2e année, Ie division. Catéchisme: 1' Morysse, E.;2e De Wachter, J. Application et conduitePrix: Boudry, D. Français: 1er Morysse, Ch.; 2e Descamps, F. Flamand: De Smcdt, L.; 2'' Labit, C. Arithmétique: 1' Hauspie, L.; 2e DondeyneE. Écriture: lr Cotygnie, H.; 2e Lieven, F. Pour cinq accessits: Prix: Ghesquière, L. 2' division. Catéchisme: lr Boudin, F.; 2e Flamand, II. Application et conduite: Prix: Kestelyn, R. Lecture: lr Bugcyn, S.; 2e LelongJ. Flamand: De Ruddere, L.; 2e Bugeyn, S. Arithmétique: lr Sehelle, F.; 2° llccqA. Écriture: lr Fiers, Th.; 2* Crédis, C. 3e année, Ie division. Catéchisme I' Heddebouw, H.; 2e De Vos, L. Application et conduite: Prix: Van Uxem, G. Français: lr MahieuE. 2' SpilleboutP. Flamand: irMahieu,E.; 2* DeCheivre, V. Arithmétique: lr De Cheivre, B.; 2e Rancaut, F. Écriture: WenesG.; 2e De ClercqF. 2e division. Catéchisme: lr Van Uxem, A.; 2e Allaerd A. et Cal- mein, P. Application et conduite: Prix: Suffis, L. Français: Mervaillie, A.; 2® Barbry, C. Flamand: lr Robaeys, A.; 2e De Clercq, A. Arithmétique: lr VermeerschE.; 2" Florenlyn E. Ecriture: Robaeys, A.; 2" Wallaert, A. 4e année ie division, 2' section. Catéchisme: Ir De Rolez, C.; 2e Du Bois, L. Application et conduite Prix: Soetacrt, II. Français: Ir Lecante, J.; 2e De HcinC. Flamand: 1r Laçante, J.; 2° Du Corney, C. Arithmétique lr Buseyne, L.; 2e Casier, C. Géographie: lr Odent, L.; 2e De Gcnef, J. Style: Ir Tulpinck, C.; 2e Drolez, P. Écriture: lr Tulpinck, J.; 2" Laçante, J. 2e division. Catéchisme: lr Godschalck, C.; 2eThieuw, A. et De GraeveL. Français: lr Swingcdauw, C.; 2" De Mey, P. Flamand: lr De Koninck T.; 2e De Mey P. Arithmétique: ir De Gryse, F.: 2e Hullaert, H. Écriture: Ir Hullaert, C.; 2e Le Boucq II. 4e année, cours spéciaux.Ie division, Ie section. FrançaisÉcriture, Histoire et Ai-ithmétiqiie réunis. 1' Ômmeslag, J.; 2e Pieters, L. Flamand, Style, GéographieDessin linéaire et Géométrie réunis. lr Ommeslag, J. 2e Lemayeur, L. et Du Coimey, I. ÉCOLE DU SOIR. 1 division. Catéchisme iT Van Beeelaere, J.; 2° Ponfort, A. FrançaisIrRiem, C.; 2e Geloen, J. Flamand: \T Geloen J.; 26 Fivée, P. Arithmétique lr Van Haecke, L.; 2e Ponfort, A. Écriture: I' Riem, C.; 2e Fivée, P. 2e division. Catéchisme: Ir DeConinck, F.; 2e IlolvoetE. Français: Bacye, J.; 2e Ghisquière, P. Flamand: lr Alleman, H.; 2e DeBerg, L. Arithmétique: lr Buseyne L.; 2e Bourdeau J. Ecriture: Swekels H.; 2e Robaeys, E. Le Journal des Buziles est devenu partisan d'un droit sur le lin la sortie et d'un droit efficace encorece qui veut dire prohibitif. Nous serions assez curieux de savoir ce qu'en pensent les cultivateurs de la frontière. Il est certain qu'une mesure de ce genre serait effica cement nuisible l'agriculture et spécialement aux cul tivateurs de notre arrondissement. Correspondance. Poperinghe, 23 septembre 1848. Monsieur le rédacteur du Progrès, L'un de ces jours, un électeur très-estimé en cette ville a eu, dans un cabaret, une si vive discussion avec notre bourgmestre-député concernant nos élections commu- Eh bien continua le baron, dont la raison commençait se troubler un peu, eh bien messieurs... la passion mys térieuse qu'il éprouve, c'est pour ma femme. Sa femme s'écria-t-on de foules parts. Ouima propre femme répéta le baron en riant aux éclats et en se renversant en arrière sur sa chaise. Maurice d'abord attéré d'un 'coup aussi imprévucs- sayaiten vain de se remettre et de tourner la chose en plai santerie. Non, non, continua le banquier, ne vous en défendez pas, il faut des-égards entre des amis, et je déclare ici, messieurs, que je lui permets d'aimer tant qu'il voudra. Bravo s'écrièrent tous les convives. Et que s'il réussit, s'il peut réussir, je donne d'a vance mon approbation. Bravo cria-t-on de nouveau. Et moidit Alfred en élevant son verre, je bois l'amitié et aux maris philosophes! Vivent Y amitié et \aphilosophie répétèrent tous les convivesqui s'étaient levés de table dans un désordre inexprimable. Alhénaïs, effrayée de ce tumulte, et voulant d'ailleurs nales et les intérêts qui semblent de son côté avoir commandé la lutte, qu'il vaut la peine de vous en dire quelques mots. Profondément indigné de la conduite tenue en cette occasion par le chef de la communeil lui a vivement reproché d'avoir secrètement employé les moyens les plus indélicats pour éloigner les candidats libéraux du conseil communal, bien que celui-ci leur eût dit différentes reprises qu'il souhaitait de tout son cœur le succès de leur candidature. Quelque perfide qu'ait été une pareille tactiqueelle n'a rien d'étonnant pour ceux qui connaissent l'esprit.rusé