EXTÉRIEUR.
Dernières nouvelles.
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exceptées de cette règle les espèces ou les variétés rares
ou celles dont le volume est assez considérable pour que
le mérite puisse en être apprécié sur un échantillon).
SI' concours. La plus belle collection de fleurs au
moins de 25 plantes.
52'' concours. La plus belle collection de pommes de
terre. (6 espèces au moins).
Chaque variété doit avoir été cultivée sur une étendue
de 2 ares et être représentée pour cinq échantillons au
moins.
Tous les autres objets pour lesquels il est établi des
concours Bruxelles, seront reçus l'exposition locale et
envoyés celle de Bruxelles, s'ils en sont jugés dignes.
Le 17 de ce moisle nommé MacsJacquesouvrier
maronâgé de 50 ansdemeurant Rousbruggeest
tombé d'un échafaudage sur le pavéet s'est brisé le
crâne. Ce malheureux n'a survécu que quelques heures
ses blessures.
Léopoi.d Roi des Belgesetc.
Nous avons arrêté et arrêtons
Art. i. Le sieur Frère-Orban, Notre ministre des tra
vaux publics, est nommé Notre ministre des finances.
Art. 2. Notre ministre de l'intérieur est chargé de
l'exécution du présent arrêté.
Léopold, Roi des Belgesetc.
Nous avons arrêté et arrêtons
Art. 1. Le sieur Rolin (H.), avocat et conseiller com
munal Gandest nommé Notre ministre des travaux
publics, en remplacement du sieur Frère-Orban, nommé
Notre ministre des finances.
Art. 2. Notre ministre de l'intérieur est chargé de
l'exécution du présent arrêté.
ministère de la guerre.
Nomination. Par arrêté royal du 12 juillet dernier,
le maréchal-des-logis Lanckman (C.-E.), du 1" régiment
de cuirassiers, est nommé sous-lieutenant officier-payeur.
FRANCE. t'iiiiN, 10 juillet. Le programme des
principaux représentans de la réunion du Palais-National
commence faire sensation. Cet appel fait par des hommes
tel que Dupont (de l'Eure), Cormenin et autres, aux ré
publicains du lendemain tout aussi bien qu'à ceux de la
veilleest un témoignage de l'honorable réaction nous
ne craignons pas d'employer ce terme) qu'ont produit sur
les esprits les plus élevés du parti purement républicain
les deux criminelles tentatives du 15 mai et du 25 juin.
Sans nul doute, le programme nouveau ne restera pas
l'expression d'une scission dans la réunion du Palais-
National. 11 est permis d'affirmer que l'immense majorité
de cette réunion se ralliera aux hommes qu'elle a placés
jusqu'aujourd'hui la tête de son bureau. S'il y a des
dissidens, on peut douter qu'ils aillent cependant grossir
la petite phalange de la Montagne. Il est enfin permis de
placer l'ordre côté de la liberté tout le monde le com
prend, et des malentendus qui ont duré trop longtemps
vont enfin prendre un terme.
Ce n'est pas M"0 Duboucliet, c'est M"0 Duboehct,
fille de M. Vincent Dubochet, ancien intéressé de la mai
son Vassal, et aujourd'hui directeur d'une compagnie d'é
clairage au gaz, que doit épouser M. le général Cavaignac.
M. V. Dubochet est une très-ancienne connaissance de
la famille Cavaignac, et parent très-proche de M. jJ.-J.
Dubochet, ancien gérant du Nulionutet l'un des créa
teurs du journal Y Illustration.
Il parait bien établi que le général Cavaignac a
annoncé qu'à moins d'événements imprévus l'état de
siège serait levé le 25 de ce mois. Il a fixé cette date
parce qu il espère que d'ici là les diverses commissions
chargées, chacune pour sa part, de rechercher l'origine
et de poursuivre les auteurs et les complices de l'insur
rection de juin auront terminé leur besogne. On croit
notamment que la commission d'enquête, instituée par
l'assemblée nationale, pourra déposer son rapport du 20
au 22. Je n'ai pas besoin de vous dire que l'attention pu-
c'était William qu elle allait cueillir les fruits du jardin
si elle se sentait fatiguée, c'était lui qu'elle avançait le
grand fauteuil et les coussins moelleux enfin elle s'écou
tait vivre pour deviner les sensations de la vie de son fils.
