d'armée qu'il commande sur les frontières piémontaises, et de le préparer une prochaine entrée en campagne. Il est tout naturel qu'on s'occupe beaucoup de tout ce qui peut se rattacher la reconstitution imminente du ministère. Déjà, avant les derniers voles de l'assemblée, et la re traite de MLéon Faucher, le cabinet était eu dissolution, et M. Faucher lui-même n'a été remplacé que par intérim. Les élections ont donc trouvé le ministère en travail de recomposition; mais il est bien évident que leur ré sultat a dû apporter des modifications dans les bases même de ce travail. Aujourd'hui les bruits et les conjectures se multiplient. D'un côté, MM. Passy et Barrot tendraient constituer un ministère de république modérée avec le concours de MM. Dufaure, Lamoricière, et même de M. Cavaignac. Cette combinaison tendrait faire, jusqu'à un certain point, des avances aux chefs qu'on croit débordés du parti dé mocratique. En un mot, ce serait un ministère de conces sion, qui sera très-dilTicilement accepté l'Élysée. On prévoit si bien des difficultés de ce côté, qu'on ajournera toute proposition sérieuse jusqu'au moment où la nou velle Assemblée pourra être mieux connue et définie. MM. de Falloux et consorts sont au contraire pour un cabinet de résistance, dont feraient partie MM. Bugeaud, Molé et Changarnier. Mais le consentement de M. Molé manque la possibilité de cette combinaison, qui d'ail leurs est rendue très-difficile par la place tout fait rc- culécquiestéchue M. Molé, àsesamisctàM. de Falloux lui-même dans les élections de Paris. Mais les bruits dont se préoccupent surloutles hommes politiques sont ceux qui donnent comme arrêtée la dés organisation d'instant en instant croissante de la force publique. Les circonstances du dehors ne se prêtent que trop rendre très-facile de saisir l'occasion de tirer l'épée de la France soit en Italie, soit sur les bords du Rhin. On assure d'ailleurs que depuis huit jours les rapports de la République avec les puissances voisines avaient donné lieu des correspondances assez vives qu'il ne s^agirait plus que de soutenir au moyen d'une action énergique et décidée. Le Moniteur annonce ce matinpurement et simple ment, que par arrêté du 19 mai, M. le général Pcftrot est appelé, ad intérim, au commandement des gardes natio nales du département de la Seine. M. le général Chan garnier rçste placé la tête de toutes les troupes réunies dans la première, division militaire. C'est, dit-on, M. Od. Barrot qui a principalement in sisté pour qu'il fut immédiatement satisfait au vote rendu hier par l'assemblée nationale. Il est probable qu'on ne saura pas d'une manière bien positive quelle est au juste la position des divers partis élans la nouvelle chambre, tant que la majorité ne se sera pas fait connaître par un vote important. Les journaux démocrates et socialistes prétendent déjà qu'ils auront 500 représentants l'assemblée législative, tandis que d'après les rapports officiels des préfets sur 687 représentants déjà nommés, 476 appartiennent l'opinion modérée, 149 l'opinion démocratique et sociale, et 62 sont classés parmi les incertains. On lit dans le Toulonnais Palerme est de nouveau en insurrection la population de cette ville, humiliée par les chefs de la réaction, et perdant d'ailleurs tout espoir d'obtenir les institutions promises dans l'ultimatum du 28 février, s'est soulevée et a renversé le gouvernement formé au nom de Ferdinand, et a organisé un gouvernement provisoire composé des chefs de bandes qui ont assuré le succès de la dernière révolution. Le baron Riso, qui était la tête de la réac tion, a été arrêté ainsi qu'un certain nombre de person- nages.accusés de