\YV0\CES.
IIOFSTEMIV,
WOOMIJZEX
a saura*
forte de 1.300 hommes, rencontra du côté de Labajol,
derrière Bellegarde, un corps de 250 républicains com
mandés par Victoriano Ametler, créé brigadier. L'action
fut chaude; les républicains ont perdu beaucoup de
monde et ont été obligés de se réfugier sur le territoire
français Las lllasoù ils ont été poursuivis par les
troupes royales et là Las lllas, le combat a recommencé
malgré l'intervention du maire, et d'un détachement
fiançais de 25 hommes. Beaucoup de républicains ont été
atteints, tués ou blessés la porte du maire, et 18 ont
été pris, entr'autres Victoriano Ametler, Coll José, Gon-
zalès don Juan, commandant, Pcrez, oommandant, 2 ca
pitaines, 2 hommes et 10 autres réfugiés.
Fai(ii) divers.
On vient d'écrouer dans la prison de Courtrai un faux
monnayeur qui est en aveu.
L'épizootie exerce ses ravages dans* les environs de
Courtrai. Plusieurs fermiers ont vendu tous leurs bestiaux,
pronostic fâcheux.
La démission offerte par le général d'Hane des fonctions
qu'il occupait dans la maison du Roi et dans l'armée a
été acceptée. 11 a une pension de 6,300 francs, pour 47
années 5 mois 2 jours de services.
Un anonyme a envoyé au bureau de bienfaisance de
Verviers 5,000 francs pour les malheureux.
Napoléon Bonaparte, fils de Jérôme et cousin du prési
dent de la république française, est arrière petit-cousin
de la reine Victoria par sa mère, cx-reinc de Westphalie.
En effet, la reine Victoria est arrière-petite-fille de Fré
déric, prince de Galles, dont la petite-fille Augusta de
Brunswick épousa le premier roi de Wurtemberg et don
na le jour l'cx-reine de Westphalie.
Le gouvernement a appris l'entrée Guipuzcoa et Na
varre de deux petites bandes Carlo-Républicaines, fortes
de 200 hommes; on apprenait presque en même temps
par dépêche télégraphique que la bande entrée Guipuz
coa, avait été forcée d'évacuer le territoire de cette pro
vince et qu'elle s'était dirigée vers la Navarre. Les troupes
de Guipuzcoa l'y ont suivie, la serrant de très-près, et l'on
ne doute pas que d'ici très-peu de jours, ces bandes
froidement ou hostilement reçues par la population et
chaudement poursuivies par des détachements de notre
armée, auront repassé la frontière. On croit que ce mou
vement avait pour but d'opérer une division dans l'intérêt
des factieux de la Catalogne que le général Manuel de la
Concha poursuit sans relâche.
A l'époque, où, les mines du Brésil étaient dans leur
plus grande splendeur, il y a un siècle, elles rendaient
tous les ans environ 12,000 kilogrammes pesant d'or, et
qui faisait 41 millions de francs de la monnaie française,
présentement elles n'en donnent pas plus du cinquième,
Les mines d'or de la Nouvelle-Grenadeauxquelles on a
appliqué depuis quelques années des procédés d'extrac
tion perfectionnés, donnent aujourd'hui près de 5,000 ki
logrammes pesant d'or fin d'une, valeur de 47 millions
de francs. Le nouveau continent tout entier, jusqu'à ces
derniers temps, produisait une quantité d'or que les hom
mes les mieux informés portent 15,000 kilogrammes de
métal finreprésentant 2 millions 750,000 de nos pièces
de 20 francs, ou 51 millions 4/2 de fr. La production de
l'argent dans le Nouveau-Monde est estimée 615,000
kilogrammes environ, soit 41 fois plus en poids que celle
de l'or mais la valeur vénale de cette énorme masse d'ar
gent n'est pas tout fait du triple de celle de cette petite
quantité d'or qui ne fait pas, beaucoup près, un seul
mètre cube en volume.
Chronique judiciaire.
