AMIKOOffi. BIENS IMMEUBLES. El KEN vente of ts pachte3», ITALIE.Ti rix, 20 mars.Je vous ai envoyé il y a deux jours 1 étal de nos forces actives, mais il man quait d exactitude aujourd hui je suis parvenu m'en procurer le relevé exact puisé des documents officiels. Il y a donc La brigade gardes, <5,000 hommes infanterie de ligne, 23 régiments complets de 4 bataillons de 800 hommes chacun, 75,000 hommes; un bataillon reul navi (des côtes)»» chasseurs francs (de Sardaignc) 7 batail lons de tirailleurs, 5,000 hommes; 0,000 hommes; ar tillerie, 00 batteries complètes. Une partie de ces troupes avec la réserve et les recrues restent en seconde ligne les forces vraiment actives qui peut-être aujourd'hui passeront le Pô et le Tessin se mon tent 95,000 hommes. Aujourd'hui midiune décharge générale de l'artil lerie, tout le long de la ligne, donnera le signal de la re prise des hostilités. On neconnait rien du plan de bataille; on ne sait même avec exactitude où se trouve le quartier-général. Le roi lui-même, qui a pris les fonctions de colonel dans la bri gade de Savoie, n'a pu savoir de Czarnowsky quel est son plan d'attaque. Il parait que le centre des opérations sera Plaisance. Vous devez avoir vu l'heure qu'il estles proclamations de Radelzky; elles semblent faites exprès pour ramener les esprits Charles-Albert, et pour donner une idée du degré de culture et d'intelligence de ces bar bares. En attendant, le maréchal autrichien, pour s'op- jioser cette armée, qu'il semble mépriserai profondément, a dû dégarnir plusieurs villesentre autres Modène et Parme. L'armée italienne espère, de son côté, être aidée par l'insurrection. Chaque régiment entrant en Lomhardie y apporte des caisses d'armes pour les volontaires. Hier on a publié la loi pour la mobilisation de la garde nationale. Chaque bataillon doit donner 200 hommes. On attend aujourd'hui le vote de la loi qui doit attri buer au gouvernement des pouvoirs exceptionnels; elle a été combattue dans la chambre par les rétrogrades qui en craignant les conséquences et pur les républicains qui s'en méfient avec raison; Garnowsky créé gouverneur civil et militaire de la Lombardic et des duchés est disposé faire fusiller les ennemis intérieurs de toute couleur, et comme ce général est royaliste la Bugeaud, je vous laisse h penser qu'elles pourraient être les conséquences de celte loi si l'union admirable qui règne parmi nous dans les circonstances actuelles ne laissait espérer les meilleurs résultats. Jusqu'ici l'Autriche n'a pu trouver qu'un espionparmi tant de malheureux que la guerre a jeté sur le pavé: c'est un nommé Eugène Grassi; il a été arrêté par les réfugiés qui le surveillaient et livré la justice; on a trouvé chez lui des correspondances avec la police de Milan. Un dit que la république est déjà proclamée Como et dans la Vattclline; mais celte nouvelle parait prématurée. 21 murs. Hier, dans l'après-midi, nos troupes ont passé le Tessin. La division du duc de Gènes a passé la nuit Magenta. Le reste de ce corps d'armée, fort de 40,000 hommes, était Novare, prêt suivre. Les Autri chiens n'avaient laissé au pont de BoHalcro que quatre ou einq soldats de cavalerie qui, l'approche de l'avant- garde italienne, sontaccourus en donner avis leur chef; mais avant de se retirer, les Autrichiens ont mis le feu au riche entrepôt de la douane de Boiïulora c'est une perte cruelle pour le commerce. Aujourd'hui midi, le roi et ses 40,000 hommes se trouveront en vue de Milan, non pour y faire une entrée triomphale, mais parce qu'ainsi le veut le général Czar nowsky. On assure, mais je ne saurais vous le garantir, que le corps d'armée beaucoup plus considérable qui se tenait sur la droite du Pô, près de Pavie, est entré en Lombardic sans coup férir. ltadetzky rassemble ses troupes l'Addadepuis Lodi jusqu'au Pô. L'activité du général Czarnowski est im mense. Les officiers d'état-major travaillent jour et nuit, la confiance est grande. Aujourd'huion publiera trois articles additionnels la loi sur la levée en masse pour faire avec la jeunesse lombarde une autre armée de ré serve. Czarnowski ne veut pas de corps francs. Si quelque patriote veut en faire pour son compte, il en est libre, pourvu qu'il ne prenne pas d'individus compris, par la loi, dans la levée en masse. La disposition des esprits en Lombardic, est, du reste, excellente. Quant au Piémont, on dirait que les soldats y poussent de dessous terre; on va bientôt publier une nouvelle levée. Je vous assure que l'Italie