extérieur.
vent disproportionnées avec la valeur réelle et cela sur
tout raison des communes où les biens sont situés.
Vous n'ignorez pas non plus, que je payais une soulte,
et cependant vous avez eu garde de le direparce que
vous n'aviez pour but que de dénigrer un homme hono
rable.
Une dernière observation. Vous demandez si un proprié
taire quelconque consentirait céder un terrain comme
celui des Hospices contre des parcelles eparses, cela je
réponds encore, que toutes ces parcelles sont contigues ou
enclavées dans les biens des Hospices, et que toutes, sauf
une, sont déjà exploitées par les occupeurs de ces biens,
dont elles ne pourraient être détachées sans leur causer
le plus grand préjudice il est donc certain qu'il n'y a pas
un propriétaire qui ne profiterait d'une pareille occasion
d'échange au pair et même en s'imposant des sacrifices.
D'après ce qui précède et en comptant la soulte de
fr. 25G-53, vous voyez que les Hospices profiteront d'un
revenu annuel de fr. 83-35, c'est-à-dire fr. 1 i-50 au-delà
du tiers en sus et qu'ainsi peu d'échanges ont été faits
des conditions aussi favorables pour l'administration,
puisque, outre le tiers de la valeur établie par expertise,
elle y gagne la valeur relative, que donnent la situation
et la convenance des biens.
Si au lieu de grouper des chiffres isolés pour en tirer
des conclusions fausses, vous vous étiez rendu aux jour,
heure et lieu désignés pour l'enquête, afin d'examiner
les plans et de calculer les chiffres des revenus réels,
quel que fût le prix mis vos injures, quelle que fût la ré
compense réservée vos paroles de haine et de discorde,
vous eussiez reculé devant vos insinuations calomnieuses,
moins que l'habitude de distiller le fiel et de semer la
calomnie n'eut éteint dans votre cœur tout germe d'hon
neur et de délicatesse. C'est pour vous procurer l'occasion
de vérifier l'exactitude de toutes mes allégations que le
collège des bourgmestre et échevins, a bien voulu, sur
mes instances, remettre l'information de. commodo et in-
commodo quinzaine et faire recommencer les formalités
préalables que la loi prescrit.
Agréez, Monsieur, etc.
II.-F. CARTON.
Ypres,ce 9 mars 1849.
Un arrêté royal du 3 mars 1849, accorde un subside
de 300 fr., l'administration communale de Gheluvclt,
pour l'aider exécuter diverses mesures sanitaires.
Par arrêté royal du 28 février, sont nommés membres
de la commission provinciale d'agriculture, dans la Flandre
occidentale:
MM. Demade, Comines, membre sortant.
Van Rcnynghc, Poperinghe,idem.
LesafTre, Moorscele, idem.
VandcWattyne, médecin vétérinaire, Bruges, id.
Hamerlynck, Pitthem.
Conformément aux dispositions de l'arrêté royal du 51
mars 1845, la commission provinciale d'agriculture a
procédé la nomination de son président pour l'année
1849 et a élu M. le vicomte De Crocscr de Berges,
Bruges.
Hier on a écroué la maison d'arrêt, le ca-
barelier de la Plume, maison située dans la
petite rue entre la rue des Lombards et le
Zaelhof, ainsi que sa femme. On disait qu'ils
étaient accusés d'être complices d'un viol qui
avait été commis sur la personne d'une jeune
fille âgée de quinze ans. Mais d'après des ren
seignements certains, ces bruits sont très-exa-
gérés. 11 ne pourrait jamais s'agir que d'une
tentative de viol et encore cela ne paraît-il pas
clairement constaté.
pas propos de décliner son nom son tour.
Le jeune officier, qui venait de se présenter lui-même,
fut étonné que son interlocuteur n'en fit pas autant ce
pendant, après l'avoir envisagé une seconde fois, il reprit:
Je recevrai volontiers de vous les honneurs de ce
souper, si vous voulez m'y tenir compagnie le verre la
main.
Les commensaux burent et causèrent ensemble de la
manière la plus amicale du monde. Au bout d'un instant
de silence, occasionné par la rêverie de l'un et la fatigue
de l'autre, l'officier, passant la main sur ses membres
endoloris par ses longues courses et des nuits passées la
belle étoile, laissa échapper cette exclamationen levant
les yeux au ciel.
Ah si Mandrin était maintenant couché sur sa roue,
comme il conviendrait en conscience, je ne serais pas si
roué moi-même!
C'est lui que vous cherchez
Eh! que diable viendrais-je faire dans cet affreux
pays, si ce n'était pour courir après lui Vous savez dans
quel état de stupeur la fuite des contrebandiers a jeté la
ville de Valence. Au milieu de tout l'appareil dressé pour
Nous avons reçu, il y a quelques jours, le rapport
du jury de l'exposition nationale de l'industrie
belge. Nous croyons utile d'extraire les notices qui
s'occupent des industriels de l'arrondissement.
