DES AM0RTISSEM1ÏÏS
BELLES FERUES,
KERKE - G 0EDEREN,
DER DISCH
MALADIES DES YEIIX.
3
Marché d'Ypres, du 6 Mai 1848.
Bibliographie.
ANNONCES.
UIT ER H AND TE KOOPEN,
GROOT 61 HECTAREN 28 AREN 80 CENTiAREN.
LES TITRES
QDg L'UlMy^lT m IBAD1
Étude du Notaire VAN EEGKE,
VENTE
TEIMftllS
PATURES GRASSES ET BOIS,
Woknsdag, a4n Mei i848, ora 9 uren 's morgens,
in het Gemeenle-Huister plaets van Zonnebeke,
zal'er door het ministerie van den Notaris
POU P A UT, voorlsgegaen worden tôt de
OPENBARE VERPACHT1NG der FASTE GOE-
DEREN behoorende het armgesticht en de kerk
van Zonnebeke, hestaende in Twee Hofstedekens,
Huizen, Zaeilanden Weiden, Meersschen en
Bosschen, verdeeld in 87 lolen, gelegen op Zon
nebeke, Langhemarck, Passcliendaele en Becelaere.
DOOR STERFGEVAL.
VERKOOPING
IN HET GROOT EN IN HET KLEIN
Van Kramers-Goederenaile soort van
LintenReukwerken en vele voor-
werpen van fantaisie van aile slach,
HET HUIS
is 00k te koopen uit er liand.
a peut-être 500,000 lecteurs. Il doit être humilié,
et il laut s'attendre le voir recommencer une op
position implacable dès le 4 mai, jour où il promet
de reprendre la plume. M. de Girardin s'unissant
aux enragés et aux modérés, fera un tort immense,
irréparable la république naissante.
Il ne sera pas fait une faute maintenant, quelque
minime qu'elle soit, qu'elle passe aussitôt par la
plume de M. de Girardin, qu'elle 11e prenne d'im
menses proportions aux yeux de ses lecteurs et ne
contribue leur ôter confiance et les détourner de
soutenir le nouveau gouvernement.
M. Dupuis, vice-président du tribunal civil
d'Orléans, vient d'être suspendu de ses fonctions.
M. Dupuis a immédiatement adressé sa démission
an ministre de la justice.
Ce malin, de bonne heure, une foule immense
était réunie autour de k nouvelle salle de la Cham
bre des représentants, dont l'entrée devait être pu
blique aujourd'hui pour les visiteurs. Vers dix
heures, des gardes nationaux, commandés raison
de dix hommes par légion, sont arrivés pour main
tenir l'ordre et régler la circulation.
Alors s'est établie autour du palais une double
queue, qui d'un autre côté prenait droite du por
tail principal de la place de Bourgogne, contournait
la rue du même nom, et bordait sur le quai toute la
façade de l'ancienne chambre, jusqu'à la grille du
jardin de l'autre côté, depuis la gauche de la porte
d'honneur, jusque bien au-delà de l'ancien hôtel de
Mm° de Feuchères, et presque jusqu'au boulevard
des invalides.
L'ordre le plus parfait n'a cessé de régner dans
cette foule, où étaient confondus des curieux de
tous les rangs de la société; chacun attendait son
tour avec une résignation d'autant plus exemplaire
qu'il fallait attendre au moins trois heures entre le
moment où on prenait place la queue, et celui où
l'on parvenait l'Eden désiré.
Nous avons vu dans les journaux des descrip
tions bien pompeuses du nouvel édifice. Nous de
vons dire que son effet sur la foule n'a pas positive
ment répondu l'attente excitée par les récits de la
presse quotidienne.
En faisant cette observation, nous n'avons, pour
notre compte, aucun regret propos de la simpli
cité quasi antique qu'on a donnée au palais des élus
du peuple, et tout le monde comprendra qu'un
édifice provisoire ne comportait pas un ensemble
plus riche de décorations et d'accessoires.
La hausse qui s'est manifestée dans les prix des grains au dernier
marché de Fumes, faisait présager le même mouvement ascendant
dans les prix de notre marché d aujourd'hui; c'est ce qui est arrivé.
Cependant la vente, d'abord très-rapide s'est ralentie ensuite et
«ne certaine quantité est restée invendue. Les prix ont varié de
fr. 15 80 c. fr. 18 40 c.j prix moyen fr 17 60; hausse: fr. 1 70 c.
l'hectolitre. 385 hectolitres ont été exposés en vente.
La hausse a été moins sensible sur le seigle; elle a été de 50
centimes l'hectolitre. 50 hectolitres se sont vendus de fr. 10 20
fr. 11 20 c.; en moyenne: fr. 10 70.
48 heclolitues d'avoine ont été exposés en vente et vendus au
prix de fr. 7 50 c. 9 fr.; en moyenne fr. 8 25 c. différence en
plus sur le prix moyen du marohé précédent: 50 centimes l'hec-*
tolitre.
