NOORDSCII-IIOUT, G. VAMECASTEELE-DUBAR, BOUWSTOFFEN EN BRANDHOUT, FABRICANT mam DE CHAPEAUX, NOUVELLES DE FRANCE. Variétés Républicaines. AN^O^CES. TU YIPiRK, Lundi soir, un bataillon du 28° régiment d'infanterie et plusieurs canons sont partis de Cologne pour Aix-la-Chapelle. D'après l'assu rance de voyageursqui sont arrivés mardi matin d'Aix-la-Chapelle Cologne, la tranquil lité n'avait pas été troublée la nuit précédente. Gazette de Cologne.) Aujourd'hui, après-midi, a paru ici une proclamation qui défend strictement toute réu nion de plus de cinq personnes et déclare que, si la troupe, la garde bourgeoise ou la police •ont attaquéesou si l'on n'obéit pas leurs ordres, il sera fait aussitôt usage des armes. 11 est regrettable que, malgré cette invitation, le jour ne soit pas écoulé sans conflits. A 10 heures du soir. Au moment où nous mettons sous presse, la ville est tranquille. Gazd'Aix-la-Chapelle.) Paris, le 19 Avril. Les journaux ultra-républicains continuent prendre contre-pied la démonstration de di manche. Ils ont d'abord prétendu qu'elle avait eu lieu con tre les réactionnaires. Ils soutiennent présent que ce sont les réaction naires qui l'ont suscitée. Un lait reste vrai, p'est que la colère du peuple n'a eu qu'un but, le communisme, et ne s'est tra duite par un cri A bas les communistes Dira-t-on que toute la population a crié contre le communisme sans savoir ce que c'est que le com munisme? Oui, cela peut être vrai; mais le communisme, aux yeux du peuple, représente en ce moment peu près en masse tous les systèmes qui, pour vou loir lui donner le mieux l'empêchent d'avoir le bien qui, sous prétexte d'organiser le travail, fer ment les ateliers et paralysent la consommation; qui, dans le but d'améliorer la situation du pauvre, réduisent Jpour lui les moyens de travail, élèvent son salaiie en théorie et le restreignent en réalité. Le peuple veut d'abord travailler; il n'y a que les fainéants, comme il le disait l'autre jour, qui veu lent l'égalité des salaires, et si peu que chacun ait, il comprend que sous la loi du communisme, il aura moins encore, Quant aux idées de réaction, elles ont dû être peu satisfaites d'un mouvement qui consolide le gouver nement républicain contre ses ennemis et contre ses amis; et les élections dans les départements se ront d'autant meilleures dans le sens du maintien de ce qui est, que le gouvernement paraîtra plus fort, et que, le sachant fort, on craindra moins de le voir violent. Hier, le gouvernement provisoire a reçu de nombreuses députations delà garde nationale, qui lui demandaient, d'aller en corps dans les villages des environs de Paris chercher les régiments arri vés pour la revue de demain, pour les ramener triomphalement en ville. On a répondu fort sagement, selon nous, ces demandes, que l'armée ne rentrerait dans Paris qu après les élections qu'il ne fallait pas que rien permît de soupçonner que ce grand et premier acte de la souveraineté populaire put être influencé en aucune façon. Les délégués de la garde nationale sont repartis pénétrés de tout ce qu'il y a de raisonnable dans cette détermination, et aujourd'hui de nombreuses pétitions ont été signées pour le rappel des troupes après les élections. Dans plusieurs de ces pétitions, les gardes natio naux offrent d'héberger chacun un soldat des régi- ments qui entreront demain pour la revue, et qui ne seraient ainsi tenus de regagner leurs cantonne ments que vendredi dans la journée. La garde nationale mobile a fait exprimer par ses officiers le vœu que si une nouvelle alerte se pré sentait, on lui fit d'abord appel, sans déranger de leurs travaux les soldats citoyens. Nous savons bien, ont dit les porteurs de ce vœu, que si nous étions engagés quelque part, la garde nationale ne tarderait pas venir notre avis. Ce malin, la suite de la demande dont nous parlons, un grand nombre d'officiers de la garde na tionale se sont rendus aux casernes des gardes mo biles, et ont fraternisé avec les officiers de ce corps. Nous avons vu, rue de