"gbands bals DE L'EMPRUNT lttDOIS DOCUMENTS IIISTORIOIES ANNONCES. MESSAGERIES J.-JLYAH GEND ET C". COBCERNAHT LES TROUBLES DES PAYS-BAS. Faits divers. Recouvrements. l'occasion de la Kermesse d'Ypres. ACTIONS A PRIMES semblée; toutefois, nous devons dire, que, jusqu'à ce moment, c'est plutôt l'inertie de certains hommes qu leurs actes même, qu'on fait remonter les accusations. Les receveurs-généraux ont été invités se rendre Paris. Tout mène penser que cette réunion de finan ciers a lieu l'occasion du nouvel emprunt déjà voté par l'assemblée nationale, et peut-être en vue de 1 emprunt nouveau qu'il pourra êtr? nécessaire de traiter assez pro chainement. Travail* parlementaires. Les conversations de l'assemblée nationale étaient au jourd'hui la guerre. On s'entretenait des fâcheuses nou velles arrivées de Rome, où la situation de Pie IX devient de plus en plus critique. La chambre des députés a eu son 1 a mai les clubs ont envahi l'assemblée pour pro tester contre la démission du ministère Mamiani et forcer le pape déclarer la guerre l'Autriche. Pie IX persiste toujours ne vouloir pas faire la guerre il a accepté la démission de Mamiani, mais sans pouvoir le remplacer. Des représentants affirmaient que le pape, pour recon quérir sa liberté soit contre la minorité factieuse de ses sujets, soit contre les attaques et les invasions des autri chiens, aurait conclu un arrangement avec la France. Le départ du général Oudinot se rapporterait l'exé cution de cet arrangementconforme, du reste, cette partie delà protestation adressée par le cardinalSoglio au général autrichien Sa Sainteté se réserve de prendre ■i toutes les délibérât ions que, selon les circonstances, elle jugera opportunes et efficaces pour protéger la conser- vation et l'indépendance des états pontificaux. On assure donc que le général Oudinot a dû réunir plusieurs milliers de soldats choisis Moulins, Lyon et a Greno ble, les diriger sur Toulon, où des ordres auraient été envoyés une division de notre armée navale. Cette division entrerait dans les eaux de l'Adriatique et débarquerait nos troupes sur le point du littoral le plus rapproché de Tune des principales villes des états ponti ficaux. Il s'agirait donc de recommencer une expédition d'Ancône, mais dans des circonstances bien autrement compliquées et graves. L'événement et les prochaines explications du ministère nous apprendront ce qu'il y a de fondé dans cette nouvelle. Peut-être la présence de ces troupes aiderait-elle le pape résister au mouvement de guerre qui l'entraîne. ÉGl'P'I'E. Les dernières correspondances d'Egypte, annoncent que la question du tribut commençait ac quérir une importance assez sérieuse. La Porte a fait réclamer plusieurs fois cette redevancequi était payée chaque année au mois de mars. Ibrahim, qui gouverne le pays, a répondu catégoriquement que l'état du trésor égyptien, que les dépenses qu'il était obligé de faire pour son armée et pour sa flottene lui permettait pas de sa tisfaire au paiement d'une somme aussi considérable. Ces explications n'ont point convaincu la Porteet le bruit s'est répandu Alexandrie qu'elle avait menacé Ibrahim de rendre contre lui un firman de déchéance. Sans ajouter entièrement foi une nouvelle aussi grave, il est certain qu'il y a là un fait digne d'attention, et que le fils de Méhémet-Ali, en bravant aussi ouvertement la Turquie, semble obéir son instinct de faire décider par la force des armes une question que la diplomatie embrouille et obscurcit dessein. Toutes les nouvelles de la Navarre et des provinces basques s'accordent représenter les Cai'listes comme battus et dispersés sur les points. Aussidit le Heraldo, en quinze jours a commencé et fini la terrible insurrection carliste quisuivant l'espoir de certains gens, devait convertir de nouveau la Navarre en champ de bataille, avec la répétition des scènes déplo rables d'il y a sept ans. La tranquillité de l'Espagne, ajoute ce journal, est désormais assurée, on peut l'espérer. Ce n'est pas lorsque la révolution commence passer de mode, que l'Espagne voudrait être révolutionnaire. Le Journal des Débats annonce dans un post- scriplum que d'après un bruit répandu hier soir Paris, des correspondances de Rome, du 22, parve nues par voie extraordinaireavaient apporté la nouvelle que le'pape n'ayant pu réussir former un ministère dans le sens de la neutralité, le peuple et la chainbi e des députés auraient institué un gouver nement provisoire. Le Contempuraneo de Rome, organe du mou vement belliqueux, adjure le Saint-père de déclarer, comme prince temporel, la guerre l'Autriche. Assez longtemps, dit-il, le Pontife a prodigué les saintes exhortations comme vicaire du Christ pour arrêter 1 effusion du sang. Rien n'a pu adoucir un ennemi barbare. Maintenant que la voix du prêtre suprême a été niépri.