-V 8»î|. s F200. Je«<li, 4 Janvier 1819. J01RY1L D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Vues acquinl eiffldo.' i^TÉStiïxn. Le capitaine Maisrïiiis. Sri.aasœsaanEacsss r as,^.i 'rr-iv u-.i ABONNEMENTS Yrnr.s (franco), par trimestre, 3 francs INSERTIONS: Annonces, la ligne 15 centimes.Récl î>0 c. Provinces, 4 francs. ames, la ligne 30 centimes. Le Progrès paraît le Jeudi et le Dimanche. Tout cdqui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies. VPRES, le 3 J iMit n. Le Sénat vient de porter lui-même une atteinte sa dignité. La loi des patentes, \otée par la Chambre des représentants, a été soumise aux délibérations de nos pères conscrits, dontla majorité ne savait quel parti pren dre. La disposition qui frappait les sociétés anonymes paraissait ne pas trop lui sourire. Ne voulant pas rejeter la loimais n'ayant pas envie de l'adopter immédiate ment, qu ont fait nos honorables sénateurs? Comme des écoliers mutins, ils ne se sont pas rendus la séance, et forcément la loi n'a pu être votée avant le i" Janvier 1849. Les taxes communales pendant l'exercice 1848, ne donnent qu'un produit net de 9097,000 francs.C'est environ 10,000 francs de moins que les prévisions. La solennité annoncée pour samedi attirera beaucoup de monde. La remise des médailles et récompenses de l'exposition agricole, se fera l'Ilotel-de-Villc, au local des Halles. Le banquet qui réunira les membres de la Société agricole de l'arrondissement d'Ypres, les autorités civiles et militaires, les ouvriers décorés et ceux qui ont obtenu une distinction au concours, comptera, dit-on, environ deux cents couverts. M. le major commandant de la garde civique active de la ville d'Ypres, a reçu de la part de la garde civique de la ville de Bruges dès invitations pour oflicicrs, sous-ofii- cicrs et gardes, un bal donné le sept Janvier par la milice citoyenne du chef-lieu de la province de la Flandrc-occi- dentalc. Carrcspondauce. On écrit de Poperinghe, 2 janvier: Dimanche dernier, une fête brillante a eu lieu en cette ville h l'occasion de la remise de la croix de Léopold M. Jacques De Bcir, nommé chevalier par arrêté royal du 10 décembre dernier. A onze heures du matin toutes les autorités civiles et tous les fonctionnaires publics, convo qués pour cette cérémonie, se sont rendus, musique en tète et précédés par le corps des sapeurs-pompiers, la bri gade îles gendarmes et la société dramatique des Victnrines dont il est membre, la demeure de M. De Bcir d'où ils l'ont conduit l'hôtcl-de-ville. A leur entrée en la salle de la régence, un discours a été prononcé par le bourg mestre dans lequel il a rappelé successivement les nom breux services rendus la ville par cet homme de bien (Suite.) VII. LES VOLEURS. Cependant depuis son entrevue secrète avec d'Alviraar, mademoiselle de Chavaillcs tremblait toujours qu'il ne revint au jardin pendant la nuit et n'y fût découvert. Cette terreur qu'elle éprouvait pour lui seul, t'engagea un soir h descendre de sa chambre. Elle arriva au jardin bien émue cette fois, osant peine fouler le sable sous ses pas, palpitante au moindre bruit, et ne songeant guère jouir du charme de cet endroit. Elle était dévorée de ces inquiétudes étouffantes, de ce serrement de cœur dou loureux par lesquels une jeune fille paie bien chèrement ses démarches imprudentes. Elle trouva en effet d'Alvimar, qui, depuis sa première visite nocturne, était revenu presque tous les soirs, dès que l'ombre était close, errer sous les fenêtres de l'hôtel. Mais loin de tenir la résolution qu'elle avait prise de lui défendre ces excursions dangereuses, elle demeura près de lui, et y revint encore les nuits suivantes. Un soir, ils étaient tous deux dans cette heureuse soli tude, une douce pluie d'été les avait forcés de se réfugier sous la charmille qui s'étendait au bord du jardin, sur le banc même où d'Alvimar s'était entretenu avec David de Marillac quelque temps auparavant. pendant sa longue et honorable carrière. Après cette ha rangue qui a été accueillie par de vifs applaudissements, M. De Beira reçu la décoration des mains du bourgmestre aux cris répétés de ivc le roi! Vive le ministre Vive M. De Bcir! Le soir une illumination générale et une brillante sé rénade ont terminé la fêle, et chacun s'est montré satisfait des honneurs rendus un homme qui jouit un si haut dégré de l'estime publique. Un regret cependant a cm- P^che de rendre cette réjouissance parfaite chez un cer tain nombre d habitants qui s'attendaient h ce que cette ovation fût rehaussée par un banquet auquel tout le monde se serait empressé de souscrire, tandis que tous les frais de la fête qu on évalue 1,000 francs, sont exclusivement tombes I3 charge de M. De Bcir qui, dans son inépui sable générosité, a fait une distribution de 15 sacs de blé converti en pains aux pauvres, et donné un souper au corps des sapeurs-pompiers, ainsi qu'à la société d'har monie et celle des Victorines. A oici, d après ce que nous apprenons, les changements qui seraient apportés l'administration des ponts et chaussées. Monsieur Noël cumulerait l'inspection générale des ponts et chaussées, des mines et la direction des chemins de fer, ses bureaux seraient supprimés, et il entrerait au ministère des travaux publics. Deux inspecteurs divisionnaires seraient démissionnés, Monsieur Masui et Monsieur Gernacrt, qui reprendrait la province de Mons et conserverait le titre honoraire d inspecteur divisionnaire. Quatre ingénieurs en chef