devient de plus en plus digne des plus belles destinées. L'esprit public y est en ce moment bien meilleur qu'en France. Le carnaval s'est passé tout entier au milieu d'immenses préparatifs de guerre. Gênes, 20 mars. Des correspondances de Milan annoncent que Radelzky, après avoir dépouillé les églises, a imposé la ville deux millions payer dans les 24 heures. Parme. Des rapports de Brcscello, CasulmaggioreColorno Reggio et Nocène, annoncent que les Autrichiens se sont presque tous dirigés vers la Lombardic. SICILE. Palebme, 15 mars. Le ministère a subi une modification. Di Marco, passe aux travaux publieset l'instruction il dirigera les fiuanccs par intérim Calvi aux cultes et la justice; Stabile la guerre et la marine; Torrearsa et Reati qui devaient avoir les finances se sont successivement retirés. 11 a été ouvert une fonderie de canons. Un quart de la garde na tionale sera mobilisé pendant la guerre; tous les Siciliens de 18 50 ans seront soldats. La proclamation suivante a été publiée le 13 Turin: Aux soldais de la garde natiônale Au moment de me rendre là où m'appellent l'honneur et le vœu de mes peuples, je suis heureux de vous mani fester combien est grande la confiance que je repose en vous. L affectueuse sollicitude avec laquelle déjà vous avez veillé la garde de ma famille, au maintien du repos public, la défense de la monarchie et de la liberté constitutionnelle, m'est un sûr garant que vous répon drez avec le même zèle, avec la même ardeur, au nouvel appel que je vous adresse. La situation du pays n'est pas moins solennelle qu alors; les temps ne sont pas moins difficiles. Votre fermeté, votre honneur, votre foi sau ront vaincre tous les obstacles. Fort de votre appui, mon gouvernement pourra maintenir l'ordre public, inséparable de la véritable li berté, et si jamais on osait faire quelque tentative contre nos institutions, elle pourrait être réprimée avec votre concours. Tranquille de ce côté, moi qui ai consacré ma vie et celle de mes fils la cause de l'indépendance italienne, je saurai affronter avec eux les périls et les dangers pour obtenir une paix honorable, et pour que vos généreux frères qui sont prêts combattre contre l'étranger et verser leur sang pour la patrie, puissent bientôt retourner dans le sein de leurs familles. Turin, 13 mars 1849. Signé, charles-albert. VARIÉTÉS. On lit dans le journal de Bruges, le Polichinelle: L'n avocat poète. Il y a quelques jours, nous révélions au pays l'exis tence d'un vrai poète, M. A. Bardin. Nous donnions de légitimes éloges ses vers harmonieuxdont le tour heureux et facile rappelle parfois le chantre des Médita- lionsaujourd'hui, nous avons soulever d'autres voiles, tresser une autre couronne, et ce n'est pas notre faute, si celle-là compte plus d'épines que de fleurs. Un poète est né la ville d'Ypres: il s'appelle Smaclen et s'intitule modestement avocat. A l'arrivée des qua rante Montagnards français, il s'est senti rempli d'un saint enthousiasme; après s'être érigé un piédestal de ses nombreux dossiers, il a accordé sa guitare et il a chanté, sur le mode phrygien, les belles choses qui suivent: AUX QUARANTE MONTAGNARDS FRANÇAIS. D'afTreux forfaits épouvantent la terre, Au eapitole ils détrônent la croix, Pie IX a fui sur la plage étrangère D'ingrats proscrits rappelés par sa voix. Contre leur rage implorant pour un Père La justice de Dieu, des Peuples et des Rois Cette introduction grandiose est l'adresse des révo lutionnaires italiens. M. Smaelen n'était pas fâché de profiter, pour leur dire leur fait, de l'arrivée des Monta gnards Yprès. Seigneur du ciel aux yeux de ton Eglise D'un seul souille, tu peux sécher les pleurs; Des assassins que le stylet se brise, De l'Italien apaise les terreurs. Il croit la liberté sur ses rives assise, Et c'est l'impiété qui ravage les cœurs. Si l'idée de cette deuxième stancc est la hauteur de celle qui resplendit dans la première, il faut reconnaître qu'il n'en est pas ainsi du style. Seigneur du ciel, seul souffle, assassins, slglet, se brisetout cela n'est pas très-heureux d'euphonie. Pour replacer sur son front la tiare, Pour rendre Pie sa splendeur, ses états, Et de la foi pour rétablir le phare, S'il est besoin d'affronter les combats, Qu'à vos accents Montagnards de Navarre, Le monde entier se couvre de soldats Nous ne savions pas que le phare de la foi eût été dé truit. Nous avions toujours pensé qu'il ne s'agissait pour Pie IX que de la perte d'un pouvoir temporel, bien indif férent sans