trahison beaucoup de gardes nationaux ont fait cause commune avec le peuple, et de nombreuses bandes armées accouraient de la campagne pour sauver Sous-officiers d'instruction. Équitation journalièrementde 6 5/4 9 heures5 reprises. Exercice piedde 9 10 heuresles jeudimardi et samedi. Voltige gymnastique, les lundi, mercredi et vendredi, de 9 10 heures. Escrime, journalièrement, de 10 11 heures. Hippiatrique et maréchalerie, de 11 12 heures, les lundi et vendredi. Comptabilité, le mardi de 11 12 heures, le samedi de 5 1/2 7 1/2 heures. Hygiène, le samedi, de 11 12 heures. Théorie, de 12 1 1/2 heure, les lundi, mereredi et vendredi. Principes de musique, de 1 1/2 2 1/4 heures, les mardijeudi et samedi. Tir au pistolet et au mousqueton le vendredi, de 2 4 heures. Natation, de 2 1/4 5 heures,journalièrement, excepté le samedi. Théorie de pansage le jeudide 12 1/2 1 1 /2 heure, pour tout le personnel. Théorie de. pacquetage, le samedi de 2 1/2 5 1/2. Ecole du soir, pour tous les sous-officiers, brigadiers, élèves trompettes, élèves maréchaux, de 5 1/2 7 1/2 heures, journalièrement. l'honneur de la Sicile. Telle était la situation du pays la date du 1" mai. On menaçait de mort tout individu qui parlerait de traiter avec l'ennemi. Les frégates va peur napolitaines qui bloquaient le port de Palerme se sont éloignées dès qu'elles ont eu la certitude que le parti de la résistance avait triomphé. On ne cesse d'envoyer des renforts l'armée d'Italie. Nous avons annoncé avant-hier l'embarquement du pre mier bataillon de guerre du 15° léger; le deuxième ba taillon de guerre de ce régiment s'est embarqué dans l'après-midi d'hier. Les deux bataillons de guerre du 55° de ligne, qui se trouvent en ce moment dans notre ville, doivent être embarqués au premier jour, et l'on annonce la prochaine arrivée d'autres corps qui ont la même, des tination; avant peu, l'armée d'Italie sera forte de 20,000 hommes environ. Les français près de Itoine. Un de nos amis membre de la Constituante romaine, nous écrit de Rome Ce matin, 10 mai, vos compatriotesles séides d'un gouvernement bâtard et oppresseur, guidés par le général Oudinot, se sont présentés de nouveau sur les hauteurs, où leurs frères ont été décimés par nos boulets républi cains la date du 50 avril. Ils ont reçu de Gaëte 10 pièces d'artillerie de siège, et ils sont en train de les placer. Le feu fratricide recommencera demain. Nous l'attendons avec joie, parce que nous nous battons maintenant et pour notre liberté et pour la vôtre. Augusto Vecciii. Une proclamation du triumvirat romain, en date du 10 annonce également l'imminence d'une attaque de la part des troupes françaises. Cependant nous devons ajouter que les ministres di saient eet après-midi, l'Assemblée, avoir reçu une dé pêche télégraphique du 14, portant que les troupes françaises ne songeaient nullement attaquer les Ro mains, et que des négociations étaient ouvertes entre la République romaine et le général Oudinot. Démocratie pacifique.) GRIXD-ni CHi: DE IttDE. I'riroi ru, 14 mai.Le lieutenant général wurtembergeois de Miller, qui se trouve depuis hier dans le voisinage de notre ville, ayant vainement parlementé avec les soldats badois insurgés, pour qu'ils se soumissent discrétion ses ordres, en sa qualité de. général de l'empire, leur a ac cordé jusqu'à demain midi pour faire leur soumission, faute de quoi il attaquera la ville. Les ouvriers et les étudians sont armés. De tous côtés arrivent des renforts, provenant de troupes badoises stationnées dans le voisinage. Toutes les tentatives des autorités et des officiers pour ramener les soldats au de voir sont vaines. Il règne ici une consternation générale. Le