les affaires sont en voie «le prospérité par suile
île son activité et qui doit son travail ce qu'il
a jj.ijMié. ce que ne peuvent dire certains indus
triels d'une probité douteuse a été nommé
membredu comité de Y Union libérale. On s'est
plu déverser l'injure sur M. Nollel parce que.
négociant, il a accepté le mandat que l'associa
tion lihi'rnle lui avait déféré. Qu on dise encore
que les Caincléont et les Bazilet ne s inspirent
pas aux mêmes sources et que leur but ne soit
de nous ramener aux beaux jours de 1830 et
1831. aux pillages et l'incapacité administra
tive, sans tenir compte que tous les candidats
que la clique pourrait mettre en avant, sont
des hommes tarés, que uul n'estime et que tout
le monde méprise.
(Hocléïé de l i mon libérale
de l'uihovdissi ukvt d1pres.
MM. les membres de l'Association sont informés qtiune
assemblée générale est convoquée pour Jeudi, t7 mai
1849, 3 heures de relevée, au Salon d'Apollon.
ordre du jour
Choix d'im c a ni il.a définitif pour l'élection d'un conseiller
provincial.
Ce 12 .Mai 1849.
tour le comité,
Par ordonnance le président,
le secrétaire, II.-t. CARTON.
Fin. n>:iiiai»XTV(K.
Un incendie considérable a eu lieu dans la
nuit du dimanche au lundi, sur les fronlières
«le France, Boeschepe. Une ferme considérable
occupée par le maire de l'endroit et, croyons-
nous, sa propriété, a eu la plus grande partie
de ses bâtiments détruite. Les élablesla mai
son les instruments aratoires sont devenus la
proie des flammes. On a pu sauver le bétail et
les chevaux. La grange seule couverte en tuiles
a été préservée. Les perles sont considérables et
rien n'était assuré. On attribue ce sinistre une
imprudence.
Un journal a inséré deux articles concernant
la caisse «le retraite des employés communaux.
Les arguments les plus absurdes y sont avancés
avec une pyramidale assurance. iNous traiterons
■celte question quand le Conseil s'en occupera
«t nous verrons si lou est si mauvais adminis
trateur, en luttant contre des intérêts privés,
qui voudraient maintenir sans modification une
institution qui grèverait le budget de la ville
d'un subside de plus de 10.000 francs par an,
seulement pour payer les pensions de retraite
<ies employés communaux.
Liste des jurés appelés faire partie de la 2* session et
résidants dam l'arrondissement d'Y près.
Legroux, Jean, propriétaire, Ypres.
Courions, notaire, Comincs.
Delvae, Désiré, conseiller communal, h Wervicq.
Mulleman, Ltévin,coiiseillercomtnunal, Poperinghe.
Delebceque, Pierre-Jean, rentier, Neuve-Eglise.
Boedt, Philippe, échevin, Warnèlon.
Gremmonprez, Jean, conseiller, Warnèlon.
Façon, Pierre, conseiller, Wervicq.
1"
Le dimanche tous les élèves sont conduits la messe
par les professeurs.
Les divers cours de musique se donnent de 4 1/2
3 t/2 heures du soir.
Le directeur ainsi que le.s quatre professeurs sont
logés dans l'établissement où les mariés ont chacun une
habitation qui n'a aucune communication avec l'inlé-
n rieur de l'école.
Le bâtiment confient quatre grandes salles au rez-
de-chaussée, diverses salles au premier, ainsi qu'une
pièce pour les conférences des professeurs, une loge
pour le conciergeurinoirs et latrines séparés pour
chaque division. L'ne cour immense et une superbe ga-
leric couverte achèvent ce magnifique local.
Tous les élèves ont une tenue «omposée d'une blouse
bleue en forme de tunique avec ceinlure et képi. Cet
habillement, qui sera bientôt complété par des panta-
Ions en coutil, reste l'établissement.
collège communal.
11 compte cent élèvesdont la conduite, les pnigrè s,
la bonne disciplinedonnent aux parents toute satisfac
tion et témoignent du savoir et des soins assidus des
honorables professeurs.
bibliotuéql'e pcbliqce, hotel-de-ville musée,
beaux-arts.
C'est en 1839 que fut créée la bibliothèque, et en peu de
temps, par des dons volontaires, des achats nombreux,
et malgré une opposition d'autant plus ridicule qu'elle
venait de personnes dont la mission était plutôt de pro-
Par arrêté royal dû 8 mai t849, le sieur Seys (Charles-
Louis), fils, est nommé commissaire de police de la
'commune de Langhemarcq, arrondissement d âpres, en
remplacement du sieur Ooghe (Pierre-Benoit), dont la
démission est acceptée.
Par arrêté du 8 mai, sont nommes membres des com
missions chargées de constater la réalité des blessures
accidents ou infirmités des fonctionnaires qui pour ce
motif demandent leur pension
Flandre occidentale. Notre procureur près le tribu
nal de première instance de Bruges; MM. Pecsteen et de
knuyt aîné, membres de la députation permanente de
cette provint^1 le directeur de l'enregistrement et des
domaines, Bruges; le directeur des contributions direc
tes, douanes et accises, Bruges 1 ingénieur en chef des
ponts et chaussées, Bruges.
