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ANNONCES.
Italie. Les dernières nouvelles officiel
les du théâtre de la guerre se bornent en sub
stance aux suivantes, publiées Milan Ie4avril.
Leipzig 6 avril. La maison Hammer et
Schmid a suspendu aujourd hui ses paiements.
Elle annonce par une circulaire qu'à la fin de
1647 son actif excédait son passif de 400,000
thalers. Elle espère pouvoir reprendre bientôt
ses paiements.
NOUVELLES DE FRANCE.
Marché d'Ypres, du 15 Avril 1848.
SCHOONE
3
Le refus fait par M. Leclercq de l'ambassade
de Rome, offre au gouvernement une occasion
très-favorable de se rendre au vœu exprimé par
le pays et par la presse, de voir opérer des ré
ductions dans les traitements des agents diplo
matiques. Un simple chargé d affaires suffit
Rome pour nos relations avec ce pays, et nous
espérons qu'on ne songera plus envoyer un
ambassadeur 60,000 fr. d'appointements.
Nous apprenons avec plaisir qu'une société,
formée des diverses sociétés de chant, de cette
ville, avec l'intention d'aller Bruxelles don
ner le dimanche 30 du courant une sérénade
S. M. le roi, vient d'être organisée. Dans les
circonstances où se trouve actuellement la Bel
gique, cette démonstration d'attachement la
monarchie constitutionnelle et la personne
royale, sera vue avec reconnaissance par tous
les Belges, amis des institutions nationales elle
constatera d'une manière éclatante l'attachement
que porte notre jeunesse anversoi.se notre roi
et son auguste famille royale. Aussi espérons-
nous que I exemple donné par nos sociétés,
sera suivi parcelle des autres villes du royaume.
Nous ne pouvons que féliciter ceux qui ont
conçu l'idée d'une démonstration qui renferme
le principe de tous les sentiments généreux.
L'association est composée des sociétés sui
vantes de Mozartde l Union Liriquede
Grètry. de l Écho de l'Éscautde Méhulde
Tael-Kunst et de Philomè/e.
[Journal Anvers.)
NOUVELLES DIVERSES.
9,000 autrichiens sont stationnés Vérone.
On a renfermé dans les deux forts de celte place
plusieurs otages enlevés Milan et dans les
autres villes.
Un corps vénitien de 6,000 hommes com
mandé par Sans-Fermo, se trouve entre Vienne
et Montebello.
Cecorpsauradoubléavanl d'arriverà Vérone.
Les volontaires qui le composent ont pris le
litre de croisés. Le général Zucchi est en mar
che pour les joindre avec d'autres corps francs
sortis de Palma-Nova.
Les premières colonnes de volontaires ro
mains et toscans sont arrivées Rovigo sous les
ordres du général Durando.
Les avant-postes autrichiens sont placés en
tre Goito et l'eschiera.
Le vice-roi est Bolzano. La forteresse de
Leguano est tombée au pouvoir du peuple
Le bruit courait Mdan qu'une insurrection
aurait éclaté Gralz (Syrie).
On assure que, le 2 mars, l'archevêque de
Milan a reçu une lettre du Pape qui lui repro
chait sa tiédeur pour la sainte cause. S. S. lui
écrivait que, dans les massacres du 3 janvier,
son devoir était de descendre dans les rues, re
vêtu des habits pontificaux et entouré de son
clergé, pour proléger le peuple contre les sol
dats étrangers ou mourir avec lui.
On écrit des bords du Rhin
Quatre mille démocrates allemands venus de
Nancy, Metz, Colmar et Bâle, se sont réunis ici.
Une légion de 5.000 hommes s'est formée
Biel (Suisse), sous le commandement des ci
toyens Schuler et Daftner, tous deux aides-de-
camp du général Ochsenbein dans la campagne
contre le Sonderbund.
La légion allemande démocratique de Paris,
forte de 2,000 hommes, suus le commandement
des citoyens G. Hervvegh et Bornstedt, est en
marche. Le premier bataillon de 500 hommes
est déjà arrivé sur les bords du Rhin. Les lé
gions des démocrates allemands formées Lyon,
AJarseille et Bordeaux, approchent, et dans peu
de jours seront réunies ici au nombre de 12
16,000 combattants.
Paris, 12 avril.
Dans la plupart des compagnies de la garde natio
nale de Paris on a été obligé de réduire le nombre
des officiers qui avaient d'abord été désigné d'après
l'effectif des gardes nationaux inscrits sur les rôles.