du bourgmestre et sa ma nière habituelle d'agir, lorsqu'il entre dans ses intérêts de se défaire de quelqu'un qui lui porte ombrage. Ne pouvant opposer la moindre justification ces re proches mérités, M. le bourgmestre, pour y tenir tête, a frappé du poing sur la table en proférant quelques-uns de ces gros jurons qui lui sont si familiers et dont il régale même de temps en temps son conseildu moment qu'il y rencontre des observations qui lui déplaisent ou qui con trarient ses intérêts personnels figurant toujoursmais sous mainen première ligne. Or, qui ne sait que sans égard pour la position déplo rable des finances de la ville, M. Van Rcnynghe, bourg mestre et briquetier est loin de montrer une économie sévère surtout dans les travaux publics où il y a des four nitures de briquesà faire? que toujours etsansaucun scru pule il se donne lui-même (en opposition formelle avec l'art. 68 de la loi communale), la permission de faire toutes les livraisons lui seul, l'exclusion de Mr B., son unique concurrent? lequel cependant, par une exception toute spécialea obtenu l'insigne faveur de fournir mille briques la ville, la veille des élections. 11 est bien fâcheux de voir toujours marcher dans le conseil les calculs d'égoïsme avant les intérêts généraux et de rencontrer chaque pas la cupidité effaçant tout esprit de délicatesse et de loyauté. Il faut espérer que ce dernier acte du bourgmestre qui couronne dignement tousses antécédents et comble la mesure de ses iniquités, ouvrira enfin les yeux aux moins clairvoyants et que dans un temps plus ou moins prochain, on saura placer la tête des affaires communales, des citoyens intègres et probes, connus d'avance par leur dévouement au bien- être de tous et la prospérité de la ville aujourd'hui soumise la domination d'un homme dont les intérêts privés sont en toutes circonstances le premier mobile. Agréezetc. Un électeur impartial. Un champion du parti modéré chez qui la récompense du mal, ou plutôt la vengeance d'un affront reçu, consiste d'ordinaire ruiner les gens, insinue, dans une boutade aussi spirituelle que le journal qui l'a accueillieque les écrits de quelques médecins de Poperinghe profiteront la bourse de certain collègue. Or, c'est précisément là l'unique but que ce dernier a cherché d'atteindre par ses menées ambitieuseset c'est ce qui arriverait infaillible ment si tous les adhérents de son partimoins soucieux de leur peau, lui reconnaissaient autant de capacités en médecine qu'en matière administrative. Un membre du comité libéral de Poperinghe vient' d'apprendre qu'il s'est formédepuis une huitaine de jours, en cette ville, un comité de rédaction composé d'ex-libéraux et de rétrogrades de la plus fine espèce, dans le but d'élaborer un article mirobolant contre sa personnedestiné aux colonnes du Propagateur. Si cet article est conçu dans un sens tel qu'on le lui a rapporté il y oppose d'avance sa conduite actuelle, se réservant d'y répondre d'une manière franche et peremptoire aussitôt que le comité bâtard aura accouché de son chef-d'œuvre. Nous recevons de Poperinghe, la lettre drolatique qui suit: Monsieur l'éditeur du Progrès, Dans votre n" du 21 de ce mois, vous vous plaisez à1 qualifier le collège de cette ville du titre de pitoyable établissement d'instruction moyenne Le mot est un peu fort, trop fort pour ne pas y répondre. Vous aimez tant, Monsieur, proner votre collège communal, eh bien, s'il reste vrai après la sentence de l'immortel Dussault, que c'est par la rhétorique que l'on peut juger de la force d'un établissement, j'ose au nom de mes compagnons d'étude, vous porter un défi et accepter un concours avec les élè ves de votre collège sur les matières suivantes langue flamande, langue française, langue latine, langue grec que, géographie, sphère, histoire, mathématiques, en un mot, sur toutes les matières qu'exigent, comme vous le dites si bien, les besoins de l'époque. Ce défi est-il si pitoyable Un second moyen de comparer, serait de voir quels sont les sujets qui sont sortis de la classe de rhétorique depuis douze ans. Notre liste est prête. C'est ainsi que les pères de famille jugeront de la moralité et de l'instruc tion des deux établissements. Si nous ne craignons pas de concourir avec les élèves de votre collège, si nous ne craignons pas de donner la liste exacte des élèves qui ont achevé leurs études Poperinghe, n'avez-vous pas mauvaise grâce de traiter no tre collège de pitoyable, et le mot ne pourrait-il pas aller meilleure adresse?... Un établissement est-il pitoyable, parce qu'il coûte 10,000 fr. par an moins qu'un autre? a Unétablissemensest-il