n'ont encore donné aucun à-compte sur les contributions de l'année courante, vouloir bien en payer les termes éebus endéans la huitaine. Des poursuites seront enta mées, après ce délai, contre ceux qui ne répondraient point cette invitation. Par arrêté royal en date du 13 avril M. le baron lie Vrière, gouverneur de la province du llaiuaut, est nommé gouverneur de la Flandre occiden tale. Par arrêté royal de la même date, le sieur Trove (L.), membre de la chambre des représentants et ancien com missaire d'arrondissement, est nommé gouverneur de la province du Hainaut, en remplacement de M. le baron De Vrière. La nouvelle de la nomination de M. le baron De Vrièrp, au gouvernement de notre province, a été accueillie ici avec des démonstrations de joie. Hier soir, l'estaminet VHarmonie, une illumination aux bougies, accompagnée de feux du Bengale, a été improvisée puis des toasts ont été portés au nouveau gouverneur, dans lesquels on a développé toutes les espérances que sa nomination faisait concevoir pour l'avenir de notre cité. Ces démonstrations sympathiques qui émanent de la bourgeoisie brugeoisie et auxquelles se rallient toutes les classes de la société, sont des plus honorables pour notre concitoyen, elles disent combien M. De Vrière est popu laire Bruges. On nous assure que M. De Vrière prendra possession de son gouvernement dans le courant de la semaine les habitants se proposent de lui faire une brillante récep tion. La réception officiel le aura sans doute lieu d'après les prescriptions du décret impérial du 24 messidor an XII. (Journal de Bruges.) On lit dans XIndépendance: La seconde session du congrès professoral a commencé aujourd'hui. Le congrès s'était réuni dans la salle de l'hôtel des jurys d'examen qui a été mise sa disposition par M. le ministre de l'intérieur. Les membres présents étaient au nombre de 36. Après avoir entendu la lecture faite par M. Alphonse Le Roy du compte-rendu des travaux du comité perma nent, le congrès a procédé la formation de son bureau qu'il a composé de MM. Bède, président, Alvin, Mokc et Bergeron (qui a déclaré accepter son mandat pour aujour d'hui seulement) et Alphonse Le Roy, secrétaire. (Appelé la présidence comme ayant obtenu le plus de voix pour faire partie du bureau, M. Le Roy a décliné cethonneur. Abordant de son ordre du jour, le congrès s'est oecupé du projet de loi sur l'enseignement universitaire, dans ses rapports avec l'enseignement moyen. Voici les vœux qu'il a émis au sujet de ce projet de loi, (vœux qui seront for mulés par le comité permanent que le congrès nommera la fin de la session), 1° qu'il y ait deux sortes de candi datures en philosophie cl lettres, l'une préparatoire au grade de docteur en celte faculté; l'autre préparatoire l'étude du droit 2° que les examens de celte dernière candidature comprennent des explications philologiques et littéraires d'auteurs grecs et latins; 3° que le gouver nement accorde dans la collation des emplois la préfé rence aux jeunes gens qui ont fait des éludes littéraires ou scientifiques complètes. (C'est-à-dire les docteurs en philosophie, en sciences physiques et naturelles ou en sciences physiques et mathématiques, les sous-ingénieurs des ponts et chaussées et les ingénieurs honoraires des mines. Enfin, s'oceupant du jury pour la collation du grade projeté d'élève universitaire, l'assemblée a chargé le co mité d'insérer dans son adresse la phrase suivante: Le congrès est persuadé que le gouvernement comprendra l'utilité qu'il y a ce que le corps professoral de l'ensei- de le quitter. Toi, mon pauvre ami? je eroj'ais t'avoir laissé assez isolé et dénué de toutes choses, pour que tu n'eusse au cune affaire régler avant de partir de cette vie? Et notre vengeance, donc et la punition du traître Comment, tu