Le nombre définitif des lieutenants, sous-lieute-
nants, etc., a été arrêté en prenant pour base le
chiffre des gardes nationaux qui ont pris part aux
votes des capitaines, et en l'augmentant d'un tiers.
Nous lisons dans L'Atelier, journal rédigé par
des ouvriers, l'article suivant
Nous, ouvriers, nous prolestons de toute notre
énergie contre la tendance très-malheureuse de
certaines catégories de travailleurs qui exigent le
renvoi de tous les étrangers qui leur font concur
rence.
Avant-hier, dimanche, une députation est allée
l'Hô el-de-Ville, pour demander le renvoi immé
diat de tous les travailleurs savoisiens, et le citoyen
Barthélémy Sainl-Hilaire, qui les a reçus au nom
du gouvernement, a eu la faiblesse pour ne pas dire
plus, de reconnaître la légitimité de ces brutales et
égoïstes réclamations.
Certes, nous souffrons autant que quiconque
du manque de travail et du trop grand nombre de
bras; mais mieux vaut souffrir encore quelque
temps que de compromettre notre noble révolution
par des expulsions qui font mentir notre devise. Il
faut que ces ignobles sentiments soient refoulés.»
La nouvelle de la démission de M. Emm.
Arago a été regardée comme officielle ce soir. On
dit que des personnages influents de Lyon sont
venus déclarer que la tranquillité de la seconde ville
de France dépendait de la retraite immédiate de M.
Arago; on ajoutait que la conduite du commissaire
du gouvernement l'égard des Savoisiens avait aussi
contribué provoquer sa disgrâce.
On écrit de Besançon au Journal de la Côle-
d'Or
Vraiment notre siècle est le siècle des révolu
tions. La semaine dernière, les jeunes demoiselles
du Sacré -Cœur se sont insurgées contre leurs insti
tutrices. On ignore encore quels étaient la cause et
le but de cette révolte. Mais ce qu'il y a de certain,
c'est qu'elles appelèrent leur secours les lycéens,
dont l'établissement n'est séparé que par un mur de
l'institution du Sacré-Cœur. Les jeunes citoyens
internes se firent un devoir de voler au secours des
jeunes filles dans le malheur. Ils arrivèrent, et tout
fut bientôt apaisé. Jeunes gens et jeunes filles sor
tirent bras-dessus bras-dessous du pensionnat, et
ce ne lut qu'avec beaucoup de peine qu'on parvint
rattraper les colombes fugitives.
Ces jours derniers Paris, quelques ouvriers
attendaient un prêtre pour bénir un arbre de la
liberté: C'était peut-être le vingtième dans l'éten
due de la paroisse. Un ministre d'un autre culte
vient passer par là et sloffre pour bénir l'arbre de
la liberté. Non, répondirent les gens du peuple. C'est
un vrai prêtre qu'il nous faut. C'est un prêtre de
Pie IX.
D'après les rapports reçus hier par le gouver
nement, le nombre des électeurs qui se sont fait
inscrire est beaucoup moins considérable qu'on ne
s'y était attendu et l'on craint que plus d'un tiers
des citoyens ne prennent part aux élections géné
rales.
Le nombre des candidats qui se présentent déjà
pour l'assemblée nationale dépasse 12,000 et l'on
s'attend qu'il atteindra le chiffre de 20,000 pour
toute la France.
On lit dans l'Industriel de la Champagne du
11 avril
La journée du 10 avril a été signalée Rheitns
par de déplorables événements.
Vers une heure les ouvriers du chantier de Fié
chambault en grand nombre ont quitté le travail,
et sont venus en corps chercher ceux des autres
chantiers. Ces derniers ont d'abord résisté aux in
stances qui leur étaient faites pour les déterminer
abandonner le travail; puis bientôt ils out eu la fai
blesse d'y céder.
Vers heures une députation de travailleurs des
ateliers communaux est venue la mairie deman-
der que la diminution du salaire annoncée pour le
17 avril ne fut point opérée. Les membres de l'ad
ministration répondirent la députation, en lui
faisant comprendre que la pénurie financière de la
ville ne permettait point de faire droit cette ré
clamation.
La députation se relira.
Vers six heures un groupe considérable dans
lequel comme toujours, les curieux formaient l'im
mense majorité stationnait sur le chantier entre la
porte de Mars et la porte Cérès.