Afin d'imprimer aux travaux des commissions une
marche uniforme, le ministre des finances arrêtera, de
commun a«xord avec chacune d elles, un règlement d or
dre, ainsi que les modèles qu il jugera nécessaires.
Les honoraires des médecins adjoints aux commissions
sont fixés 12 fr. par jour, pour chacun d'eux.
Ces frais seront supportés par les intéressés au marc le
franc de leur traitement.
De bien tristes bruits circulent sur le séminaire de
Bruges. Voici ce que nous apprenons.
Lors de l'ouverture des vacances de Pâques du sémi
naire de Bruges, environ 150 séminaristes avaient quitté
leurs études pour rentrer dans leur famille. Arrivés le
lendemain chez eux, un grand nombre de ces jeunes gens
éprouvèrent un grand malaise par tout le corps et de
grands maux d'estomac, et se trouvèrent obligés de garder
le lit. L'évêché, informé de cette triste circonstance, s'em
pressa de nommer une commission chargée de rendre
visite chez tous les malades, afin de connaître la cause de
cette maladie. Cette commission se mit aussitôt en tournée
et eût le malheur d'apprendre que quatre-vingts de ces
jeunes gens environ étaient empoisonnés. Par suite de ce
malheur, une cinquantaine de séminaristes seulement
assistaient Bruges au sacre de Monseigneur Malou.
Quatre d'entre eux sont déjà morts, parmi lesquels M.
Marquet, décédé chez un de ses parents, Pollinchove.
M. Marquet était lauréat, il y a deux ans, au collège de
Courtrai et était un des élèves les plus distingués du sé
minaire de Bruges. Le parquet de Furues, instruit de ce
décès inattendu, s'est rendu Pollinchove, et après avoir
fait l'autopsie du cadavre, a constaté que cet étudiant dis
tingué était mort empoisonné. On attribue cette catas
trophe la négligence ou l'imprévoyance du cuisinier
du séminaire de Bruges.
REVL'E VILLAGEOISE.
11 ne faut pas remonter bien loin dans le passé ponr y
rencontrer l'époque laquelle une publication périodique
exclusivement consacrée l'agriculture ne pouvait espé
rer qu'un bien petit nombre de lecteurs. Aujourd'hui,
Icsbesoinstoiijours croissants de la consommation parlent
trop haut de la nécessité d'augmenter la production pnur
qu'il soit possible de continuer négliger l'agriculture.
Une réaction heureuse s'opère sous nos yeux en faveur
des idées agricoles les cultivateurs, comprenant mieux
la dignité, l'indépendance et tous les avantages de leur
profession, éprouvent généralement le besoin de s'in
struire; ils accueillent avec empressement les publica
tions qui leur offrent des notions appropriées leur
position, leur degré d'instruction, et aux ressources
très-limitées dont ils disposent. La Revue villageoise
bien qu'elle soit encore dans la première année de son
existence, a déjà pris sa place parmi les recueils les mieux
posés dans l'opinion du public agricole. Les auteurs, tous
gens de travail et d'expérience, se sont placés au point de
vue de cette partie du public laquelle ne s'adressent
téger cette belle institution la bibliothèque compta de
nombreuses richesses intellectuelles. On doit de la recon
naissance M. J.-J. Lambin, qui le premier se chargea
de dresser le catalogue et de classer les livres.
L'hôtel-dc-villc est un des monuments les plus curieux
et les plus anciens de la Belgique. Les archives commu
nales remontent aux xi®, xu®et xiu® siècles. Le musée,
nouvellement forméest déjà doté de précieuses anti
quités, armes et tableaux anciens. On y voit une collection
de glaives et d'instruments de torture des temps les plus
reculés.
L'académie de dessin, créée en 1778 par des bourgeois
de la ville, a été en continuelle prospérité, et aujourd'hui
encore elle peut rivaliser avec les autres académies du
payset l'étranger. Son enseignement comprend le dessin
d'après l'estampe, la bosse, les solides, le modèle vivant,
l'architecture, le dessin linéairela perspectivel'ana-
tomie, les proportions, la géométrie, etc.
La commission directrice de l'académie est sans cesse
occupée de favoriser les progrès des élèveset elle les
encourage avec une sollicitude digne d'éloges.
La commune accorde 2,300 francs par an aux élèves
qui ont besoin de son secours pour continuer leurs
études. Plusieurs de ces jeunes gens ont aujourd'hui de
brillantes positions dans les arts.
L église Saint-Martin est admirable. Chaque année on
consacre dix mille francs sa restauration. Les tombeaux
des anciens princes et évêques d'Ypres sont de la plus
grande beauté.
pas les grands journaux et les grandes revues agricoles,
dont le prix et l'étendue ne sont en harmonie ni avec .a
bourse des cultivateurs, ni avec la somme toujours tres-
faible de leurs loisirs.
