ANNONCES.
MARCHANDISES
HUIZ1N EN ER\E\
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H0VMIEM0F
A YPRES.
GROOTE VENDITIE
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(La suite au prochain n°.)
le coup-d'œil du bal était admirable. Le corps diploma
tique assistait cette fête splcndidc qui s'est passée dans
l'ordre le plus parfait LL. MM. sont restées au bal jusqu'à
111/4 heures. On a dansé jusqu'à S heures du matin.
On annonce que le numéro 27 de la Revue rétros
pective doit commencer publier la série des fonds se
crets du ministère de l'intérieur sous le gouvernement de
juillet. On ajoute que le n° 50 clora la publication de ce
recueil, qui sera un des plus curieux monuments histori
ques du dernier règne, et de ceux qu'il faut recommander
aux méditations des hommes du temps présent.
Plusieurs journaux ont publié la note suivante
Le gouvernement français a envoyé nos agens
diplomatiques Naples et notre marine l'ordre de faire
cesser les hostilités entre la Sicile et le gouvernement
napolitain.
Cette note renferme une inexactitude en ce qu'elle
donne supposer que le gouvernement français a pu
donnerindirectementdes ordres tant la Sicile qu'au
gouvernement napolitain. La République n'a pu inter
venir, dans cette circonstance, qu'au nom de l'humanité.
Itlincni: d'Ypres, du 30 Septembre.
Notre marché aux blés était abondamment fourni au
jourd'hui ec qu'il faut attribuer la saison où se font
ordinairement les achats pour les semailles les froments
des alentours d'Ypres jouissent, du reste, d'une réputation
justifiée. 1 ,388 hectolitres ont été exposés en vente. Les
prix des blés vendus pour la consommation ont varié de
fr. 15-00 18-40; prix moyen 17 fr.baisse fr. 1-20
l'hectolitre.
La baisse sur les prix du seigle a été de 60 centimes
l'hectolitre, 259 hectolitres se sont vendus de fr. 9-20
fr. 11-20, en moyenne: fr. 10-20 l'hectolitre.
Les prix de l'avoine ont subi une légère baisse de 25
centimes l'hectolitre. 00 hectolitres s'en sont présentés
en vente et ont été acquis aux prix de fr. 5-75 7-25;
en moyenne fr. 0-50 l'hectolitre.
Les fèves se sont également vendues en baisse. 79 hec
tolitres se sont écoulésau prix de 10 fr. l'hectolitre; diffé
rence en moins avec le prix du marché preéédent80
centimes l'hectolitre.
Quatre mille kilogrammes de pommes de terre ont été
exposés en vente et se sont vendus raison de 8 fr. les
100 kilogrammes, même prix qu'au marché précédent
Ltat-civii. d'Ypres, du 24 Septembre au 30 inclus.
Naissances: Sexe masculin 4.Sexe féminin 2.
Total 6.
Mariages. Chevalier HynderickAuguste-Charles-
François-Xavier-Marie-Gislainâgé de 31 anssous-
lieutenant au régiment des guides, et De Ghelcke, Ida -
Maric-Emilie-Louise-Gislaine, âgée de 25 ans, proprié
taire.Baratto, Désiré-Jacques, âgé de 29 ans, tapissier,
et Ver faillie, Marie-Eugénie-Cornélieâgée de 23 ans,
dentellière. DelfosseJoseph-Philippe, âgé de 20 ans,
voiturier, et ObynReine-Florentine, âgée de 20 ans,
dentellière.
Décès. Kinoo, Augustin-Liévin, âgé de 8 ans, S1
Nicolas-Iez-Ypres. Moerkercke, Eugénie-Séraphine
âgée de 69 ans, dentellière, célibataire, rue de Lille.
Frambout, Jacques-Martin, âgé de 57 ans, garçon meû-
nier, veuf de Godeliève Castrycképouse de Séraphine
Costcnoble, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans.Sexe masculin 1.
Sexe féminin 4. Total 5.
PAR CESSATION DE COMMERCE.
