HARWEIÏjER, FRÈRES,
tLii as.
NOUVELLES DE FRANCE.
ANNONCES.
OPTICIENS,
If. Twee liectaren 4> aren Zaeiland en
Meerscii, gebruikt door Ignaes Everaert.
J.-B. ADAM, FILS,
fiS. Eene andere PEERDESMIS, twee Huizen
en eenen Hovenierhof groot 32 aren 55 centiaren,
al gestaen en gelegen binnen de stad Poperinghe, in
de Veurnestraet, en âfhangende van de rialenschap-
len van Joannes-Baptiste Silos en Cecilia Croquette
leide overleden tôt 't zelve Poperinghe.
ET DES ARTS RELATIFS A LA CONSTRUCTION. REVUE DES TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
Bohême réunis dans la capitale, ont fait la même
démarche.
cour d'assises de la haute-garonne.
PROCÈS DU FRÈRE LÉOTADE.
yiol suivi <Tassassinat sur la personne de la jeune
Cécile Combettes Toulouse.
CLÔTURE DES DÉBATS. CONDAMNATION.
Audience du 4 avril.
Voici les détails de cette dernière audience:
Le président, après avoir terminé son résumé,
adresse au jury une allocution dans laquelle il dit
qu'il croit inutile de les prémunir contre les inspi
rations de la passion et de la crainte, puis il passe
la position des questions.
Les questions sont au nombre de huit, divisées en
deux séries, de quatre chacune.
Les questions des deux séries sont peu près
semblables. Elles ne diffèrent que sur ce point si
l'accomplissement du viol a eu lieu ou si ce crime
n'a pas été entièrement consommé par suite de cir
constances indépendantes de la volonté du prévenu.
Celle différence a été établie d'après l'avis des mé
decins chargés de l'autopsie.
Les deux premières questions sont relatives au
lait du viol les deux dernières l'homicide commis
sur la personne de Cécile Coinbeltes.
A deux heures et demie, la cour se retire et le
jury entre dans la salle de ses délibérations.
Le profond silence qui a régné jusqu'alors est
rompu. Les conversations les plus animées s'enga
gent, l'agitation est extrême, elle se communique
aux groupes nombreux qui stationnent au dehors.
A trois heures, on entend la sonnette qui annonce
la rentrée de la cour. Le calme se rétablit.
M. le président invite le chef du jury faire con
naître la cour la déclaration des jurés.
Le chef du jury se lève, et après la formule d'usa
ge, fait connaître la déclaration du jury.
Sur les quatre questions de la première série ad
mettant l'entière consommation du crime de viol,
la réponse du jury est Non, l'accusé n'est pas cou
pable.
Sur les quatre questions de la deuxième série ad
mettant seulement la tentative de consommation du
crime, avec l'homicide volontaire, la réponse du jury
est Oui, l'accusé est coupable, la majorité de plus
de huit voix.
A la majorité, lejury décide qu'il existe en faveur
de l'accusé des circonstances atténuantes.
L'accusé est introduit; il est fort pâle. A la lecture
du verdict du jury, une vive rougeur se manifeste
sur sa figuremais il reprend bientôt sa pâleur et
son impassibilité.
Le procureur-général a la parole pour l'applica
tion de la peine et requiert la condamnation de l'ac
cusé aux travaux forcés perpétuité.
L'avocat de la partie civile conclut 5o,ooo fr. de
dommages-intérêts.
La cour se retire pour délibérer. Au bout de dix
minutes elle rentre en séance et prononce un juge
ment qui condamne le frère Léotade aux travaux
forcés perpétuité et l'exposition publique.
Après avoir entendu sou arrêt, l'accusé est em
mené par les gendarmes.
La cour renvoie huitaine le prononcé du juge
ment sur la question des dommages-intérêts.
La foule s'écoule vivement émue par la conclusion
de ce grand drame judiciaire.
Paris, 9 avril.
M. Th. deRumigny, un des deux aides-de-camp
de Louis-Philippe, qui seuls l'ont suivi dans sou
exil, est de retour Paris depuis deux jours. 11 pa
raît que la petite cour de Claremont vit très-reti
rée, et mène un état de maison des plus médiocres.
