ANNONCES. 3 TOmraH m [HiyTi©&TH!iOT!E VOORWERPEN, 3 si 3^ i iîà iî Zool- en Wagen-Arnasch. Kuip- en Keein-Allaem. enz. ai mm BEiGi, du jour sur les principales places et carrefours, mais la circulation n'était entravée nulle part. Les agita teurs ont décidément renoncé la porte Saint-Denis. Hier au soir, il y avait autant et plus même de gar diens de Paris que de promeneurs. Quelques pa trouilles de garde nationale ont circulé dans les rues Saint-DenisMontorgueil et Montmartre. L'ordre régnait partout. Le faubourg Saint-Germain était tranquille. Le palais du Luxembourg, n'était plus, comme la veille, gardé au-dehors et au-dedans par une force armée imposante. A onze heures du soir les compagnies de la 7* légion que l'on avait placées aux Tuileries ont été renvoyées. La force armée gardait toujours le palais de l'assemblée nationale. Dans chaque mairie on avait conservé un fort piquet de garde nationale. Avant-hier immédiatement après la clôture de la séance de l'assemblée nationale et d'après les ordres donnés par les membres du pouvoir exécutif, les nombreux vendeurs ou distributeurs qui, depuis quelques jours, répandaient dans le public des bio graphies et des portraits de Louis-Napoléoti Bona parte, ont été mis en état d'arrestation, et leurs imprimés ou lithographies ont été saisis. Ce matin encore, on a arrêté de ces distributeurs. Un individu cheveux blancs, qui, du haut d'un cabriolet de place faisait pleuvoir sur la foule des milliers de brochures la louange du prince Louis Bonaparte a été arrêté hier vers six heures du soir sur le boulevard Saint-Martin devant le théâtrede l'Ambigu par plusieurs gardions de Paris. On a remarqué hier que le ministre de la guerre avait pris le commandement des troupes qui gar daient l'assemblée nationale. On écrit de Rochefort, 10 juin La candidature de Louis Bonaparte a été tout fait improvisée. La veille de l'élection, une trentaine d'émissaires sont arrivés distribuant des listes im primées portant le nom du prince et affichant sa candidature jusque dans les plus petits centres de population. A tous ces moyens de propagande, on a ajouté verbalement que Louis Bonaparte arrivant l'as semblée nationale, ferait abolir le décret qui a dé claré l'impôt de 45 centimes. Nous lisons dans le Patriote de la Meurtlie Hier matin plusieurs personnes ont vu pla cardées, aux environs de (a place du marché de Nancy, des affiches appelant les sympathies du peuple sur Napoléon III. Déjà dans nos campagnes on parle de son avènement au trône comme d'une chose probable. Un vigneron d'Art sur Meurlhe nous disait naïvement vendredi dernier qu'on lui avait assuré que le prince Napoléon donnait un milliard la France pour être empereur. II paraît donc qu'il y a une nouvelle charbon- nerie qui a ses émissaires dans les départemens pour travailler la réédification du trône impérial. Que le pays se tienne en garde coutre toutes les tenta tives réactionnaires qui ne peuvent que perpétuer l'inquiétude qui nous mine. Nous croyons pouvoir donner comme officielle la nomination de M. Levesqoe, sub<tilut du parquet de Paris, au poste de procu reur de la république près le tribunal de première instance du département de la Seine. Deux membres de la diète de Prague viennent d'arriver Paria. Us sont charges d'une mission particulière auprès du gou vernement de la république française. M. Olozaga, fugitif encore une fois, s'est embarqué Lisbonne, sur le Trafalgar, qui vient d'arriver Londres. On a arrêté hier soir, aux abords du Palais, après la séance, un grand nombre d'individus qui proféraient des menaces contre certains représentants, aux cris de vive Napoléon! Hier, on faisait courir le bruit la bourse, que l'assemblée nationale était disposée accorder la commission executive le bannissement du prince Louis, dont le gouvernement aurait fait une mesure de salut pubtic. lin individu a ete arrêté ce matin, sous l'inculpation de vol et de supposition de personne. Cet individu, qui se faisait passer pour le prince Louis Bonaparte, avait déjà escroqué plusieurs marchands crédules sous