Sous le n°776,Rl. Van Nieuwenhuyse,àGheluwe,
a exposé du lin très-bien travaillé et très-beau. La
couleur est remarquable; il est doux et soyeux.
N° 777. M. Billiau-Legrou, Messines, a exposé
deux pièces de serviettes, dessins variés, très-bonnes
et très-bien faites.
Ce fabricant avait mérité, en i84i,la médaille
de bronze de ie classe. Ses produits sont au moins
aussi bons, aussi le jury n'hésite pas lui en voter
le rappel.
N* 780. M. De Poorler-Roffiaen, Ypres, a exposé
un bel assortiment de rubans de toute espèce et bien
faits.
Cet exposant a mérité, en 1841 la médaille de
bronze de i" classe. Le jury lui en vote le rappel.
N» 767. M. P. Polley Poperinghe, a exposé des
cuirs forts et des cuirs d'empeignes.
La qualité et la bonne tnéLhode de (préparation
de ce dernier cuir, nous ont paru mériter en faveur
de cet exposant le rappel de la médaille de bronze
de i* classe qui lui a été décernée en i84i.
N" 770. M. Van Alleynnes-Schockeel, Ypres,
avait déjà obtenn une distinction l'exposition
Harlem; il continue k justifier la bonne réputation
dont jouit sa maison.
Les cuirs pour semelles, les rosettes pour cordon
nerie et carrosserie et les peaux de veaux, ayant
paru de bonne fabrication, le jury accorde M. Van
Alleynnes-Schockeel, la médaille de bronze de 1'
classe.
N° 796. M. B. Delobel, Messines, est jugé digne
du rappel de la médaille de bronze de 2° classe, pour
les cuirs dits rosettes el les peaux de veaux de bonne
qualité qu'il a envoyé l'exposition.
N° 967. M. Tibaux-GodlsclialckMessines,
pour les cuirs maroquinés, les vachettes, les peaux
de veaux el les tiges qu'il a présentés l'exposition,
a obtenu la mention honorable.
N° 919. M. J. Couvreur, k Messines, a exposé des
chaussures et des formes très-bien faites admirées
des connaisseurs. Le jury lui décerne la médaille de
bronze de a* classe.
Nous ne pouvons nous empêcher de répéter ici
les réflexions contenues dans le rapport sur l'absten
tion de l'industrie dentellière d'Ypres.
POINT DE VALENCIENNES.
L'exposition de 1847, est loin d'oflYir,en ce genre,
un ensemble de produits aussi remarquable que celui
des expositions précédentes. La ville d'Ypres toute
entière a fait défaut, et Courtrai, seulement un
petit nombre de fabricants ont répondu l'appel du
gouvernement. Si la réputation de ce genre de den
telles était moins bien établie, on pourrait craindre
que son absence ne dût lui nuire l'étranger; mais
heureusement cet article est surtout en ce moment
assez recherché pour écarter toute inquiétude sé
rieuse cet égard. Sans donc nous appesantir sur les
motifs qui ont empêché nos principales fabriques
de nous faire admirer leurs produits, nousnous con
tenterons d'en exprimer le regret et d'inviter ceux
qui se sont abstenus aujourd'hui, mieux calculer
leurs intérêts une autre fois. Ils se doivent k eux-
mêmes, ils doivent au pays de prouver que nous
n'avons rien perdu dans ce genre de fabrication et
qu'au contraire nous avons introduit des change
ments notablesqui tendent propager les meilleures
méthodes avec le goût et la perfection des dessins.
Un journal annonce qu'il est fortement question d'é
tablir Leuze un des instituts agricoles dont le gouver-
ment a résolu la création. La ville de Leuze, au centre de
leur procèsla prison est restée sans prisonniersle tri
bunal sans accusés les juges la bouche ouverte les cu
rieux le nez en l'air, les bourreaux les bras pendants, les
confesseurs avec leur absolution sur les bras.
Et maintenant, vous poursuivez les fugitifs?
Ma foi, c'est uniquement par forme de procès; car,
pour moi, je renonce les atteindre je crois que les dé
mons leur prêteront toujours les ailes de chauve-souris
pours'enfuir devant nous... Tout ce que je désirerais pour
le moment, ce serait de rejoindre ma compagnie, qui est
campée au fond de la vallée de Guiers-Mortet loin de
laquelle je me suis égaré.
Je vais précisément de ce côté, et connaissant par
faitement les chemins je puis vous offrir de vous conduire
l'endroit que vous désignez.
J'accepte volontierscondition que nous atten
drons l'approche du jour pour partir; il me restera ainsi
quelques heures donner au sommeil qui pèse furieuse
ment sur mes yeux.
Mandrin avait ses raisons pour se conformer aux désirs
de l'officier. 11 lui prêta une des peaux d'ours que ses com
pagnons lui avaient laissées, se coucha lui-même sur
contrées très-fertiles, renferme un collège justement re
nommé, où il ne manque ses 80 élèves, tous fils de
grands propriétaires-cultivateurs, que l'enseignement de
la science agricole, qui a pour eux tant d'importance.