L'autorité avait été avertie que des malinten
tionnés avaient résolu de s'armer avec les bêches et
des pioches du chantier et la compagnie de sapeurs-
pompiers avait été dirigée sur ce point pour empê
cher l'enlèvement de ces outils. Bientôt une grele
de pierres fut lancée sur les pompiers et sur les
gardes nationaux. Plusieurs d'entre eux furent at
teints et dangereusement blessés. Une barricade
avait été formée par les révoltés. La barricade fut
enlevée et bientôt la force publique eut dispersé les
perturbateurs. Plusieurs d'entre eux ont été bles
sés quelques-uns ont été arrêtés, le citoyen Perbe-
loud est du nombre; on l'a saisi au moment où il
lançait une pierre sur un officier ou un sous-officier
de dragons.
On disait ce soir que M. Hde la compagnie
des pompiers était mort des blessures qu'il avait
reçues la tête. Cette nouvelle était heureusement
fausse.
P. S. Ce soir le plus grand calme règne dans la
ville.
On lit dans l'Impartial de Rouen
Une correspondance particulière qui nous arrive
l'instant, nous transmet la nouvelle de troubles
graves qui auraient éclaté aujourd'hui au Havre
vers une heure d'après-midi. Des ouvriers em
ployés aux travaux de terrassements du port, vou
lant réclamer contre une diminution de prix qu'on
voulait leur imposer s'étaient réunis dans la salle
du cirque d'Ingouville, pour délibérer sur la con
duite qu'ils avaient tenir. Le bruit se répancfit
que des discours incendiaires étaient prononcés
dans cetteréunion. La garde nationale se réunit pour
veiller la sûreté de la cité et pour disperser les
groupes d'ouvriers. Mais alors, ceux-ci se répandi
rent dans les rues en proférant des menaces, et
s'avançant même vers le poste d'Ingouville, en ma
nifestant l'intention de le désarmer.
Bientôt la troupe de ligne et la garde nationale
furent mis sous les armes, les équipages du Rôdeur
et du Solon se joignirent elles et les postes furent
doublés. En quelques instants toutes les boutiques
du Havre et d'Ingouville furent fermées, la ville
était occupée militairement des groupes d'ouvriers
qui parcouraient encore les rues.
Le marché aux grains d'aujourd'hui a encore été
très-bien fourni; néanmoins les prix se sont main
tenus. noi hectolitres se sont rapidement écoulés
aux prix de 14 fr. ifi-4o; prix moyen fr. i5-2o;
baisse 10 centimes.
Les prixdu seigle ont subi une légère diminution.
5o hectolitres ont été acquis aux prix de fr. 9-60
10—40; en moyenne 10 fr. l'hectolitre; baisse 4»
centimes.
Quatre vingt deux hectolitres d'avoine se sont
vendus de 7 9 fr.; en moyenne 8 fr. l'hectolitre;
différence avec Jes prix du marché précédent 12
centimes.
Les prix des fèves ont également peu varié, m
hectolitres ont été vendus fr. 13-40 l'hectolitre;
hausse 40 centimes.
1 rois mille cinq cent kilogrammes de pommes
de terre ont été vendus raison de 8 fr. les 100
kilogrammes.
te koopen
IBMIEN YPRE.
Tvvee aeneenhoudende HUIZEN en ERVEN,
gestaen en gelegen bitiuen Ypre, aen den oost-
kant der Ryssel-straet, n0' 53 en 55; verpaclit
aen sieur Louis Desramault, te weten het noord-
schevoor 3 jarcn ingegaen den 1° February
i8 6, mits 4° francs le maende, zonder last van
contribution, en het zuidersche, voor 3, fi of 9
jaren, t'elks obtie, 00k ingegaen den in February
i«+fi, ten pryze van 35o francs s'jaers, boven de
belastingen.
Belasl met twee mtrest-barende hoofdsommen,
te zaemeu van 8,5oo francs, waermede den kooper
zal mogen betaling doen, indien deze huizen in
masse verkocht worden.
leder hais inyesteld met 5,000 francs en in
masse met 12.000 francs.
Don ABSOLUTEN OVERSLAG zal gebeuren bin-
neu de stad Ypre, in deafspanniug het Hôtel de Garid
in de HondslraetVVoensdag 26° April i848, oui fi
urens'avonds, ingevolgede voorwaerden berustende
ten kanloore van den Notauis v13deka
JUS KIWI-II9 te Ypre.