Le gouvernement provisoire a décidé l'una
nimité qu'il y aura d'ici huit jours uue grande
fête populaire, l'occasion de laquelle l'armée fra
ternisera avec le peupleet la garde nationale. On dit
qu'un grand banquet aura lieu dans le champ de
Mars auquel le gouvernement provisoire lui-
même prendra part. L'armée, toutefois ne fera
qu'une halte Paris; après les embrassades, le tra
vail. Le lendemain de la fête, elle partira pour les
frontières d'Italie. C'est bien. C'est français, c'est
admirable
Le duc de Montpensier et l'infante sa femme,
sont arrivés Saint-Sébastien le 4 avril. Ils ont dû
repartir pour Madrid le lendemain.
On écrit d'Alger au Sémaphore de Marseille
M. le lieutenant-général Cavaignac, notre gou
verneur, qui vient de recevoir sa nomination de
ministre de la guerre, refuse ce portefeuille et
donne sa démission de gouverneur de l'Algérie il
veut rentrer en France comme simple citoyen.
Le pape Pie IX vient d'adresser Mgr l'arche
vêque de Nicès, son nonce apostolique qui a envoyé
une expédition tous les archevêques et évêques de
France, un bref dans lequel il trace la conduite qu'il
engage le clergé de France suivre au milieu des
graves questions de l'époque actuelle. Nous croyons
devoir citer le passage suivant
La discipline canonique qui est actuellement en
vigueur dans les églises de France, ainsi que l'orga
nisation des choses ecclésiastiques dans ce pays ne
peuvent être changés par quelque personne que ce
soit, si ce n'est par le souverain pontife car nul
autre que lui n'a une autorité universelle sur toutes
les églises épiscopales et métropolitaines de cette
nation française, nul autrequ'à lui, il ne peut être
permis de statuer sur les choses qui tiennent la
discipline générale de l'église, ou de déroger ce qui
a été confirmé par ce siège apostolique quant ce
qui regarde les revenus destinés au culte divin et
aux ministres sacrés. Personne n'ignore que cette
espèce de dotation n'est qu'une compensation bien
faible des immenses biens de l'église qui furent
aliénés dans ce pays au temps malheureux [de l'an
cienne révolution. Renoncer cette dotation ce se
rait jeter la religion elle-même dans un grand dan
ger car ce serait enlever au clergé les ressources
qui lui sont indispensables pour exister et se nour
rir, attendu que dans plusieurs villes et dans la
plupart des petites localités de France, la pauvreté
des populations est telle qu'il leur serait peu près
impossible de venir au secours de l'église et de ses
ministres. C'est pour cela que plusieurs évêques ont
déjà tant de peine conserver leurs petits séminaires,
ou qu'ils se trouvent dans l'impuissance d'en fon
der de non veaux, malgré le désir et l'extrême be
soin qu'ils en auraient pour étendre l'éducation de
leur jeune clergé et augmenter le nombre de
leurs prêtres. Il serait donc extrêmement craindre
que la pauvreté du clergé dont les églises de France
ont déjà trop souffrir, ne fit encore que s'accroî
tre au grand détriment de la religion et des âmes,
quoique dans les Etals-Unis d'Amérique la foi ca
tholique, avec l'aide de Dieu, fasse chaque jour de
nouveaux progrès; elle y eut toutefois produit des
fruits, bien plus abondants, s'il avait existé dans ces
contrées un clergé indigène en rapport avec la mul
titude des populations et leurs besoins spirituels.
Or, ce qui empêche le clergé d'y être aussi nom
breux qu'il le faudrait encore, c'est précisément le
manque de ressources inopportunes et suffisantes.
Nous pouvons assurer que des ordres ont été
donnés pour faire approcher un corps de 3o,ooo
hommes aux environs de Paris. Ces forces seront
repartis dans différentes localités et seront la dis
position du gouvernement provisoire.
Nous ignorons ce qu'il peut y avoir de vrai
dans le hruit répandu que le gouvernement provi
soire songe supprimer les bauques départementa
les, mais ce que nous savons positivement, c'est que
le ministre des finances a préparé un décret qui
remplacera les billets des banques locales par des
billets uniformes de la banque de France, ayant
cours dans toute l'étendue du territoire de la Ré
publique.
