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M 01EBEIGEN.
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AUX AMATEURS
te Yprc.
convenable pour ses bureaux, ses comités, ses com
missions, la bibliothèque, les archives, la buvet
te, etc., et toutes leurs dépendances. L'ancien Palais-
Bourbon, au contraire, offre tous ces égards, toutes
les facilités nécessaires. M. Trélat répète qu'il serait
impossible de changer les Tuileries en palais de
représentants sans d'immenses travaux et par
conséquent sans d'immenses dépenses.
11 y a déjà des opinions très-contradictoires
exprimées sur le nouveau projet de constitution.
Suivant un représentant dont la modération n'est
pa3 suspecte, le nouveau code politique de 1846
manque surtout de décision. Les termes en sont
trop vagues et prêtent trop l'élasticité des inter
prétations; en un mot ce serait une constitution
moitié républicaine, avec trois articles quatorze.
Les Bourgmestre et Echevins préviennent leurs
administrés que le Conseil de recensement de la
Garde civique tiendra sa dernière séance le Lundi,
26 Juin i848 de 9 172 12 1/2 heures du matin
au local ordinaire.
BY UlTSCIIEIDING VAN BEDRYF
EIJ VERANDERING VAN WOONST.
ANNONCES.
DE BELLES
J'ai l'honneur de vous faire connaître que ma
superbe collection de Roses, couronnée l'exposition
de Gand, le 1 7 Juin i848, composée de 8000 sujets
comprenant 3oo variétés choisies dans les espèces
les plus remarquables formant ma culture spé
ciale avec les fruits déjà couronnés aux expositions
de Bruxelles, Liège et Gand est en pleine floraison,
il me serait très-agréable de vous recevoir dans la
quinzaine pour jouir du charmant coup-d'œil qu'elle
présente et admirer ses phénomènes.
Vous aurez en même temps la satisfaction de con
templer dans toute leur beauté, toutes les espèces
d'Arbres connus jusqu'à ce jour pour l'ornement
des jardins, la plantation des vergers et l'entourage
des terrains de culture.
Le nombre de sujets qui se trouvent dans mes
Pépinières et que je peux livrer avec toutes les ga
ranties possibles, s'élève de 38,000 40,000, tous
dressés et échalassés avec soin.
Votre Serviteur
CH. YEKREGIIEIII,
Pépinieriste-Hoi ticulteur
FUR NES.
P. S. Je continue tonjours entreprendre des
levés de plans et des tracés de jardins ou de faire
tous les changemens que l'on désire de quelque
éteudue qu'ils puissent être, et de fournir toutes les
plantations nécessaires pour les embellirau prix
le plus modique et avec garantie de reprise.
By M' POUPART-VIENNE, Notaris,
ter residentie van Zonnebeke, is er geld in leening
te bekomen mits goed bezet.
AENMERKELTKE VERROOPING
nu uvj]j
MEUBELEN
MUDUil VOORWÊRIPIIRI
Op Maendag, io" July i848, en volgende dagen,
telkens te beginnen ten 10 uren s'morgens en des
namiddags ten 2 uren zal'er publiekelyk ver-
kocht worden ten huize van Joefvrouw MaRIE
TERTZWE1L, koopvrouw, in de Ryssel-straet, te
Ypre
i° Aile de Koopwaeren zich aldaer bevindende,
bestaende namelyk in handschoen, zyde en filo-
selle koussen, strooyen en castooren hoeden, gaze
en crêpe in koleuren, pluimen, schals, zyde linten,
ridiculen en cabas, een groot assortiment van
quincaillerie, mercerie en parfumerie bestaende
byzonderlyk in scharen messen pennemessen
scheerzen, lepels, fourchelten, snuifdozen, knop-
pens, spiegels stokken zwcpen cravachen en
spooren cabaretten brijs lolospelen en darn-
berden, blaesbalgen stoven in houtgarnituren
van schoppen en tangen keerssesnuiters, garen,
linten en naeigaren, naelden, spellen bretellen,
fyne zeep, huile antique, eau de Cologne, porte-
feuillen keerssepannen, porlecaraffen vergulde
bijouterie, idem in goud en zilver; koperen en
geplalineerde kandelaers koffé-kannen, thé-pot-
ten huilièren, bouts de table, caves liqueurs
nécessairen, werkdoozen, gedecoreerde porcelaines
zoo als bloempolten vazen posturen gewyd-
watervaten, en extra veel meer andere goederen
te lang oni te beschryven.
20 Aile de Meubelen en Menagie-goederen
van den huize, zoo als ovaele ronde en andere
tafels stoelen zetels kassen commoden se-
cretairen eslampen onder glas, al meest in
acajou en keirzelaeren hout als 00k het keuken
gerief, kleederen en linwaed, en verscheide soorten
van wynen.
