BIENS IMMEUBLES, ANNONCES. NOUVELLES DE FRANCE. Variétés Républicaines. VENTE PUBLIQUE A VENDRE. Studie van den Notaris VAN EECK.E, Paris, le 26 Avril. On s'épuise faire des calculs et des conjectures sur les résultats généraux des élections Paris et l'on généralise chacun des faits particuliers qui sont connus dans une ou plusieurs sections. Mais il est probable qu'aucun de ces renseignements n'est exact pour la totalité des élections. Ainsi tandis que dans certains sections il ne s'est présenté que 7 800 votants, dans d'autres, au contraire, il y en a eu jusqu'à 1,400. Mais un fait qui paraît dès présent démontré d'après les rapports de tous les scruta teurs, c'est que partout M. Lamartine et les autres membres modérés du gouvernement ont obtenu un nombre considérable de voix, de manière que leur élection peut être regardée dès présent comme assurée. On lit dans le National Le sieur Couput dont nous avons parlé avant- hier, s'est rendu ce qu'il paraît coupable d'une usurpation de pouvoirs. Nous croyons savoir en effet que l'ordre a été expédié au général Cavaignac de le traiter sans le moindre ménagement. Hier, dans un club, en faisant signer la déclaration des droits de l'homme tous ceux qui se présen taient pour prendre la parole, un homme monte la tribune, signe et se met parler. Et après avoir dit des choses fort sensées, il s'apprêtre descendre de la tribune, quand tout coup il se ravise, et s'écrie Cependant, citoyens, il me vient un remords, j'ai signé les droits de l'homme, mais je désirerais reprendre ma signature. Pourquoi, pourquoi? demande-t-on de toutes parts. C'est que j'ai lu dans ces lois, que la terre ap partient l'homme, et je ne le crois pas. (Cris, me naces, bruits de toutes parts.) Non, citoyens, je 11e le crois pas, car je suis certain que la terre appar tient Dieu,etque l'hommen'enestque le locataire. C'est vrai! c'est vrai! Non non Oui! oui Aux voix Et l'on alla aux voix, et Dieu se trouva proprié taire la majorité de deux voix. Parmi les candidats la députation dans le Gers ou dans la Haute-Garonne, on cite un citoyen criblé de 200,000 francs de dettes. On lui demandait comment il osait se présenter aux électeurs, et s'il ne craignait pas l'apparition de quelqu'un de ses créanciers au jour du scrutin. Moi, dit-il, point du tout. Ce qui me rassure sur les chances de mon élection, c'est précisément le nombre de mes créanciers. Un créancier est un client donné par la nature. une séance au luxembourg. M. Louis Blanc. Mes chers amis, avez-vous du travail? Chœur général. Non, non M. Louis Blanc. Très-bien, je vais vous orga niser ça. Un brave homme, imbu des théories de la Ré forme, se présente une administration du chemin de 1er et demande une place de chauffeur. On lui adresse quelques questions. Avez-vous déjà conduit une locomotive? Moi nullement. Je suis patriote. Fort bien mais vous pourriez casser les bras et les j imbes tout un convoi. Mais je suis républicain de la veille. Alors, ce n'est pas une locomotive qu'il faut demander, mais un ministère j adressez-vous l'Hôtel-de-Ville. L'agitation féminine continue dans le quartier Saint-Jacques. Des collisions fàcheusos ont eu lieu de faire rentrer ces turbulentes dans le devoir. As-* sez croisse l'aiguille. On trouve des publicistes qui ne craignent pas de dire que l'égalité des salaires, de M. Louis Blanc, est une théorie nouvelle. Nouvelle comme l'obé lisque de Luxor, tout au plus. 11 n'y a pas en France pareille antiquité. Un écrivain de talent, M. Michel Chevalier, racontait naguère que les py ramides d'Egypte furent élevés jadis par 5oo mille, ces jours-ci entre les ouvrières