ÉCOLE D'ÉQUITATION. ANNONCES. MALA1HES DES YEIX. 3 CAVALERIE BELGE. BELGISCHE RUITERY. repris de justice. Un grand nombre étaient ar més et avaient beaucoup d'argent La garde nationale a montré beaucoup de zèle et de dévoûment dans celte affaire. La ville est tranquille. Aujourd hui a eu lieu, Delft.en présence du prince d'Orange et du prince Henri des Pays-Bas1 inhumation solennelle du prince Alexandre en présence d'un concours immense de population. Le prince et la princesse deMetternich se sont embarqués hier bord du bateau vapeur Rainboro pour Londres. NOUVELLES DE FRANCE. Paris, le 23 Avril. L'instruction relative au complot qui a motivé la démonstration de dimanche continue. Il est vrai que le parquet n'a encore rendu aucun mandat d'amener, mais n'est-il pas vrai que le gou vernement provisoire a donné l'ordre de faire arrê ter certains individus qui sont encore en liberté? N'est-il pas vrai que toutes les machinations d'un complot, conçu par des moyens qui emportaient aveceux d'horribles conséquences, telles que la des truction d'un monument public et la mort violente d'un grand nombre d'individus, sont parfaitement connus de tous les membres du gouvernement provisoire? N'esl-il pas vrai que dans la journée de mardi, la garde nationale a arrêté des individus très-connus; et que, déposés aux mains des agents de la police municipale, ces individus ont été immédiatement remis en liberté, sans que le préfet de police ait été même informé de leurarrestation? N'est-il pas vrai que des détachements de la deuxième et de la troisième légion qui ont remis aux mains des Montagnards, mardi, des individus arrêtés la bourse comme provoquant des désor dres, ont reçu d'un des chefs de ces Montagnards, l'a vif que s'ils faisaient de nouvelles arrestations de ce genre, ce serait eux qu'on retiendrait prisonniers, en relâchant leur nez et leur barbe ceux qu'on appelait des frères et des amis N'est-ce pas la suite de ces faits que M. Caussi- dière a licencié avant-hier ce qu'on appelait les montagnards, qui ont été remplacés immédiate ment par les compagnies mobiles dites Lyonnaises, qui occupaient le Temple., et qui ont pris le service jeudi malin Enfin, est-il exact de dire que ces nouveaux ve rnis auraient voulu hier s'opposer ce qu'un déta chement de la gardé nationale prit possession de son poste la préfecture de police, et que le capi taine de la garde citoyenne décoré de juillet aurait dû déclarer qu'il allait faire charger les armes sa troupe, et prendre de force ce qu'on lui refusait de bonne grâce; qu'enfin les nouveaux monlagnords n'auraient lâché pied que sur l'ordre précis du préfet, qu'il a fallu aller chercher pour obtenir d'eux l'obéissance. N'est-il pas vrai encore que vingt-deux des gar des ceinture tricolore attachés au service de l'Hô tel-de-ville ont été expulsés de ce corps pour par ticipation des faits d'une nature telle, que nous attendons, pour en parler plus clairement, l'issue de l'instruction commencée. N'esl-il pas vrai, enfin, que la pétition impéra- tive remise dimanche au gouvernement provisoire, au nom des milliers d'ouvriers qu'on avait conduits du Champ-de-Mars l'Hôlel-de-Ville. n'avait été ni soumise aux déléguésde ces ouvriers, ni délibérée avec eux, ni approuvée par eux qu'elle était l'œu vre de quinze ou de vingt meneurs, qui, accompa gnés de deux ou trois cents hommes eux, s'étaient placés la tête des corporations et s'étaient impro visés leurs organes Une lettre du commissaire des ateliers nationaux a douné en partie connaissance du fait que nous si gnalons, et qui eût été expliqué plus clairement encore si le Moniteur avait rendu un compte textuel de la réponse de M. Adam aux porteurs de cette pétition, ou plutôt de celte injonction adressée, au gouvernement provisoire. Aux renseignements qui précèdent, nous pou vons en ajouter d'autres qui nous parviennent l'instant. Le complot qui a avorté le 16 avril n'était rien moins qu'une seconde édition de la