VESTE PUBLIQUE
DE
ET
AINSI QUE DE
nnuiBUia
EFFETS DE MÉNAGE
Lundi, 9 Octobre 1848 et jours suivants,
heures ordinaires, devant la demeure du
sieur Henri Lafonteyne-De Poorter mar
chand, rue de Dixmude, n° 2, Yprcs, il
sera procédé sa requête, la Vente pu
blique
1° De ses Marchandises, consistant
principalement en toile bleueécrue et
blanchie, calicot, siamoise, cotonnettc, sar-
rcaux, chemises, flanelle, cravates, franges
en laine et en soie un grand assortiment
de passementerie; laine zéphir et autre, fil,
coton, aiguilles, ciseaux, dessins broder,
parfumerie et autres articles de quincail
lerie et de mercerie trop nombreux
détailler.
Et 2° D'un très-beau Mobiler, consis
tant en tables, chaises, secrétaires, armoires
bois de lits, literies, batterie de cuisine,
poêles et plusiers autres objets de ménage.
La vente se fera au comptant, avec aug
mentation du 10e, par le Notaire VAX-
DERMEER8CII.
aen de westzyde van de Leet- of Lentc-
markt, nu geteekend n" 11.
Bewoond door gezcgden De Bouckom
door den kooper in réel gebruik te .reden
met den dag der définitive tocwyzing.
Dit Huis, door zync groote en zeer voor-
deelige gelegenheid, is geschikt tôt het uit-
oefenen van allcn koophandelcn bedryven.
IN HET SCIIOTJEN.
2" Koop. Ecn Huisje, houdendc west
aen het voorgaendc, geteekend n° 1palende
zuid aen de koutspoort van den 1" koop.
Gcbruikt een deel door Jan Boy in, en ecn
deel door Fidclis Grysonclk aen 4 francs
te maendc.
1 p. °/o v00r pkemie van nOOGSTEN instel.
INSTEL op 5" October 1848, en FINALE
TOEWYZING den 19" der zelfdc maend, in
de estaminet den Gouden Arend, op de
Groote-Markt, te Ypre, telkcns ten 5 uren
des naermiddags.
Dat men het voortzegge.
VAN
Studie van den Notarié LAMBIN,
te Ypre.
BINNEN DE STAD YPRE,
afhangende van de bankbueuk
ta» bri xo de bol'ck,
ALDAER OPENBAERLTR TE KOOPEN.
LENTE-MARKT.
1" Koop. Een schoon groot Huis met
deszelfs grond en erve, ruime kelders, zeer
groote zoiders, mitsgaders koetspoort ko-
mende in het beluik gcnaemd het Schotje
ofSchotland, staendc en gelegen te Ypre,
UT
TE YPRE (bïiitex).
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A VEXDRE des conditions Studic van den Notabis LAMBIN,
très-favorables, un Cdevae
deux mains, rue d'Elverdinghe,
n° 46.
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Maendag9" Octobcr 1848om 2 uren
namiddag, zal er door het ministeric van
den Deurwacrdcr DUMORD vcrkocht
worden, voor de herberg genaemd Catot-
tjes, bewoond door P. De Huissere, buiten
de Meenen-poort, aile slach van Gezaegd-
en Rrandhouten, dienstig voor timmerlie-
den, wagenmakers, cnz., en bestaende in
lepen en eiken stukkcn iepcn, eiken en
abeclen plankcn en scholfen van aile Icng-
ten en dikten.
Het brandhout bestaende in veel cihcn
sluiten, iepcn en eiken kr.ippclbondcls, veel
busschen en een groot acntal icpen en eiken
schiers; veel spaenders en anderc, aile
verdeelt in koopen.
Dezeverkoopingzal gehouden worden ep
de gewoonelykc voorwaerdcn, alsdan voor
te lezen.
Nota. Den hecr verkooper stact toe aen
de koopers hunne gekochte houten te ver-
voeren, mits de stads-regten door hun te
voldoen.
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L-l B0ETE1ÎAN,
Près de la station du chemin de fer,
Brugesachète au cours du jour, les quit
tances de I'Emprunt forcé.
te Yprc.
vàïc eenen
Gclegcn onder Ypre en Briele»,
l»y de herberg gcnaemd het Groot
Hockjc, langs den stcenweg van
Yprc nacr Briclcn,
Groot acht en tachentig aren vier en
dertig centiaren of omtrentin een stuk
palende oost aen den steenweg leidendevan
Yprc nacr Brielen, zuid aen de weide com-
peterendc aen sieur Volboutliage hier
afgaende, west en noord aen de landen van
de hofstede gcbruikt by sieur Blootacker.
