OPENBAM YERKOOPING VAN GOEIH, GELEG1 WMLA1DEREN. EXTÉRIEUR. Faits divers. Sfuclic van Mr IIOUVOET-V4A WOUMEN, Notarls, te Rccrst l»y Dixmude. FRANCE. Paris, 8 novembre. Nous lisons dans le Mémorial Bordelais Ainsi que nous l'avons dit hier, l'ex-émir devait arriver Bordeaux dans la matinée. Effectivement, vers onze heures et demie, Abd-el-Kaderen calèche découverte, et en compagnie de Monseigneur Dupuch, ancien évéque d'Alger, est arrivé l'hôtel de la Paix, chez M. Sansot, où déjà un poste d'honneur avait été placé. La calèche de l'ex-émir était escortée par un détache ment de chasseurs cheval. Trois diligences, où étaient placées les femmes, les membres de sa famille et ses do mestiques, le suivaient immédiatement. Sitôt entrées dans l'hôtel, on en ferma les portes, et l'émir monta dans les appartements du premier. M. le préfet de la Gironde, M. Guimard, adjoint chargé de la police de sûretéM. le colonel du 27e, et quelques officiers supérieurs attendaient Abd-el-Kader, qui aussitôt descendu de voiture, s'est empressé d'offrir son bras l'une de ses femmeset successivement a fait monter l'étage supérieur toutes les autres elles étaient voilées de façon défier les regards les plus curieux. Aussitôt que l'émir eut rejoint sa famille, la musique du 27e, qu'on avait placée dans l'intérieur, lit entendre des marches guerrières. La foule qui s'était assemblée devant l'hôtel Sansot a vainement attendu le prince, qui devait, dit-on, se mettre au balcon. On assure que l'émir doit partir lundi matin, si toute fois le bateau vapeur le Caïman est prêt pour le rece voir, lui et sa nombreuse suite. L'ex-émir dont peine on pouvait distinguer le visage, son burnous lui enveloppait tonte la tète, paraît bien portant. La vivacité de ses regards donne ses traits, naturellement mélancoliques, une certaine énergie gra cieuse, qui n'est pas sans charme. Au totalce serait un bel homme, même sous les habits français. Il paraît entourer l'ancien évéque d'Alger d'une consi dération toute particulière, et il fait, dit-on, depuis qu'il est en Franceune étude attentive et très-sérieuse de la Bible. On assurait dans la soirée qu'Abd-cl-Kadcr, après avoir refusé plusieurs fois, s'était enfin décidé honorer de sa présence notre Grand-Théâtre. Ces hruits se sont confirmés. Abd-el-Kader a, en effet, assisté la représentation qui a eu lieu. A neuf heures l'ex-émir, accompagné par M. le maréchal-de-camp Poin- signon, M. le préfet et M. le maire est entré dans la salle et a pris place d'abord dans la loge de M. le préfet, en suite dans celle de M. le maire. Abd-el-Kader a été accueilli avec ce respect que les Français savent toujours accorder aux vaincus. Au reste, sous les dehors de la gravité orientalel'ex-émir trahis sait le vif sentiment de joie qu'il éprouvait en voyant de quelles déférences il est entouré parmi nous. Nous n'avons pas besoin de dire que l'attrait de la cu riosité avait attiré une foule immense de spectateurs. Abd-el-Kader n'a quitté le spectacle qu'à la fin, et, sa sortie, il a pu reconnaître, aux marques de respect dont il a été l'objet, tout ce que peut la civilisation chez un grand peuple. On lit dans le Moniteur: La Presse, et Y Opinion publique après elle, préten dent que, lors du dernier remaniement ministériel, des portefeuilles ont été offerts M. Ledru-Rollin et Flocon, qui les auraient refusés. Nous sommes autorisés donner et nous donnons cette assertion le plus formel démenti. <i M. Mai-rast restera encore président de la chambre, que ses velléités de démission soient ou non sérieuses. On porte en face de lui, sinon contre lui, M. Malleville, qui est un très-faible présidentet M. O. Barrot, qui est trop suspect en ce moment, de bonapartisme pour trouver 100 voix dans rassemblée. Il n'est pas vraid'ailleurs, qu'il s'agisse pour M. Mar rast, de reprendre en aucun cas la rédaction en chef du National. On lit dans Y Assemblée nationale: M. le maréchal Bugeaud et MM. les généraux Bedeau et Changarnict* ont refusé la candidature la présidence qui leur avait été offerte par une fraction considérable du parti modéré. Nous apprenons qu'à Courbevoie hier lundi, une collision a eu lieu entre les habitants de cette commune et la garde mobile avec une certaine vivacité. Nier matin, a dix heures, un officier-général, accompagné de ses deux aides-de-camp et du colonel de la garde mobile s'est transporté sur les