FAMILLE COURTOIS. ANNONCES. GRANDE LOGE SUR LA PLACE, A YPRES. OUVERTURE. VILLE D YPRESr VENTE PUBLIQUE A son tour, M. Vande Yenne examine la position de M. Goethals, il ajoute une nouvelle force aux développements de M. Merghe- lyuck. Il établit que les récépissés remis par l'agent de la société au receveur qui dépose des fonds dans sa caisse, ne représentent que la valeur d'une somme déposée, qu'ils ne ooiistituent pas 1 agent comp table, mais que le receveur, avec son récépissé, qui lui sert se liquider vis-à-vis Je l'administration supérieure, reste seul compta ble vis-à-vis de l'état. M. vromboudt traite son tour cette question avec une lucidité et une intelligence remarquables. Il examine la loi de comptabilité, trouve qu'elle a été faite non seulement pour le présent, mais pour l'avenir, puisque plusieurs de ses articles sont encore inapplicables aujourd'hui. Nous regrettons q« e la rapidité du débit de M. Vramboudt ne nous permette de la suivre, nous constatons seulement que ses arguments solidement motivés sont très-judicieux et très-fondés en fait et en droit. 11 conclut absolument en faveur de M. Goethals. M. vakde wal«.e reprend encore la parole, et comme M. Roels, c'est la lettre absolue de la^ loi, et non l'esprit, qui .sert de base son argumentation. Bien que la loi de 1846 conserve la société le position de caissier de l'état jusqu'en 1849, M. Vande Walle pense que cette loi d*est suspendue vis-à-vis de la société dans aucune de ces dispositions, qui lui sont applicables puisque l'exception n est pas* établie. -- M. Vande Walle, dont l'argumentation sent décidément un peu l'avocat fait des distinctions et en trouve une entre les mots manutention et maniement des deniers de l'état. m. MBRGriELYKCK répoud précisément cette distinction laquelle il déclare ne pas croire, il croit au contraire que cette double appel lation a été employée pour éviter une répétition dans la rédaction de la loi. Il montre que la loi de 1846 n'a changé dans aucun rapport la position des agents de la Société générale et que c'est une aberra tion de logique que de prétendre que les arrêts cités ne leur sont plus applicables. Il conjure donc le conseil de ne pas adopter les conclusions de la commission qui lui paraissent peu fondées et injustes. m. vrambocdt clot la discussion par un argument de loute force tiré de dispositions relatives l'application de la loi de comptabilité. La discussion est fermée. mvas leoe demande le scrutin secret, qui est énergiqbement re poussé par un grand nombre de membres, notamment par M. Merghelynck, qui proteste haute yoix. L'appel noruioal a lieu. résultat. Nombre des votants 57. Ont voté cohtre le rapport 58. Ont volé pour18. Se sont abstenus. 1. En conséquence, M. Goethals est invité venir siéger au conseil provincial. Inc varie té de Robert-Macaire. Dans un restaurant. Garçon un couvert Que mangera monsieur? Potage la Béchamelle; côtelette financière... Et pour le second plat? Une côtelette financière... Et pour dessert Parbleu, toujours une côtelette financière... Pardon, monsieur..., mais voilà trois côtelettes fi nancières pour une. Avez-vous la prétention de m'apprendre ce qu'il faut que je mange? Je suis Jérôme Paturotfinancier. A la recherche d'une position sociale. Jérôme avait donc trouvé son assiette véritable. Nous considérions ce grand homme avec admiration quand la carte lui fut ap portée. Le total était de 8 fr. 25., le Bordeaux-Lafîitte compris. Jérôme jeta négligemment 5 fr. sur la table. Pardon, une fois encore, monsieur, mais vous devez 8 fr. 25 c. Citoyen faquin, vous êtes un drôle Payez-vous Je suis Paturot économiste, Paturot financier-économiste. Une offre la patrie. Voici ce