prétexte de vouturr garder l'inooguitu. Sa ruse ayant été découverte aujourd'hui, il a été envoyé au dépôt de la préfeetnre de police. Il paraît que la commission executive s'attend quelque at taque, soit de la part des partisans du prince Louis-Napoléon, soit deocux de Henri Y, sinou des républicains rouges; car, entr'au- tres mesures prises, la formation de plusieurs camps qui seraieut établis dans le ressort du département de la Seine a été décidée hier dit-on, en conseil. Pour commencer, un camp de manœuvres de 15,000 hommes, infanterie et cavalerie, va être formé Versailles, dans la plaine de Satory. Des troubles graves ont éolaté Toulouse, l'occasion des pro cessions do la Fête-Dieu. Un conflit se serait élevé, dit-on, entre la garde uationale et l'autorité, qui aurait été mceonnue en cette cir constance. A la suite de troubles sérieux survenus Perpignan, l'issue d'un banquet patriotique, et où l'autorité aurait été réduite des concessions fâcheuses, la ville a élé, dit-on, mise en état de siège. Nous avons dit que le gouvernement a appris par dépêche télégraphique la nouvelle des troubles arrivés Nîmes. Voici les renseignements que donne un journal de ces troubles <1 Un coup de feu avait élé tiré d'une fenêtre sur une patrouille de garde nationale. On attribue ce fait aux émeutiers qui avaient déjà fait feu sur on groupe inoflensif, 1ers du dépouillement du scrutin aux derniè res élections. i> Leur tentative criminelle avait cette fois pour but d'empêcher la continuation de l'armement de la garde nationale qui avait été annoncée par le citoyen Salives, son arrivée Nimes, dans une proclamation au peuple. On manque de détails nouveaux sur les troubles de Nîmes; mais nous trouvons ce qui suit dans VEstafette du itidi du 16 de ce mois. Nous manquons de détails préois, et nous ne voulons publier qu'avec réserve ceux qui nous parviennent. Ce qu'il y a de oertain, c'est qu'un nommé David Gros, protes tant, a été trouvé mort, avant-hier, dans sa vigne, percé de quatre balles. La nouvelle de ce meurtre a répandu dans Nimes une grande agitation. Les oatholiques en armes se sont réunis au Moulin, sur le ohernin d'Uzès, et les protestants se tiennent au Fort. Depuis hier matin, des coups de feu sont échangés, sans que nous ayons appris qu'il y ait eu des victimes. Les magasins sont fermés, et la ville est en proie la plus douloureuse auxiété. On craint que la lutte ne s'engage l'occasion de l'enterrement de David Gros. 800 hommes du génie sont partis hier soir 9 heures, par un Gonvoi spécial, pour Nimes. Nous espérons que leur présence et la modération de la garde nationale sauront prévenir un conflit dont les suites pourraient être terribles. Deux fois déjà, nous affirme un honorable citoyen qui arrive de Maçon, on aurait tenté de mettre le feu aux maisons de campa gne de M. de Lamartine, Dans oc moment même, pour garantir le château de Saint-Pont, un fort détaobement de garde nationale veillerait nuit et jour dans les environs. Des renseignements puisés bonne source, que nous recevons de Londres, nous apprennent qu'une réconciliation s'est opérée tout récemment entre les deux branohesde la famille de Bourbon; on est convenu de se ooucerter pour toutes les démarches et tentatives qui seront faites contre la République, VARIÉTÉS RÉPUBLICAINES. Hier, les gardes nationaux de piquet devant la chambre se livraient aux douceurs dti jeu de bou chon, en attendant qu'un roulement le ramenât leurs faisceaux. On dirait un atelier national, dit une jolie femme qui passait. Un de nos amis avait fait un grand article sur l'origine du mot savoisien; il l'envoie un journal grand format. Penses-tn que cela passera demanda-t-il uo homme de lettres. Parbleu Les canards y sont bien passés. Réflexions politiques d'un musicien. La Répu blique est installée, tout le monde consent être l'instrument de sa fortune; il ne lui manque qu'une petite chose: un chef-d'orchestre. Dans une adresse de l'ex-préfet de police, M. Caussidière, aux électeurs, on lit cette phrase carac téristique des mœurs républicaines de notreépoque La