résulte que les provinces demandent que les élections ne soient pas ajour nées; le gouvernement provisoire s'est rendu ces vœux en principe, mais attendu l'impossibilité matérielle de les faire le 9; il a décidé un retard de quelques jours seulement, lequel 11e peut être con sidéré comme un ajournement. Il est question de transférer Versailles l'école de Saint-Cyr, qui doit, dit-on, recevoir une grande augmentation numérique. 11 paraît que l'abolition de la peine de mort en matière politique a seule sauvé la tête de Lucien de la Hodde qui, sous le gouvernement déchu vendait le secret de ses frères, les républicains. Ou dit qu'il n'est pas le seul et que plus d'un tribun le suivra dans les cachots. Une commission s'occupe de dé chiffrer une volumineuse correspondance. Voici entr'autres un petit billet écrit Louis-Philippe par M. Hubert: Notre affaire des bois de la liste civile, vient jeudi devant la chambre des appels correctionels. Il faudrait aviser ne pas tomber sous la coupe du président Abattucci. Je vais m'en occuper. Par décret en date du 24 mars, il est institué des sous-comptoirs de garantie, dont le but est de procurer aux commerçants, industriels et agricul teurs, soit par engagement direct, soit par aval, soit par endossement, l'escompte de leurs titres et effets de commerce auprès du comptoir principal, moy ennant des sûretés données aux sous-comptoirs par vote de nantissement sur marchandises, récépissés des magasins de dépôt, titres, valeurs et droits incor porels, ainsi qu'au moyen de garanties hypothé caires. Un autre décret réduit les frais et les forma lités des protêts et comptes de retour. Rapprochement des événements qui ont précédé et suivi la chute de Charles X et celle de Louis-Philippe Ie1 1. Le duc d'Orléans, fils de 1. Le duc de Berry, fils de Charles X. 2. Se marie avec une princesse étrangère sicilienne. 3. De ce mariage naît un fils héritier de la couronne, le duo de Bordeaux. 4. Son père, le duc de Berry, meurt assassiné. 5. l e 13 février 1820. 6. Dans Tannée qui précède la chute de Charles X (1829, le prix du pain s'élève un prix excessif 1 franc 5 centimes. 7. La marche rétrograde du gouvernement, après de magni fiques espérances,engage les amis du pays lui soumettre des con seils sur la crise qui se prépare. 8. Ces conseils sont méconnus par le pouvoir. 9. Le discours de la couronne, contenant des pai oies acerbes et offensantes pour l'opposition, ses sion de 1828. 10. Amène la protestation de 211 députés. 11. Prise du dey d'Alger. 12. Ordonnances du 25 juillet qui anuulent la liberté de la presse. 13 Le lundi soir, ces ordonnan ces donnent lieu des attroupe ments où sont lus et commentés haute voix les journaux. Ces attroupements sont une espèce de préface a la révolution qui devait éclater le lendemain. 14. On se révolte contre ces ordonnances, et le pouvoir tombe aux mains des insurgés. 15 Le combat dure trois jours, les 27, 28 et 20 juillet 1830. 16. Commençant le mardi et finissant le jeudi. 17. Le peuple remporte la vic toire sur les troupes royales. 18. La gendarmerie, la pre mière, se présente au combat et succombe. 19. Elle est licenciée. 20 L'inviolabilité royale, pro» clamée dans la charte de 1814, devient une dérision. 21. Charles X est déchu du trône l'âge de 74 ans. 22. En juillet, mois de la mort du duo d'Orléans. 23. Il abdique en faveur de son petit-fils, le duo de Bordeaux, âgé de 10 ans 24. Le duc de Bordeaux est présenté comme roi. 25 II est refusé et on répond qu'z/ est trop tard 26. Un gouvernement provi Louis-Philippe 1". 2. Se marie avec une princesse étrangère (Mecklembourgeoise). 3. De ce mariage naît un fils héritier de la couronne, le comte de Paris. 4. Son père, le duc d'Orléans, meurt par aocident. 5. Le 13 juillet 1842. 6. Daus l'année qui précède la chute de Louis-Philippe lr, 1847, le prix du pain s'élève un taux excessif au l«r avril, 1 fr. 24 c. 7. La marche rétrograde du gouvernementaprès de magnifi ques promesses, engage les hom mes du progrès lui soumettre des conseils sur la crise qui se prépare. 8. Ces conseils sont méconnus par le pouvoir. 9. Le discours de la couronne, contenant des paroles acerbes et offensantes pour 1 opposition, ses sion 1848. 10. Amène la protestation d'un grand nombre de députés. 11Prise d'Abd-el-Kader. 12. Ordonnance du préfet de police, affiché le 21 février, qui annula la liberté de réuuion. 13. Le lundi soir cette ordon nance donne lieu des attroupe ments où sont lus et commentés haute voix les journaux. Ces at. troupements sont une espèce de préface la révolution qui devait éclater le lendemain. 14 On se révolte contre cette ordonnance, et le pouvoir tombe aux mains des insurgés. 