GUERRE »es RUES; GUERRE DES BARRICADES, L'EMPRUNT BADOIS GRAND LE TOURBILLON LA NUIT AUX AVENTURES, AUX GARDES CIVIQUES. ACTIONS A PRIMES l'occasion de la Kermesse d'Ypres. KERMESSE D'YPRES. LE ©YMMU ROOlillIRiNIl. GRAND mji. t ET DES ARTS RELATIFS A la construction.—revue des travaux exécutés en Belgique. ■■■-"-■vg-ïja- Les Autrichiens entrés dans Crémoine ont décrété une levée en masse de 18 4° an!l- Cette levée, incorporée dans les troupes impériales, doit agir contre la cause italienne. Celte décision a amené l'émigration de toute la jeunesse de Crémoine qui s'est dirigée le sac sur Je dos, sur Milan afin de se joindre l'armée italienne. Pesth 1" Août.L'archiduc Etienne et le premier ministre comte Louis Batlhyanny sont arrivés ici hier soir. Les négociations sur l'affaire illyrienne qui ont eu lieu sous les auspices de l'ar chiduc Jean, sont restées sans succès. Berlin, 6 août. La journée d'aujourd'hui s'est passée sans aucune fête officielle mais il n'en a pas été de même dans le peuple dans lequel la révolution est toujours uniek la pensée de l'unité de l'Allemagne. Ce malin, un immense coi tége se mit en marche, et partout il fui salué des fenêtres des maisons par des acclamations, des drapeaux qui s'a gitaient et des vivats la patrie allemande. On évalue le nombre des individus, faisant partie de ce cortège k 10,000 tous les clubs les métiers, les corporations y étaient représentés la garde bour geoise y avait aussi envoyé une députai ion. Parmi les inoinbrables drapeaux aux couleurs allemandes, 011 distinguait aussi ceux de plusieurs clubs. Lorsque cette masse d'hommes sans armes fut arrivée au monument que le roi Frédéric-Guil laume III a élevé sur le Krautzberg ceux qui ont été tués dans les guerres de liberté Held porta un vivat trois fois répété l'Allemagne indivisible, aâo 3oo drapeaux entourèrent le monument tandis que le chant national d Arndt fVat i»t den deutschen Vaterlandt était chanté par toute la foule, et que le drapeau allemand était attaché au sommet du monument. Aussitôt la foule toute entière, qui alors pouvait être évaluée environ 5o 60,000 individus, se réunit dans les prairies derrière Tivoli,où des discours dans un sens démocratique furent prononcés. Nous espé rons que tout reliera dans l'ordre, la troupe est con signée dans les casernes. Ce matin environ 5ooo hommes de garde bour geoise, des étudiants, des ouvriers, etc., se sont réunis pour une parade en l'honneur de l'Allemagne unie. Le rescrit du ministre de la guerre pour l'ein- pire y fut lu, et ensuite la prestation de loi et hom mage fut faite par les corps de la garde bourgeoise qui étaient présents par un hourrah trois fois répété au vicaire de l'empire, et ces corps défilèrent devant le major Moldenhawer qui dirigeait la parade et se mirent en marche vers la ville musique en tête. Arrivé k la porte de Halle, on s'arrêta, et on entonna ff'at «x den Deulschen VaterlandLes troupes avaient été consignées, pour éviter tout conflit. État-civii, B'ïpnrs. du C Août au 12 inclus. Naissances: Sexe masculin C. Un mort-nc du sexe féminin. Mariages.Vermeersch, Norbert-Théodore, âgé de 30 ans domestique, et Van Damme, Reine, âgée de 28 anscuisinière. Décès. De NeuwelaereMarie-Jeanneâgée de 92 ansrentièreveuve de Pierre-Albert OdouS1 Jacqucs- lez-Ypres. Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe masculin 3. Sexe féminin. 3 Total 8. IHinrnÉ d'ïpiies, du 12 Août. Il y a eu peu de changement dans les prix des blés au marché de ce jour. 318 hectolitres se sont vendus de 15 16 fr., en moyenne fr. 15-10, baisse 40 c. h l'hectolitre. Pour le seigle la baisse a été de 10 c. h l'hectolitre. 