JOIRYU. D'YPRES ET DE L ARRONDISSEMENT. 1 PUES. Vires acquint eundo. !S° 810. 9e Année. Jeudi, 24 Alai 1849. ABONNEMENTS: Ypres (franco), par trimestre, 3 francs 50 c. Provinces, 4 francs. I Le Progrès parait le Jeudi et le Din INSERTIONS: Annonces, la ligne 15 centimes.Réclames, la ligne 50 centimes. être adressé l'éditeur,Marché au Be Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit au Beurre. On ne reçoit que les lettres affranchies. ©M3S3SAT ^PUNITIF BE L'UNION LIBER ALE DE L ARRONDISSEMENT DYPRES, Pot n l 'n ri riav dTn Co*sf.iï.i.f.r pbotiwul mu: ai I.iaoi'i8 Mai 1849. AI. PIEISEïE ISERE, Conseiller eominiBiialYprcs. Il est important d'écrire snr 1rs bulletins de vote le nom du candidat tel tfti'il se trouve indiqué ici, car il y a plusieurs MM. Bekk, Ypres. qui.sont avocats ou négociants, tandis qu'il n'y a qu'un seul M. IIeke qui soit Con seiller communal d'Yprcs, et c'est le can didat de l'opinion libérale. Nous Taisons cette remarque, parce que le candidat qui lui est opposé se nomme également Ri:kk et on est prié de ne pas confondre l'un avec l'autre. ÏVIIJSIIAK. YPRES, le 13 Mai. M. PIERRE BEKE, t ovsi:ii.i.i;it (oumival, a Y rues. Nous apprenons que de toutes parts, le choix du candidat de Association libérale est ap prouvé et qu'au nom de M. P. Beke, conseiller communal d'Ypres. s'attache une véritable sympathie qui est nettement refusée son con- curient homonyme. Dans un article, le Journal des Baziles avait fait de son candidat, qui esta lui exclusivement, puisque la feuille des Camé léons l'abandonne son malheureux sort, un éloge pompeux en termes qui rappelaient in volontairement ces charlatans forains, qui font d'autant plus de bruit, qu'ils désirent faire un plus grand nombre de dupes. La sympathie qui, d'après lui, entoure le candidat du parti clérical, n'existe que dans le bureau du journal, car tous ont pu l'apprécier sa juste valeur et rarement ceux qui ont dû avoir des relations avec lui, ont manifesté I intention de les cultiver plus longuement que de besoin. Mais revenons notre candidat. M. Pierre Beke, fils d'un négociant honorable, a fait de bonnes études au collège communal de celte ville et s'est destiné au barreau après avoir ler- Suite et Jin.) école d'éqi'ITATION. Je visite plusieurs fois cette belle institution avec l'ex cellent commandant de place, et le lieutenant-colonel Ablay. Je puis dire franchement qu'il est impossible de trouver un établissement d'éducation militaire mieux or ganisé, plus complet, aussi plein d'avenir. C'est la réunion de 1 intelligence, de l'étude, du savoir, du progrès, de la prévoyance; c'est 1 expérience supérieure des maîtres donnant cette jeune et belle jeunesse, l'élite de l'armée, tous les enseignements les bons exemplesla discipline, 1 instruction, qui font 1 honneur et le mérite des meil leures troupes. L école d équitation d Apres, dont la fondation ne date que de quelques moispeut déjà rivaliser avec les sem blables institutions de France, de Prusse, de Bavière, d'Autriche, etc., que je viens de visiter, et elle sera cer tainement pour l'armée belge une bien utile pépinière de sujets dignes de devenir des officiers remarquables. Le colonel Ablay sait se faire aimer, respecter, et rendre son commandement facile; les officiers, sous- officiers et soldats de l'école, le secondent, obéissent, miné ses humanités, pour suivre les cours de l'université de Gand. De retour Ypres, il fut nommé commis-greffier près du tribunal de première instance, place qu'il occupa pendant quelques années. Devenu chef de maison, il crut ne pouvoir continuer ces fonctions au tri bunal avec assez d'assiduité sans négliger ses propres intérêts et il donna sa démission. En 10 i2, une fraction du collège électoral d'Ypres le nomma conseiller communal et pendant qu'il a siégé en celle qualité, il a fait preuve d'une grande rectitude de jugement, d'une aptitude incontestable au travail, et d'une grande indé pendance dans ses opinions politiques. M. Beke, par l'absence fréquente et prolongée de M. Vanden l'eerebootn, fait l'intérim d'échevin de la ville. Dans cette position il lui a été facile d'acquérir une connaissance détaillée de tous les rouages de l'administration et d'avoir pu faire une appréciation exacte des besoins et des in térêts de la ville et des cantons d Ypres. Sous tous les rapports, ce choix nous paraît heureux et mérite d'être sanctionné par le collège élec toral qui se réunira le 28 mai prochain, neuf heures du matin. Nous sommes heureux de pouvoir espérer, que les électeurs se joindront nous pour récompenser le véritable mérite de M. Pierre Beke qui se lient modestement la disposition de ses concitoyens, qui ne de mande qu'à pouvoir rendre service d'une ma nière désintéressée, sans faire sonner la grosse caisse de la publicité et sans prétendre au mo nopole de toutes les vertus, comme certain candidat clérical qui, assez mal noté, se con tente d'un certificat de bonnes vie et mœurs, émané de l'officine d'iSn ignoble journal de celte ville. Pendant quelque temps, certaine feuille a pris tâche de semer la division entre les di verses classes d'habitants de notre ville. Elle exploitait surtout le