Den Deurwaerder DE WEERDT is
belast met deze Verkooping die zal geschieden
met gereedeu gelde en verhoog van den 10" pen-
ning.
De geene gadinghebben om te vooren zeer
voordeelig uil'er hand te koopen zyn verzocht
hua ten zelven huize te presenleren den 6B, 7"
en 8" july i8+8.
Het Huis is te hueren of te koopen op zeer
voordeelige voorwaerden.
BEKENDHAKING
Dat ons land geheel verblyd zy met de nieuwe
stemming want men zegt dat den eerslen em-
prunt die zal gevraegd worden, zoude zyn op het
vergroei der boomen daer in 00k begrepen de
boomen van het gouvernement, aen 25 cenli-
men per boom. Er zal dus geld genoeg ge-
inaekt zyn om al de schulden te betalen en
nog geld in de kas te blyven behouden.
P.-J. VERHELST.
PANNE-PANEELE.
'n-â-||XXl 1
On lit dans l'Émancipation du 20 juin der
nier, l'article suivant:
Tout le monde lira avec intérêt une brochure
politique qui vient de paraître La Belgique et la
France. Sous ce titre, l'auteur, M. Hochsteyn, a fait
un résumé historique des événements politiques qui
se sont accomplis dans ces deux pays depuis cin
quante ans, et sous ce rapport, c'est une histoire
complète racontée en termes concis, et parfaitement
mise en ordre. M. Hochsteyn a donné en outre une
grande preuve de jugement et de véritable talent en
établissant un parallèle entre les faits accomplis en
Fiance et en Belgique depuis les révolutions de
i83o. Pour la Fiance, tout le gouvernement de
Louis-Philippe, divisé en trois époques, passé en
revue dans les principaux fait», est apprécié avec un
esprit dont la droiture est très-remarquable. Quant
notre pays, sa révolution, ses institutions, sa
royauté; la prospérité, résultat de nos besoins de
libertés unis au respect pour les lois, l'amour de
Tordre, y sont mis eu relief avec un véritable esprit
de patriotisme éclairé qu'on ne saurait trop louer
dans ce petit ouvrage sans prétentions, mais qui fera
le plus grand honneur M. Hochsteyn fils.
I.a brochure intitulée la Belgique et la France ne
peut manquer son succès; elle est en vente l'im
primerie de M. D. Raes, rue de la Fourche, 36.
A peine revenue des côtes d'Afriquela
goëlelte de l'état Louise-Marie vient de faire
voile pour la mer du Nord, où elle va proléger
la pêche nationale. Celte industrie qui a acquis
une grande extension depuis notre séparation
de la Hollande, roule aujourd'hui sur un capi
tal de 3,500.000 francs; elle emploie onze
1,200 hommes presque tous pères de famille.
La présence d'un navire de guerre sur les
lieux de pêche, est nécessaire, non-seulement
comme moyen de police, mais encore pour
prêter assistance ceux des bateaux pécheurs
qui éprouvent des avaries, ou qui manquent de
vivres, d'eau, etc. De même lorsqu'un de ces
bateaux a des matelots malades, la Louise-
Marie les prend son bord, où ils sont soignés
et les remplace par des matelots valides. C'est
une mission d humanité, comme l'on voit, au
tant qu'elle est utile aux intérêts de l'armateur.
La France, la Hollande et le Danemarck
envoient chaque année plusieurs navires de
guerre dans la mer du Nord, pour proléger les
pêcheurs de leur nation.
On assure que la dissolution des Conseils
provinciaux va être prononcée. Les électeurs
seraient convoqués pour le 10 Juillet et les
nouveaux Conseils se réuniraient le 18 du même
mois. Indépendance
NOUVELLES DE FRANCE.
Paris, 20 juin.
On lit dans la Presse:
Le pouvoir exécutif a consacré plusieurs déli
bérations la question de savoir s'il était opportun
de transporter aux Tuileries les séances de l'assem
blée législative. M. Trélat, ministre des travaux
publics, s'oppose l'exécution de ce projet, et il ap
puie ses motifs sur les dépenses énormes qu'entraî
nerait la transaction du corps législatif dans ce
palais, et puis sur la difficulté d'y trouver une salle
assez vaste pour ses séances et un local suffisant et
glissait sur lui un léger sarcasme, qui, mêlé d'autres discours,
devait, pensait-on, passer iuaperçu de celui qui en était l'objet. Ce
n'était pas que ces jeunes gens et ces jeunes femmes ne fussent
habituellement polis, et n'eussent de la bonté au fond du cœur
mais, ce jour-là, le voyage, l'en train du déjeuner, leur réunion,
les rires qui avaient commencé avec les évèuemeuts de la journée,
tout cela avait amené une gaieté sans raison, une moquerie commu-
nicalive. qui les rendaient sans merci pour la victime que le hasard
jetait sur leur chemin. Le docteur parut manger tranquillement,
sans prêter l'oreille, sans proférer une parole -, on le tint pour sourd
et muet, et le déjeuner s'acheva sans contrainte.