50 hectolitres ont été vendus de 8 10 fr., prix moyen 9 fr. Les prix de l'avoine ont subi une baisse de 31 c. l'hectolitre. 56 hectolitres ont été vendus de fr. 6-50 fr. 7-50, en moyenne 7 fr. Les prix des fèves ont monté de 30 c. h l'hectolitre. 34 hectolitres ont été exposés en vente et acquis aux prix de fr. 11-40 l'hectolitre. Les pommes de terre se sont vendues aux mêmes prix qu'au marché précédent, c'est-à-dire 5 fr. par 100 kil. 2,900 kilogr. ont été exposés en vente. En Tente chez Pi'.imchov. libraire, rue de la montagne, h lirnxeiie», et an bureau de cette feuille, les 14 première* livraisons de "i) NOUVEAU RECUEIL DES CHANSONS DE P.-J DE BÉRANGER, COmPLÉTÉ JUSQU'A CE JIOLR, AVEC TOUS LES AIRS NOTÉS. L'ouvrage complet formera un beau volume in-8°, orné d'un magnifique portrait de l'auteur, contenant 50 livraisons de 8 pages d'impression chacune. 25 c" la livraison. 3 CENTIMES 1/2 LA PAGE, (MUSIQUE ET TEXTE). SOUS PRESSE, POUR PARAITRE VERS LE 20 AOUT Chez l'éditeur, LARBIN, Fils, marché an Beurre, 1, Ypres, Volume t'n-18°, prix 25 centimes. Ce petit ouvrage est très-utile la Garde civique. j>e l'amortissement de df. 14 million* m: florins Remboursable par 11. 30,261,495, divisé en prix capitaux de fr. 110,000, 85,000, 75,000, 52,000, 25,000, 2,500, etc., les moindres 90 francs pour chaque action, du tirage. 4 tirages par année, fin Février, fin Mai, fin Août, fin Novembre. Prochain tirage 51 Aodt. Une action coûte 5 fr. 6 s 25 44 50 30 400 Une action pour 4 tirages 20 6 .1 (X) 4 4 200 30 n n 400 Ene action de 5 fr. peut gagner les IIO.OOO fr. Les tirages ont lieu Carlsruhc (Grand- duché de Bade). S'adresser au soussigné pour l'achat des dites actions, ainsi que pour les plans et in structions qui seront délivrés gratuitement en s'adressant par lettre affranchie; les prix gagnés seront payés par le soussigné contre la remise du titre gagnant. Yaa Meuls-Di: Fi iwi:. a Gautl. DONNE A L'HOTEL DE K3 Jh GRAND PLACE, Le Dimanche, 13 Août 1848, depuis quatre heures de relevée jusqu'à 10 heures du soir. Il sera donné en outre un bal [de nuit), le dernier Lundi kleinen Tuxjndag-Maendag). Ce bal commencera 9 heures du soir. orchestre choisi et toutes sortes de rafraichissements. GRAND THÉÂTRE DE LA PASSION, Sous la direction de m. Foigeroix. La troupe se compose de 25 personnes. dimanche, 13 aout 1848, a 8 heures du soir. une 1° représentation de Ballet-pantomime en 2 actes. Par M. Daly. LE CARNAVAL DE VENISE. LA PASSION DE N.-S. JESUS CRSIHT. donnés au SALON D'APOLLON, RUE DU LOMBARD, A YPRES, Le Dimanche, 13 Août 1848, depuis 4 heures de relevée jusqu'à 10 heures du soir. Il sera donné en outre le même jour un bal (de nuit). Prix d'entrée conditions ordinaires. ORCHESTRE CHOISI et toutes sortes de rafraichissements. on souscrit cuez lambin, fils, imprimeur-libraire beurre ypres MORE DE 1 I BEIE AT ION ET EONDll IONS D'ABONNEMENT. le journal de l'Architectore, ue s'adresse pas seulement aux architectes, aux ingénieurs et aux archéologues mais client e aux propriétaires, eux entrepreneurs, aux industriels, aux administrateurs et géuéralemeut toutes les personnes qui, par état ou par goût s'intéressent l'architecture Il parait tons les 15 jours un Euuieto compose c 12 pages ri impression avec une ou plusieurs planches séparées, représeutant les plaus, élévatious ou détails des éditices eu oonstructiou ou projetés en Belgique. Des gravures sur boÎ3 seront en outre intercalées fréquemment dans le texte. Le prix d'abonnement est, par trimestre, de fr. 4,50 pour Br uxelle3 de 5 francs pour la provinoc. c., i ouxe preuneis u<" se ttouveut au bureau de celte feuille; ils coutieuueut 15 gravures Prison cellulaire, Bruxelles Monument élevé André VésalcStation de la Louvière, eto., etc. d'aujourd'hui