Société <lc l lnlou libérale, commission s'est empressée de répondre la confiance du ministre de la guerre et ses membres sont arrirésen celle ville et descendus la Tète d'or- L'inspection de l'école durera au moins huit dit jours. M. Jacquemyns accom pagne le général Duror, en qualité d aide de camp. DE l'.ERnOVDISSEWEST DTPBES. La commission directrice a l'honneur de prévenir MM. les membres de la société qu'une assemblée générale est fixée au Lundi, 7 Mai 1849, cinq heures du soir, au Salon d'Apollon. ordre dc jocr 1* Approbation du compte de l'exercice 1848. S* Renouvellement par tiers des membres du comité. Six membres élire. Ce 5 Mai 1849. POUR LA COMMISSION, Par ordonnance le président, LE SECRÉTAIRE, II.-F. C.1RTOV l.R\. llEllf.UELT\CK. Par arrêté royal, en date du 23 avril courant, les sieurs Bouckenaere(L.) et Vande Vyver (Louis), tous deux négociants en grains, domiciliés h Ypres, sont nommés membres de la chambre de commerce de ladite ville, en remplacement des sieurs Vanden llogaerde (Tet Beke- Dehem, membres démissionnaires. Kéorsnnls.Tlion dc r .'wlminiNtr.it Ion lliiiitiricrc dc l'arrondissement d'Yprcs. Par arrêté royal du 24 Avril 1849 Est nommé inspecteur d'arrondissement, le sieur A.-J. l.ameere, inspecteur d'arrondissement pour le même ser vice C.harlcroy. Sont nommés contrôleurs des contributions directes, des accises et dc comptabilité, A Ypres, le sieur S.-B. Sarton, actuellement contrôleur des contributions directes et de comptabilité Menin. A Popcringhc, le sieur Gliausse actuellement contrô leur des contributions directes et dc comptabité War- néton. A Oostvlcterenle sieur C.-A. Dcvosactuellement receveur des contributions directes et accises Olsenc. En qualité de receveur des contributions directes et accises, sont nommés: A Gheluwc, le sieur Glorie, actuellement receveur du même service, Wytschacte. A Langhcmarcq le sieur J.-J. De Brauwcreactuelle ment receveur pour le inéme service Moorsccle. A Zillebeke, le sieur F. Garnier, actuellement receveur pour le même service Hollebeke. A Elvcrdinghc, le sieur F.-L.-P. Cobbaertactuelle ment receveur pour le même service Erteveldc. A Popcringhe le sieur P.-F. Maryssaelactuellement receveur pour le même service Thielt. A Reningbelst, le sieur B.-L. Sénélar, actuellement receveur pour le même service Locre. A Watoule sieur B.-L.-J. Duvalactuellement re ceveur pour le même service Loo. A Wulverghem, le sieur P.-J. Van Puyvelde, actuelle ment receveur pour le même service h Herdersein. A Oostvlcteren, le sieur L.-F. Laridon, actuellement receveur pour le même service Reningbe. En'qualité de receveur des contributions directes, douanes et accises, sont nommés: A Warnèton, le sieur A.-C.-C. VandeBrouke, actuelle ment receveur pour le métne service Reningbelst. sa tête dans ses mains; la lampe du prisonnier, cette flamme vacillante dont la durée marquait seule les der niers instants de sa vie, était descendue de la voûte et posée devant lui. Au bruit des gonds qui roulaient lourdement, il leva les yeux... il aperçut la ligure d'Isaure dans l'ombre... Frappé la fois d'étonnement et de la crainte de voir s'en fuir une si chère illusion, il se leva, porta ses deux mains son front, et retomba sans force, accablé par les batte ments de son cœur. Mais Isaure approcha en lui tendant les bras... Il jeta un cri qui tenait des joies du ciel. La jeune tille s'était précipitée aux genoux du condamné. Il est impossible de rendre l'impression du moment, où la joie, la terreur, l'enchantement, le désespoir, confon daient leurs ardentes extases, leurs étreintes, leurs re gards, leurs larmes. C'est toi toi dit Mandrin en pressant entre ses maius la" tête de la jeune fille appuyée sur ses genoux... c'est toi!., je puis te revoir encore. Oui, moi, tes pieds... dans tes bras.... encore une fois Je vous remercie, mon Dieu un instant de bonheur et mourir après. Hélas! ce mot que les cœurs aimants prononcent tou jours dans leurs ferventes prières: un instant de bonheur et mourir, ce mot était trop vrai dans ce moment. Jamais Mandrin n'avait paru si noble, si beau qu'au milieu de cet appareil funèbre, qui contrastait avec le charme élevé de toute sa personne et le faisait mieux res sortir. Il portait le sombre et misérable costume des eon- A Wervicqle sieur A.-F.