C'était encore de l'activité, ce n'était plus de l'espé
rance.
Mais illiam atteignit onze ans: alors commença une
dernière phase de l'existence d'Eva Meredith. William,
prodigieusement grand et fort pour son âge, cessa d'avoir
besoin de ces soins de chaque instant qu'on donne aux
premières années de la vie; ce n'était plus l'enfant qui
s endormait sur les genoux de sa mère il se promenait
seul dans l'enceinte du jardin, il montait cheval avec
moi, il me suivait volontiers dans mes courses de monta
gne enfin l'oiseau, quoique privé d'ailes, quittait son nid.
Le malheur de William n'avait rien d'effrayant ni de
pénible voir. C'était un jeune garçon, beau"comme le
joursilencieuxcalme comme on ne l'est pas sur cette
terre, dont le regard n'exprimait rien que le repos, dont
la bouche ne savait que sourire il n'était ni gauche, ni
disgracieux, ni importun; c'était une âme qui dormait
côté de la vôtre, n'ayant nulle question, nulle réponse
vous faire. M™ Meredith n'eut plus, pour occuper sa dou-
bliquc appelle ce document avec la plus vive impatience.
On sait que la commission a reçu les dépositions les plus
graves. Malheureusement ces dépositions paraissent se
contredire.
Le comité des affaires étrangères s'est réuni encore
hier matin. Il a entendu MM. Napoléon Bonaparte,
Manguin, Xavier Durrieu et de La Rochejaquelein sur les
hautes questions que soulève le discours de M. de Lamar
tine. Aujourd'hui le comité consacrera une cinquième
séance aux affaires de l'Italie il émettra un avis sur la
politique qu'il convient de suivre dans la Péninsule.
Quelques explications ont été échangées hier matin
dans le sein de ce comité, au sujet de la publicité donnée
par M. de Lamartine au discours prononcé dans ce comité.
La grande majorité des membres a déclaré que si les
orateurs qui ont combattu M. de Lamartine devaient aussi
publier leurs discoursles délibérations du comité se
trouveraient habituellement liyrées la connaissance de
l'étrangerce qui entraînerait de graves inconvénients.
Le comité exige donc le secret le puis absolu sur ses dé
libérations. M. de Lamartine a déclaré se soumettre aux
intentions du comité.
Barbéslllanqui et Albert sont toujours enfermés
au château de Vincennes. Le 16 juillet, au matin, on s'est
aperçu de signaux qui partaient de la fenêtre de Barbès
et allaient communiquer avec d'autres signaux établis
dans une maison du village. Défense a été faite aux dé
tenus de se montrer leurs fenêtres, et consigne est
donnée aux soldats de tirer sur euxdans le cas où ils
contreviendraient cet ordre.
Inwtrnction du complot.
Parmi les derniers témoins entendus par MM. les rap
porteurs se trouve un ouvrier maçon qui assistait sans
armes l'effroyable scène dans laquelle le général Bréa
et son aide-de-eamp ont été massacrés. Ce témoin a dé
claré que dans le moment oùselon son expressionon
achevait les deux officiers, l'un des assassins, plaeé en ar
rière, profitant d'un instant où le corps était découvert,
a passé son fusil par dessus l'épaule, de lui témoin, et lui
a déchargé un coup de feu bout portant. Il a donné le
signalement de cet homme, qui était couvert d'une blouse
bleue et il a ajouté qu'il le reconnaîtrait s'il lui était re
présenté.
D'après ces indicationson a mis en présence de l'ou
vrier maçon un chareticr du nom de Valpréauxqui fut
arrêté le 26 juin par les soins de la mairie de Vitryet
sur lequel l'instruction a déjà réuni quelques indices de
culpabilité. Valpréaux prétendait se disculper en invo
quant un alibi il soutenait qu'au moment où le crime
avait eu lieu, il était dans le faubourg du Temple. Mais le
maçon qui avait été vivement ému en sentant un fusil
s'abattre sur son épauledéclare qu'il se retourna préci
pitamment, et que, frappé de l'expression de physionomie
de l'assassin, il en a conservé un souvenir ineffaçable. Il
alfirme que Valpréaux est bien l'homme qui a participé
au double assassinat. D'autres témoignages viennent
l'appui de cette affirmation.