In pachtc gehouden door sieur Volbout,
herbergicr in het Groot Iloekjetôt den Ie"
octobcr 1854, aen 141 francs 40 ccntiinen
by jarc, boven de impositien.
INSTEL den 7" October 1848en
FINALE TOEWYZINGden 21" derzelve
maend, in de herberg den Sultan, op de
Groote Markt te Ypre, telkcns ten 3 uren
des namiddags.
Elle zegge het voort.
By M' POUPART-VEERnSE, Notaris,
ter residentie van Zonnebekeis er gcld in
leening te bckomen mits goed bczet.
L'Association pour l'encou-
ragement du service mili
taire, sous la protection du Roi, dont les
seuls agents dans la Flandre occidentale
sont: MM. Joos-Verschaeve, secrétaire com
munal, Yprcs Inghelsde Thilbj, Bruges;
Mestdagh, secrétaire communal, Iscglicm
Paret, agent d'affaires, Dixmude Morael,
avoué, Furnes; J. Ilamman, receveur
communal, Ostcnde; Vandenberg, secré
taire communal, Thielt continue rece
voir des participants la caisse dePrévoyancc
qu'elle a ouverte pour faciliter aux jeunes
gens atteints par le sort, leur remplacement
dans la milice elle opère aussi le rempla
cement de tout milicien, aux conditions que
les susdits agents feront connaître aux in
téressés.
flexions. Elle en fut tirée par l'entrée d'Athénaïs qui
prête repartir pour Parisvenait chercher son châle el
son clmpeau, qu'elle arrangeait en chantant devant une
psyché, lorsque Amélie se leva, et s'empressa de faire des
excuses
Quoi madame, j'occupais votre appartement?
Ne faites pas attention cela se trouve merveille
car je m'en vais.
Malgré nos instancesune pareille heure Et com
ment retournez-vous Paris?
Dans ma voiture, une voiture toute neuve... ça
m'amusera. Tout est prêt,les chevaux sontattelés. Adieu,
madameau plaisir
Pardon, madame, lui dit Amélie; je vous deman
derai où donnent les sônnettcs que je vois là.
Je n'en sais rienrépondit étourdiment la jeune
fille.
Mais la pièce où nous sommes, est-elle située sur la
cour ou sur le jardin?
Je l'ignore les fenêtres sont fermées.
Comment, vous l'ignorez Vous, madame la maî
tresse de la maison
Tiens, c'est vrai! je n'y pensais plus; c'est que,
voyez-vous, reprit-elle en se troublant, comme je suis
arrivée d'aujourd'hui.
Dans une propriété qui dépend de la succession de
votre père
Dieuque je suis bête c'est justemais les chan
gements qu'on y a faits sont cause que...
Et^ oserais-je vous demander combien vous l'avez
vendue mon mari
Ah! dame... vous comprenez bien... une somme
assez forte... le plus que j'ai pu... parce que c'est propre...
c'est gentiln'est-ce pas
Mais le prix de ventemadame.
Je n'en sais rien; ça regarde les gens d'affaires.
C'est étonnant, se dit Amélie. Mais que je ne vous
retienne pas, madame. Plus qu'un mot... Cette porte,
que je vois cachée dansla tapisserie près de l'alcôve, n'est-
le pas celle d'un cabinet de toilette
Ouimadame précisément.
Amélie l'ouvrit et se trouva dans une seconde chambre
c'était celle de M. d'IIavrecourt, car on voyait encore,
épars sur les meubles ou sur le tapis, le paletot, les gants,
le chapeau et même le pantalon et les bottes que le ban
quier avait quittésen arrivant pour mettre les bas de
soie et les souliers vernis.
Amélie se retournant vers Athénaïsquitoute rouge
et les yeux baissés ne savait quelle contenance tenir
Vous êtes bien jeune encore, mademoiselle, et ne
savez pas tromper... Dites-moi la vérité; vous ne trou
verez en moi ni haine ni colèremais coup sûrde la
pitié... et protection peut-être.
La jeune fille se jeta ses genoux et lui avoua tout. Et
l'on entendait s'élever du salon des éclats joyeux, et l'on
distinguait la voix aigre du baron qui s'écriait
Je vous disais bien que mon étoile ne pouvait m'a-
bandonner
Amélie réfléchit quelques instants, et son parti fut pris.