-A. Beaucourt, actuellement receveur pour le même service Mouseron. A Comines, le sieur C. Tassayne, actuellement receveur pour le même service Westcapelle. A Neuve-Églisele sieur F. Martin, actuellement rece veur pour le même service Risquons-Tout. A Loçre, le sieur J.-J. Leroy, actueUement commis aux écritures, Ostende. En qualité de receveur des douanesest hommé Abeele Watou le sieur J. Devosactuellement surnu méraire dans la province de la Flandre occidentale. Le sieur Durieu, que nous avons connu ici comme vérificateur des poids et mesures, est nommé contrôleur Thielt. Le receveur des douanes et accises de Menin, M. Bour geois, est nommé en la même qualité Ostende. Le sieur P.-J. Donny, contrôleur des contributions di rectes et de comptabilité Bruges, est iionimc receveur Ostende. Est nommé contrôleur des douanes Warnètonle sieur J.-F. Coppens, actuellement pour le même service Hoogstraeten. Ministère de la Guerre. nominations. Par arrêté royal du 23 avril, le médecin-adjoint J.-J. Hamer, attaché au 4e régiment de ligne, est nommé mé decin dc bataillon dc 2e classe. Par arrêté royal du 20 avril, sont nommés dans la cavalerie Capitaines en second (ci l'ancienneté): Les lieutenants J.-C. VandeCappelle, du Ier régiment de cuirassiers. Au choix: Les lieutenants A.-J.-A. Nadau, du I" régiment de lanciers (il remplira les fonctions d'instructeur). Et V.-C.-A. Franlzen, instructeur au I" régiment de chasseurs, détaché au cours d'équitation. Lieutenants l'ancienneté) Le sous-lieutenant L.-A. Aubut, du 1er régiment de cuirassiers. Au choix: Le sous-lieutenant A.-J.-G. Baguct, du 1" régiment de lanciers. Par arrêté royal, en date du 20 avril 1849, sont nom més dans l'infanterie lieutenant-colonel. Le major Borremans (B.), du 1er régiment dc ligne, détaché l'école militaire. capitaines de deuxième classe. A l'ancienneté. Les lieutenants Fiquet (II.-E.), du G" de ligne; Marot (F.-J.), du 12e de ligne. Au choix: Les lieutenants Deseamps, (A.), du 8° de ligne T ur nes (T.), adjudant-major au régiment d'élite Crepin (J.), du 4° de ligne, aide de camp du commandant de la pro vince de la Flandre orientale. 11 est déchargé des fonc tions d'aide de camp. lieutenants. A l'ancienneté. Les sous-lieutenants Smout (P.), du 8* de ligne; Wil- helmy (J.-G.), du 11e de ligne; Demaret (L.-J.), du b* de ligne. Au choix. Les sous-lieutenants Bruienne du 10* de ligne, détaché au ministère de la guerre; Desavoye (C.-J.), ad judant-major au 5" de ligue. damnés, le sarreau de bure grise serré de toutes parts avec des chaînes ses cheveux noirs grandis tombaient sans ordre sur son cou d'uDe forme admirable; la pâleur de la souffrance donnait un caractère plus élevé la force, la résolution suprême qui éclataient sur son visage. Ce vê tement de supplice, lineueil prématuré, ces fers indices du cercueil de fer qui allait s'ouvrir, semblaient jetés sur tant de vie, de jeunesse, de beauté, pour les rendre plus précieuses et les faire «dorer. Isaure s'était assise sur la terre aux pieds de son amant. Elle demeura dans cette attitude, appuya un bras sur les genoux de Mandrinde son autre main blanche et effilée elle étendit les plis de sa longue robe de laine sur ses pieds; puis elle dit, en levant ses beaux yeux d'ange, remplis de toute leur expression passionnée Tu ne croyais pas me revoir, abandonné dans ce cacho t, que faisais-tu Tu priais Dieu?... Non je pensais toi, je finissais de graver sur cette plaque de fer (il lui montra le cerelc plat qui retenait la chaine sa main gauche) quelques mots d'adieuavec 1 espérance que ce gage te serait remis après ma mort. Isaure prit cette main et la pressa sur son cœur avec tant de forceque le dur anneau meurtrit son sein et y laissa une empreinte profonde. Les dernières paroles du prisonnier l'avaient ramenée toute 1 horreur de sa situation ces douleurs sans nom que pourrait seule comprendre la femme qui, contemplant son fils ou son amant, dans tout l'éclat de la vif, de la beautés imaginerait le voir tout-à-coup arraché de de vant ses yeux, et jeté aux bourreaux... Mandrin, au milieu de ces transports passionnés, eut socs-lieutenants. Les adjudants sous-officiers Ledent (J.-J.), du 2e dc ligne; Servais (P.-J.-J.), du 4' de ligne. Les sergents-majors Delrock (C.-L.-J.) du 5e de ligne; Riche, (A.-J.), du 2e de chasseurs; N'ix (A.-L.), du 3e de ligne. Le sergent Van Yolsem (J.-B.), du S* de ligne. Le sergent-fourrier Rauscelot (J.-M.-G.), du régiment d'élite. Par arrêté royal de la même datele général-major IUjalmont (L.