pitoyable, parce que recevant 2,300 francs, il rend au moins 10,000 fr. la ville. Un établissement est-il pitoyable, parce qu'il fait beaucoup avec peu Nos bons pères louaient cette manière d'agir, aujour d'hui il y a du progrès faire peu avec beaucoup. Un établissement est-il pitoyable parce qu'il a su répondre depuis quinze ans aux vœux du plus grand nom bre des pères de famille S'il vous plait, Monsieur, laissez-nous en paix, nous ne vous attaquons pas, ne faites pas un crime notre collège d'avoir vu éclore beaucoup de vocations l'état ecclésiastique, nous n'y sommes pas engagés. Nos maîtres s'efforcent nous rendre capables de fréquenter avec suc cès les cours du Séminaire ou de l'Université, et ils se comptent heureux quand ils ont obtenu ce but. J'ose espérer, Monsieur, que vous voudrez bien insé rer la présente dans votre plus prochain numéro. Dans cette attente, j'ai l'honneur d'être Votre tcès-huoible et très-obéissant servi leur, Aimé Coudron, Élève de rhétorique au collège de Poperinghe. En vériténous ne savions pas qu'à Poperingheil existait une race de coqs de combat d'une aussi belle es pèce. Comment, mes jeunes rhétoriciens, vous voulez un concours? mais, quoique de Poperinghe, vous n'ignorez pas qu'il y a un concours général; c'est celui-là que vous dcT iez prendre part et si vous y réussissez ce que nous vous souhaiterions, illustres lauréats du collège de Pope ringhe, on vous pardonnera alors votre manque de mo destie. Le défi que vous avez l'air d'adresser est non-seu lement pitoyablemais assez ridicule pour n'avoir pu sortir que de la tète d'un petit pédanttout fier de ses succès de collège. Quant la liste des éminents sujets sortis du collège de Poperinglîe, nous aurions bien voulu la connaître. Jus qu'ici nous n'avions connaissance que de deux jeunes gens sortis de cet établissement, qui aient fait leur che min en ce monde. Pour d'autres, il est possible qu'il en existe, mais au moins, il faut que la renommée n'ait pas daigné s'en occuper. Qu'il y ait de dignes séminaristes et d'honorables jésuites qui aient fini leur éducation Poperinghenous le croyonsmais nous le répétonsun établissement qui n'est utile qu'au re crutement du séminaire et des jésuitières, est un col- s'habiller pour le soir et pour les dames qu'on attendait saisit ce moment pour quitter la salle du festin et pour remonter dans son appartement. Dans ce moment un bruit de voiture se fit entendre sur les pavés de la cour. Vivat s'écrièrent les jeunes gens; ce sont nos divi nités qui arrivent. En voiei déjà une La bande joyeuse s'élança de la salle manger dans le salon dont une autre porte venait de s'ouvriret tous, commencer par le banquier, s'arrêtèrent comme frappés de la foudre en appercevant la personne qui entrait... C'était la femme du banquier Y II. L'ÉTOILE DU MARI. Jérôme, le cocher de M. d'Havrecourt, devait, le soir même du 3 décembreconduire M"" d'Havrecourt chez sa grand'tante, Anlony, c'était sa mission avouée. Puis ses instructions secrètes portaient que de là il ira it rejoindre son maître Orsay. Tels étaient les ordres qu'il avait reçus et qu'il était bien 'décidé exécuter fidèlement il était croire qu'il y réussirait il y avait pour cela mille chances contre une, et ce fut justement cette dernière qui prévalut. Après avoir disposé sa voiture pour le soir et donné manger ses chevaux, Jérôme sortit au milieu de la journée pour quelques commissions faireil était alors près de trois heures, et il retournait l'hôtel, dé bouchant par la rue de la Michodière. Placé ce point du boulevard, deux chemins également sûrs vous conduisent au quartier Saint-Georges. Jérôme pouvait prendre la rue Laffitte ou la rue du Ilelder, il en était le maître, et le caprice, le hasard ou la fatalité (car Jérôme n'a jamais pu bien expliquer cette circonstance importante de sa vie), la fatalité fit qu'il choisit la rue du Helder, et tous les projets du bai'on furent renversés, et il en résulta une foule de catastrophes et de péripéties plus terribles les unes que les autreset sans lesquelles n'aurait pu avoir lieu l'histoire que je vous raconte en ce moment. A l'angle où la rue du Helder se croise avec la rue Taitbout, Jérôme rencontra Trilbycocher, comme lui, de bonne maison, le cocher d'Horace de Nanteuil, qui lui proposa un déjeunerlequelvu l'heure avancée de la journéepouvait s'appeler déjeuner dinatoire. Jérôme n'avait aucune raison pour refuser, il accepta. Horace de Nanteuil ne rentrerait plus chez lui, il était sorti et,

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Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 2