que nous ren controns dans les Petites-Affiches delà première révolu tion Lorsqu'on 1789, les Français (ceux-là qui aimaient véritablement la patrie), s'empressèrent de faire l'Etat un sacrifice proportionné leur fortune, une courtisane écrivit l'Assemblée nationale la lettre suivante qu'elle accompagna d'un don de 1,200 livres Citoyens, j'ai un cœur pour aimer; j'ai amassé quel- que chose en aimant j'en faisentre vos mainsbom- mage la patrie. Puisse mon exemple être imité par mes compagnes de tout rang de la M. Courtois, père, physicien Belge avantageusement connu dans toute l'Europe, a l'hon neur d'informer le public d'Ypres, que, depuis son dernier séjour en cette ville, son ré pertoire est considérablement augmenté d'un grand nombre de nouveaux genres d'amusement, savoir: Tours de magie et prestige, par les deux fils Courtois venant de Naples, Rome, Milan et Venise. Ces tours n'ont jamais été exécutés en Belgique ils seront suivis d'expériences physiqnes et ca balistiques, équilibre et exercices anglais. M. Courtois, père, premier professeur de physique, donnera dans la soirée, un grand nombre de tours d'adresse d'une agilité ex traordinaire. Feux diamantaux tableaux mouvants et historiques représentant des vues, événe ments, etc. de ParisltomeLondresetc. Vu la riehesse de l'embellissement du spec tacle, M. Courtois et sa famille, invitent gratuitement les amateurs voir son cabinet et théâtre la grande loge Samedi pro chain, 29 Juillet, de 4 (3 heures de re levée. DIMANCHE PROCHAIN LA 1REPRÉSENTATION. Voir les affiches et programmes distribués en ville. Salut et respect L. COURTOIS, père et sa famille. lettres pareilles, il se hâtait de les faire disparaître et n'en parlait personne de sa famillenon pas qu'il ne fut même de juger sainement des hommes et des choses; mais dès qu il s'agissait de lui, il cessait de voir juste, car il ne voyait plus qu'à travers sa modestie qui grossissait le mérite des autres et diminuait le sien Chaque année il nous écrivait pour envoyer sa cotisation la caisse de Sainte-Barbe et des vers latins pour la fête de notre pa tronne. Quand son fils unique eut neuf ans, il l'envoya Paris par la diligence, le recommandant aux soins de deux an ciens camarades, c était moi et Jules Cl...t, actuellement un des plus habiles et des plus renommés chirurgiens de Paris. Jules C...., sorti eu même temps que nous de Sainte-Barbe, avait fait ses éludes l'école de médecine, pendant que nous faisions les nôtres l'école de droit, et avait continué un commerce de lettres avec notre ami le président nous ne pouvions pliis l'aimer que par corres pondance. Vous pensez bien que l'envoi de notre ancien camarade fut accueilli avec reconnaissance et plaisir nous condui sîmes son fils Sainte-Barbe, où il entra en septième. Le jeune Maurice avait une figure charmanteune physionomie douce et intelligente, et, ce qui vaut mieux encoreun cœur bon et aimant. Aussi eut-il bientôt la réputation d'un excellent camarade. [La suite au prochain n*A E\I1MHT Mit «le mhiM- tei» licrusteiMÏe ter greffle dur Ite^tliank vnn eersteu aenlc^ tôt Yih itii. peovin- tie Wesf-Vlacmierrii. FXTK1HT ingevolge den nrti- kc-l zes homlerd twer en tnrhcnlig van pleitliandel- welboefe. VAN WF.GE DEN KON1NG EN JUSTICIE. VERKOOPING BY GEDYYONGEIVE OMEIGEMÎNG, Van een Woonhuis met hovenierhof en medegaende land't zamen groot zes en zestig aren tachentig centiaren, gcstacn en gelegen ter gemeente van Passchendacle, arrondissement judiciair van Yperen, pro- vincie Westvlaendercn, langst de stract van Yperen naer Rousselaere, op het gehugte de Calve, gebruikt door den hierna te mel- den Joscphus Vanhaverbeke, landsmnn tôt het gemelde Passchsndaelc en van