et savoir de vos nouvelles. La jeune dame rougit elle voulut parler, puis une ré flexion sembla l'arrêter; elle se contenta d'incliner la tète en signe d'assentimentet voulut de nouveau sortir. Maurice, au comble de la joie, saisit la clé qu'elle ne pou vait venir bout de tourner, et, dans ce mouvementil pressa, sans le vouloir, une main délicieuse et admirable ment bien gantée. Ce fut lui, son tour, qui rougit en murmurant des excuses qu'on n'enteudit pointcar la porte venait de s ouvrir, et adressant son protecteur un gracieux signe de tète et un salut de main, la jeune fem me descendit lestement l'escalier, et quelques instants après elle avait disparu. Maurice était resté immobile la même placeravi de son aveulure, mais mécontent de lui; car depuis que l'in connue n'était plus là, il avait lui adresser mille choses aimables, mille compliments délicats et spirituelsqui maintenant lui arrivaient en fouieet dont pas un mot ne lui serait venu plus tôt. A coup sûr, il aurait dû tirer un meilleur parti d'une rencontre si heureuse et si roma nesque, niais il se consolait en pensant qu'il avait obtenu la permission de la revoir. 11 n'osa pas le jour même, quoiqu il en eut grande envie, monter chez maître Tricot, sou voisin; mais le lendemain, avant midi, il alla frapper sa porte. Les moyens de s'introduire étaient faciles il avait un habit se foire foire, un habit la mode, et ayant entendu parler de la coupe hardie et élégante de son voi sin, il venait s'adresser lui. Maître Tricot était un fort honnête homme, tailleur laborieux et déjà son aise, qui habillait d ordinaire les boutiquiers ou les ouvriers, c'est- a-dire les rez-de-chaussées et les mansardes, mais qui avait peu i habitude des premiers étages ou des seconds. Il fut donc infiniment flatté de la nouvelle pratique qui lui arrivait, sans rien comprendre cependant l'extension subite que venait de prendre sa renommée. Pendant qu il prenait mesure son clientcelui-ci re gardait autour de lui d'un air curieux. L'appartement était propre, mais tout y éLait assez commun, com mencer par Mme Tricot, grosse Alsacienne, qui, vu son habileté pour les couturestenait lieu son mari d'un second garçon:le premier était M. Mathieu jeune gaillard frais et vermeil, qui l'on ne pouvait refuser l'a vantage incontestable d'une brillante santé c'était sa principale qualité. Mais il en avait d'autres: ne quittant jamais I établi et maniant vigoureusement l'aiguille, il restait toute la journée les jambes croisées, ne changeant de position que pour porter le soir chez les pratiques l'ouvrage confectionné le malin. Maurice s'attendait toujours voir entrer une autre personne qui n'apparaissait pas, et force fut lui d'a mener la conversation sur le sujet qui l'intéressait. Je croyais, maître Tricot, du moins je l'avais en tendu dire Mme Galuehet, notre portière, que vous aviez une fille? Ouimonsieurune jolie fille je m'en vante Mon Athanaïs! s'écria M1"" Tricot, et le tailleur et sa femme échangèrent un regard de satisfaction et d'or gueil. Mathieu qui avait aussi levé les yeuxpoussa un sou pir, reprit son aiguille et continua le point arrière qu'il avait commencé. Est-ce qu'elle n'est pas ici continua Maurice en regardant toujours autour de lui. Nonmonsieur, elle est en journée. En journée? dit Maurice; et chez qui? Chez une lingère... Mme Tricot a toujours gâté sa fille, et lui a laissé faire ses volontés, elle n'a jamais voulu, comme sa mère, coudre des pantalons et des gilets. Est-ce sa foute; répondit M1"" Tricot, 011 ne maîtrise pas ses goûts. Elle n'aime pas l'état de tailleur. Mathieu soupira de nouveau. (Lu suite au prochain

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3