IF ÏV4 V Chirurgien dkntiste {de Londres),
111 I il 1J se trouve chez lui tous les jours
depuis dix heures du malin, jusqu'à trois heures de
relevée, les mercredis exceptés.
rue flamande, a bruges,
MONTAGNE DE LA COUR, N° 53'", A BRUXELLES,
Ont l'honneur d'annoncer qu'ils viennent de
transférer de Liège Bruxelles leur magasin d'in
struments d'Optique, de Physique et de Mathémati
ques. Outre les instruments concernant ces scien
ces, on y trouve une collection complète de toutes
les Lunettes pour la vue normale, affectée, presbyte
et myope, des prix très-modérés. Ces Lunettes
exécutées avec un soin extrême joignent une pu
reté irréprochable, une disposition particulière qui
permet l'organe délicat et affaibli les travaux les
plus minutieux sans la moindre fatigue.
Des hommes distingués de la science médicale,
entr'autres MM. De Lavacherie, N. Ansiaux, Spring
et Faust, professeurs l'université de Liège Baud
Craninx et Hubert, professeurs l'université de
Louvain, déclarent dans des attestations délivrées
MM. Harweiler, que leur système de fabrication
de verres est beaucoup plus exact et mieux calculé
que ce qu'on suivait jusqu'à ce jour, et que les
fournitures qu'ils ont faites ont toujours été recon
nues supérieures celles d'autres fabricants.
ils expédient en province.
Door het ambt van den Notaris VAN EECKE,
te Ypre, zal'er openbaerlyk te koop geveild worden
de volgende Goederen
ZILLEBEKE.
Op i5n April 1848, omdrie uren namiddag, in
het Zweerd, te Ypre
van
A. Een Hoestedeken groot i hectare 3g
aren 27 cenliaren, gebruikt door Ignatius Donce
mits 143 francs 53 centiinen 's jaers.
Staet X>p 1,200 francs.
Staet op 2,000 francs.
A l'honneur d'annoncer au
public, que sa voiture qui cet
hiver partait pour Furnes
3 heures de relevée, partira maintenant 4 heures
de relevée, jusqu'au ir Octobre prochain.
11 se recommande la bienveillance de MM. les
voyageurs et des commerçants.
studie van mter VANDEPfBOGA.ER.DE,
notaris, te poperinghe.
Den Notaris VAl DE VBOGiLERDE,
residerende binnen de stad Poperinghe, zal proce-
deren tôt den DEFIN1TIVEN en ABSOLUITEN
OVERSLAG der volgende Goederen
Den Vrydag i4n April i848, len 2 uren
naermiddag, in de herberg Sint-Sebastiaente Po
peringhe, van
A. Eene PEERDESMIS, Huizen en Hovenier-
lioven, al gestaen en gelegen ter plaets van Vla-
merlinghe, en toebehoorende aen Louis Silos
peerdesinid alsdan verdeeld by affiche in 8 koopen.
E
ïî'dt'ià»
il Dît 'Jf'T A'itî),
DE 6 OCTAVES 3/4,
A vendre un prix très-raisonnable, rue de Lille,
75, Ypres.
on souscrit chez lambin, fils, imprimeur-libraire, 1, marche au beurre, a tpres
mode de pi
encore au
numéro compose
BLICATION El CONDITIONS D'ABONNEMENT. le journal de l'architecture, ne s'adresse pas seulement aux architectes, aux ingénieurs et au
aux archéologues mais
x propriétaires aux entrepreneurs, aux industriels, aux administrateurs «t généralement toutes les personnes ,ii, par état ou^r goûïTw^ uu
oui pose de 8a 12 pages d impression avec une ou plusieurs planches séparées, représentant les plans, élévations ou détails des édilices en oonstruction ou projetés en Belgique Des -ravut sur bois
seront en outre inlercalee. fréquemment dans le texte. - Le prix d'abouneuicnt est, par trimestre, de fr. 4,50 pour Bruxelles de 5 fraucs pour la province. 1 b«>"'es sur hors
Les deux premiers ir»' se tiouvent au bureau de celte feuille; ils contiennent 3 gravures Prison cellulaire, Bruxelles Monument élévé d André Vétale; Station de la Bouvière.