et il est payé cinq francs par chaque jour de séjour. Veut-on savoir combien monte l'indemnité qui a été payée aux conseillers d'Ypres pour la session de 1848 Voici le compte: 125 francs dont il faut déduire la part dans les frais du dîner offert au gouverneur, reste fr. 98-09 Pour cette somme, on a dû faire deux fois la route de Bruges et retour et on y a séjourné durant vingt-deux jours. Qu'on calcule main tenant ce qu'il faut ajouter et I on comprendra qu'il faut pousser l'amour du faux jusqu'à l'ab surde, pour oser insinuer que le poste de con seiller provincial est lucratif. Une simple opération arithmétique fera comprendre qu'il est impossible d accepter ce mandat, moins qu'on ne soit disposé faire des sacrifices per sonnels, car l'indemnité ne peut suffire beau coup près payer les frais qu'on est tenu de faire. fcoeiélc «le l'Liiioii libérale I>K L'AnBOVnlMKHElT S YPIE*. MM. les membres de la Société sont priés d'assister une assemblée générale qui aura lieu Vendredi, 25 Mai 1849, ci sept heures du soir, l'estaminet de /'Aigle d'or, Grand' Place. Cs 31 Mai 1819. TOUR LE COMITÉ, Par ordonnance i.e président, le secrétaire, II.-f. CARTON. Er\. Hebuhelv.vck. La Chambre des représentants vient de reve nir sur un premier vote qui consacrait une véritable iniquité. Feu M. Donny, décédé mem bre de la députalion permanente delà province de la Fland re occidentale, avait été chargé forfait, raison de 25 francs par acte, de con clure un arrangement avec des créanciers de l'Etat qui avaient obtenu un jugement par lequel illeurétaitadjugé 215,000 francs du chef de perles subies par suite d'inondations tendues en 1815, croyons-nous, autour de la ville d'Os- tende. M. Donny avait pu remplir ce mandat d'une manière très-favorable pour l Étal qui a pu satisfaire ses créanciers avec une somme moindre d'un quart que celle allouée par juge ment. M. Donny avait droit de ce chef uue indemnité de 2,850 francs. La Chambre mal instruite, croyons-nous, avait refusé ce crédit, lorsque le ministère est revenu la charge et sur les explications données par M. Alph. Van den l'eereboom et M. le ministre de l'intérieur qui ont exposé la question son véritable point de vue, la Chambre a repoussé les conclusions de la section centrale et autorisé l'allocation d'un crédit de 2,850 francs, pour solder, aux héritiers de M. Donny, le prix de son travail qui avait produit une diminution d'environ cinquante mille francs fau profit de l'État sur la somme payer du chef des indemnités fixées par jugement plus de 215,000 francs. La ville et l'arrondissement d'Ypres viennent de faire une perte sensible. M Édouard Malou, appliqué sur te terrain Tcquitation militaire embrassant la réunion de toutes les connaissances théoriques et pra tiques qui concernent le cheval et son application aux exercices et aux travaux de l'art militaire l'équitation d'école ou de manège. Un cours d hippiatrique militaire, la ferrure, la saignée, quelques opérations externes et un cours de marécha- ierie; la comptabilité est enseignée aux divisions d'offi- ciers, de sous-officiers et brigadiers. La voltige, la gymnastique, l'escrime, le tir au pistolet et la carabine, la natation et la musique. La sonneriede l'ordonnance, pour lesélèvcs trompettes. La lecture, l'écriture, l'arithmétique, le dessin linéaire, l'orthographe, l'algèbre et la géométrie, l'histoire du pays, la géographie, etc., etc., font le sujet de cours particu liers qui sont donnés le soir, autant que possible d'après la méthode d'enseignement mutuel. Les officiers, sous-officiers et brigadiers d'instruction suivent les cours de l'école d'équitation pendant deux années, ils sont destinés former des instructeurs pour les régiments. Les officiers elèves, les élèves maréchaux et trompettes ne restent qu'une année. A la fin de chaque trimestre, le conseil d'instruction du cours fait subir aux élèves de chaque division un examen sur toutes les branches de l'instruction enseignée et adresse un rapport détaille de l'état des travaux au sénateur, vient de mourir subitement midi et demi. Hier, dans la journée, il était revenu de Paris, et ce matin, il avait encore fait des courses en ville. Rien ne pouvait faire prévoir un accident fatal, et cependant M. Malou a succombé en très-peu de temps, presque in stantanément. Nous le répétons, c'est une perte irréparable. M. Malou était un homme d un libéralisme peu caractérisé, mais qui dans toutes les grandes occasions, a été