aurais pu? Morbleu quoiqu'il m'en eût coûtéj'aurais vécu cent ans plutôt que de mourir avant de lui avoir fait payer son crime. Et maintenant? Oh! je l'ai mis moi-même en enfer afin qu'il ne manquât de s'y rendre! Voilà ce qui m'a retenu quelques jours. Au même moment qu'il était venu vous livrer j'a vais fait signe Fauster que nous aurions affaire en semble, et il s'était enfui belles jambes. Aussitôt après votre départ, je me mets parcourir les environs de la grotte, car le traître ne pouvait être loin personne. Je bats la campagne en tous sens; personne. Enfin, le soir peu de distance d'un certain moulier, je découvre mon Fauster, assis au pied d'un arbre et qui disait son chapelet (ce maudit chapelet que le père Gaspard lui avait vendu, et grâce auquel il s'était, comme il dit, converti!) Mois, par malheur, mon homme m'aperçoit de loin et se jette dans un bois, lion, il se croit sauvé; mais au débouché du chemin, il me trouve devant lui il en prend un autre, et la sortie, il me Ironve encore; ainsi d'un troisième. Je n'avais garde de te suivre dans l'épaisseur du taillis, où il aurait pu m'échappcr; mais je l'attendais toujours la lisière du bois qui n'avait qu'une face et était adossé de l'autre côté par des rochers impraticables. Pendant trois jours et trois nuits nous vestons ainsi, lui comme gnement moyen soit suffisamment représenté dans la com position de ce jury. La discussion sur le reste de l'ordre du jour a été ren voyée demain neuf heures. On lit dans Y Indépendance Nous apprenons avec une bien vive satisfaction que le gouvernement, voulant donner l'agriculture tous les moyens possibles du progrès, va utiliser incessamment les professeurs d'agriculture qui viennent de subir 1 é- preuve difficile de l'examen. Il nous revient qu'une école d'agriculture s'ouvrira sous peu Oudenbourg, une des localités du pays qui offre le champ le plus vaste la science agricole. Entourée de sols différents, de pâtu rages divers, et dont la superficie ne forme qu'un jardin, les démonstrations pratiques pourront y être aussi nom breuses que variées. Ce choix est vraiment heureux c'est presqu'unc garantie de succès. Le conseil communal de Tournai vient, l'exemple de celui de Bruxellesd'arrêter un règlement qui autorise l'administration interdire l'habitation des maisons qui par leur état de malpropreté, par le défaut d aérage com promettraient la salubrité publique. D'autres villes du pays s'étaient déjà approprié ce règlement de Bruxelles. Le roi des Pays-Bas, Guillaume III, vient d'envoyer au roi des Belges la grand'eroix de l'ordre du Lion néer landais. A la réunion générale des maîtres de forges, qui a eu lieu hier Birmingham, la hausse de 20 sh. par tonue sur les fers a été maintenue. On écrit de Bruxelles, le 10 avril Lors du banquet démocratique qui a eu lieu au Prado, hors de la porte, de Flandre, deux ouvriers s'adressèrent au pompier de faction au corps-de-garde de la rue de l'Hospice et lui demandèrent du feu pour allumer leur cigare comme on le pense bien, ils essuyèrent un refus ils voulurent en appeler au chef de service, mais on leur interdit l'entrée du corps-de-gardeet eux alors de re courir aux invectives et aux injures, et les pompiers du rent employer la force pour les éloigner. Le parquet, croyant voir dans ce fait le commencement d'une attaque contre la garde, d'autant plus qu'il se passa quelques minutes avant l'ouverture du banquet démocra tique, fit poursuivre les deux ouvriers du chef de rébel lion et d'outrages. M" Sancke a plaidé pour les ouvriers il a fait voir que c'étaient deux hommes paisibles appartenant la société de chant d'Apollon, présidée par M. Carillon, et dans la quelle il est défendu de parler et surtout de chanter po litique, mais non de boire. Ces messieurs, disait-il, ont cru, dans leur ivresse, que tout ce qui concernait le feu était de la compétence des pompiers, d'autant plus qu'eux-mêmes ont été soldats et connaissent le respect que l'on doit aux citoyens chargés d'un service public. Le tribunal, désarmé par la plaidoirie de M* Sancke, n'a infligé aux prévenus qu'une amende de 16 francs, malgré le réquisitoire du ministère public qui réclamait un mois d'emprisonnement. FRAXCE.Paris. 