Nos lecteurs ne liront pas sans émotion ce récit d'une
affaire criminelle qui vient d'être jugée par la cour d'as
sises de Saône et Loire (France)
Geneviève Guenoche, enfant trouvée de l'hospice de
Nevers, âgée de vingt-six ans, avait eu le bonheur de
rencontrer un bon et honnête mari dans la personne du
nommé Roulot, journalier Saint-Léger-sous-Beuvray.
Cette union, qui avait déjà quatre ans et demi de durée,
ne s'était fait jusque là remarquer que par un calme pro
fond, et surtout les soins, pleins d'une vive tendresse,
dont les époux avaient entouré leurs deux petites filles
âgées, l'une de trois ans et demi, l'autre d'un an peine,
Malheureusement il y a Saint-Légcr-sous-Bcuvray,
comme ailleurs, de méchantes languesdont la malignité
s'exerça aux dépens de cet obscur ménage, et y introdui
sit la discordela source première d'une épouvantable
catastrophe.
Depuis quelque temps, il circulait des propos vagues
sur le compte de la femme Roulot: on lui attribuait des
rapports criminels avec un nommé Chaussivcrt, chez qui
elle avait servi avant d'être mariée. Ces soupçons, col
portés on ne sait par qui, étaient venus jusqu'aux oreilles
de Roulot et avaient éveillé chez lui des sentiments de ja
lousie. Le mardi, 15 août dernier, étant fatigué, il se cou
cha de bonne heure. De son lit il entendit sa femme qui
causait près de la maison avec Chaussivcrt. Alors, bien
qu'il n'eut rien entendu qui fut de nature justifier ses
soupçons, son indignation s'exalta, il se leva, sortit fur-
ricux de la maison et lança Chaussivcrt un morceau de
bois. Il rentra ensuite avec sa femme et lui adressa de
vifs reproches mais sans se livrer aucune voie de
fait. Pendant les deux jours qui suivirent, les époux ne
s'adressèrent pas la parole.
Le jeudi suivant, 17, ce morne silence se rompit
l'occasion d'un incident des plus futiles. La querelle et les
reproches recommencèrent de plus fort, et Geneviève
Roulot eut l'imprudence de menacer son mari de le quit
ter pour jamais. Aussitôt Roulot, lui montrant la porte,
ordonna sa femme de partir sur-le-champ. Geneviève,
ces mots, prit ses deux enfants et sortit avec eux, en
disant un éternel adieu au domicile conjugal.
D'après les termes mêmes de l'accusation, la tête perdue,
le cœur livré au désespoir, elle marchait devant elle en
poussant de profonds sanglots. Une des voisines, la femme
Quatrin, l'aperçut de loin dans cet état, et l'invita vive
ment venir auprès d'elle. Cependant l'ayant suivie, elle
rejoignit dans le bois de Banian, où la malheureuse ve
nait de tomber d'accablement sur une haie sèche. Pressée
de questions, elle raconta la scène qui venait de lui arri
ver et sa séparation irrévocable d'avec son mari, en fut-
clle réduite vivre de racine de fougères. La femme
Quatrin fit d'inutiles instances pour la décider revenir
chez son mari elle s'offrit de ramener tout au moins les
enfants chez leur père. Par un funeste pressentiment,
cette femme essaya même d'arracher les deux innocentes
créatures des bras de leur mère celle-ci protesta de sa
résolution de ne s'en séparer jamais, et contre toute idée
de leur faire aucun mal. Rassurée par ces paroles, la
femme Quatrin s'éloigna, et tout fut perdu. En effet, Ge
neviève continua sa route, poussée par une idée fatale et
indéfinissable vers l'étang de Banian. A la vue de cette
pièce d'eau, elle sentit dans son cœur un désir de mourir
toujours croissant et bientôt irrésistible. Arrivée sur la
chausséel'aspect du gouffre lui causa un moment d hé
sitation; s'étant aussitôt assise au bord du précipice, la
tête tournée du côté opposé et ses deux enfants étroite
ment étreints dans ses braselle se laissa aller la ren
verse.