lieux. On lit dans la Réforme: Jusqu'à ce moment, le seul candidat sérieux que la démocratie française semble vouloir opposer au général Cavaignacet M. L. Napoléon est le citoyen Ledru-Rollin. Nous aimons croire que ce fondateur de la république démocratique et socialeque cette honorable victime dès calomnies royalistes est resté l'adversaire du principe de la présidence. Ce n'est qu'à ce titre que nous recomman dons vivement sa candidature Quand il fut question de la prorogation possible de la chambre, les différents généraux furent consultés. Le général Lamoricièred'accord avec le chef du pouvoir exécutif, avait déclaré qu'il répondait de tout en l'absence de l'assemblée; mais le général Changarnier aurait dit au contraire, assez spirituellement plusieurs représen tants Si vous mettez la clef sous la porte, il n'est pas sur que vous l'y retrouveriez. Le général Bedeau aurait pris la chose plus gravement: En cas d'insurrections a-t-il affirmésur un ordre de l'assemblée, armée, garde mobile ou républicaine, tout le monde marchera. Niais si l'on n'a que la décision d'une commissionje ne réponds plus de rien. ESPAGNE. IMinnin, Ier novembre. On croit que les cortès s'assembleront le 15 décembre Madrid. On assure que le gouvernement est décidé renvoyer d'Espagne le prince de Capoue et sa famille, l'influence occulte que l'on suppose miss Pénélope Smith, princesse de Capoue désireuse d'exercer sur l'esprit de la reine Isabelle, fait ombrage aux ministres. Sans l'indisposition d'une des filles du prince de Capoue, cette famille eût déjà quitté l'Espagne. La faction des cabécillas Gamundi et Montanès, a été dispersée près de Tcrnel. La Espana publie une correspondance de Londres qui annonce que le comte de Montcinolin aurait brusquement quitté cette capitale, sans doute pour entrer en Espagne. Le gouvernement n'a rien appris qui soit de nature confirmer cette nouvelle. Magdfiioi itti, 5 novembre. Presque chaque nuit le convoi du chemin de fer de Berlin Cologne dépose ici d'importantes sommes en or et en argent, renfermées dans de petits tonneaux. On les transporte la Citadelle, où elles sont déposées dans des caisses en fer faites exprès. Il parait que ce sont les réserves en espèces des banques royales de Berlin et de Brcslau, qui il est vrai, protégée par de hauts murs bien garnis de canons et une nom breuse garnison sont bien mieux l'abri ici que dans ces deux villes contre toute tentative de pillage. (Gazette de Cologne.) Vu». M. Drucy a dû mettre tout en œuvre pour sauver l'évéque de. Fribourg. Une masse de peuple voulait lui faire subir le sort du général Latour Vienne. M. Drucy, très-populaire, est accouru, il a conjuré le peuple de ne pas ternir l'honneur du parti libéral de la confédé ration. L'évéque, sous bonne garde, a été conduit au château de Chillon. Voici un trait de désintéressement qui honore le caractère de M. Goudchaifx. Nous ne nous pardonnerions pas de le passer sous silenee. En se retirant du ministère des finances, M. Goudchaux avait seize mille francs toucher sur son traitement; il les a noblement laissés dans la caisse de l'État. La simple mention de ce fait suffit son éloge. La Gazette d'Augsbourg donne aujourd'hui des dé tails assez curieux sur la physionomie politique et sur le personnel de l'assemblée nationale allemande Francfort. L'assemblée se compose de 720 membres dont 193 re présentent en ce moment la diète méine la Prusse, 116 l'Autriche, 71 la Bavière, 28 le Wurtemberg25 le Ha novre 22 le royaume de Saxe22 les trois principautés de liesse, 17 le duché de Bade, 11 le Schlcswig-Holstein, 10 les petites principautés saxonnes, 9 les deux duchés de Meekleinbourg, 6 le Nassau, 3 le Luxembourg et le Limbourg, 5 l'Oldembourg4 le Brunswick, et enfin, 3 les autres plus petits États. On lit dans une correspondance de Vienne en date du 2 novembre, adressée la Gazette de Breslau Le général Bein et le commandant Messenhauscr ont jusqu'ici échappé toutes les poursuites. Les prisonniers vont être classés par catégorie. Quelques milliers feront partie, comme soldats, de la prochaine campagne en Hongrie, et tel sera probablement le sort de tous les membres compromis de la légion académique. Depuis hier, les cloches, qui pendant quinze jours n'ont fait entendre que des sons effrayants, retentissent comme auparavant, mais de sons religieux. La communication avec les faubourgs est