cen Huis ten dienstc van herberg, genaemd het Abeelen-hof, met medegaende land groot vier en veertig aren acht en twintig centia ren, tôt hetzelve Passchendaele, arrondisse ment judiciair Yperen, zelve provincie van Westvlaenderenpalende noord de straet van Yperen naer Rousselaere, gebruikt door Karolus Storme, berbergierwoonende tôt hetzelve Passchendaele. De inbeslagneming is er van gedaen geweest ten verzoeke van Petrus-Raimon- dus Caytan-Ellis kapitein in belgisschen dienst, domicilie hebbende te Gend, op en ten laste van JosephusVanhaverreke, lands- man, woonrnde te Passchendaele, volgens procès-vcrbael van den deurwaerder De- weerdt, woonende tôt Yperen, den derden Julius achttien honderd acht en veertig, geregistreerd den vierden derzelve maend Julius, tôt Yperen, volume veertig, folio honderd vier en vyftig recto, case drie, letterlyk overgescheven ten kantoore van hypotheke tôt Yperen, deu zevensten Julius achttien honderd acht en veertig, volume vier, numéro vyf en twintig, en 1er greflïe derRegtbank vanecrstenaenleg, totYperen 1 denaehttiendcn Julius achttien honderd acht en veertig. Volkomen afschrift van het gemelde pro- cès-vcrbael van saisie, heeft voorgaendelyk aen deszelfs registratie gelaten geweest primo aen den heer Karolus Bayart, bur- J gemeester van Passchendaele en secundo Aen den heer Benedictus I)e Bouck, greffier van het vredegeregt van het kanton Pas schendaele, de welke het origineel proces- verbacl der saisie met gezien hebben onder- teekend. De eerste afkondiging van het kohier van lasten om tôt de verkooping by gedwongene onteigening te geraken van het gemelde huis en land, en der herberg met land, zal plaets hebben leropenbare zitting der Regt- bank van eersten aenleg tôt Yperen, in het Paleis van justitie aldaer, den achsten Sep- tembrr achttien honderd acht en veertig negen uren 's morgens. Meestcr César Gravet, avocaet en avoué by de voormelde Regtbankwoonende tôt hetzelve Yperen, is aengesleld en bediend voor den verzoeker in dit vervolg. Het tegenwoordig eitrakt is door den on- dergeteekenden greffier, geplaetst geweest op het bord hangende in de gehoorzael der Regtbank van eersten aenleg tôt Yperen, den aehtticnden Julius achttien honderd acht en veertig. Gedaen tôt Yperen, den achttienden Ju lius achttien honderd acht en veertig; (geteekent) Gravet, avoué, en Tu" Vamde.n Bogaerde, greffier. Énrégistré sans renvoi Ypres,Je dix huit Juillet mil huit cent quarante huit, volume soixante dix, folio vingt cinq, case sept, reçu trois francs quarante centimes, pour droit de rédaction un franc trente trois centimes, faisant avec les trente pour cent additionnels six francs quinze centimes. Le receveur, (geteekend) II. Nagels. Voor gelykvormig extraktden greffier der Regtbank van eersten aenleg tôt Yperen, provincie Westvlaenderen(geteekent) Tue Vanden Bogaerde. Enrégistré contenant quatre rôles et sans renvoi, Ypres le dix huit Juillet mil huit eent quarante huitvolume soixante dii folio vingt siicase première, reçu quatre francs vingt quatre centimes, faisant avec les trente pour cent additionnels cinq franc s cinquante deui centimes. Le receveur, (ge teekent) II. Nagels. Voor gelgkvormig afschrift (geteekext) GRAVET. Le Musée de la Ville sera ouvert au public pendant la durée de la Foire, du Dimanche, 6 Août 1848, jusques et y compris le Di manche, 13 du même mois, depuis dix heures du matin jusqu'à une heure, et en outre, les deux premiers Dimanches, de 2 1/2 5 heures. Éfllllc «lu Notaire V FEC'SAF, a yprf.m. de plusieurs A MOORSLEDE. Vendredi, 11 Août 1848, ADJUDICA TION DÉFINITIVE, trois heures de rele vée, au cabaret occupé par Jean Vermeulen, près le moulin du sieur Dominique Bonté, Moorslededes Propriétés suivantes 1° Une EERItlE de 12 hectares 96 ares 59 centiares, Moorslede, occupée par Charles Devetter, pèrejusqu'au lr Octobre 1849moyennant 829 francs par anpar dessus les conditions. Mise prix 23,100 francs. 