3 AVIS. Anspach, L. Deman-D'A lien rode, C. De Liiesemans, L. Chrla- tiaens, L. Vanden Berghede Binckuoi, L. De Mérode, C. Trémou- roux, L. Mercier, C. Mascarl, L. ANVERS. - Veydt, L. Oay, L. Rogier, L. Loos, L. H. De Baillet, L. De Brouwer-Hogenjorp, C. De Perceval, L. Vanden Brande de Reelh, C Albéric-Dubus, L. Coomans, C. FLANDRE ORIENTALE. MM. T Kindt-Denayer L. Manilius, L. Deleliaye, L. D'Etliougne, L. Reyntjens, L. Van Hoo- reheke, L. Van Groolven, L. Cools, L. DeT'Serclaes,C. De Meester, C. Emile VanhoorebekeL. Viclor LiefmansL. Hayniond- D'Hondt, L. De Bourdeaud'huy, L. Van Cleempnlle, L. Cumont, L. Brnneau. De Decker, C. Vermeire.C. De Denlergbem, C. FLANDRE OCCIDENTALE. - MM. Devaux, L.Sinare, L. Peers, L. Vanden Peereboom, Ernest, L. De Haerne. C. Boulez, C. Clep, C. De Brcyne, L. Rodenbacb, C. Dumorlier. C. Le Bailli de Tilleghem, L. Toussaint, L. Vanden Peereboom, Alphonse, L. Bœdt-Lucien, L. Van Renynghe, Van Iseghem. H AIN ALT. MM. Roussette, L, Dotez, L. Lange, L. Royer de Dour, L. De Broux, L. Faignart, C. Anciau, L. comte de Bocarmé, L. Gilson, L. Lehon, L. Dumorlier, C. Pirmez, L. Dumont, L. De" champs, C. Delecluze, L. JouretL. Troye, L. Prince de Cliimay, C. NAMLR. - MM. Lelièvre, L. Moxhon, L. Moncheur, C. De Liedekeike, C. Thibaut, C, De Baillet, L. LIEGE. MM. Delfosse, L. Frère-Orban, L. Destriveaux, L. Lesoiune, L. De Liège, L. Dautrebande, L. Lebeau, L, baron de Selys Longchamps, L. Viotor David, L. Auguste Moreau, L. De Pouhon, L. LIMBOURG. - MM. De Thcux, C. De Pilteurs, Vilain xiui, C. De Renesse, L. Juliot, L. LUXEMBOURG. - MM. Tesoh, Viclor, L. D'Hoirschmidt, L. Jacques, L. Julien, L. Pierre, L. Récapitulation pour lu Chambre de* Représentant*: Représentants républicains0 idem Libéraux eonstitutionnels 81 idem Catholiques rétrogrades. 25 idem Non classés2 Total. 108 On aura remarqué que nous n'avons pas rangé M. Van Renynghe parmi les catholiques, car ce candidat, bien que porté par l'opinion cléricale, doit sa nomination au parti lilaéral et il a de celte façon, contracté des obligations morales, qui doivent né cessairement réagir sur sa conduite parlementaire. Quant M. Van Iseghem, l'élu du district d'Ostende, nous ne pouvons dire quelle nuance politique il appartient. Jeudi dernier, une fête de famille a été célé brée dans une des communes de noire arron dissement, avec tout l'entrain qu'en comportait l'objet. II s'agissait, pour la communede Proven, de fêter le retour de son bourgmestre parmi ses administrés, après une absence de neuf mois. De retour de leur voyage de nôces, M. et \lm0 Mazeman ont été accueillis avec toute la pompe qu'on a coutume d'étaler au village quand il s'agit de la réception de personnes qui lui sont chères. Des compliments ont été adressés aux époux par le conseil communal et le curé, et on s'est rendu en cortège, musique en tête, de la campagne la commune. La route était pa- voisée et ornée de sapins. Arrivé la commune, le cortège s'est rendu l'église et de là, la maison communale. Une grande affluence de personnes des localités environnantes rendait cette fête très-animée. Des habitants de Pope- ringhe étaient accourus le bourg de Rous- brugge avait fourni son contingent la tête duquel on remarquait M Jacques Alexander homme influent, dévoué comme nous, au libé ralisme. La mustique de ce bourg embellissait celte fêle et somme toute, elle méritait d'attirer du monde tant par l'entrain qui l'animait que par la joie qui a éclaté dans celte manifestation populaire delà satisfaction qu'éprouvait la com mune de Proven en revoyant son chef après une longue absence. YILLE D'YPRES. conseil communal. Séance publique du lundi 12 Juin 1848. Présents: MM. le baron Vanderstichele de Maubus, bourgmestre président; Alph. Vanden Peereboom et lweins-Hynderickéchevins; Gérard VandermeerschLouis Annoot, Théo dore Vanden Bogaerde, Boedt, avocat, Martin Smaelen, Boedl-Lucien, Charles Vande Brouke, Ernest Merghelynck, Pierre Beke, Iweins- Fonteyne, Auguste DeGhelcke conseillers. M. le président informe avec satisfaction l'assemblée de l'acquisition faite parla ville, d'un coin de terrain appartenant au jardin de la maison habitée par M. Iweins-De Simpel, fai sant saillie dans la nouvelle cour annexée au bâtiment de l'école primaire gratuite et qui s'opposait la construction d'une galerie régu lière. Cet achat a été opéré pour un prix calculé d'après la moyenne des ventes de ce genre faites par mètre carré de surface. Il a été fixé 14 francs le mètre. M. le secrétaire donne lecture d'une lettre de M. Louis Vande Broele, enlrepreneurde construc tions et menuisier-ébéniste