13 Avril. La présente liste a été trouvée l'assemblée nationale sur le pupitre d'un montagnard facétieux non moins connu par ses calam- bredaines que par ses quinze perruques. Les noms qui y sont inscrits étaient-ils destinés Yépuration forment- ils, au contraire, une liste de conciliation? Nos lecteurs jugeront sur la copie textuelle que nous mettons sous leurs yeux un lièvre tremblant dans son terrier, moi comme un bon chien de chasse. Enfin, le troisième soir, comme la faim le faisait sortir du bois, je lui mis la main dessus Vous savez, mon capitaine, que je suis bien plus grand que lui et dix fois plus fort; je le charge sur mon épaule, et je l'emporte au pas accéléré. 11 ne savait pourquoi je ne le tuais pas tout de suite et le promenais ainsi comme un enfant qu'on craint de fatiguer, et qu'on serre dans ses bras. Mais j'avais mon idéeet je l'emmenai auprès d'un gouffre de ma connaissance qui était une demi-lieue du bois. Quand il s'est vu déposé au bord de ce trou, si pro fond qu'il semble percer la terre il a commencé com prendre. Alors il m'a expliqué sa crainte sa manière: son corps s'est mis trembler, ses dents claquer, et ses yeux regardaient le gouffre avec des larmes de sang. Comme j'étais le juge et l'exécuteur, j'ai commencé par l'interrogatoire. Je lui ai demandé As-tu trahi ton capitaine et tes camarades? Il ne disait rien. Réponds, ai-je repris, c'est autant de minutes de plus qu'il te restera vivre. Il a saisi le raisonnement et n'a plus refusé de parler. J'ai dénoncé le capitaine... a-t-il dit, pour sauver mon âme... pour racheter les péchés que j'avais commis en restant quatre années avec les brigands. Pourquoi y es-tu resté? Mes yeux n'étaient pas ouverts la lumière céleste. Pourquoi depuis ton changement t'es-tu battu avec nous? Parcc-que, si Mandrin était tué ou arrêté sans ma Armand MarrastMauvais, MarquisSenard Mulé, Normand Bastide, Canul, Rouillé Poripapy, Noirot, CrépuBuvignier, Casse-Carreau Ledru-Rollin, Levet, Laissac, Dargent, Crémieux, Laydct, Découvrant, Cécile, Lacroix, Lorette Leyraud, de Pu vraveau, Daix Gouttay, LamartineLeblanc, Mouton, Beslay,Considérant, Lher- bette, Faucher, Joly, père, Savy, A. Payer, Lebleu, Dar- genteuil, Sallandrouze, Tendret, Lestapis Pierre Leroux, Person-ToupetBoulanger, Pézerat, Dupin L'abbé de Lamenais, Vieillard, Boussingault. De curieux débats ont eu lieu hier l'assemblée natio nale au sujet de cet impôt des 43 centimes dont les Montagnards s'efforcent de repousser loin d'eux la res ponsabilité. M. Ledru-Rollin a avouéil est vrai, qu'il avait eu l'intention de demander 1 fr. 30 c. au lieu de 43 c. mais il ajoute qu'il voulait le faire porter exclusi vement sur les riches. Il semble que toute cette discussion n'ait pas été autre chose qu'une réclame électorale, et les révélations rétrospectives de M. Duclerc, lui-même, n'a vaient pas d'autre but. Il a laissé échapper un mot qui a soulevé une véritable tempête lorsqu'il a dit qu'il avait été question un moment de la banqueroute. MM. Flocon, Grenier, Ledru-Rollin et Marie so sont recriés et ont pro testé contre la pensée d'une banqueroute. M. Dupont (de l'Eure) a affirmé qu'il ne l'avait jamais entendu proposer dans le gouvernement provisoire. Il est probable cependant que ce point d'histoire finira par être éclaircipeut-être M. de Lamartine pourrait-il donner