2° Une autre FERRE, Moorslede, contenant 16 hectares 62 ares 20 centiares, occupée par Joseph et François Kneudt, jusqu'au lr Octobre 1854, moyennant 970 francs par-an, par-dessus les contributions. Miseàprix 27,100 francs. 3° Plusieurs autrespartiesde TERRE A L ABOI R, Maisons et Bois. 1 p. pour la plus haute mise a prix. Pour plus amples renseignements, s'a dresse aux Notaires VERLEZ Moorslede, et VAN1 EECH.E, Ypres, chargés de la Vente. Qu'on se le dise. nouveaux et le petit élève de sixième ou de cinquième parle avec orgueil de son camarade le général Cavaignae, vainqueur en Afrique, ou de son camarade Eynard, qui rapporte Paris les drapeaux et le parasol marocains. Les discours prononcés la chambre par nos cama rades députés sont toujours les meilleurs; et une comédie ou une tragédie en cinq actes d'un ancien barbiste est un événement pour tout le collège on y est radieux d'un succès, et si I auteur entre l'Académie, chacun se croit membre de 1 Institut. En revanche, la fin de Tannée, lorsque vient 1 époque des concours universitairesles anciens s'y intéressent et y prennent part; si l'année a été bonnesi les prix remportés par Sainte-Barbe ont été nombreux, on voit les anciens barbistes accourir au col lège, féliciter les vainqueurs, ajouter leurs prix de nou velles récompenses d'honneur, votées par l'association barbiste. Si Tannée a été moins bonne et moins heu reuse que d'ordinaire, on accourt de même et plus nom breux encore pour consoler les vaincus, pour leur tendre lu main, pour ranimer leur jeune courage, et recevoir d'eux des promesses presque toujours rempliesun prix ou un accessit pour Tannée suivante. II y a un grand charme dans ces visites au collège et les occasions s'en renouvellent souvent. Il va sans dire que les anciens barbistes font élever leurs fils Sainte- Barbe. Mais tous les pères n'habitent pas la capitale un grand nombre d'entre eux, fixés dans les départements ou retenus loin de Paris par leur étatleurs fonctions leur fortune, sont obligés de se séparer de leurs enfants ceux-ci cependant ne quittent pas tout-à-fait la maison paternellecar en arrivant Paris ils trouvent une nou velle famille, les anciens camarades de leurs pères, aux quels ils sont recommandés et qui se font un véritable plaisir et un devoir d'accepter le patronage ou plutôt la tutelle qu'on leur propose. Un camarade avec qui j'avais fait toutes mes classes brave et excellent garçondont la modestie égalait le savoir, s était retiré sa sortie du collège dans le lieu de sa- naissance, une ville du Midi qu'il n'a jamais quittée. Là, il s'est marié, là, s'est écoulée sa vie qui fut simple et paisible, mais estimée et honorée de tous. II avait suivi la carrière de la magistrature et lorsque après vingt ans de travaux le mérite et l'ancienneté le firent enfin arriver aux éinineutcs fonctions de président du tribunal dans sa ville natale, tous ses vœux furent comblés, aucune autre ambition ne lui parut possible; pendant les cent jours, la restauration et les journées de juillettout changea, ex cepté luiet le flot des révolutions vint expirer au pied de son fauteuil de président. Trois ou quatre fois on voulut le nommer député, il refusa; il aurait fallu pour quelques mois abandonner ses fonctions. En vain nos camarades qui siègent maintenant la cour royale ou la cour de cassation lui écrivaient-ils que sa place était auprès d'eux quand il recevait des

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3