Cticliy, plus de deux cents officiers des deux uniformes, qui suivaient, bras dessus bras dessous, le chemin des Balignolles. Par décret en date de ce jour, le gouvernement provisoire a supprimé le droit d'octroi sur la viande Pai is. Ce droit sera remplacé i° Par un impôt progressif sur tous les proprié taires et locataires de plus de 8oo fr.; a" Par un impôt somptuaire sur les voitures de luxe, les domestiques mâles et les chiens. On parlait d'exolicalions sérieuses échangées l'Hôtel-de-Ville entre plusieurs membres du gou vernement. On disait ce matin que M. le général Courtois était remplacé dans le commandement des gardes nationales de la Seine par le général Cbangarnier, qui serait en même temps le commaudant supérieur des troupes de ligue rentrées Paris. M. de Courtois, qui avait été appelé cette délibération, a émis un avis tout fait favorable la mesure, en se rendant garant que son opinion per sonnelle était en ceci l'expression du vœu unanime de la garde nationale, qui, ce matin, avait accueilli celte proposition avec les plus vives marques de sympathie en faveur de l'armée. Hier, le club républicain pour la liberté des élections, dont M. Lesseps a été président pendant vingt-quatre heures, a adopté la proposition qui avait été faite dimanche par un de ses membres de rayer de sa liste des trente-quatre candidats pour Paris, les noms de M\I. Louis Blanc, Ledru-Rollin. Albert et Ferdinand Flocon. Précédemment, le même club avait admis, sans division, sur la liste les onze membres du gouverne ment provisoire. Il faut signaler encore une expulsion de com missaire départemental celle-là a eu lieu Amiens, presque aux portes de Paris. M. Leclancbé, envoyé par le ministère pour révolutionner la Somme, a dû quitter Amiens et donner sa démission, après avoir été arraché violemment de l'hôtel de la pré fecture. Ces faits sont déplorables, et nous sommes loin d'approuver les populations qui se font ainsi justice mais il faut reconnaître que les provoca tions viennent presque partout de l'intelligence des envoyés du pouvoir. A Valence, oùdéjà deux sous-commissaires avaient cru devoir céder devant l'opinion publique, on a cru devoir envoyer deux nouveaux adjoints M. Fournery. L'un de ceux-là a donné sa démission en arrivant l'autre, M. Chancel, bientôt destitué par le commissaire-général Froussard, a rassemblé des paysans dans la campagne, et a voulu marcher en armes contre la préfecture. Arrêté dans son expédi tion, il a été mis en prison, puis conduit Grenoble pour être mis la disposition du parquet. On lit dans l'Echo du Nord Hier soir, le sieur Antony-Thouret s'est rendu l'hôtel des Canenniers, où se trouvaient réunis les membres de ce corps et un grand nombre de ci toyens appartenant au club du Peuple. Des élèves chirurgiens de l'hôpital militaire s'y étaient aussi donné rendez-vous et une forte députation des pa triotes du faubourg de la Barbe, venus pour frater niser avec les Lillois, s'adjoignit ce premier noyâu. En peu de temps, la salle lut presque remplie. Le citoyen Thourel se plaignit des accusations viru lentes dont il était l'objet il mit en relief les gages qu'il avait donnés la République, et défia qui que ce fût de produire contre sa vie privée et ses anté cédents aucune preuve qui pût l'entacher. Il s'est félicité d'avoir inauguré Lille, dans son court séjour la véritable fraternité, et d'avoir re poussé de tout son pouvoir la politique d'exclusion et de haine. Son discours appuyé par les assistants, a produit une vive impression sur ses auditeurs. Lorsqu'il s'est retiré, une foule de citoyens, qui s'est grossie sur son passage, l'a reconduit l'Hôtel de Gand, où il était descendu, en criant vive An- tony-TliouretPendant plus de deux heures ces crisse sont prolongés. D'autres citoyens sont arrivés en criant de leur côté Vive Deleseluse! Se voyant inférieurs en nombre, ils ont été chercher du ren fort da ns le quartier Saint-Sauveur, et vers minuit une forte colonne a débouché sur la Place aux cris de A bas Thourel! auxquels