Les deux pauvres enfants succombèrent seuls leur
mère ne put les suivre dans le tombeau qu'elle espérait
partager avec eux. Son corps ayant été porté, on ne sait
comment près d'une souche tleur d'eau,}' avait trouvé
un point d'appui, et l'instinct de la conservation avait re
pris son empire aussitôt que la malheureuse avait senti
ce moyen inespéré de revenir la vie. La tête appuyée
sur la souche, elle poussait des cris d'une voix défaillante,
appelant sa mère, qu'elle n'avait jamais connue, comme
pour la convier cet affreux spectacle. Combien de lon
gues minutes s'écoulèrent dans cette lutte de la vie con
tre la mort? C'est ce que Geneviève. Roulot ne pouvait
dire. Cependant le hasard amena un jeune homme près
de l'étang; son attention fut attirée parles gémissements
de cette femme. D'autres personnes furent appelées au
secours et parvinrent l'arracher la mort, tenant tou
jours dans ses bras les cadavres de ses enfants.
La justice se trouva donc appelée se prononcer sur le
sort de Geneviève Roulot, et dire si elle avait encouru
la peine des assassins, ou si au contraire, elle n'avait agi
que sous l'empire d'un désespoir tel que sa raison, un
moment altérée, l'aurait laissée sans défense contre une
idée fatale, celle de chercher dans la mort un remède
ses propres maux, ainsi qu'à l'infortune qu'elle prévoyait
pour ses enfants.
Scion le ministère public, l'accusée, en associant ses
enfants au suicide tenté par elle, avait cédé au plaisir
d'une atroce vengeance contre son mari. Elle avait, avec
un calcul infernal, fait une blessure mortelle son cœur
de père, dont toutes les affections étaient concentrées sur
la tête de ses pauvres enfants. Tel avait été le vrai mobile
de l'acte affreux commis par l'accusée, dont la culpabilité
ne parait nullement douteuse aux yeux du ministère pu
blic.
Selon la défense, au contraire, Geneviève Roulot, igno
minieusement chassée du domicile conjugal sur de sim
ples soupçons dénués de fondement; chargée de deux
pauvres enfants que son mari paraissait également répu
dier comme siens, puisqu'il n'avait témoigné aucun désir
de les conserver; privée de toutes ressources, sans parents,
sans asile, en proie aux tortures d'un désespoir bien na
turel et bien constant, avait éprouvé un de ces moments
de vertige où l'on cesse d'avoir la conscience de ses actes
et, par conséquent, d'en encourir la responsabilité.
Geneviève a été acquittée.
dbie allerscuoonste en allehbeste
l'ATRIMONIELE
in parties of in masses
OPENBAER TE KOOPEN
"22 »33>222ïï(3r2î2.
Met gewiu vnn iiistclpeuiiing
van 1 tcu Bioudcrdesi.
Doorhet ambt van den Notaris GIIELEIN,
dies den 1NSTEL plaets zal bebben den
Maendag, 42° February 484!), ten 4 urc
namiddag, in de herberg het Hof van
Cassel, in de Casscl-straet, tôt het gemelde
Foperinghe
POPERINGIIE, (lyssenthoek).
Primo.Eene behuisde Hofstede met
jonge geplante boomkens, groot ondergars,
zaeiland, mecrsch en cen weinig bosch, vol-
gens cadaster 21 hectaren 47 aren 20 centi-
arcn, gebruikt door sieur Marlinus Ver-
donektôt 4° October 4855, ten pryze van
4,596 francs 50 ccutimen by jaere boven
de lasten.
Secundo.Eene andere behuisde Hof
stede, groot onder gars en zaeiland, 5 hec
taren 2 aren 70 ccntiaren, gclegen in den
zelven Lyssenthoek van Poperinghe, ge
bruikt door Pieter Denyslot 4° Octobcr
4853, ten pryze van 380 francs by jaere
boven de lasten.