15. Le combat dure trois jours, les 22, 23 et 24 février 1848. 16. Commençant le mardi et finissant le jeudi. 17. Le peuple remporte la vic toire sur les troupes. 18. La garde muuicipale la première, se présente au combat et succombe. 19. Elle est licenciée. 20. L'inviolabilité royale, pro clamée dans la charte de 1830, devient une dérision. 21. Louis-Philippe est déchu du trône l'âge de 74 ans. 22 En février, mois de la mort du duc de Berry. 23. Il abdique en faveur de son petit-fiis, le comte de Paris, âgé de 10 ans. 24. Le comte de Paris est pré. sente comme roi. 25. Il est refusé, et on répond qu i/ est trop tard 26. Uu gouvernement provi» soire s'établit après la révolution soire s'établit après la révolution. 27. La famille royale est obli-1 27. La famille royale est obli gée de quitter la France. 'gée de quitter le soi de la France. 28. Elle adopte l'Angleterre 28. Elle adopte l'Augleterre pour terre d'exil. [pour terre d'exil. 29. Deux jours après la révo-j 29. Dans la journée du 26 fé- lution il se déclare un orage vrierdeux heures de l'api épouvantable, accompagné d'é- midi, s'élève un ouiaganetune clairs et de tonnerre. 30. Mise en accusation des ministres de Charles X. 31. Le chef de la famille meurt sur la terre étrangère. tempête efFrayante accompagués d'éclairs et de tonnerre. 50. Mise eu aocusation des ministres de Louis-Philippe, ol .1» 8XW' Le Collège des Bourgmestre et Échevins, a l'hon neur d'inviter les personuesqui désirent faire partie du corps des Sapeurs-Pompiers, dont l'effectif n'est pas complet eu ce moment, se présenter l'IIôlel- de-ville, Dimanche, 2 avril, de 10 heures midi, l'effet de s'y faire inscrire sur les listes provisoires. En exécution du règlement, approuvé par arrêté royal du 25 de ce mois, pour être admis audit corps, il faut 1" Avoir satisfait la milice; 2° Etre d'une conduite exemplaire 3° Etre âgé de moins de 55 ans. Seront admis de préférence tous les autres, les hommes qui ont servi dans l'armée nationale, qui savent lire et écrire et qui par l'état qu'ils exercent, sont habitués au maniement des échelles et autres ustensiles employés en cas d'incendie. Ypre«, le 29 Mars 1848. LES BOCilGMESTRE ET ÈCnEVISS, B. VA.NDERSTICHELE. par ordonnance: LE SECRÉTAIRE, J. DE CODT. L'administration communale a l'honneur d'infor mer les habitants que la liste des logements militai res arrêtée provisoirement par le Conseil, sera déposée pendant dix jours au bureau du secrétariat l'inspection des intéressés. Les personnes qui désireront présenter des obser vations ou réclamations contre la formation de cette liste, sont priées de s'adresser par écrit au Conseil communal dans le délai fixé ci-dessus. Fait en séance du Collège, le 29 Mars i848. LES BOURGMESTRE ET ECHEVINS, B. VANDERSTICHELE. PAR ORDONNANCE LE SECRÉTAIRE, J. DE CODT. Par autorisation spéciale de S. M. l'empereur d'Au triche et sous la direction et la surveillance des auto- îités impériales et royales, aura lieu définitivement la Vf.nte publique par actions des grandes pro priétés évaluées judiciairement Un jflllliotl £.*•0,1104) francs, consistant en RENOMMÉ DANS TOUTE L'EUROPE, ET sur la Grande Place Italien, dont on offre un rachat de 900.000 f rancs comptant, garanti auprès de la haute Chambre aulique impériale et royale des finances. G.iiiid accessoires eu numéraire fr. 200,000 120 000 25 000 20,000, 15,000, 12,000. 10.000, 5,000. 3,000, 2 000! 1 500' 1.400, 1,300, 1,200, 1.100, 1,000. etc., etc. Eu numéraire Un lleilti jMillion de francs. L'on souscrit l'Administration générale de XM» A. Vit Sut et Banquiers Nayence sur le Rhinaux prix suivants Pour Frs. 20 1 Aotiou. 50 3 Aolions: 100 6 Actious, dont 1 billet en argent. m 200 13 Actions, 3 300 18 V cl ions, 3 et en sus une Action prime d'or. Le paiement pourra se faire en Billets de Banque, Mandais sur Paris, BruxellesLyon, ou en toute autre valeur de commerce, on le moutaut sera touche domicile contre notre mandat. La liste officielle sera exactement envoyée chaque actionnaire.-^ Pour obtenir des Aotious originales et contresignées, prospectus J/rangais^ renseignements ultérieurs, s'adresser directement, sans afitran- chir, l administration générale de La Maison de Banque de JfM* uM.% C° HI A Ctolftlft et O Banquiers m a yen ce sur le Rhin. de m a y f. n c e sur le Rhin, donue des renseignements sur tous les Emprunts d'États allemands en fournit les Obligation-*, et il est également obtenir chez cette Maison de Banque, des Obligations de Francfort, Brunswick, etc. BENEDEN DEN PRYS, in het Magazyn van wylen JoefvruUto IV' TERT- ZWEIL, Rysselstraetj n23, te Vpre, retjt over het Cassel-straetje.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3