très-difficile on ne laisse entrer facilement que les vivres. Il semble, d'après les mesures adoptées, qu'on cherche encore beaucoup d'individus, dont on veut, tout prix, empêcher la fuite. Environ une cinquantaine de députés, qui en repré sentaient quatre-vingt, se sont réunis ces jours derniers Ollmûtz, où ils ont siégé avec M. Welckeret Moslc. La garnison est provisoirement fixée 30,000 hom mes, et le prince Windischgrœtz a ajourné trois jours sa résolution l'égard de ceux qui seront soumis la juri diction d'un conseil de guerre. IM.tnrnio d'ïprks, du 11 Novembre. Les prix du froment n'ont pour ainsi dire pas changé au marché de ce jour; il y a eu une hausse de 50 centimes l'hcclolitrc. Les prix ont varié de fr. 15-60 18; en moyenne fr. 16-80; 500 hectolitres ont été exposés en vente. Il y a eu une hausse de 80 c. l'hectolitre sur les prix du seigle. 42 hectolitres se sont vendus de fr. 10-40 11-20; prix moyen fr. 10-80. Une légère hausse de 18 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix de l'avoine. 30 hectolitres ont été éxposés en vente et acquis aux prix de fr. 5-50 6-87 prix moyen fr. 6-18. Les fèves se sont vendues avec une baisse de 56 c. l'hectolitre. 73 hectolitres ont été écoulés au prix de fr. 9-84 l hectolitré. Les pommes de terre se sont vendues raison de fr. 8-50 les 100 kilog.même prix qu'au marché précédent. 2,500 kilogrammes ont été exposés en vente. Étii-civil n'VpiiKS, du 5 Novembre au 11 inclus. Naissances: Sexe masculin 2. Sexe féminin 6. Total 8. Deux mort-nés du sexe masculin. Mariages. De Broyer, Auguste-Joseph-François, âgé de 24 ans, journalier, et DujlouSophie-Cathérine, âgée de 21 ans, dentellière. Veldens, Jacques, âgé de 50 ans, journalier, et Verhaege, Amélie-Rosalie, âgée de 25 ans, dentellière. Goui, Gabriel, âgé de 27 ans, tisse rand, et De Vos, Jeanne-Thérèse, âgée de 29 ans, den tellière. Décès. Cappoen, Jérémie, âgé de 79 ans, tisserand, veuf d'Agathe Van Hcuvcrswyn et de Marie-Constance Lacocre, rue de Menin. Burggraeve, Rosalie-Virginie, âgée de 18 ans, dentellière, célibataire, rue de Menin. Garreyn, Auguste, âgé de 19 ans, domestique, célibataire, rue de Lille. Schockeel, Françoisc-Isabellc-Joséphine, âgée de 57 ans, particulière célibataire rue de Lille. Plancque, JuEennc-Fidélic, âgée de 8 ans, rue de Tour- liout. Vcrscheure Nathalie âgée de 40 ans, journa lièredomiciliée Worteglicm, épouse deVanTighcm, Charles, Marché aux Bêtes.Donny, Théodorc-Charles- François, âgé de 50 ans 7 mois, membre de la Députation permanente du Conseil provincial de la Flandre occiden tale, époux de Sophie-Joséphine VanDaele,. décédé Bruges, le 3 Novembre 1848.Snouck, Marie-Jeanne, âgée de 68 ans, journalière, épouse de Jean-Baptiste Vanderschelden, rue de Menin. Van Eecke, Isabelle- Claire, âgée de 86 ans, religieuse, rue de l'Hôpital S1 Jean. Leclercq Virginie-Eugénie, âgée de 15 ans, dentel lière, Marché au Bois.Debry, Sophie-Joséphine, âgée de 64 ans, marchande de poisson, épouse de Jean Van Bccelaere, ruedeLiège. Cottignie, Albert-Louis-Joseph, âgé de 48 ans, charpentier, époux de Rcine-Ilosalie De Vynck, rue de Baillcul. Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe masculin 3. Sexe féminin 2. Total 5. RANGSCHIKKING DER koopex. SITCAT1E DER coederex. NATUDR DER CiOEOEREV. JNHOUDS- giiootte. NAMEM DER aenpalende eigenaren. NAMEN DER gebru1kers. BELOOP DF.R paciiten. UITGANG DER pachten. BELOOP VAN DEN ixstee. 1,2,4,5,6,7,8, 9,10, 11, 12,13, 14 en 15. 3. 16. 17. 18. 19. 20. Caeskerke (Veurne- ambacht. Idem. Idem. Dixmude. Idem. Idem. Idem. Hofstede. Land. Tweewoonst. Huis. Ilof. Huis. Idem. H. 23-02-24. 1-60-36. 1.-03-25. H- »-97. n - ïi-92. n-01-70. n- n-85. MM. De Joigny-DcPamele,Rousselle, te Mons, Despot, te Veurne, de séna teurs Van Wouraen en De Riddcr. M. Despot, te Veurne. Vicognestraet. Kickenstraet. Kerkhof. Wcststract. Idem. Charles Vande Woude. Idem. Duytschacver en ander. Onbewoond. Onverpacht. Pieter Vande Woude. Pieter Goetinck. 1,831-20 124-55 76-19 n n 174-15 174-15 l"october 1858. ln octobre 1849. ln mei 1849. Terstond. Idem. '/3 maert 1855. ,/a maert 1851. 46,400-00 5,000-00 600-00 5,000-00 1,000-00 3,750-00 2,050-00 Den OVERSLAG zal placts hebben, IMaendng, 13n Novembcr 1848, ten 3 urcii naniiddag, in de afspannlng den Goide.k Leeiw, Weslsteact, te Dixmude.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1848 | | pagina 3