Colza d'été. Mention honorable: De HeegherJeanWatou. Houblon. prix Boucquey, François, h Poperinglie. 2" idem: VanCaeyzeeleBenoit, Peperinghe.Accessit: VeysLouis Vlamertinghe. Tabac (de 1847.) 1er prix: Dumortier, Pierre, Comincs. 2e idem: Verschaeve, Louis, Ypres. Accessit: Vuylstcke, Charles-LouisBecelaere. Tabac (de 1848.) 1er prix: Lahousse, Albert, Wervicq.2* idem: Delrue-Cardinael, Wervicq.Mention honorableVan EeckeLouis, Langemarcq. produits récoltés sur des terres incultes défrichées depuis trois ans au plus. Seigle. 4" prix: Comyn, Louis, Passchendaele. 2e idem: Lescauhier, Martin, Zilicheke. Avoine. 1" prix: De Winnezeele, vicomte, Zillebeke. 2* idem: Christiaen, Melchior, Passchendaele. Pommes de terre. 1" prix: YandeWeghe, Frédéric, Passchendaele. 2° idem SixJoseph, Gheluvelt. Laine. 1" prix Casier, Pierre, Zillebeke. 2e idem Soete, Jean, Becelaere. Beurre. 1er prix Cattceu, JeanBi'ielen. 2e idem: Vander Meersch, Jean-Baptiste, Bas-Warnêton. Fromage. 1er prix: Gontier, Pierre, Brielen.2" idem: Du ParevicomteYpres. Miel. Prix: Carette, Richard, Langemarcq. Engrais artificiels. Mentions honorables Lagrange, Benoit, Ypres Van- denBulcke, Léon, Ypres. Fruits. 1" prix: DeWinnezeele, vicomte, Zillebeke.2e idem: VanderMoere, Benoit, Bixsehote. Légumes. 1er prix: De Winnezeele, vicomte, Zillebeke.2° idem: Verschaeve, Louis, Ypres.Accessit: Vanden Putte, Ferdinand, Boesinghe. Fleurs. Prix: Aeben, Auguste, Ypres. Dahlias. Prix: Van Renynghe, Auguste, Ypres. Pommes de terre. 1er prix Verschaeve, Louis, Ypres. 2" idem Bay- artFerdinand, Becelaere. Accessit Vanden Putte, Ferdinand, Boesinghe. AVIS. Les exposants du concours agricole sont in vités reprendre les objets exposés qui se détérioreront. Faute de le faire dans les deux jours, il en sera disposé en faveur des indigents. Jeudi, 14 de ce mois, M. le ministre de la guerre, Baron Chazal, est arrivé inopinément en notre ville, vers neuf heures et demie. Il s'est immédiatement rendu l'Ecole d'équitationqu'il a examinée dans tous ses dé tails, accompagné de M. le commandant de cette institu tion militaire, lieutenant-colonel Ablay. Cette inspection finie, M. le ministre est parti vers midi et demi, par la route de Furnes, se rendant Nieuport. Il comptait pas ser la nuit Ostende. Dans cette excursion, il était ac compagné de M. Soudain de Niederwerth, que nous avons connu ici comme capitaine d'artillerie. En vertu de l'article 26, titre 4, de la loi organique du 8 Mai dernier, le major commandant porte la connais sance des personnes inscrites sur les contrôles de la Garde civique active de la ville d'Ypres, qui désirent faire par tie de la demi-batterie d'artillerie, autorisée par arrêté royal en date du 31 Août dernier, qu'ils peuvent se faire inscrire chez l'adjudant sous-officier du bataillon, du 18 au 20 courant, de 9 11 heures du matin. Ypres, 14 septembre 1848. Le major commandant les gardes civiques actifs, A,e Vanden Bogaerde. A partir de ce jour, le bureau de recette des contribu tions directes, qui depuis le mois de Mars dernier était ouvert tous les jours, ne le sera plus que les jeudi, ven dredi et samedi de chaque semaine, comme auparavant. Mardi prochaindeux heures et demieaura lieu au local des Halles, la distribution annuelle des prix aux élèves des écoles primaires communales. Deux petites pièces, l'une en flamand, l'autre en fran çais, seront représentées et les élèves de la classe de mu sique exécuteront deux chœurs. Cette solennité promet d'être des plus intéressantes et nous espérons que le public éclairé de notre ville qui veut bien accorder aux écoles gratuites ses justes sympa thies parce qu'il comprend toute l'importance de ces institutions, ira applaudir les succès obtenus par de pau vres enfants et donner ainsi un encouragement aux jeunes vainqueurs, ainsi qu'aux parents qui envoient assiduement leurs enfants aux écoles communales. Correspondance. Poperinghe, le 14 Septembre 1848, Monsieur le rédacteur du Progrès, Le Propagateur, qui, dans son n° du 23 Août, a quali fié de libéraux, les candidats proposés par le comité des sept et représenté leurs adversaires comme appartenant l'opinion modérée ou catholique, ne pouvant, d'après cette distinction des partis, attaquer avantageusement un