L'accusé Chopart convient s'être trouvé là comme tant
d'autres qui ont tenté, dit-il, d'empêcher le crime. Il
s'est précipité dans la mêlée et dans le groupe qui en
tourait le général de Bréa et le capitaine Maugin pour
lesquels il a exposé sa vie. Mais les témoins ont entendu
Chopart s'écrier avec la plus grande véhémence Fusil
lez-moi au plus tôt ces brigands... la mort! Et tout
aussitôt l'on vit tomber les deux victimes.
On pense que c'est par cette affaire que les conseils de
guerre ouvriront les débats dans l'immense procès de l'in
surrection.
CONSEIL PROVINCIAL
DE 1.1 FLtWRi: OCCIBF.VTALE.
Séance du 20 Juillet 1848,
Sous la présidence de M. le baron Pecstee.n de Lampreel.
A dix heures du matin, la séance est déclarée ouverte
par la lecture du procês-vcrbal de la dernière séance.
Dans le compte-rendu de la première réunion de l'as
semblée, M. Opsoiner était nommé comme secrétaire,
leur, cette activité de la mère qui est encore restée nour
rice elle revint s'asseoir près de cette fenêtre d'où elle
voyait le hameau et le clocher de l'église, cette même
place où elle avait tant pleuré son premier William. Sa
figure pâle se tournait vers l'air extérieur, comme pour
demander au vent qui souillait dans les arbres de donner
aussi un peu de fraîcheur son frout; ses bras, allongés
ses côtés, s'inclinaient sans force, comme les bras oisifs
ou fatigués qui n'ont plus rien faire sur cette terre.
L'espérance, les soins donner, tout lui manquait suc
cessivement; elle n'avait plus qu'à veiller, qu'à veiller de
loin, lejour et la nuit, comme la lampe qui brûle toujours
sous la voûte de l'église.
Mais ses forces étaient épuisées. Au milieu de cette
douleur revenue son point de départ, le silence et l'im
mobilité, après avoir vainement essayé l'effort, le courage,
1 espérance, Eva Meredith tomba en consomption. En
dépit des ressources de mon art, je la vis maigrir et s'af
faiblir. Où porter le remède quand c'est l'âme qui est
atteinte.
Pauvre étrangère elle aurait eu besoin du soleil de
son pays et d'un peu de bonheur pour la réchauffer mais
le rayon de soleil et le rayon de bonheur lui manquaient
c'est M. Debbaudt-Beernaertde Courtrai, qui a été élu.
M. le président rappelle que l'ordre du jour est la lecture
des rapports des diverses commissions sur les objets soumis
aux discussions de l'assemblée.
En premier lieu M. Ern. Merghelynck présente 1e
rapport de la commission spécialecomposée de MM. le
présidentVan ElslandeServais ComynJooris-Borre
Florimond Roels et Vande Walle-Vermeulen. Elle devait
examiner la réclamation présentée contre la validité du
scrutin de ballottage ouvert Harlebckequi a eu pour
résultat l'élection de M. Xavier VanAckere, tandis que
des électeurs prétendaient que M. Jules Stormc, avocat,
Waereghemavait obtenu la majorité absolue des suf
frages au premier tour de scrutin. Ce rapport est mis
l'ordre du jour de samedi.
Divers rapports sont présentés Une demande de sub
side de la société Kunstliefde, de Brugesest faite sur le
rapport de M. Dufort, notaire Winkel S1 Eloi. La sous
cription de 500 francs dans le fonds spécial pour l'encou
ragement de la peinture historique et de la sculpture est
discutée d'urgence. Comme tous les ans la province a
porté un pareil crédit sur son budget, il parait inutile
l'assemblée, de mettre cette affaire son ordre du jour de
la présenceet la proposition mise aux voix est adoptée
l'unanimité.
Deux transferts de crédit sont adoptés d'urgence et sans
discussion, et le Conseil, après avoir manifesté le désir de
savoir quand le rapport sur la question relative M.