Le prix des fèves a haussé de 80 centimes l'hectolitre. 54 hecto
litres ont été enlevés au prix de fr. 12 40 c. 1 hectolitre.
Lue hausse d un franc s'sst fait remarquer sur le prix des pommes
de terre. 1,700 kilogrammes se sont vendus 9 fr. les 100 kilog.
On publie en ce moment, sous le titre de Biblio
thèque de Belgique, une série d'excellents ouvra
ges tels que les Belges illustrela Belgique monu
mentale, etc. Ce sont de fort beaux livres, écrits avec
élégance, et illustrés avec beaucoup de goût. Le»
noms de MM. Altmeyer, Th. Juste, Moke, Baron,
Alvin, etc., se trouvent parmi les collaborateurs, et
pour les illustrations ce sont ceux de MM. Wappers,
De Keyser, Hendrickx, Lauters, etc., Ces ouvrages
empreints d'un sentiment dedignité nationale, pour
tout ce qui se rattache nos gloires militaires,
artistiques ou industrielles, se recommandent en
core par un double intérêt de circonstance, et méri
tent sincèrement le succès avec lequel ils sont
accueillis.
op een inkomen va.n 3 p. °J0}
eene
Dies de gebouwen in den alderbesten staet zyu,
en de landen van zeer goede hoedanigheid, gestaen
en gelegen in eene der vruchtbaerste landslreken
van Veurne-Ambacht verpacht tôt iB October
i858, ten pryze van 5,OiO francs ÇG cenlimen
by jare, zuiver van contrihutiei) en van reffeclien.
Om inligtingen de gegadigde vervoegen zich teu
kantoore van den Notaris ITUiOOK, te Veurne,
met de Verkooping belast.
de 14 MILLIONS de FLORINS remboursable
par Fl. 30,261,493,
dont les remboursements se font quatre fois par
année, savoir:
fin février, fin mai, fin aout, fin novembre,
Par lots capitaux de fr. 110,000, fr. 85,ooo,
fr. 75,000, 32,000, 20,000, ai,5oo, etc., le
moindre lot étant de fr. 90 pour chaque action
extraite,
Sont obtenir chez le soussigné, nu prix de:
1 action pour le tirage lin 1 action pour les tirages de mai,
Maifr. 5 août etnovembre 1848, février
6 actions. 25 1849fr. 20
14 id50 6 aotions 100
30 id100 14 id200
30 id400
Une action peut obtenir le gain capital en numéraire de
100 000 fr.
On ne peut mieux s'adresser, ni plus directement qu'au soussigné
pour obtenir les titres des emprunts d'Allemagne remboursables
par primes, car en s adressant en pays étranger, on a de grands
frais de correspondance, eto.; de plus, n'importe le lot qu'une action
extraite aurait reoevoir en remboursement, sera payé sacs frais a
sou bureau a Gand.
7
Il n'est agent d'aucune maison étrangère, mais propriétaire d'une
grande partie d'obligations de divers emprunts d'États, dont les
tirages se font différentes époques de chaque année qu'il peut
céder ses commettants avec tous les avantages.
Le résultat des tirages est connu aulhentiquement, ear les jour
naux belges, hollandais et français publient les numéros sortis
chaque tirage par conséquent, les intéressés connaissent positive
ment le sort de leurs titres.
S'adresser pour plans et instructions
G. VAN 1WELRS-DEFLÏNNE, Gand.
a y pres.
de
A If près.
MISE A PRIX, ao Mai, ADJUDICATION DEFI
NITIVE le 3 Juin 1848, 2 heures de relevée;
VHôtel de iÈpée royaleYpres, de différentes
Fermes, Terres, Pâtures grasses et Bois,
silués dans les communes de Reninghelst, Locre,
PoperingheProven et fVatou", divisés en 4^ lot»
suivant les affiches parcellaires déposées en l'étude
du dit Notaire VAN EECHE.
openbare
Tan Zonnebeke.
beneden den prys,
in het Magazyn van wylen Joeforouw TE' TERT-
ZWEIL, Rysselstraet, n" al, te Ypre, regt over het
Cassel-slraetje.
L'Association pour Tencourage-
I W I W ment du service militaire, sous la
•l ALJi protection du Roi, dont les seul»
agents dans la Flandre occidentale sont: MM. Joos—
Verschaeoe, secrétaire communal, Ypres; Inghels
de Thilly, Bruges Mestdaghsecrétaire commu
nal, Iseghem Paret, agent d'affaires, Dixmude;
Moraelavoué, Fumes; J. Hamman receveur
communal, Ostende; Eandenberg secrétaire
communal, Thielt continue recevoir des par
ticipants la caisse de Prévoyance qu'elle a ouverte
pour faciliter aux jeunes gens atteints par le sort,
leur remplacement dans la milice elle opère aussi
le remplacement de tout milicien, aux conditions
que les susdits agents feront connaître aux intéressés.
m. mm» wm
CHIRURGIEN-OCULISTE.