admises au travail des ateliers nationaux, les unes voulaient le salaire a la journée, les autres plus laborieuses le voulant la pièce. Avant- hier, sur la place du Panthéon, l'al tercation a dégénéré en une telle mêlée, que par suite des coups portés, trois femmes, nous assure— t-on, ont dû être transférées l'hôpital de la Pitié. Nous réquérons la fameuse légion vésuvienne israélite. Architectes, voituriers, mécaniciens, tailleurs de pierres, maçons, goujats, on les payait tous uniformément, c'est-à-dire raison deux oi gnons et six onces de pain par jour. C'était là l'âge d'or de l'égalité des salaires. de situés dans les communes de MESSINES, WARNÊTON, WYTSCHAETE ET VOOKHEZEELE, ainsi que d'une BIEN HYPOTHÉQUÉE. a LS1 Le Notaire ]%"EVE«fANT, résidant Messi nes, vendra publiquement les Biens immeubles et Rente hypothéquée suivants: MESSINES, rue dite Slyp-straet. 1" Lot. Une belle et spacieuse MAISON, située Messines, l'ouest de la rue dite Slypstraet, érigée sur 4 ares, 4' centiares de fonds et jardin potager, appartenant la fabrique de l'église de Messines, dernièrement occupée par la veuve Séra phin Belpaire. 2' Lot. Une autre MAISON avec grange, te nant la précédente, et 2 ares 72 centiares de fonds et jardin potager, située audit Messines, l'ouest de la dite rue Slypstraet, occupée, savoir la inai- soa par Deprez sans titre de bail, et le jardin pota ger par lus propriétaires. WARNÊTON. 3* Lot. Une très-belle et bonne PATURE, avec une Maison deux demeures, sou fonds et jardin potager, contenant d'après le cadastre, sec tion A, n°* 4'4î 4'b et 417, 1 hectare 20 ares, 5 centiares, appelée le Kruissteen, située Waruê- ton le long du grand chemin conduisant vers Neuve-Église, aboutissant de levant le labour de Jean-François d'Hoisne, et de midi le dit chemin conduisant vers Neuve-Église. Occupée, savoir la pâture par les propriétaires sans aucune réserve d'occupation une demeure pu- Jean Calou et une autre par François Lesecq, le tout sans litre de bail. 4" Lot. Une autre bonne et belle PATURE, située audit Warnêton, proximité de la précé dente, contenant d'après le cadastre section A n° 414, 57 ares, aboutissant de levant la pâture de M* le juge Sartel et de mademoiselle sa sœur, de midi le grand chemin de Warnêton Neuve-Église, de couchant la pâture de Mr Louis Cornille Menin. Occupée par les propriétaires sans aucune véservo d'occupation. WYTSCHAETE. près de Messines. 5* Lot. Une PÉPINIÈRE ci-devant (erre labour, d'une contenance d'après le cadastre section D, n" 870, de 42 ares Go centiares, située en la com mune de Wytschaete, proximité de Messines, aboutissant de levant Françoise Lecler, de midi un chemin appelé Groote Comen-straet, conduisant de Messines vers les Quatre-Rois. Occupée par la veuve de Jacques TVoussen, avec droit de bail jusqu'au 1" octobre 1848, 35 francs par an. 6' Lot. Une PATURE grasse d'après le cadas tre, section D, n° 288, 27 ares g'o centiares, située audit Wylschaele, aboutissant de levant et de nord le Bureau de bienfaisance de Messines, de midi Mr l'avocat Boedt. et de couchant l'enfant mineur de feu Jean-Baptiste Gesquiere, Warnêton. Occupée sans titre de bail par Pierre DeHuysser au rendage aunuel de fr. 17-82 centimes. VOORMEZEELE, près de S1-Eloi. 7* Lot. Une PRAIRIE de forme très-irrégu- lière, contenant 1 hectare, 5 ares, 5g5 milliares, située en la commune de Voormezeele, peu de dislance l'est du hatneau S'-Eloi, aboutissant de levant la prairie de madame la veuve et enfants de M* le notaire Victoor Messines, et le labour des héritiers de Mr le président Hynderick, de midi au sentier conduisant de S'-Eloi vers l'endroit Ver- branden-molen, de midi et de couchant M' Rapart Gand, encore du couchant, M'Adolphe De Gheus, et de nord le dit De Gheus. encore commune de WYTSCHAETE. 