-M.), aide-major général, aide-de-camp du Roi, est nommé lieutenant-général. Par arrêté royal de la même datele colonel d in fanterie Dens (C.-F.-E.), commandant provisoirement la première brigade de la quatrième division d'infanterie, est nommé général-major et placé dans la section d'ac tivité. Par arrêté royal de la même date, sont nommés colo nels dans l'infanterie: Les lieutenants-colonels Damman (F.-L.), commandant le 2e régiment de chasseurs Rothermel (A.), comman dant le 8* de ligne; Le Boulanger (P.-M.-J.-B.)com mandant le 0e de ligne, et Sapin (C.-A.), du 2e de chas seurs, directeur de la 2" division au ministère de la guerre. On lit dans le Précurseur: Le Moniteur de ce jour nous apprend la nomination de M. Ramaeckers en qualité de commissaire de district Courtrai. Quoique M. Ramaeckers ait depuis longtemps mérité une position aussi honorable et qu'il soit appelé rendre de grands services au gouvernement, nous ne pouvons que regretter son départ. Instruit et laborieux il ne sera que très-difficilement remplacé comme secrétaire de la commission des prisons, fonctions qu'il remplit depuis plusieurs années avec la plus grande distinctionle gouvernement l'a reconnu tout récemment et l'a récompensé pour la part active qu'il a prise, dans l'introduction, dans la prison de S'-Bernard,de la fabrication d'un nouveau genre de toiles, servant principalement l'exportation, fabrication qui a donné les résultats les plus satisfaisants. La ville de Malincs, ordinairement si paisiblevient de prendre un aspect extraordinaire la publication du programme des fêtes de l'inauguration de la statue de Marguerite d'Autriche, a mis sa population en émoi; on se prépare donner cette fête un grand éclat. La commission chargée de la cavalcade travaille sans relâche son organisation et les habitants s'empressent- de concourir son exécution. Les modèles de costumes sont dc fort bon goût et tout promet cette promenade historique, qui se fera le 1er Juillet prochain, un superbe aspect. Le festival qui aura lieu la même occasion sera éta.bli sur une assez grande échelle et les amateurs de musique y entendront avec plaisir un corps de musique formé de trois harmonies et dont le personnel est composé de 130 exécutants qui, dès présent, s'exercent avec zèle la répétition des morceaux de musique, choisis pour ce festival. charleroy;Hier, huit heures du soir, le sieur FrancqAgé de 25 ans et six mois, maître d'armes au premier chasseurs cheval, s'est brûlé la cervelle dans la ruelle de l'Aigle noir, Ville-Haute. Un dépit amoureux est la cause du suicide de ce soldat qui s'est tué la porte même de sa maîtresse. A sa sortie de la salle de police, où il avait passe huit jours, il avait rencontré un succes seur chez celle-ci. cependant un sourire pour le bon religieux qui, les mains jointes, les yeux mouillés de larmes, restait devant eux. 1 oi, bon père Gaspard te voilà dit-il que de fois je l ai repoussé et appelé vieux fou quand tu venais dans mon royaume du mont Désert... Insensé! Je devais rece voir de toi plus que la vie tu m'as ramené Isaure. Oui, c'est lui, dit la jeune fille, qui m'a trouvée mourante au pied dece rocher où j'étais tombée de fatigue et de désespoiraprès avoir assisté de loin cet affreux combat, dont j'ignorais l'issue. C'est lui qui m'a recueillie dans son sein paternel et m'a donné la force de venir jusqu'ici. Ah c'est donc bien toi s'écria Mandrinc'est toi- même, et non point une vision idéale qui m'est apparue sur la hauteur, dans les rayons des éclairs, pendant ce dernier combat où il me fallait des forces surnaturelles pour vaincre, où je ne pouvais être sauvé que par un mi racle!... C'est toi, Isaure, que je dois d'avoir triomphé jusqu au dernier moment sous les armes, et de n'avoir été vaincu que par la trahison Le front pâle de Mandrin se releva avec orgueil. Oubliez cela, mon fils, dit le père Gaspard. Le temps est trop precieux pour le perdre en vains retours vers le passe songez l'avenir. Al avenir!répéta leeondamnéavecuntristesourire. Ce mot reveilla les pensées pieuses d'Isaure, lui rappela sa sainte mission auprès du condamné et l'espoir oui lui restait encore son sein se ranima, son sang arrêté reflua brûlant dans ses veines; 1 inspiration divine rayonna dans son regard. J Oui, Y avenir, dit-elle d'une voix profonde. Crois-tu

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 2