On peut le consulter tous les samedis Ypres Hôtel de la Tête
d'or, rue de Lille; les autres jours, Courtrai, Place de la station du
chemin de fer n° 2. Les pauvres sur la simple exhibition d'un
certificat signé par un des membres du bureau de bienfaisance de la
commune qu'ils habitent, sont traités gratis.
la subissent la merci de celui dont elle émane. Comme il était
bieu sa place, là où il fallait commander aux hommes! Que son
cheval fougueux paraissait fier de le porter! Et quand le noble ani
mal se cabrait sous l'éperon d'or du cavalier, comme on le voyait
prompt i entrer dans l'obéissance, réprimer de lui-même son ar-
deurl N'exisle-t-il pas certains hommes privilégiés, doués d'une
puissance morale supérieure celle de leurs semblables, et dont la
courageuse voloulé lutte victorieusement contre tout ce qui leur
fait obstacle, roeme contre les choses que l'humaine nature semble
condamnée subir passivement.
Qu'il eut sous ses pieds le pont de la Reine Jeanne, et qu'il lui
fallût affronter les tempêtes déobaiuées; qu'il fût appelé diriger
les efforts d'une ville en insurrection et jalouse de conserver sa
liberté qu'on le chargeât d'organiser une ligue de barons et qu'il
conseutit assumer sur sa tète la responsabilité d'une vaste conspi
ration contre un monarque puissant; qu'il eût enfin dompter un
cheval que persoune u'eutosé monter, ou bien enoore jouer sa vie
daus uu duel au poignard, le vicomte de Frapesles avait la con
science de son pouvoir; il était d'avance certain du triomphe, et
toujours calme, toujours maître de lui, il présentait un front serein
des périls qui n'osaient l'atteindre.
Dieu donne de telles organisations aux hommes qu'il desline
être César, Charlemagne, Napoléon.
La foule accourue pour assister l'arrivée de la prinoesse ne se
dispersa que lorsque Renée fut entrée dans le château où il lui avait
été préparé des appartements somptueux. Quand elle se fut reposée
pendant quelques heures, elle vint occuper la place d'honneur au
magnifique festin disposé daus la grande salle, et auquel prirent part
tous les gentilshommes présents Saint-Malo. Le vicomte de Fra
pesles faisant les frais de ce riohe banquet et étant pour ainsi dire
maître de maison, avait fait mettre sou couvert eu face de celui de
Renée mais celle ci demanda l'avoir côté d'elle, sa droite,
voulant lui témoigner le grand oas qu'elle faisait de sa personne et
le plaisir qu elle éprouvait jouir de son entretien.
Les barons de Bretagne virent d'abord d'un œil d'envie les mar
ques non équivoques de préférence que la princesse prodiguait
1 heureux aventurier, mais ils fiuireut par s'avouer intérieurement
que non-seulement le prévôt méritait celte préférence, comme étant
le seul ordonnateur de la cérémonie, mais encore qu'il les surpas
sait tous par ses étninentes facultés et la grande réputation qu'il
s était acquise. En uu mot, ils étaient prêts accepter le fait ac
compli de la prépondérance qui lui était réservée en qualité de favori
de la future duchesse de Bretagne.
Quand le festin fut terminé, Yorik cessant d'être le personnage
astreint une étiquette sévère, un rôle réglé d'avanoe et dont il ne
pouvait pas s'écarter, s'approcha de M. de Rohan, qu'il n'avait fait
qu'entrevoir de loin et lui serrant affectueusement la main, lui
exprima le plaisir qu'il avail renouveler connaissance avec lui.
Je suis d'autant plus aise, monsieur le vicomte, de la circon
stance qui nous rapptoebe, répondit le baion de Rohan, que j'ai
vous apprendre une nouvelle qui vous sera infiniment agréable.
Dites vitement, mon cher Rohan, car venant de vous, cette
nouvelle quelle qu'elle soit, me sera doublement intéressante.
Ja vous annonce donc que vous ne devez plus avoir d'inquié
tude au sujet de M,le de Bizien elle est ici. Car je suppose que vous
n'êtes pas indifférent au sort de la fille, ayant été en si bonne ami
tié avec le père.
Raoulette est ici s'écria Yorik d'une voix singulièrement
altérée.
Oui, répondit Rohan, c'était la femme voilée côté de la
quelle j'étais placé mon entrée dans la ville.
Merci, mon ami, merci, dit le prévôt.
Et quitlaut aussitôt le baron de Rohan, il sortit précipitamment
de la salle.
Où allait-il? line le savait pas lui-même. Mais il avait besoin
d'être seul, car pour la première fois de sa vie, il ressentait quelque
chose comme un remords.
Lui qui, quelques jours auparavant, voulait exposer sa liberté, sa
vie peut-être, pour aller délivrer Raoulette, il l'avait complètement
oubliée pendant toute cette journée où il lui eût été si facile de
prendre sur elle des informations près de Renée de France, qui ar
rivait directement de Bloij.
l'ambition avait-elle étouffé l'amour dans le cœur du vicomt#
de Frapesles ou bien son amour ayait-il chaugé d'objet
(La surf# au prochain A\)