en celte ville, qui demande pouvoir donner la maison joignant le jardin public, qu'il se propose de construire, destination de caféune façade avec sortie sur le jardin public. Comme cette requête mérite un ample examen le Conseil s'en occupera sa prochaine séance. Une réclamation avait été présentée au Con seil par deux pharmaciens de cette ville, tendante demander la fermeture de la pharmacie des établissements charitables érigée l'hôpital civil. Le conseil l'avait renvoyée la commis sion des Hospices civils, afin d'avoir son avis. M. le secrétaire donne lecture de la réponse de cette administration, qui conclut au maintien de cette institution, comme étant une source d économies considérables pour les établisse ments charitables. L'ordre du jour appelle la nomination des membres du conseil de récensement pour la garde civique. L'assemblée vote au scrutin secret, et M. Boedt, avocat et pendant longues années, membre du conseil de milice, est nom mé, ainsi que M. Aug. Vanden Bogaerde, secré taire du conseil des prud hommes. M. J. De Codl est nommé secrétaire du conseil de ré censement dont la présidence appartient, en l'absence d'une garde civique organisée et par conséquent, de son chef, M. le bourgmestre. Sur la requête des bouchers de celte ville tendant obtenir le changement du jour fixé pour la foire aux bestiaux, la Chambre consul tative de commerce est d'avis que cette modi fication serait favorable la vente du bétail et aux intérêtsdes nombreux herbagors de la ville et des environs. Le Conseil, I unanimité, dé-" cide qu'il adressera une demande en ce sens au consed provincial et que sauf approbation de l'autorité supérieure, la foire sera fixée au Lundi au lieu de se tenir le Samedi. Le Conseil passe au dépouillement de l'urne contenant les numéros des cédilles de la delte différée, non remboursées par les tirages suc cessifs et dont le dernier est fixé aujourd hui, puisqu'en cette année toute la dette ancienne tant active que différée, exigible ou non exigi ble, sera liquidée et remboursée. Vérification est faite des cédules qui restent encore dues et, cette opératiou terminée, rien n'étant plus l'ordre du jour, la séance est levée. -naca>ir— A dater du trimestre prochain, le prix de l'abonnement au Progrès,est fixé, comme suit: Pour 011 anfr. 14 00 Pour six mois7 00 Pour trois mois3 50 Pour les abonnés de l'intérieur du pays, par trimestre 4 00 Prix d'un n»0 25 A\ IS IMPORTANT. Les personnes qui s'a bonneront pour le trimestre prochain, recevront le journal gratis jusqu'au Ier Juillet 1348. T il Q 1X1 r~W M. le ministre de l'intérieur, après avoir consulté une nouvelle commission sur les pro positions faites par l'assemblée des officiers supérieurs de la garde civique de Bruxelles, vient enfin de soumettre au roi son travail con cernant l'équipement de la milice citoyenne. Le Moniteur ne tardera donc pas publier la dis position royale qui est attendue avec tant d'im patience dans le pays entier. V Le prince Louis Napoléon qui occupe désa gréablement la France en ce moment, est fils de Louis Bonaparte et d Hortense Beauharnais. Il est né en 1808, a été baptisé Fontainebleau, par le cardinal Fesch, son grand oncle. L'em pereur était son parrain. A sept ans il a été proscrit avec toute sa famille. Son éducation a été faite par Lebas, fils du conventionnel; le colonel suisse Dufour l'a formé l'art militaire. Il passe pour être artilleur de première force, ses ouvrages écrits font honneur ses connais sances, mais ses équipées de Strasbourg et de Boulogne n'en font guères son jugement. Depuis longtemps le l\'ational et même la Réforme ont refusé d'ouvrir leurs colonnes aux plans et aux disputes du petit Coblence belge de Paris. Mais nous lisons dans le Père Duchène légion belge. L'association générale des patriotes belges, créée Paris le ah février i8ï8, rue Ménilmoulant, ai, transformée en légion le 24 mars suivant, a, dans sa séance du 28 mai dernier, transféré le siège de la société rue Aubry-le-Boucher, 26. Les belges qui désirent faire partie de cette asso ciation sont priés de se faire inscrire. ]\.~B. Le citoyen Blervacq, ancien commandant de la légion, n'en fait plus partie. Salut et fraternité. Le président du comité commandant la légion, Grcàux. Marché d'Ypres, du 17 Juin. Il y a peu de variation dans les prix du froment au marché d'aujourd'hui; la dilféreuce avec le mar ché précédent est de 20 centimes en plus par hec tolitre. 