moitié de Paris eût été arrêtée, si j'avais écouté Vautre moitié. Peste ma bonne ville de Paris! quelle fraternité! Notre parti est pris, nous allons travailler la nuit comme le jour, cette fin de devenir écrivain d'i nitiative. Montaigne l'a dit Qui suit toujours un autre, ne cherche rien, ne trouve rien. Et puis encore notre barbier nous a tenu hier ce langage confidentiel. Je donnerai ma voix au citoyen de Girar- din, il est un peu rageur c'est vrai! Mais, voyez- vous, c'est un homme d'initiative. Décidément l'initiative est très-bien portée. Un critique d'infiniment d'esprit et d'autorité disait hier un excellent comédien qu'il voudrait bien lui voir jouer au théâtre un certain caractère qu'il lui dépeignait. Quel caractère s'écria-t-il avec enthousiasme, comme il dominerait bien un drame, et quel drame on pourrait faire avec cela Pourquoi, demanda l'acteur, pourquoi ne le faites-vous pas, vous, ce drame? Pourquoi ne tentez vous pas la scèue. Oh moi fit l'homme d'esprit... Voyez-vous, quand on donue le fouet aux autres, il ne faut pas montrer sou derrière. BY UITSCHEIDING YAN BEDRYF. VERKOOPING YAN VELDVRUCHTEN, TE RENINGHE. -sh*3*es— Op Woensdag, 19" July 1848, en volgenden dag, noodig zynde, ten 10 uren voormiddag, ter hofstede en medegaende landen gebruikt by P.-J. Masselis in Reninghe, verre zuid van deszelfs kerk, by het gehugte de Pypegaele, langst de Yperen-straet, zal men by Vendilie verkoopen al zyne Mobilière en huiscalhelyke Goederen, bestaende in: koper, tin, yzer, gleisch en aerdewerk kassen, koffers, dres- sen, slaghorlogie met kas; al de beddingen, lakens en sargien, dwalen en servielten, 2 bastieren, kuip- en keeren-allaem; zool- en wagenarnasch, bestaende in 2 wagens, 2 karren, wielzole, kegge, kruiper, aerdappel-ploeg, vier eegden, rolle, oezelaer en kordewagen, twee wind-molens, calandrier, wal- schen van, yzeren koolstekke, ketens, kerf en boog- zaeg; greepen, spaeden, hau\ven,rakels, drietanden, vorken, graenzeefden, enz. Al de Beestiaelen, bestaende in werkepeerd met harnassure, 6 melk- koeyen, 2 jaerlingen, 3 drinkeling-kalvers, over- jaers zwyn en 6 jonge zwyns. De veldvrugten, bestaende in h. a. c. g. l. r. 4 37 g5 (10 0 00) tarwe. 0 72—9.5 1 2 00) rogge. o 72 - g5 (1—2 00) ha ver. 3 06 44 (7 0 00) booneri. o 43 77 (1 o 00) klaver. 0 36-47 o 2 Bo) aerdapp. Eene kwantiteit goed broekhooi, veel oud strooi, brandhout, gezaegde regels, latlen, piete-planken, een deel gezwingeld vlas, en meer ander voorwerpen te lang om alhier te melden. Deze venditie zal gehouden worden op gewoone conditien en met zes maenden tyd van betaling voor de hoofd-koopsommen, mits stellende goede en be- keude borgen of medekoopers ten genoegen van den Notaris PlETEU§y tôt Reninghe reside- rende, met deze Venditie en ontvangst belast. ÉTUDE DU NOTAIRE RENTY, A YPRES. Le Samedi, 1" Juillet i848, deux heures de relevée en la Maison de Ville près il sera procédé l'ADJUDICATION, d'une FERME si tuée Brielen, près de l'âgglomérée du village, contenant d'après le cadastre 19 hectares 29 are3 5o centiares, actuellement occupée par le sieur Charles Cailliezjusqu'au i" Octobre 1848. Cette Fermedont une partie des bâtiments sont incendiés est divisée en 21 lots et sera pré sentée en parties et en masses. Elle aboutit prin cipalement aux propriétés de M. De Thibault de Boesinghe, M. le marquis de Jumelles, M. Malou- Vanden Peereboom M. Deman M. Donck M. Van Ackere, Madame Carton, Madame VanZuylen Van Nievelt née Vanlerberghe, et Madame Peck- steen. Des affiches parcellaires indiquent la mise-à- prix des parties et des masses. Pour tous renseignements s'adresser au dit Notaire «EXTY. BEKEND3IAKING Dat ons land geheel verblyd zy met de nieuwe stemming want men zegt dat den eersten em- prunt die zal gevraegd worden, zoude zyn op het vergroei der boomen daer in 00k begrepen de boomen van het gouvernement, aen 25 centi- men per boom. Er zal dus geld genoeg ge- maekt zyn om al de schulden te betalen en nog geld in de kas te blyveu behouden. F.-J, VERHELST.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3