Nous avons parcouru les neuf numéros publies ae ta
Revue villageoise; un style dont la simplicité n'exclut pas
l'élégance; une attention soutenue n'employer aucun
terme sans en donner une exacte et claire définition, le
soin de ne parler de chaque chose qu'en son temps, et de
couper les articles de manière ne pas fatiguer 1 atten
tion du lecteur en lui parlant trop longuement du même
objet une heureuse x'ariété dans le choix des sujets, tous
pris dans le cercle de la pratique agricole la plus avancée
telles sont les qualités spéciales qui nous ont paru justi
fier le succès de ce recueil. Ce succès ne peut que croître
avec le temps, pourvu que la Revue villageoisepersévère
dans la même voie le moment approche où pas une
ferme, pas un presbytère, pas une chaumière, ne pourra
se passer le dimanche de son journal agricole.
K\TÉIUElil.
FRAXCE. Paris, 13 Mai. Ainsi qu'on devait
s'y attendre, la lettre du Président de la Républque fran
çaise au général Oudinot, a produit dans Paris et surtout
parmi une partie des membres de l'Assemblée nationale,
une très-vive sensation. Un grand nombre de représen
tants s'étaient réunis l'Assemblée, pour délibérer sur
ce qu'il y avait faire, et une foule de propositions se
sont produites. La séance publique est arrivée sans qu on
eût rien arrêté, sinon que des interpellations seraient
adressées du haut delà tribune. C'est M. Grévy qui en a
été ehargé et qui a posé catégoriquement ces trois ques
tions au cabinet
Que signifie la lettre écrite par M. le Président de la
République au général Oudinot? Quelle en est l'intention
et la portée? Est-ce. une lettre officielle? Est-ce une lettre
confidentielle?
M. le président du conseil a répondu avec beaucoup de
fermeté et de netteté:
La lettre du Président de la République est une lettre
de sympathie et de spontanéité personnelle, et nullement
un acte de cabinet délibéré en conseil. Rien n'y engage la
politique du gouvernement; rien n'y contrarie la vue de
l'Assemblée.
M. Odilon Barrot a demandé ensuite qu'on ajournât le
débat sur la question de Rome, jusqu'à la réception de
dépèches du général Oudinot qui lui étaient annoncées et
qu'il comptait recevoir. M. Grévy y a consenti; mais MM.
Clément Thomas, Ledru-Rollin et Flocon n'ont pas voulu
se rendre cet avis. Ils sont venus déposer tour tour
des propositions d'adresses au Président, de déclaration
annulant la lettre de M. Louis Bonaparte comme n'étant
pas contresignée par un ministre, et autres solutions ou
puériles ou inacceptables. Enfin de compte, l'Assemblée
a admis l'ajournement, et il est probable que le débat
aura repris dans la séance de Jeudisi comme on l'espé
rait, les dépêches du commandant en chef sont arrivées
Paris.
Il paraîtrait, au reste, que la lettre du président du
conseil n'aurait pas rencontré l'approbation de tous les
membresdu cabinet. On comprend dès lors que M. Odilon
Barrot, sans formuler unedésapprobation impossible dans
la situation, en ait décliné la responsabilité la tribune
au nom du ministère.
La discussion entamée au sein de l'Assemblée nationale
de France, au sujet de l'expédition romaine, se perpétue
sans pouvoir arriver une solution. Mercredi, la suite
du vote hostile rendu dans la séance de nuit contre le
ministère, on était convenu de remettre la sdite du débat
aulendemain,le gouvernement ayantannoncéqu'il aurait
probablement reçu des dépêches du général Oudinot. Ce
débat est donc revenu naturellement jeudi; mais les dé
pêches et les rapports reçus étaient encore incomplets, et
après une discussion assez vive entre MM. J. Favre et
M. 1 échevin a bien voulu me remettre,commesouvenir
de mon séjour Ypres, deux jolies médailles, l'une re
présentant cette église, l'autre l'Abondance; cette dernière
a été frappée en l'honneur des magistrats pour leur zèle
charitable soulager les pauvres pendant 1847, lors de
la cherté des grainsetc.
maison de santé pour les aliénés des deux sexes.
La commission administrative des hospices de la ville,
avec le concours de l'État, de la province et de la com
mune, a fondé ce vaste hôpital pour les aliénés hommes
et femmes. Les bâtiments, nouvellement construits, sont
immenses et bien situés. Voicil'extrait du règlement d'or
ganisation
Sept quartiers séparés, dont un spécialement destiné
pour les pensionnaires aisés, contiennent des infirmeries,
d1- chambres distinctes, des cabanons, des dortoirs, des
salles de travail et même des appartements complets et
confortablement meublés, pour les insensés des deux sexes
et de toutes les classes.
La plupart des personnes qui dirigent de pareils éta
blissements, en font une spéculation financière, il en est
même qui, pour établir une funeste concurrence, bais
sent le prix de la journée, d'entretien des insensés indi
gents des taux peu rationnels, et par suite doivent
économiser sur les besoins les plus indispensables des
malheureux confiés leurs soins.
L'établissement est dans une toute autre position
quoique dirigé par un particulier, il n'en est pas moins
organisé, administré et surveillé par la commission des