Goethals sera présenté, était sur le point de se séparer
quand il a eu le plaisir d'entendre un discours de M. le
gouverneur concernant l'Yser, et dans lequel il expose
tous les soucis que cette voie navigable lui a occasionnés.
Il exprime la bienveillance dont il est animé l'égard de
cette rivière qui a toujours été négligée et dont l'entretien
est une forte charge pour la province. 11 promet de né
gocier avec le gouvernement pour la reprise de ce canal
et termine de même que l'année passée par s'épuiser
en belles protestations sur les excellentes intentions de
l'autorité provinciale pour tacher de trouver un remède
aux crues d'eau qui causent souvent pour un demi mil
lion de pertes. C'est M. Devrière qui avait fourni au gou
verneur l'occasion de faire cette belle exposition de ses
sentiments sur cette affairepetite pièce tiroirque le
Conseil a le plaisir de voir jouer tous les ans, sans que la
question fasse un pas.
La séance est levée une heure.
Marché d'Vphes, du 22 Juillet.
Aucune différence n'est survenue dans les prix des
grains au marché de ce jour. 525 hectolitres se sont ra
pidement vendus aux prix de fr. 14-40 16 fr.; prix
moyen fr. 15-20.
Le seigle s'est vendu également aux mêmes prix qu'au
marché précédent. 22 hectolitres ont été exposés en vente
et se sont écoulés aux prix de fr. 9-20 10 fr.; prix
moyen fr. 9-60.
Il y a eu une augmentation de 18 centimes l'hectoli
tre sur le prix de l'avoine. 20 hectolitres se sont vendus
de 7 fr. 8-12 en moyenne fr. 7-56.
Le prix des fèves a augmenté d'environ 1 fr. l'hecto
litre. 26 hectolitres ont été vendus 12 fr. l'hectolitre.
Il y a encore eu baisse de 50 centimes par cent kilo
grammes sur les prix des pommes de terre. 2,000 kilo
grammes se sont vendus 6 fr. les 100 kilogrammes.
État-civil d'Ypbes, du 16 Juillet au 22 inclus.
Naissances: Sexe masculin 5.Sexe féminin 7.
Mariages. Llauspie, Frédéric-Ambroiseâgé de 29
ans, jardinier, et Pameele, Pélagie-Natalie, âgée de 29
ans, domestique.
Décès. CuppelleMarie-Jeanne-Barbe, âgée de 69
ans, sans prolession, veuve de Pierre-Antoine-Augustin
Bailleul, ruede Kauwekind. LouwyckJoseph-Marcel,
âgé de 68 ans, journalier, veuf de Jacqueline Deneckere,
Vieux-Marché-au-Bois. Vandromme, Pierre-Jacques
âgé de 60 ans, époux de Joséphine-Thérèse-IIélène Joos,
ruede Dixmude.Provoost, Marie-Thérèse, âgé de 81
anssans professionveuve de Jacques Roifiaenrue S'
Jacques.
Entants au-dessous de 7 ans. Sexe masculin 2.
Sexe féminin. Total 2.
la fois. Elle fut longtemps sans s'apercevoir de son dan
ger, parce qu'elle ne pensait pas elle-même mais,
quand il ne fut plus possible qu'elle quittât sou fauteuil,
il fallut bien comprendre Je n'oserai vous peindre les
angoisses de cette femme la pensée de laisser William
sans appui, sans amis, sans protecteur, de le laisser au
milieu des indifférents, lui qu'il fallait aimer et conduire
par la main comme un enfant. Oh comme elle essaya de
vivre Avec quelle avidité elle se jetait sur les boissons
que je lui préparais! Que de fois elle voulut croire sa
guérison Mais la maladie marchait. Alors elle retint plus
souvent W illiam la maison elle ne voulait plus cesser
de le voir.
Reste avec moi, disait-elle, et William, toujours
content près de sa mère, s'asseyait ses pieds. Elle le re
gardait longtemps, jusqu'à ce qu'un torrent de larmes
1 empêchât de distinguer la douce figure de son enfant,
alors elle l'appelait plus près d'elle encore, le pressait sur
son cœur, et, dans une espèce de délire Oh si mon
âme qui va se séparer de mon corps pouvait, s'écriait-elle,
devenir l'âme de mon enfant, que je serais heureuse de
mourir
{La suite au prochain n\)