doute au vicaire de celui qui a dit: Mon royaume n'est pas de ce monde. Mais M. Smaclen, qui ne se contente pas d'être un grand poète, et qui est encore avocat, doit en savoir plus long que nous là-dessus. Est-il bien généreux M. Smaelen d'appeler, avec cette irrésistible et poétique éloquence, le monde entier une nouvelle croisade contre les Romains. Cette hé roïque ardeur est-elle dans l'esprit de ces paroles de l'Evangile un peu trop oubliées par M. Smaelen et par le Saint-Père: «Si un homme vous frappe sur une joue, tendez encore l'autre, et si quelqu'un prend cotre manteau, ne l'empêchez point de prendre aussi votre robe! M. Smaelen ne frémit-il pas la pensée des vengeances qu'il va déchaîner contre l'Italie? Appelez les français qu'ils déploient leur bannière, Lu Belgique n'attend que ce signal. Aux mâles sons de la marche guerrière, Tous les Chrétiens diront le mot fatal: Vaincre ou mourir au pied du roc de Pierre Pour étendre du Christ le règne triomphal. On dit que cette dernière strophe, qui couronne digne ment une œuvre admirable, a obtenu Ypres un magni fique succès, cela se conçoit sans peine. Nous n'essaierons pas d'eu faire sentir les beautés, il faudrait n'avoir point d'oreille pour méconnaître la richesse d'un rythme et d'une harmonie dont il n'est point de modèles. L'avant dernier vers, surtout, dépasse de beaucoup ce que l'on connaît de plus beau dans la forme imitalive Vaincre ou mourir au pied du roc de Pierre. Il serait difficile de trouver mieux, et si M. Smaelen n'a pas encore obtenu de la ville, que son talent honore, le laurier de Pétrarque ou l'églantine de Clémence de Toulouse, c'est que le phare de la poésie est détruit Ypres comme celui de la foi chez les Romains. Mais il reste M. Smaclen la reconnaissance des montagnards et l'admiration de Polichinelle avec cela on va la postérité. Dans le journal de voyage des 40 Montagnards, où nous avons trouvé les beaux vers de M. Smaelen, on lit cette curieuse missive d'un des principaux fonctionnaires de la commune de Cortcmarcq: A Monsieur A. Roland, directeur des Chanteurs Mon tagnards, Thourout. Le soussigné A.-V.-A. Tack, secrétaire communal et président de la fabrique d'église Cortemarck, a l'hon neur de vous faire l'humble demande, pour qu'il vous plaise venir chanter dans l'église en celte commune, la messe comme j'ai eu l'honneur d'avoir entendu Dix- mude et Bruges. D'accord avec Monsieur le curé du jour que vous vou driez venir ici, et c'est le souhait de ces notables citoyens de pouvoir socier de la sollicitation que le soussigné ose faire par la présente. Entrelenips, le soussigné vous prie d'agréer l'assurance de sa parfaite estime. Cortemarck, le 31 mars 1849. A.-V.-A. Tack. AYYOACE8. Stinlic van den N'otiri* FOIJFART, 1er reculent le van Zouucbckc. en Maendag, 2" April 1849, om 1 ure namiddag, terhof- stede gebruikt door Pieter Ilaegliedoorn, gelegen op Languemarck, geiiuciite Pilckem, zal men openbaerlyk verkoopen (57 koopen zeer zw are EIK.EN en ABEELEN- BOOMEN. EIKEX, ESSCIIEN, EN SSMEtStE-BBOOMEY. Maendag, 9", en Dingsdag, 10" April 1849, tclkens te beginnen om 9 uren 's morgens, in het hosch genaemd den Uelst, gelegen op Zonnebeke, by de plaets, zal men openbaerlyk verkoopen al het Houtgewas aldacr groeyen- de, bestaende in allergrootste El KEN' en ESSCHEN- BOOMEN, LARIXEN en SPARREN. Rooistioppcii cm SpacMrïcrs. Maendag, 1Gu der gcmeldc maend April, om een uur namiddag, ter hofstede gebruikt door de gebroeders Leuridan, te Brielkn, zal men openbaerlyk verkoopen een groot gelai BOOMTOPPEN, SPAENDERS en ander BRANDIIOUT. Étude du Notaire VAX ÉÉCIiE, Ypres. de ZILLEBERE. ADJUDICATION* le 31 Mars 1849 deux heures de relevée l'estaminet den Jlaeselaere, près la porte de Men in, Ypres: D'une FERME de C h. (58 a. CO c., occupée par la veuve de Pierre De Turck, Zillebeke, au prix annuel de 500 francs, plus les contributions. Mise prix 9,025 francs. 8 A9ais®ibs, Ypres, et petite Fcrsne, W® est ch. ADJUDICATION DÉFINITIVE, le 31 mars 1849, l'estaminet S' André, A*près, 4 heures de relevée, de huit MAISONS avec leurs Fonds d'héritage, doht trois favorablement situées pour le commerceen la ville d'Ypres, et d'une petite FERME, Woesten, le tout, d'après les affiches, divisé en 9 lots. Lit'cr Iiaasd te koopen Eene welgekalante WAGENMAKERY, met Huis en Erve, te Dickebusch, en veel droog Ilout en Allaem, hicrvooren ook zich te begeven ten kantoore van dito Notaris VAX LÉCHÉ.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3