CROMBEKE, by des keerzelaer.
En tertio. Eene behuisde IIofstede,
groot onder gars en zaeiland, 7 hectaren
46 aren 46 ccntiaren, gebruikt door Pieter
Bouttecaer, lot 1" October 1854, ten pryze
van 554 francs by jaere boven de lasten.
De voorwareden dezer verkooping met
de titclcn van cigcndoin en plans figuratif,
berusten ter inzage van ecn ieder, ten kan-
toore van den bovengenaemden Notaris
CiIIEI.EI A, tôt het voornocmde Poperinghe
residerende.
Elk zegge het voort.
STAD POPERINGHE.
VERPACHTIAG
EN ©IlDyWHN,
Het collegie van Burgmeester en Sche-
penen der stad Poperinghe, maekt aen een
ieder kcnbaer, dat er
Op Vrydag, 16° February 1849, ten twee
uren namiddag, te Poperinghe, in de af-
spanning Groot S' Jooris,
Zal voortsgcgaen worden tôt de openbare
Verpachling voor 5, 6 of 9 jarenvan de
volgende Goederen.
4e Lot.Een Woosnris, met Koetspoor t,
StallingenRcmisen, Cour eu medegaende
Erveten gebruike van afspanningge-
naemd Groot S'Jooris, staende en gelegen
te Poperinghe, op de Groote-Markt.
Oin integacn den 15° Maert 1850.
2° Lot. Een Woonhuis, met Koetspoort,
Stallingen, verdere Gebouwen en mede
gaende Erve, laetst ten dienste van her-
tw'g, genaemd de Oude Scltael, gestaen en
gclegen te Poperingheter noordzyde van
de Noordstract. AIsnu onbewoond.
Dit huis is wel geschikt en gelegen om
herberg te houden en de groote stallingen
en erve zouden wel dienen om eenen voer-
man.
Om in gebruik te komen met 15° Maert
1849.
3° Lot. Eenen Kelder, zicli bevindende
binnen de stad Poperingheop de Groote
Marktonder het gebouw dienende voor
Politiezael.
Om in gebruik te komen met 15° Maert
1849.
De Verpachting zal geschieden op de
lasten en voorwaerdengedregen by het
kobicr, gocdgekeurd door den Gcmeentc-
racd, en berustende ter inzaeg van een
ieder, in het sekretariaet van het Gemeente-
Bestuer dezer stad Poperinghe.
AEIVNEMIIVG.
1*Van Timmerwerk Metselwcrk,
GlaswerkVcrwitting der binnenplaetsen
en Vergeeling van den voorgevelte doen
aen het huis en gebouwen genaemd de
jOude Scliuel, hiervoorcn bekend onder lie
tweede lot.
2°Van Sclïilderwerk in olieverwen
aen de deuren en vensters van gemcld
huis en toedies van Schilderwerken in lym-
verwen te doen aen den Schouwburgzich
bevindende in hetzelve gebouw.
Deze werken zullen moeten voleind zyn
iegens den 1° Maert aenstaende.
De gcene die zouden wenschcn acnte-
ncmen kunnen zich begeven in het gemelde
sekretariaetalwaer er liun zal mededee-
ling gegeven zyn van de te verrichten
werken en alwaer zy hunnen aenbodby
insehryving, zullen moeten doen, ten lang-
sten iegens den 1° February 1843.
Opgemaekt te Poperinghe, in het Hôtel
van Regeringin zitting van den 17° Ja-
nuary 1849.
de burgmeester en schepenex
11" VAN RENYNGIIE.
by bevel:
DEN SEKRETAR1S
BONTE.
Leopoed SWEliELS, maekt aen het
publiek bekend dat hy geene hoegenaemde
schulden zal erkennen die zyne vrouw
Rexilde DIERYCK zoude kunnen ma-
ken op zynen naem, en dut hy verantwoor-
delyk is voor hetgeen hy zelfs zal comman-
deren.
Ypre, den 26" January 1849.