Quand on sortit de table, le docteur Baniabé fit quelques pas en
arrière, laissant chaque homme choisir la femme qu'il voulait re
conduire au salon. Une des compagnes de Mme de Moncar étant
resiée seule, le médecin du viliages'avança timidement, et lui ofliit,
non le bras, mais la main. Les doigts de la jeune femme étaient
peine effleurées par les doigts du docteur, qui, légèrement incliné
en signe de respect, s'avançait pas comptés vers le salon. De nou
veaux sourires accueillirent cette entrée, mais aucun nuage ne se
montra sur le fiunl du vieillard, que l'ou déclara aveugle aussi
bien que sourd et muet.
M. Barnabe, s'étant séparé de sa compagne, chercha la plus pe
tite, la plus modeste des chaises du salon. H la poussa l'écart, bien
loin de tout le monde, s'y asak. j laça sa canne entre ses genoux,
croisa ses mains sur la pomme de la canne, et vint appuyer son
menton sur ses mains. Dans cette position méditative, il resta silen
cieux, et de temps autre ses yeux se feimèrent, comme si un
doux sommeil, qu'il u'appelait ui ne repoussait, eut été au moment
de s'emparer de lui.
JV1me de Moncar, s'écria un des voyageurs, je pense que vous
n'avez pas le projet d'habiter ces ruines et ce désert?
Non, vraiment, ce n'est pas mou projet; mais voici de hautes
futaies, des bois agrestes, M.de Moncar pourrait bien être tenté, au
moineut des chasses, de venir ioi passer quelques mois d'automne.
Mais alors il faut abattre, recoustruire, déblayer, arracher
Faisons un plan, s'éoiia la jeune comtesse, sortons, et traçons
le jardin futur de mes domaines.
Il était dit que cette partie de plaisir touruerait mal. En ce mo
ment, un gros nuage creva et laissa tomber une pluie fine et serrée.
Impossible de quitter le salon.
Mou Dieu! qu'ailous-nous faire! reprit Mme de Moncar; les
chevaux ont besoin de plusieurs heures de repos. Il est évident qu'il
pleuvra longtemps. Cette herbe qui pousse partout est mouillée ne
pouvoir laisser faire un pas d'ici huit jours toutes les cordes du
piano sont cassées. Il n'y a pas un livre dix lieues la ronde. Ce
salon est glacial et triste mourir. Qu'allons-nous devenir?
Eu eflet, la bande, naguère joyeuse, perdait insensiblement sa
gaieté. Les chuchotements et les rires étaient remplacés par le si
lence. On s'approchait des fenêtres, on regardait le ciel ce ciel
restait sombre et chargé de nuages. Tout espoir de promenade était
désormais impossible. On s'assit tant bien que mal sur les vieux
meubles. On essaya de ranimer la conversation mais il est des
pensées qui out besoin, comme les (leurs, d'un peu de soleil, et qui
restent éteintes quand le ciel est noir. Toutes ces jeunes tètes sem
blaient s'incliner, battues par l'orage, comme les peupliers du jar
din, que, d'un regard oisif, on voyait ondoyer au gré du veut. V no
heure s'écoula péniblement.
La châtelaine, un peu découragée du non-succès de sa partie de
plaisir, languissammeut appuyée sur le balcon d'une fenêtre, regar
dait vaguement ce qui se trouvait devant elle.
—1 Voilà, dit-elle, là-bas, sur le coteau, une petite maison blan
che que je ferai abattre elle cache la vue.
La maisou blanche s'écria le docteur. Il y avait plus d'une
heure que le dooteur Barnabe était immobile sur sa chaise. La joie,
l'enuui, le soleil, la pluie, tout s'était succédé sans lui faire proférer
une parole. On avait complètement oublié sa présence; aussi tous
les regards se tournèrent-ils brusquement vers lui, lorsqu'il fit en
tendre ces trois mots La maisou blanche
Quel intérêt portez-vous donc cette maison, docteur de
manda la comtesse.
Mon Dieu madame, prenez que je n'aie rien dit. On l'abat
tra sans nul doute, puisque tel est votre bon plaisir.
Mais pourquoi regrettez-vous cette vieille masure
C'est,,mon Dieu, qu'elle a été habitée par des personnes que
j'aimais, et...
Et qu'elles comptent y revenir, docteur
Elles sont mortes depuis longtemps, madame, quand j'étais
jeune
Et le vieillard regarda aveo tristesse la maison blanche, qui, sur
le revers de la montagne, s'élevait au milieu des bois comme une
margueiite au milieu de l'herbe.
Il y eut quelques instants de silence.
(La suite au prochain X°.)