article du Progrès qui, comme lui, a également distin gué les partis Poperinghe en catholiques et libéraux vient de démentir dans son n° du 9 de ce mois (en dépit de sa devise: Vérité et Justice), ses propres aveux, pour pouvoir combattre plus facilement les opinions de son confrère, sur le véritable caractère de la lutte électorale qui a eu lieu en cette ville. Tous ceux qui connaissent les tendances du Propagateur sentiront d'avance qu'il n'aban donne sa distinction primitive entre les électeurs de Poperinghe que pour avoir plus de prise la calomnie, en désignant les libéraux sous une autre dénomination. Carcomme depuis le 8 Juin, la qualification de libéral ne peut plus lui servir d'injure, mais est devenue, même ses propres yeux, un titre honorable, il va sans dire qu'il a dû nécessairement inventer quelque épithète in fâme et odieuse pour pouvoir leur appliquer ses sar casmes et ses outrages habituels, et que, ne pouvant plus les combattre sur ce terrain, il lui a fallu de toute néces sité recourir des armes plus offensives. C'est ce qu'il vient de faire, avec un tact tout-à-fait jésuitique, dans sa réponse au Progrès, en se lançant tête perdue dans la voie des calomnies et des insinuations perfides, au risque de se blesser lui-même. Le résumé de tout son article consiste avancer que la lutte n'a pas été engagée entre l'opinion libérale et le parti rétrogrademais entre des hommes honorables et des intrigants égoïstes. Il faut avoir, comme le Journal des Baziles ou son correspondant, un front qui ne peut plus rougir, pour oser jeter avec autant d'audace et d'impudence la face de ses adversaires, des qualifica tions outrageantes qu'il sait n'être applicable qu'à lui et aux siens. Mais personne n'est dupe de cette tactique odieuse du béat journal, car qui ne sait que de tout temps chez le Propagateur, les catholiques ont été des honora bles et les libéraux des ambitieux et des égoïstes Il ne d'Y près, ont mérité des récompenses pour les produits de leur culture exposés au concours agricole de 1848. La remise des médailles, croyons-nous, n'aura lieu qu'après le concours général de Bruxelleset elle s era alors l'oc casion d'une solennité aussi brillante que celle qu'on a vu l'inauguration de l'exposition. Froment rotix. 4" prix: Verhelst, Clément, Zillebeke.2e idem: Callens, Louis, Langemarcq. Froment roux, (anglais.). 1er prix: Nuyltcn, Pierre, Becelaere.2e idem: Blootcker, Jean, Brielen. Froment blanc. 4« prix De Heegher, Jean, Watou. 2e idem Ver helst, Clément, Zillebeke. Seigle. 4" prix BrouckxouAmandPasschendaele. 2e idem VanZuyt, Pierre, Zonnebeke. Accessit Boone, BenoitPoperinghe. Avoine. 4" prix: VanCaeyzeele, François, Poperinghe. 2" idem: VandeCandelaere, Passchendaele. Accessit: Vuylsteke, Charles, Becelaere. Sarrasin. 1" prix: Dcscamps, Valcntin, Becelaere. 2* idem: VanEecke, Charles, Langemarcq. Haricots. 4" prix: Verschaeve, Louis, Ypres.2e idem: La- piere, Louis, Ypres. Féveroles (dites Steegers). 4e'prix: Dumortier, Jean-Baptiste, Comines. 2" idem: CoppinFidèleBrielen. Accessit: Veys, Louis, Vlamertinghe. Féveroles (grande espèce, dite oude vlaemsche boonen). 4" prix D'HondtJean, Dickebusch.2e idem: Dclbecque, François, Vlamertinghe.Accessit: Van BiesbrouckJeanLangemarcq. Pommes de terre, (cultivées en plein champ. 1" prix: Del va, Gheluvelt.2' idem: Wulleman, CornilOostvleteren. Carottes. 4" prix: DeWinnezeele, vicomte, Zillebeke.2° idem Delefortrie, Ives, Becelaere.Accessit D'Hondt, Jean, Dickebusch. Betteraves. 4e* prix: VanDamme, Amand, Zillebeke. 2e idem: De Grave, Passchendaele. Pour la variété mention honorable, Vermeulen, Aug", Becelaere. Navets. 4" prix: Vander Meersch, Jean-Baptiste, Bas-War nêton. 2e idem: Vermeulen, AugusteBecelaere. Accessit: Bossaert, David, S* Jean. Buta baga. Mention honorable: Comyn, Louis, Passchendaele. Chicorées. Mention honorable Van HaverbekeAntoine, Pas schendaele. Lin non roui. 4" prix: VanNestc, François, Becelaere. 2* idem: DochyPierre, Passchendaele. Lin roui. 4" prix: Herman, Jean, Becelaere. Mention honorable: Lahousse, Albert, Wervicq, (hors de concours, parce que le produit n'est pas de sa culture. Colza. 4" prix: Dumortier, Pierre, Comines.2* idem: Vander Meersch, Jean-Baptiste, Comines. Cameline. 