conspiration des poudres, et on aurait trouvé l'Hôlel-de-Ville un passage ouvert jusqu'à quelques pieds de la cave où des barils de poudre sont enfermés. Des fusils avaient aussi été déposés en divers en droits, et les meneurs s'étaient ménagés des intelli gences jusque dans la garnison de la mairie de Paris. Le ministère des finances devait être envahi en même temps que l'Hôtel-de-Ville et l'hôtel des Invalides était désigné pour être une des places d'ar mes de l'insurrection, qui se trouvait ainsi portée des travailleurs du Champ-de-Mars. Il y aurait eu également une position importante occupée d'avance du côté des Tuileries. Le journal de M. Raspail, Y Ami du peuple, publie comme tons les journaux, une liste de can didats l'assemblée nationale, mais l'exception de tontes les autres feuilles, celle-là ne renferme les noms que de trois mrmbres du gouvernement pro visoire. Ce sont MM. Louis Blanc, Ledru-Rollin et Albert. M. Flocon lui-même n'a pas trouvé grâce devant M. Raspail. Nous croyons pou voir affirmer que l'on pré pare une loi d'impôt sur les successions en voici les bases principales Toute succession directe payera dix pour cent. Toute succession collatérale vingt-cinq pour cent. Toute succession provenant d'étrangers la fa mille, par voie de dotation en legs, cinquante p. c. Attembée nationale) Plusieurs journaux interprétant leur guise le décret du gouvernement relatif aux élections générales, ont pi étendu que l'on n'aurait pas re cours de nouvelles élections pour remplacer ceux des représentants qui auraient été nommés dans plusieurs départements. Ils avaient pensé que dans ce cas le candidat qui arrivait après le dernier élu serait déclaré de droit représentant pourvu qu'il comptait plus de 2,000 suffrages. Ainsi par exemple dans le département de la Seine qui nomme 34 re présentants, si M M. Lamartine et Dupont qui seront certainement nommés optent pour les départe- tements de Saône-et-Loire et de l'Eure, on procla merait représentants les candidats arrivant sur la liste au 35° et 3(i° rang d'après le nombre des votes obtenus. Ce mode de simplifier les élections était le plus sage et le plus naturel. Beaucoup de personnes s'imaginent qu'il est déjà adopté. Mais nous n'avons vu aucun décret du gouvernement qui le consacre et nous craignons que l'on songea réunir de nou veau les élections pour remplacer les opitiions. Dans ce cas il y aura lien de déranger les électeurs dans plus de soixante départements. M. de Lamartine seul sera certainement élu dans plus de cinquante départements. A Paris on peut prédire l'avance qu'il approchera autant qu'il est possible de l'una nimité des suffrages l'exception de la liste Blan- qui qui n'admet que les quatre membres de la mi norité du gouvernement provisoire toutes les autres portent M. de Lamartine a la représentation. Variétés Républicaines. L'autre jour, dans une réunion préparatoire pour les élections de la garde nationale de la io° légion un candidat au grade de capitaine étalait ainsi sa gé néalogie devant ses électeurs: Citoyens, je suis petit—fils d'ouvrier, iils d'ouvrier et ouvrier moi- même. Le susdit candidat avait un paletot; la vé rité historique me force révéler le fait, que nous laissons l'appréciation du lecteur. Alors, une blouse intelligente, concevant quelques doutes sur l'authenticité de celte généalogie, voulut vérifier les titres, et séance tenante il exigea l'exhibition. Puisque le citoyen N... se dit ouvrier de race, qu'il nous montre ses mains? Le candidat ôta ses gants (la vérité historique nous force encore révéler ce fait) et montre l'assemblée une main qui n'était nullement parche minée; elle était blanche et propre. Nous pûmes admirer alors le plus beau mouve ment oratoire des temps anciens et modernes l'il lustre blouse lendit l'un de ses bras l'assemblée, l'autre vers le candidat, et nous montrant ses mains bistrées et calleuses, s'écria avec un accent impossi ble décrire Et ça a la prétention d'être ouvrier