fidèle ses convictions politi ques d'un zèle très-actif, serviable dune affabilité sans égale, M. Malou était générale ment aimé. Sénateur de l'arrondissement de puis douze ou treize ans. M. Malou a toujours rendu tous les services qu il a pu sa ville natale et son arrondissement. Son dévoue ment égalait sa bonne volonté et si sa présence au sénat ne nous a pas empêché d être victime, ce n'est pas lui que nous devons en faire re monter la responsabilité. Nous pouvons au contraire lui rendre hautement la justice qu'il a fait ce qui était en son pouvoir pour faire valoir nos réclamations. Comme hom me privé il était estimé et on avait la plus juste opinion de son caractère probe et loyal. C'est avec un regret vivement senti que nous donnons cette nouvelle, qui jettera un sentiment de tristesse parmi nos concitoyens. Le Moniteur annonce que la remise des obligations contre les récépissés des emprunts ne pourra commencer Je 21 comme il avait été décidé. Un avis ultérieur fera connaître l'époque partir de laquelle les intéressés pourront retirer leurs obligations. On écrit de Courtrai.: Comme nous l'avons annoncé dans notre précédent numéroles trois compagnies du 2rae régiment de chas seurs pieden garnison en notre villesont parties mercredi vers midi pour Menin, avec les trois compagnies du même régiment arrivées d'Ostcnde. Courtrai se trouve donc sans troupes, et il parait certain qu'il n'y en aura plus en garnison. 11 n'est douteux pour personne que ce ne soit par l'influence de M. Bethune, bourgmestre, sé nateur et chevalier de l'ordre de Léopold, que la ville de Courtrai est privée d'une garnison. Une pétition, dit-on, circule en ville, adressée M. le ministre de la guerre, pour qu'il nous envoie une forte garnison, en dépit du chevalier Bethune. Mais nous craignons beaucoup qu'elle n'essuie le même sort que beaucoup d'autres pétitions. Chronique Mercredi dernier, le parquet de notre ville, s'est rendu Ousselghemaccompagné des médecins-légistes MM. DeJaeghere et DeCoene, l'effet de procéder l'autopsie du séminariste Rondaert, mort empoisonné, parait-il, par suite de la triste catastrophe arrivée le 9 avril der nier, au séminaire de Bruges. Beaucoup de ces étudiants ne sont pas encore hors de tout danger. [Idem.) EITÉKIEUll FRANCE. Paris, 19 mai. Les deux membres de la nouvelle assemblée qui sont veuus les premiers retenir leurs places dans la salle des séances, sont MM. Boichot et Desraousseaux de Givré. Déjà on voit, chez tous les marchands d'estampes, le portrait de M. Boichotquicoup sûrn'est pas connu de visu par la centième partie des électeurs qui l'ont nommé. On assure que les circonstances de l'entrevue qui a eu lieu entre M. Chângarnier et Boichot ontété inexactement ministre de la guerre. Un jury d'examen, présidé par un officier général nommé par le ministre de la guerreprocédera la fin de chaque année d'étude aux examens de sortie. Le cours est composé en ce moment-ci état-major et escadron d'instruction26 officiers, 37 sous-officiers et 116 brigadiersélèves trompettes maréchaux et autres cavaliers détachés de sept régiments de cavalerie et des quatre régiments d'artillerie. Le nombre des chevaux est de 126. La 4e division officiers élèves) n'est pas encore arrivée. L'école n'a pas encore de ehevaux de manège ou de carrière affectés l'instructionles officiers montent les chevaux qui leur appartiennentles sous-officiers et autres élèves ceux avec lesquels ils sont venus et appar tenant aux divers régiments de cavalerie et d'artillerie. Tous les militaires détachés au cours d'équitation con servent 1 uniforme du régiment auquel ils appartiennent. L instruction a été retardée par le manque de locaux convenables, et ceux qui existent n'étant pas suffisants la régence d'Ypres doit incessamment faire bâtir des forges-écolesainsi qu'un second manège. L'école d'équitation militaire belgequoiqu'à peine son début, promet cependant de bons résultats la bonne volonté, le zèle, le désir de s'instruire et un bon esprit patriotique régnent parmi les élèves et tout fait espérer leur réalisation, si M. le ministre de la guerre continue rapportées. M. Changarnier, en annonçant M. Boichot qu'il n'était pas plus, en sa qualité d'élu, justiciable de la discipline militaire, et en lui disant qu'il était libre, aurait ajouté qu'il espérait que M. Boichoten venant s'asseoir sur les bancs du parlement, n'oublierait pas d'y défendre la discipline, cette hase première de l'orga