seraient mis la pension M. De Dobbelaere, d'Anvers, serait remplacé par M. Kummer; M. Dclahaye qui était chargé d'une section du chemin de fer, et deux autres qui étaient dans le minis tère des travaux publics. (Impartial de Bruges.) Dès que la loi sur les pensions sera passée, on mettra la pension tous les ingénieurs et conducteurs qui au raient atteint la soixantaine. Au 1 janv icr prochain, les deux tiers des conducteurs- surveillants seront supprimés et le titre aboli et remplacé par des commis de 1", 2" et 3= classe, avec une diminu tion d'environ un sixième sur les appointements actuels. Les deux premiers numéros du Veurne-Ambachtnou veau journal hebdomadaire, viennent d'être publiésà F ur nes. Celte feuille est principalement consacrée la défense des intérêts de l'agriculture et de ceux de la ville de Furnes en général c'est ainsi que dans le numéro de ce jour nous trouvons une dissertation vraiment savante sur le mélange des engrais, côté d'une réfutation calme mais sensée, des prétentions de la ville de Dixmudc de vouloir remplacer Furnes comme chef-lieu de l'arrondis sement. D'autre part, nous avons remarqué avec satis faction, que cette nouvelle publication tend donner la plus grande publicité aux débats du conseil communal: le premier numéro reproduisait en son entier la dernière séance, et le deuxième annonce les objets l'ordre du jour pour la séance de samedi prochain c'est là une très- heureuse innovation le conseil communal représente la commune, tous les habitants ont par conséquent le plus grand intérêt connaître par eux-mêmes de quelle ma nière leurs représentants remplissent leur mandat; cette publicité est une garantie pour le peuple: car ce n'est pas en sa présence que jamais on se permettra de mécon naître ses droits. On s'occupe beaucoup l'assemblée des nouvelles arri vées aujourd'hui d'Italie. Il paraît qné le Pape a manifesté formellement l'intention de venir Paris. Beaucoup de représentants croient que Pic IX sera sous peu de jours dans notre ville. Le cabinet Iui-mcme verrait avec plaisir l'arrivée du Saint-Père eu France. (Estafette.) Nous apprenons que M. le général d'IIane doit partir ces jours-ci pour l'Allemagne. Il est chargé par le gou vernement de prendre des renseignements sur divers points d administration militaire principalement sur le système des remontes. (Indépendance.) Ils étaient là, plongés dans l'ineffable quiétude de l'a mour qui se laisse vivre et se repose dans son bonheur; le bruit monotone de la pluie qui tombait sur les feuilles sans les atteindre les berçaient d'un calme délicieux et versait sur leurs fronts comme une légère teinte de som meil ce nuage, uniformément répandu dans l'atmosphère, était commeun rcmpartde plus qui les séparait du monde. Le pied d'Isaure frôla un léger objet sur le sable elle le ramassaet, la lueur des réverbères de la place voi sine qui perçait faiblement le feuillage, elle vit une très- petite boite entr ouverte et qui contenait un rouleau de cordon de soie. Qu'est-ce que cela dcmanda-t-elle. L'échelle de soie dont je me sers pour monter sur ce mur. Ah c est vrai, ami je te croyais si bien envové par le ciel près de moique je n'avais jamais pensé te de mander comment tu y parvenais.... Mais je ne comprends pas que toute une échelle puisse tenir dans un si petit écrin. Elle est tissue aussi mince pour pouvoir se porter plus facilement. Et avec ce faible appui, bon Dieu franchir un mur si élevé Il donne sur une place déserte, et il conduit près de soi, c'est tout ce qu'il me faut. Un des plus pauvres ouvriers de notre ville, le nommé Dellusine, demeurant rue des Récollets, a trouvé un por tefeuille contenant des valeurs payables au porteur, des actions de charbonnage, etc. Ce qu'il eut de plus pressé, lorsqu'il a été en possession de sa trouvaille, ce l'ut de courir en opérer le dépôt entre les mains de M. Delvigne, un des gérants de la fabrique royale de tapis. Une pa reille conduite n'a pas besoin d'éloge. Que la probité est touchante quand elle s'abrite sous les haillons de la mi sère! Dellusine vient de poser un acte qui donne du re lief la classe ouvrière et qui montre d'une manière éclatante que la pauvreté n'exclut pas la vertu.. Hon neur ceux qui comprenneut ainsi leur devoir et qui obéissent comme Dellusine au vœu de la conscience. (Journal de Louvain.) Et les pointes de fer qui le hérissent Mon manteau jeté dessus m'en garantit. r On dirait, monseigneur, que vous êtes accoutumé de pareilles escalades. Louis avait enveloppé la jeune fille d'un pan de son manteau pour la préserver de l'humidité de l'airet ils étaient tous deux sous cetabri. Dans ces dernières visites, le jeune seigneur avait repris le brillant costume qui lui était habituel Isaure regardait, avec une attention en fantine et caressante, quelques ornements placés la ceinture du baron et qui jetaient les étincelles de l'or et de l'acier. Quels sont, dit-elle, ces bijoux que je vois toujours votre ceinture? Il les détacha tour tour. Cecirépondit-ilest un poignard dont la lame rentre dans le manche, et qui ne tient pas plus de place qu'une tabatière d'or. Un poignard!... c'est étrange.... Et ces deux pom meaux ciselés qui se détachent sur le satin blanc de votre veste Les poignées de deux pistolets qui s'enfoncent dans la ceinture faite de manière les contenir tout entiers. Quoi ces objets que je vois habituellement sur vous sont Des armes.

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 1