répondaient les cris de A bas Deleseluse. Quelques bourrades ont eu lieu, et dans la rue d'Angleterre, on en est venu aux mains la façon des anglais. La garde nationale a eu beaucoup de peine dissiper ces rassemble ments, qui troublaient le repos de la cité. Un individu assez mal vêtu est entré hier soir au Café de Foi, où il s'est mis proférer des mena ces et des cris de inort contre le citoyen Duliaut, dont la candidature au grade de lieutenant-colonel de la garde nationale de Lille était vivement débat tue. L'exaltation de cet homme qui était armé d'un couteau, était si grande, que l'on a cru devoir mettre un ses cris et ses menaces, en le faisant, par précaution, conduire au corps-de-garde. Nous livrons la publicité ce simple fait qui uons est attesté de la manière la plus certaine Tous les jours, les employéschargésd'inscrire les ouvriers qui se présentent aux ateliers nationaux enregis trent. par cinquante et soixante, des professeurs, des négociants, des citoyens appartenant des pro fessions où on pouvait jadis au moins gagner sa vie. Dans un club ultra démocratique, un candidat exposait tout ce qu'il savait et ce qu'il saurait faire. Eh bien! voyons, savez-vous nager? lui de manda un gamin qui se trouvait au foud de la salle. La candidature est maintenant entre deux eaux. A l'unanimité, M. Thiers a été nommé caporal de la 6* du de la a". Ce vole pourrait bien être le résultat d'une espiè glerie. Il y a beaucoup de peintres et de gens de lettres dans celle compagnie. A la place de M. Thiers, nous mettrions les rieurs de notre côté en acceptant bravement les sardines de laine. Qui sait Les clubs continuent avoir la physionomie la plus plaisante qu'on puisse imaginer. Il s'en est fondé un, rue de Charolles, qui compte près de 15,ooo citoyens dans son sein. Jeudi dernier, le ci toyen Alexandre Dumas y a été mandé l'effet de donner des explications orales sur sa candature. Dès que l'auteur de Monte Christo fut entré, un citoyen du nom de Durand demanda adresser des interpellations au romancier. 11 est ma connaissance personnelle, dit-il que le citoyen Alex. Dumas a reçu, deux reprises, des sommes énormes de l'ex-roi, 3o,ooo fr. d'une part, 3o,ooo fr. de l'autre. Total 60,000 fr. Citoyen, répliqua M. Alex. Dumas, quand on sait si bien les additions, on doit aussi savoir faire la preuve. Le citoyen Durand n'ajouta pas un mot et le club entier se mil rire. Dans un club rue de Charenton, on a refusé d'ad mettre la candidature du citoyen Bûchez. Un ou vrier a même lâché de prouver que ce citoyen man quait d'idées religieuses et vraiment républicaines. Il faut dire que ce club est celui des Quinze- Vingt. [La suite au prochain n'.) VERKOOPING VAN VANDEN BROELE-RAMOEN, koopman in aile slach van vreemde Houteu te Ypre, zal aldaer op Dingsdag, 25" April 1848, ten 2 uren namiddag, in de Klooster-poort verkoopen, aile de Houlvvarcu voortskomende van de afbreking der Manège van d'heer Colombier-Avrillon, en bestaende incirca 3o,ooo voeten Deelen Abeelen en Popelieren Planken van verscheide dikten eu lengden. Deze verkooping zal beginnen aen liet magazyn van dito Vaxden Broele, noordkant van de Oude- llout mai kt-slraet, alwaer te koopen zal aengeboden zyn, een aental gezaegd Acajou, Wagcnschot, Keer- zelaren en ander slach van planken en scholfen, alsook eene kwanliteit afval en brandhout. De voorwaerden der verkooping zullen alsdan afgelezen worden. GRANDE PLACE, JJSji N°12, A YPRES, A l'honueur d'informer le public qu'il vient de rentrer de Paris, avec un assortiment complet de nouveautés, tels que Chapeaux d'hommes et d'en fants en tout genre, ainsi que casquettes d'hommes et d'enfants en drap, étoffe d'été et paille. Il est toujours bien assorti d'articles d'étain ainsi que de Pelleteries. 11 espère que la bonne et belle qualité de sey marchandises ainsi que la modicité des prix, con- tribueront lui mériter de plus en plus la con- fiance des personnes qui voudront bien l'honore*, de leurs ordres.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3