4er prix Van RyckeghemBernard, Gheluwe. 2e idem: Vande Putte, Joseph, Becelaere. Accessit: Misplon, JeanYpres. Pavot oléifère. 4" prix: Dumortier, Jean-Baptiste, Comines.2" idem: Annoot, Louis, Ypres.Accessit: Vannoote, JeanBecelaere. vait déjà plus le projet de campagne aussi impraticable. Oui, mon cher..., un petit Trianon, un Chanteloup, une petite maison de grand seigneur que je viens d'a cheter, et où nous pendons aujourd'hui la crémaillère. Et il partit d'un grand éclat de rire, sans que Maurice pùt comprendre d'où provenait ce surcroît de gaîté. Ces dames, continua le banquier, s'occuperont de notre diner et de nos logements pendant que nous chasserons. C'est donc pour ehasser! s'écria Maurice, c'est bien différent. Eh oui, nous partons dans l'instant, après la bourse. Nous trouverons là-bas nos fusils, nos chiens... et un gibier quel gibiermon cher Et le baron recommença ses éclats de rire. Nous couchons là-bas nous y couchons tous et demain matin nous serons revenus Paris pour nos plaisirs ou nos affaires. Ça vous va-t-ilmon cher Mamamouchi, mon jeune Bajazet? Répondez. Au fait, personne encore ne sait que je suis de re tour, et pourvu que j'arrive, comme je l'ai promis, demain 4 décembre, pour la Sainte-Barbe... Vous y serez, je vous le jure. Je vous ramènerai moi-même. Et Maurice sentait battre son cœur en se disant Toute une soiréetoute une matinée avec elleet puis après cela mourir qu'importe les derniers moments de ma vie en auront été les plus doux. En ce moment on vint annoncer au baron que sa voi ture était prête. Partons s'écria Maurice qui il tardait maintenant d'arriver. Cinq lieues en poste c'était l'affaire d'un instant. Ils montèrent tous les deux dans un excellent coupéet avec le sentiment d'autorité et d'égoïsme que donne la richessed'Havrecourt s'écria Postillonmène-moi vite Et moi aussipostillon ajouta modestement son compagnon de voyage. Et ils partirent comme le vent. Maurice craignait d'avoir subir en route la conversation et la gaité du baron. Il n'y a pas de plaisir sans peineet il se résignait déjà mais au bout de quelques tours de rouesle baron s'endormit profondément. Allons, se dit Maurice, j'ai aujourd'hui du bonheur Ce commencement-là est d'un bon augure pour la fin du voyage. Le banquier dormait, Maurice rêvait et la voiture rou lait toujours. Ils changèrent de chevaux la Croix-de- Bcrniet une demi-heure après ils arrivaient la villa du baron. Celui-ci n'avait pas eu tort de la vanter. Malgré la neige qui couvrait les toits et les arbresc'était un endroit dé licieux, une maison admirablement bien distribuée et où rien n'avait été oublié par l'élégance et le confortable Des calorifères répandaient tous les étages et dans tous les appartements une douce chaleur, des corbeilles de fleurs y brillaient de toutes partscomme au cœur de l'étédes salons et des chambres tendues en soiedes tapis moelleuxdes divans l'orientale, des vases de la Chine et du Japon, et toutes les recherches du luxe et de la mode faisaient de cette retraite mystérieuse un séjour magique et enchanté. Le baron jouissait avec orgueil de la surprise de Mau rice, qui louait et admirait; c'était pour cela que le banquier l'avait amené. Il y a des gens dont le bonheur est fastueux et a besoin de témoins. Depuis le départ de Maurice, la fortune de M. d'Havrecourt s'était encore augmentée presque toutes les affaires qu'il avait entre prises avaient mal tourné pour les autres mais non pour lui. Le tout est d'acheter et de vendre propos, et tel banquier, le premier instruit, par sa position des chances heureuses ou malheureuses de l'opération qu'il dirigea souvent plus gagné dans les mauvaises affaires que dans les bonnes. Les actions du riche financier, voyageant sans cesse, avaient été vendues, rachetées et revendues plu sieurs fois, toujours avec bénéfice, tandis que celles qu'il avait cédées Maurice, restées sédentaires dans le porte feuille du pauvre jeune homme, n'avaient guère alors d'autre valeur que celle du papier sur lequel elles étaient imprimées. On comprendra d'après cela le luxe et les prodigalités du baronquiNabuchodonosor de la financene voyait plus de terme ses désirs et son orgueil. Dans ses goûts

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 2