quelque renseignement sur ce point, car M. Eug. Pelletan qui passe pour avoir eu sa confiance, a fait dans un feuilleton de la Presse certaines révélations qui peu vent servir éclairer le point en question et a expliqué ce que M. Duclerc a voulu dire par la proposition de ban queroute attribué un membre du gouvernement provi soire. Voici en effet, comment s'explique M. Eug. Pelletan dans un feuilleton publié dans la Presse le 28 janvier dernier, sous le. titre de Mémoires de Caussidière. Il (le gouvernement provisoire) trouvait un encaisse de 200 millions pour payer une dette, immédiatement exigible de 800 millions. Ce gouffre était si profond que le premier ministre des finances, M. Goudchaud en eût le vertige, il perdit le sang-froid devant l'imminence du péril, il se rendit un jour aux délibérations du gouver- nement, deux pistolets dans la poche, les posa sur la table du conseil, et déclara qu'il allait se brûler la cer- velle, si le gouvernement n'adoptait pas immédiatement son plan de finances. Or, ce plan était ce mot que M. Goudchaud déclarait plus tard la tribune ne pouvoir jamais être effleuré, même de la pensée, c'était non pas la banqueroute, la langue financière a aussi ses euphe- mismes, mais bien une simple suspension de paiemens. Ce plan fut repoussé. M. Goudchaud a déclaré, il est vrai, la séance d'hier, qu'il n'avait accepté le portefeuille des finances, qu la condition expresse et acceptée par le gouvernement pro- voire tout entier, que toutes les dettes de la monarchie. Personne, a-t-il ajouté, n'a proposé le contraire. Ces paroles de M. Goudchaux signifient-elles qu'il n'a pas proposé la suspension du paiement du sémestre de la rente, et ne peut-il pas avoir fait cette proposition sans avoir eu cependant l'intention d'arriver une banque route nationale. Il est impossible que le rôle de M. Goud chaux ne soit pas bientôt réclamé d'une manière complète, par de nouvelles explications. Dans une lettre écrite de Belgique l'un de ses amis et que nous avons eue sous les yeux: M. Proudhon déclare qu'il a l'intention de se î-endra aux États-Unis et d'y monter une imprimerie française. Il ajoute qu'il sera en étal de satisfaire toutes les obligations qu'il a contractées. participation, je perdais le grand moyen d'obtenir mon salut, en livrant l'ennemi de Dieu la mort. Tu n'as jamais eu de remords quand il te donnait les plus beaux grades et la meilleure partie du butin? Non. Tu n'as pas eu de regrets en le voyant si bravesi grand, si généreux? Non. Eh bien moi qui représente ici le capitaine Mandrin et toute son armée détruite, je te condamme mort comme traître. Il a frissonné, mais sans proférer une parole. Je te condammeà mort, etje voudrais pouvoir tedonner autant de morts que tu ôtesdesjoursaucapitaineMandrin Je voudrais te voir souffrir, agoniser, râler, expirer, et que tu revinsses la vie, pour te tuer encore. Mais puisque malheureusement tu ne peux mourir qu'une fois, je ferai cette fois là aussi cruelle que possible. Je ne te percerai pas le cœur de mon poignard ni ne te brûlerai pas le crâne de mon pistolet, ce serait la mort du soldat; tu ne la mérites pas; cest pourquoi ne voulant pas te tuer de mes mains, j ai pris la peine de t'apporter jusqu'ici. Tu vois ce gouffre, creusé en droite ligne, et dont le fond est rempli de vase: c'est là que tu vas mourir. En y tombant, cet épais limon empêche qu'on soit tué sur le coup, mais une fois plongé dans cette profondeur immense on ne peut en sortir, le cri même du désespoir ne viendrait pas jusqu au bord. Tu vas y mourir lentement; tu sentiras les serpents, souples, froids et traîtres eomme toi, passer sur ton visage, sucer ton sang, t'étouffer de leurs nœuds. La suite au prochain

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 2