-ée, il ne reste plus Pie IX qu'a se rappeler qu'il est prince italien, et notre peuple, appelé aux ai mes par son prince, ne man quera pas de se lever pour le salut de notre état et pour l'indépendance de toute l'Italie. Malgré ces excitations, il paraît que la conscience du Pontife se refuse la déclaration de guerre qu'on exige de lui. 11 y a eu ce moment Rome et dans les provinces deux partis en présence, et la polémique des journaux démontre qu'on est la veille de quelque déchirement. Les nouvelles d'Irlande reçues aujourd'hui, dit le Globe, démentent complètement le bruit répandu hier qu'un commencement d'insurrection aurait éclaté en Irlande elles annoncent, en outre, que le gouvernement est en mesure de faire face h toutes les éventualités. On commence redouter beaucoup moins un mouvement d'un caractèie général. Les Autrichiens ont surpris inopinément les Italiens entre Villa Fiança, Somma Campagna et Seno et leur ont fait subir une défaite assez rude. Toutes les troupes italiennes ont reçu l'ordre de se retirer Pescliiera. Les autrichiens se sont retirés après avoir tué beaucoup de monde et saccagé tous les villages sur leur route. D'un autre côté, un engagement a eu lieu entre Governolo, Succhetta, Bagnolo et San-Vito. Mais les Autrichiens y aut aient lé complètement battus, et auraient perdu huit cent prisonniers et cinq canons. Un soldat hongrois, fait prisonnier sous les murs de Mantoue, a raconté que, sur 8,000 hommes qui sont renfermés dans la place, 4,000 sont malades. Un fait significatif et analogue celui qui s'est passé le i5 niai Paris, vient d,e prouver au pape combien son système de temporisation était en désaccord avec les sentiments du peuple. Dans la journée du 19 juillet, la population de Rome, dans le but de pousser Pie IX déclarer immédiatement la guerre l'Autriche, s'est portée en masse la chambre des députés, afin d'y présenter une pélilion en faveur de la dite déclaration de guerre. Il a envahi la salle; mais le président, qui d'abord avait été, par ce fait obligé de lever la séance, était cependant parvenu h le ramener des senliinens de modéra tion et de confiance dans l'énergique concours du ministère Mamiani. D'après VOpinione de Turin du 24 juillet, le roi de Naples aurait l'intention sinon de déclarer loyalement la guerre la Sardaigne, du moins de se mettre en état d'hostilité contre elle. Les Italiens ont été attaqués Rivoli par les Au trichiens, et ont été obligés de céder au nombre et d'abandonner les hauteurs de Rivoli après une ba taille de trois heures. D'un autre côté, la prétendue déroute annoncée hier paraît avoir tourné an contraire k l'avantage des Italiens. Plusieurs journaux annoncent en effet que les Autrichiens sont enveloppés de toutes parts, et n'ont de retraite que du côté de Castelnovo, où le duc de Savoie ne peut manquer de les rencontrer et de les tailler eu pièces. La Gazette nationale suisse de son côté, a reçu de Milan des nouvelles du 26 juillet, qui lui annon cent que les Autrichiens auraient subi une défaite éclatante et que 1 2,000 prisonniers 5o canons et 12 drapeaux seraient restés au pouvoir des Italiens. Le général Nugent aurait même été fait prisonnier. D'un autre côté, ou dit qu'il a éclaté Padoue une insurrection très-grave contre les Autrichiens. Dublin, le 27. Ce soir M. Patrick Ogiggins, agent des charlisles a été arrêté. On a trouvé des armes dans sa maison. Huit jeunes ouvriers, accusés d'avoir voulu assassiner des officiers de police, ont été aussi arrêtés. M. Smith O'Brien est Mallaliorie, comté de Tipparary, la tête d'une bande de pay sans armés. Des mandats d'arrêt ont été lancés contre lui et MM. Dolienny Meagher O'Gonnan Dillon et autres. Cork et Waterford sont dans un grand état d'agitation. Une tentative d'assassinat contre une sentinelle a eu