thème que le commerce et l'industrie étaient dédaignés et qu'il fallait par tout des commerçants et des industriels. Bref, ces derniers semblaient devoir être une race privilégiée, qui devaient tout absorber. Aux dernières élections communales, son premier candidat était un avocat-propriétaire. Pour l'élection d'un conseiller provincial T les Don s'occupent continuellement avec zèle et plaisir aussi tout marche merveille, harmonieusement, sans de fréquente» punitions. J'ose seulement solliciter de la bienveillance du ministre de la guerre, auquel on doit cette belle école, d'accorder annuellement quelques encouragements aux dignes instructeurs dont les efforts et le talent méritent si bien de nobles récompenses. On donne des Croix et des faveurs sur le champ de bataille au courage pourquoi ne pas mettre sur la même ligne les services de tels instituteurs? La guerre et la paix n'ont-elles pas chacune leur genre de grandeur et de gloire pour les nations et pour les peuples? Le lieutenant-général Chazal s'occupa dès son avène ment au ministère de la guerre, en 1847, de réorganiser le cours d'équitation existant Bruxelles depuis 1843. Les premiers détachements d'élèves arrivèrent A'près le 10 février 1848. Les cours d'instructions n'ont véritablement commencé que le 1" avril, cause des événements survenus en France au moment de l'installation. Le but pour lequel ce cours est. institué est de perfec tionner et d'instruire les officiers des corps de troupes cheval, dans toutes les connaissances nécessaires l'offi cier de cavalerie, et spécialement dans les(principes d'é quitation de former des instructeurs, appelés propager Quichotte de l'industrie et du commerce n'ont pas trouvé de meilleur choix pour représenter certains industriels, au nom desquels ils ont la prétention de s'exprimer, que de mettre eu avant, le même Joseph Beke, avocat-proprié taire et fils de négociant!! Il paraît que cet estimable personnage aura comme M. son père la démangeaison d'être perpétuellement candi dat toutes les fonctions électives qui peuvent devenir vacantes. Il a déjà échoué assez sou vent, nous paraît-il, pour être convaincu que l'on ne veut pas de lui. Mais qu'importe aux soi-disant commerçants, il leur faut des in dustriels partout et c'est M. l'avocat-proprié- laire Joseph Beke (ue pas confondre avec son homonyme M. Pierre Beke, candidat libéral) sur lequel on ne manque jamais de jeter les yeux pour remplir la lacune. L'organe soi- disant du commerce se plaint néanmoins de voir le négoce et l'industrie méprisés et pro clame que les commerçants sont seuls aptes remplir les places, et le premier nom qu'il met en avant, est celui d'un avocat, et quel avocat l L'Association libérale qu'on accuse d'être aris tocratique, anti-commerciale, fait son choix. Elle jette les yeux sur un négociant réel, fils de négociant et en outre, un bomuie qui a tou jours été invariable dans ses convictions politi ques. La fraction des soi-disant commerçants ne trouve dans sou sein qu'un avocat-propriétaire pour le poser comme candidat. L'Association libérale a cru devoir remplacer M. Donny qui était négociant, par un homme qui appartenait également au négoce. Qui a fait preuve de logique et d'une juste et équitable appréciation des vœux du corps électoral? C'est ce que le 28 mai nous fera connaître. En plusieurs occasions, certains scribes dont la mauvaise foi est évidente, ont voulu faire passer la place de conseiller provincial comme un poste lucratif, une véritable Californie. IL faut avoir l'habitude d'écrire des allégations mensongères sans vergogne, pour ne pas avoir reculé devant une conlrevérilé aussi facile éclaircir. Aux termes de l'article 61 de la loi provinciale, les conseillers ne reçoivent aucun traitement. Les frais de route sont calculés raison d'un franc et demi par demi-myriamèlre dans les régiments un mode d'instruction uniformede créer des maréchaux ferrants et des trompettes, pour les besoins du service militaire, etc. Il y a au cours un état-major et un escadron d'instruc tion. Les officiers et sous-offieiers de l'état-major sont choisis indifféremment dans la cavalerie et dans l'artillerie, selon leurs capacités et leurs dispositions particulières. Les officiers et sous-officiers de l'état-major et les autres élèves, formant l'escadron d'instructionappartiennent tous des régiments de cavalerie ou d'artilleried'où ils sont détachés au cours. Le cours d'équitation n'a pas de budget, les dépenses sont prises sur les frais généraux alloués aux régiments. L'escadron d'instruction est composé de six divisions la 1", d'officiers d'instruction; la 2e, de sous-officiers d'instruction la 3"de brigadiers d'instruction; la 4e, d'officiers élèves; la 5e, d'élèves maréchaux ferrants; la 6e, d'élèves trompettes. L instruction des cours d'équitation est toute militaire, et basée sur les règlements en vigueur et les traités ap prouvés par le ministre de la guerre elle comprend principalement l'ordonnance sur l'exercice et les évolu tions militaires, les règlements concernant le service intérieur, le service des placesle service e n campagne

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 1