nisation de la force publique. On ajoute, et nous croyons le fait exactque M. Changarnier et M. Boichot ne se sont pas retirés aussi mécontens l'un de l'autre qu'on 1 a raconté. Des lettres de Lauterbourg annoncent que le grand-duc de Bade, accompagné de sa famille, est parvenu, dans sa fuite, passer le Rhin Germersheim et a remonté la rive gauche jusqu'à Lauterbourg où il séjourne en ce moment. Il parait que le bruit du rassemblement d un corps d'armée sur la frontière de l'Est se confirme. On ajoute qu'il sera sous le commandement du général Bedeau qui aurait son quartier-général Strasbourg. L'assemblée n'a jamais été si rade l'égard du ministère que depuis que les élections générales sont faites. Il semble qu'elle ne veuille plus rien ménager, et qu'elle s'inspire déjà de l'élément ultra-démocratique, qui doit entrer pour une large part dans la prochaine assemblée législative. Ainsi c'était avant-hier l'abolition de l'impôt sur les boissons, hier, c'était la question du double commandement du général Changarnier. La chambre a d'abord repoussé l'ajournement du débat la majorité de 294 voix contre 254 elle a ensuite rejeté le projet de loi du gouvernement, la majorité de 293 voix contre 240. Cest envaîn que M. Od. Barrot a fait des efforts d'élo quence pour éviter ce résultat, il était évident, dès le début de la séance, que le ministère serait condamné et qu'il se verrait forcé d'ôter M. Changarnier l'un de ses commandemens. Nous voyons en effet ce matin que le ministère s'est exécuté et que M. le général Perrot est nommé, par intérim, au commandement en chef de la garde nationale de Paris. Mais le général Perrot, est du reste un partisan dévoué de M. Changarnier, et ce chan gement ne diminuera en rien la disposition du service. Quant au général Changarnier, il conserve le commande ment'de la première division militaire. Il paraît que des ouvertures ont déjà été faites M. Lamoricière pour lui offrir le commandement en chef de la garde nationale, et M. Lebreton celui de la première division militaire. Mais aucune nomination définitive ne sera adoptée, tant que le ministère lui-même ne sera pas remplacé. On assure que M. Dufaure, qui des proposi tions ont été faites, a répondu qu'il ne pouvait pas se charger de former un nouveau cabinet, avant que l'as semblée législative eût nommé son bureau définitif. Un spéculateur, engagé pour 800,000 fr. de rentes, M. Bonn..., a été exécuté par le parquet. L'Assemblée nationale a adopté aujourd'hui les conclu sions du rapport de M. Grévy, tendant au rejet du projet de loi relatif au double commandement exercé par le gé néral Changarnier. M. le président du conseil a éloquemment mais vaine ment lutté contre ces conclusionsvictorieusement dé fendues par MM. Créinieux et Grévy. Ce vote a eu une trop haute importance pour que nous puissions le commenter au milieu de toutes les complica tions qu'il vient encore aggraver. Le conseil des ministres qui s'est assemblé, hier matin, a pris, dit-on, l'importante détermination suivante: Une injonction va être adressée aux Autrichiens, Napo litains et Espagnols qui occupent le territoire romain d'avoir l'abandonner sur-le-champ. On fait courir le bruit que le gouvernement a envoyé hier une dépêche télégraphique au maréchal Bugeaud. Cette dépêche lui donnerait l'ordre de concentrer le corps son appui cette institution dont il a proposé la création sur les bases actuelles la sollicitude éclairée de Sa Ma jesté pour tout ce qui concerne l'armée. Voici la composition et la division des cours de l'école Officiers d'instruction: Equitation, de 9 10 1/2 heures, 2 reprises journel lement. Equitation militaire, idem. Exercice pied, les lundi, mercredi et vendredi, de 8 9 heures. Tir au pistolet, de 7 8 1/2 heures, le jeudi, 1 reprise. Voltige gymnastique, les mardi et samedi, de 8 9 heures, 1 reprise. Théories diverses, les lundi, mercredi et vendredi, de 10 1/2 U 1/2 heures, 1 classe. Service en campagne, le samedi, de 10 1/2 11 1/2 heures1 classe. Hippiatrique et maréchalerie le mardi et le jeudi, de 10 1/2 11 1/2 heures, 1 classe. Escrime, tous les jours, de U 1/2 1 heure, leçons individuelles. Principes de natation, journalièrement, de 11 1/2 12 1/4 heures. Théories de pansage, de 12 1/2 1 1/2 heure, le jeudi. Comptabilité, les lundi et mercredi, de 1 2 heures. Hygiène, de 1 2 heures le vendredi. Théorie de paequetage, de 2 1/2 3 1/2 heures.

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 2