424 hectolitres se sont vendus de 14 16 fr.j prix moyeu 1 5 fr. Une légère hausse de io centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix des seigles qui ont varié de fr. j 20 fr. 10 4o en moyenne fr. 9 80. G6 hectolitres ont été exposés en vente. Les prix de l'avoine ont baissé de t3 centimes Enfin, il parvint arrêter, saisir le bâton qui, entre ses doigts, se brisa comme s'il n'eut été qu'un roseau fragile. Puis, saisissant Namfos par la poitiine, il l'enleva, le balança en l'air, puis le lança contre le poteau qui soutenait la porte. Tous les ossements du mal heureux craquèreut. Le sang sortit de ses narines, de ses yeux, de sa bouche. Il retopiba, sans vie, en travers du seuil. Tiencavello écarta du pied cet obstacle inanimé et sortit, emportant son autre \ictime dont les cris appelaient du secours et demandaient veugeance. Quelques semaines s'élaieat écoulées, et le teuips n'avait fait qu'augmenter la haine de Sisena contre son ravisseur Elle deman dait au ciel une vengeance qu'elle n'attendait pas des hommes, car ou avait prédit que Tiencavello ue périrait ni par le fer ni par le poison. Et d'ailleurs que pouvait-elle, faible fille, contre celui dont les mains brisaient l'acier Résignée sa destinée, elle attendait parfois, accompaguée de Bernât, elle promenait dans la campagne ses chagrins et le souveuir de ses infortunes. Celui-ci, que les dédains de sa captive rendaient plus amoureux encore, s'efforçait, par mille prévenances, de méri- ter sa tendresse. Que faut-il que j'eutrepreune, lui disait-il, pour êlre aimé de vous? Rieu ne m'arrêtera. Votre cœur cepen dant n'est pas insensible, un autre avait su le toucher. il me chéiissait, itpoudii-elle, et sa teud.exse, ingénieuse deviner mes désirs,savait les satisfaire, sans que j'eusse besoin de les exprimer. Chaque jour sa main décorait ina fenêtre de fleurs nouvelles. Des fleurs dit le comte en jetant un regard autour de loi; mais d'un côté il vit la terre presque nue qui commençait peine reverdir; de l'autre, les eaux de la fluvia qui, convertie par la fonte des nei ges en impétueux torreut, roulait des flots profonds et furieux. Il saurait en trouver, ajouta Sisena, Puis, vers l'endroit où la rive était le plus escarpée, quelques pieds de l'eau seulement, elle aperçut une frêle tige d'églaulier. Une rose, une rose, dit-elle, la première de l'année Puis, avec un profoud soupir, elle ajouta Namfos l'aurait vue avaut moi. Si je vous l'offre, dit Bernât, au moius m'en saurez-vous gré m'aime- rez-vous un peu Elle rougit et ne répondit pas. Vous promet tez de ne plus me quitter, de partager mon sort? Je le promets, dit-elle, et son œil brillait d'un éclat inaccoutumé. Ce n'était pas sans danger qu'on pouvait arriver jusqu'à la fleur, objet de ta demande. Le boid de la rivière était formé par une roche élevée, coupée pic et le long de laquelle ni le pied ni la main ne pouvaient trouver nul appui. Mais Bernât se fiait en sa force et son adresse? courbant une longue brauche d'orme, qui déjà penchait vers le ravin, il s'en servit comme d'une corde pour descendre jus qu'à lég'anlier. Quand Sisena le vit ainsi suspendu parce rameau, seul au-dessus du torrent, elle tira le large sabre qu'il avait déposé sur le rivage, et se mit tailler de toutes ses forces la bi anche qui le supportait. Finis, je t'en supplie, criait Trcucavello, en s'eilorçant de remon ter cesse de frapper, répétait-il je te comblerai de richesses, je te laisserai la liberté. Aie pitié, aie pitié de moi Non non tu n'as pas eu pitié de mon fiaucé. Et on entendait le fer qui entrait dans le bois. Déjà plus de trois quarts de l'épaisseur de la branche étaieut en taillés; elle s'était éclatée, mais tenait encore, quand, pour la tran cher par un dernier coup, Sisena leva son arme, réunit toutes ses forces mais le glaive tomba faux, et la lame se brisa sans déta cher entièrement le rameau. Cependant Tiencavello allait atteindre le sommet quelques instants encore, il serait sauvé. Je le vois, dit la jeune fille, le fer ne peut rien contre toi. Mais si la branche est assez iorte encore pour supporter ton corps, elle doit céder nos poids reuuis. Elle la prit de ses deux mains puis se suspendant après elle, s'élança au- dessus de l'abîme. La branche se détaohe la fiancée et le meurtrier de Namfos disparaissent tous deux sous les flots. Ou pensa que le hasard seul avait amené la mort du comte, et Tomich du 11s sa chiouique des comtes de Barceionue s exprime ainsi Et vivant ce comte Bernard Trauohefer fut comte de Besalu. Et il fut dit Traucbefer, parce qu'il était très fort. Et ledit comte Eu Berua Traucbefer, pour sa mésaventure, co passant l'eau d'une rivière, se noya en l'année de N. S. 1024. J. Layxlléb.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 2