Vous direoû s'en fut, après cet éloquent discours, la candidature du citoyen N..., qui avait cependant des chances méritées, serait chose impossible, elle avait fui comme une ombre, et cependant le citoyen N... n'avait pas menti, car il est bien et dûment ou vrier typographe. Beaucoup de gens se vantent de leur patriotisme. Il ne faut pas prendre les devoirs pour les vertus. On dit qu'une nouvelle et singulière catégorie de postulants est allée fai: e acte de réclamation auprès du gouvernement provisoire. Une nombreuse dé- putation de vieillet fille*, précédée d'un drapeau blanc décoré d'uae image de S" Cathérine, s'est rendue en corps l'Hôlel-de-ville, pour demander que la République voulut bien organiser un peu la question (lu mariage et garantir désormais toutes les citoyennes au moins un minimum... de mari. Le membre chargé de les recevoir leur aurait ré pondu qu'un impôt de cette nature ne pouvait être l'objet d'un décret, et qu'il devait rentrer dans la catégorie des dons patriotiques et volontaires. lie cortège féminin s'est promené quelque temps sur les quais au cri de Vivent les hommes! La tuile au prochain n'.) Le Président de la Commission de remonte in forme les propriétairecultivateurs et éleveurs qui auraient des Chevaux de telle indigène* vendre, pouvanteonvenir aux Chasteurt cheval,Lancier*, Guide*, et Y Artillerie, âgés de 5 7 ans, qu'ils peuvent les présenter tous les jours jusqu'au 1" Mai 1848, de midi une heure de relevée, au local de l'École d'équitation, Ypres. Les achats seront payés comptant. Apre* le 1" Mai, la Commission étant dissoute, ne pourra plus faire d'achats. Le L* Colonel commandant le Court d'équitation et Prétident de la Commitsion, N. ABLAY. NB. On est prié de donner connaissance de cet avis tous ceux que la chose concerne. Les jeunes gens de la classe civile ayant atteint leur 17" année et sachant lire et écrire, sont infor més qu'ils peuvent être engagés l'école d'équita tion pour l'un des régiments de cavalerie ou d'artil lerie, leur choix, comme élèves-trompettes. Les cultivateurs sont prévenus que la VENTE DU FUMIER provenant des chevaux de l'Ecole d'équitation, aura lieu Samedi, 29 Avril 1848, deux heures de relevée, et que dorénavant celte Vente est fixée au dernier Samedi de chaque mois, la même heure. Den Président van de Commissie van remonte- peerden, maekt bekend aen de eigenaert, landbou- icert en opkweekert, die inlandtche Zadel-Peerden zouden te koopen hebben, kunnende dieneu voor Juger* te peerde, Lancier*, Guiden en voor de Ca nonnière, ter eldc van 5 tôt, 7 jaren, dat zy dezelve mogeu aenbieden aile dage, tôt i° Mei 1848, van 's middags tôt 1 ure, in het lokael der Ry-school, te Ypre. De koopen zullen comptant betaeld worden. Er zullen geene koopen nieer gedaen zyn na den i" Mei 1848, 0111 dat de Commissie zal gescheiden worden. Den Ll Colonel commandant der Ry-tchool en Pre*ident der Committie. N. ABLAY. NB. Men word verzocht dit berigt bekend ta. maken aen degeene die het aengaet. De jonge lieden die 17 jaren bereikt hebben en kunnen lezeu en schryven, worden verwittigd dat zy zich kunnen engageren by de Ry-school, voor een der regimenten cavalerie of artillerie ten hun- nen keuze, in de hoedanigheid van élève-trompette. De landbouwers worden insgelyks verwittigd dat de VERKOOPING VAN MEST voortskomende van de peerden der Ry-school, zal plaets hebben Zater- dag. 29" April i848, ont 2 uren 's namiddags, en dat, in het loekomcnde, deze Verkooping zal ge- schieden den laetsten Zuterdag van elke maend, al- lyd op dezelve uur. H. MINRl VAW LSMCR6HE, CHIRURGIEN-OCULISTE. Oa peut le consulter tous les samedis Ypres Hôtel de la Tête tïor, rue de Lille; les autres jours, A Cou i(rai, Place de la station du chemin de fer n» 2. Les pauvres sur la simple exhibition d'un certificat signé par un des membres du bureau de bienfaisance de la commune qu'ils habitent, sort traités gratis,

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3