8e Lot. Une MAISON avec ses dépendances, nouvellement construites sur 40 centiares de fonds appartenant l'institution royale de Messines, sise Wytschaete, aboutissant de levant les propriétés de lu dite institution, de midi la maison de Félix Vaudelannoittede couchant le chemin appelé Nieuwkerk-slraet, et de nord la maison de jean Rousseau. Occupée sans titre de bail par le sieur Ismans, sous-brigadi^r de la douane, raison de 7 francs par mois exempt d'impôts. 9. Lot. Une RENTE perpétuelle au capital de i,i85 francs 19 centimes, produisant intérêt, rai son de 4 1/2 p. °]o par an- et seulement 4 p- "/o» quand les intérêts sont acquittés dans les trois mois de l'échéance charge de Mr Florentin Bafcop, bras seur Vlumertinghe, comme détenteur de l'hy pothèque. La vente des sept premiers lots se fera en pré sence et de l'intervention de Mr Augestin Godtsch— alck, juge de paix du canton de Messines, en vertu d'un jugement du tribunal de première instance séant Ypres, une prime de 172 p. sera accordé au dernier enchérisseur sur la mise-à-prix. Et les 8' et 9" lots avec gain de inise-â-prix d'un p. Les séances, pour la Vente auront lieu, savoir La MISE-A-PRIX, Vendredi, 5 Mai, 1848, au caba- rêt la Tète d'Or, Wytschaete, près de Messines, occupée par Pierre FViltemyns, et l'ADJUDICA- TION DÉFINITIVE le Vendredi19 du même mois, au cabaret occupé par Jean-Baptiste Hessel- Six, Messines, chaque fois 3 heures de relevée. BEAUX MMIUIBUIS, D'ORIGINE PATRIMONIALE, M" FETSj Notaire la résidence de Rous— brugge sur Haringhe, vendra publiquement, avec bénéfice d'une prime de 172 p. °/0 de Mise-à-prix, au cabaret portant pour enseigne I'Ancre, tenu par le sieur Stekelorumsis Hoogstaede (hameau Elzendanime), le long du pavé conduisant d'Ypres urnes, les Biens immeubles suivants: communes DE NOORDSCHOOTE ET MERCKEM. Une BELLE FERME, de la contenance ensemble de Do hectares 87 ares (70 mesures), consistant en verger, pâtures, prés faucher et terres labourables sise et située dans la commune de Noordschoolê (wyk Poesel); et quatre parcelles de pré-à-faucher dans la commune de Merckem occupée par le sieur Bernard Fande Voordejusqu'au l'octobre 1848 tenant principalement aux propriétés de Mm! Henri Carton, Vanden Peereboom, François Iweius Jacques-Einanuel Carpenlier, Auguste Struye Charles Vanden Peereboom, Bruno Vanderstichele et VerschaeveYpres; Monsieur le chevalier Théodore De Coninck, Gand; Monsieur Louis De Robiano De Borsheke, Therveuren la Douairière Merghely ticket Me Mathilde De VIoo, Ypres etc. Divisée en 17 lots (voir l'affiche). L'ADJUDICATION PRÉPARATOIRE aura lieu Jeudi, 4 Mai, et l'ADJUDICATION DÉFINITIVE Mardi, 23 Mai i848, 3 heures de relevée. Pour les conditions de la Vente, titres de pro priété et plans figuratifs, s'adresser en l'étude du prédit M" M1 EYS, Notaire, Haringhe. te tperen. Zaterdag, 6n Mey i848, ten 3 uren naermiddag, in de estaminet den Arendop de Markt te Yperen, DEFINITIEVEN OVERSLAG VAN i" - Een HOFSTEDEKEN, groot hectaren 6-61-17 centiaren, gelegen te Boesinghe, oost over de vaerd langst de Pilckem calchiede, by d'herberge S Hubert, gebruikt door Jean-Frans Desmadryl mils 465 francs 's jaers boven de laslen. Ingesteld en verhoogd op 15,600 francs. Eu 2° Eeue partie ZAEILAND by 't voor- gaeride groot 74 aren 60 oenliaren, gebruikt door dito Desmadryl, mits francs 53-33 centime» 's jaers boven de lasten. Ingesteld en verhoogd op 2,150 francs.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3