lieu Youghal. Le 85" régiment d'infanterie et un régiment de cavalerie sont prêts k partir par le chemin de fer, si les nouvelles du Sud rendaient cette mesure nécessaire, Les bâtiments k vapeur que l'on vient d'expé dier sur la côte d'Irlande ont pris bord de forts détachements de soldats de marine et des quantités considérables d'arines et de munitions. De nouveaux ordres oui été expédiés aux arsenaux de Porslmouth et de VVoohvick pour hâter l'armement des bûti- ineuls en commission. Aujourd'hui un nouveau conseil de cabinet a été tenu au Foreign-Officeplusieurs membres irlandais de la chambre des communes ont été en conférence ce matin avec le secrétaire d'état de l'in térieur. Le duc de Wellington a eu aussi une en trevue avec le secrétaire d'état. Lord lladinge est venu aujourd'hui k Londres sur une invitation, assure-t-on, du cabinet. On sait qu'il a été question de confier le poste de vicaire d Irlande au vainqueur de Sikhes. Le maire de Manchester a publié une procla mation qui déclare illégal et interdit toute espèce de meeting en faveur du rappel de l'union irlandaise. Cork, le 2(2. Toute la ville est en émoi. Les 20° et 70° régiments d'iufantei ie sont sous les armes avec le 12* lanciers, prêts combattre. Les troupes sont également sur pied k Caehel, où 1 011 a concentré tous les petits détachements disse- 1 minés aux environs. lieu hier soir Londres dans un local de Totlenham- Court Road. Les nouvelles publiées par les journaux du jour sur l'insurrection ontéte lues aux applaudissements frénétiques de tous les assistants. Lassemblée a pro testé par diverses résolutions contre les mesures de rigueur adoptées par le gouvernement k l'égard de l'Irlande. L'administration a l'honneur d'informer le publie qu'elle vient d'ouvrir en cette ville un bureau spécial de recou vrements, où elle reçoit les effets encaisser sur toutes les localités du pays et sur la France. L'administration, par suite des mesures qu'elle a prises, est même de garantir toutes régularité et promptitude dans le retour des fonds ou des effets impayés. DONNÉS A. L'HOTEL de GRAND PLACE Le Dimanche, 6 Août 1848 Lundi, Mardi, Mercredi et Jeudi suivants, et le dernier Dimanche de la Kermesse, chaque fois depuis quatre heures de relevée jusqu'à 10 heures du soir. Il sera donné en outre des bals (de nuit), le premier Dimanche de la kermesse ainsi que le dernier Lundi kleinen Tuyndag-Maendag). Ces bals commenceront 9 heures du soir. ORCHESTRE CHOISI et toutes sobtes de rafraichissements. de l'amortissement 5 Une réunion de charlisles el d'Irlandais a eu de 14 millions de flohixs Remboursable par fl. 30,201,495, divisé en prix capi taux de fr. 110,000, 85,000, 75,000, 32,000, 25,000, 21,500, etc., les moindres 90 francs pour chaque action extraite. 4 tirages par année, fin Février, fin Mai, fin Août, fin Novembre. Prochain tirage 31 Août. Une action coûte5 fr. G 25 14 go 30 100 Une action pour 4 tirages20 6 100 14 200 30 400 Une action de 5 fr. peut gagner lcsll0,000 fr. Les tirages ont lieu Carlsruhc(Grand-duché de Bade). 5 adresser au soussigné pour l'achat des dites actions, ainsi que pour les plans et instructions qui seront délivrés gratuitement en s adressant par lettre affranchie les prix gagnés seront payés par le soussigné contre la remise du titre gagnant. G. Vax Meirs-De Ii.ivyf, Gand. inedits, IM3-1M4, Publiés avec des notes biographiques et histo~ riquespar Pu. Kervyn de Volkaersbfke et J DiEGERicttArchiviste de la ville d'Ypres et Professeur au Collège communal de la même ville. Avec des fac-similés. Commençons par sauvei Hu naufrage tant de précieux reste», remettons en lumière ce qui avait disparu Jaus la nuit des générations passées ghoem va» prtbsleltbf. MODE DE PL BLIC A.T10N Les Documents inédits, con cernant les ti nulles des Pays-Basde 1577 1584, paraîtront par livraisons de 1G0 a 168 pages, et chacune d'elles sera accompagnée d'une ou plusieurs planches de fac-similés ou de fragmeuts de pièces autographes. Uai précis historique devaut servir d'intro duction, sera joint la dernière livraison. Les deux premières livraisons .-oui eu vente. Prix par livraison, franco pour toute U Belgique, fr. o 00. ON SOUSCRIT chci Lambin, Fils, imprimeur-libraire, Marché au Beurre, l, a Yprès.

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3