Les chambres prussiennes vont être prochainement
saisies d'un projet de loi relatif la formation d'un con
seil d'État, qui serait chargé d'élaborer les projets de lois
avant que Je gouvernement n'en saisisse les chambres.
La formation en Belgique d'un pareil conseil est une
amélioration administrative réclamée depuis longtemps
par l'opinion publique. Une discussion n'a pas lieu la
chambre qu'elle ne démontre son absolue nécessité.
On lit dans le Précurseur:
On va enfin s'occuper sérieusement de la restauration
des tableaux de Rubens, l'élévation en croix et la des
cente de croix, qui sont la cathédrale.
Le gouvernement adoptant les conclusions du rapport
de l'aeadémie royale en Belgique, relativement aux tra
vaux de restauration dont ces deux toiles capitales doivent
être l'objet, a nommé les artistes qui doivent faire partie
d'une commission.
Celte commission a été installée, il y a quelques jours,
par M. le gouverneur de la province. Elle a pour mission
spéciale de dresser le programme des travaux exécuter,
d'en établir un devis, de proposer la personne laquelle
sera confié le soin délieat de restaurer ces deux tableaux,
de surveiller l'exécution.
C'est par erreur qu'on a annoncé que M. le duc de
''rabant accompagnait S. M. la reine, dans son voyage
Londres. S. M. n'avait avec elle que M"1" la comtesse de
Hulste et M. le major d'Ilanins de Moerkerke.
Le conseil héraldique vient, nous assurc-t-on, d'a
dresser M. le ministre des affaires étrangères une pro
position tendant soumettre un droit la transmission
par succession des titres nobiliaires. Il paraît que le
conseil se fonde sur les principes et les traditions héral
diques.
COUR D'ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE.
PRÉSIDENCE DE M. VAN'DE VELDE.
Audience du 7 mars.
Les nommés Jean Vanderhaeghc, fils de Thérèse, âgé
de 28ans, ouvrier, né Cachtcm, et domicilié Courtrai,
tisserandconvaincus de vol avec circonstances aggra
vantes, ont été condamnésle premier sept années de
réclusion et le second cinq années de la même peine et
tous les deux l'exposition et rester après avoir subi
leur peine pendant sept ans sous la surveillance spéciale
de la police.
Audience du même jour.
Le nommé Charles Louis Vermeersch fils de Joseph,
âgé de 24 ans, cordonnier, né Rumbcke et domicilié
Ledeghem, convaincu de vol avec circonstances aggra
vantes, a été condamné six années de travaux forcés,
l'exposition et six années de surveillance.
Le co-accusé Joseph Vermeersch a été acquitté.
I SS VXf i;. Paris, g mars. Les quatre grands
mais, dressés aux quatre coins de la plaee de la Concorde,
pour la solennité du 24 février, sont conservés debout
pour le 4 mai. On sait que ce jour anniversaire de la pro
clamation de la république, par l'assemblée nationale, il
y aura Paris et dans les 8G départements de grandes
l'êtes et réjouissances publiques.
Le comité électoral de la rue de Poitier, avait éprouvé,
nous l'avons dit, les plus grandes difficultés se former:
trois de ses membres, viennent de donner leur démission
et ont été remplacés par trois impérialistes, MM. Beau-
mont (de laMeurthe),Luneau etDurant(deRomorantin).
II faut que la situation soit bien grave en Italie et que
les choses soient bien compromises, pour que le comité
des affaires étrangères ait jugé propos de délibérer ce
matin dans le huis clos le plus secret. Tout ce que nous
l'autre, et bientôt la fatigue les endormit tous deux.
Les deux jeunes et beaux cavaliers étaient donc ainsi
étendus par terre, entre le foyer et les deux contreban
diers qui reposaient toujours parfaitement. Bientôt un
profond silence, entrecoupé par le souffle égal des dor
meurs, régna seul dans la petite forteresse.
Mais au milieu de la nuit, la portière se souleva dou
cement l'officier se sentit éveillé par une main qui se
posa sur son épauleil vit devant lui un homme pâle et
sombre qui mettant un doigt sur sa bouche pour lui en
joindre le silence, l'entraîna dans la pièce voisine.
XV1IL— vengeance.
Le jour n'était pas encore levé sur les tourelles de la
petite forteresseet cependant il était l'heure de se re
mettre en route. Mandrin avant secoué les vapeurs du
sommeil, chercha près de lui son compagnon de voyage.
Le vieux serviteur de la maison lui dit que l'officier était
descendu et il trouva en effet le vicomte d'Arcy au pied
de l'escalier et déjà monté cheval.
Le jeune capitaine du régiment d'Harcourt avait son
chapeau d'uniforme très-enfoncé sur son front; et le pan
de son manteau bleu de eiel galonné d'argent, tournant