comman dant de la ville et le directeur du gouvernement ont pris la fuite. Un bataillon de troupes badoises vient encore d'arriver ici, et s'est rangé du côté des insurgés. Leur nombre s'é lève environ 5,500 avec 8 canons; ils attendent encore celtenuitquatrccanons,vcnantdeLœrrach. (Gaz. allem.) On lit dans la Gazette allemande, sous la date de Francfort, le 16 mai: Le général Hoffman est Ladenbourg, avec 14 ca nons, de plus en plus cerné par les insurgés qui affluent de tous les côtés; les paysans de l'Oberwald arrivent armés de fourches et de faulx. A Heidelberg, tous les hommes en état de porter les armes sont appelés et ne peuvent quitter la ville. Des troupesdcvolontaires sont parties pour Manheim, sous la conduite de Struvc. A Itastadt au contraire, les choses prennent une meilleure tournure. Les soldats ont reconnu l'ancien commandant, M. deClosmann, et sont rentrés pour la plupart dans leur devoir. Telles sont les nouvelles qui semblent mériter le plus de confiance. Branches d'enseignement. 1" degré français, analyse, grammaire et arithmétique. 2e degré: français, dictée, grammaire, lecture et arithmétique. 5° degré: écriture, lecture et notions d'arithmétique. 5 professeurs: 1 pour l'arithmétique 2 pour le fran çais, 2 pour l'écriture. Brigadiers. Escrime, de 7 8 heures, journellement. Exercice pied, le mardi, jeudi et samedi, de 9 10 heures. Voltige gymnastiqueles lundi et vendredi, de 9 10 heures. Hygiène, le mercredi, de 9 10 heures. Équitation, de 10 1/2 12 heures, journellement 2 reprises. Théorie, les lundi, mercredi et vendredi, de 12 1/2 1 1/2 heures. Hippiatriqueles mardi et samedi, de 12 1/2 1 1/2 heure. Natation, de 1 1/2 2 1/2 heures, journellement, l'exception du samedi. Musique, de 2 1/4 5 heures, les mardi, vendredi et samedi. Tir, le vendredi, de 2 4 heures. Théorie de pacquetage, le samedi, de 2 1/2 5 1/2 heures. Il vient d'être interdit la Gazette nationale, organe de la gauchepar ordre du général de Wrangel, de pa raître Berlin et dans un rayon de deux milles autour de cette capitale. Le journal ministériel la Réforme alle mande, blâme cette mesure. AUTRICHE. Viehe, 15 mai. L'empereur est arrivé Vienne, le 12 au soir, de Presbourg, accompagné de deux généraux. 11 est descendu au palais impérial. S. M. s'était rendu, la veille de Presbourg Altembourg. Le transport des troupes auxiliaires russes vers l'Au triche par le chemin de fer de la Moravie a été suspendu. Les dispositions prises Ollmiitz, pour l'approvisionne ment des troupes, ont été suspendues aussi. L'intention de Gorgey d'entrer en Gallicie et dans le grand duché de Posenpar la Silésie, semble être le motif de cette me sure, et une colonne de troupes auxiliaires russes restera en Silésie jusqu'à ce qu'une seconde colonne soit arrivée. C'est le général Saos, connu par la guerre contre les Tscherkesqui commande la première colonne. Les Autrichiens sont entrés en Toscane. Cette nouvelle! a été donnée ainsi par le Moniteur Toscan: Le gouvernement a reçu par voie indirecte la nou velle de la brusque arrivée des troupes autrichiennes sur le territoire Toscan. Le baron d'Aspre, commandant en chef des Autrichiens, s'est fait précéder par une procla mation où il dit que son expédition n'a pas d'autre objet que le rétablissement de la tranquillité publique. Lorsque cette proclamation a été connue, le commissaire extraor dinaire de Toscane s'est empressé d'envoyer auprès du baron d'Aspre le lieutenant-général d'Arco Ferrari, pour lui exposer que l'ordre et la tranquillité publique, sont rétablis dans toute la Toscane, l'exception de Livourne. Dans cet état de choses, il le prie de limiter Livourne seul la concentration de ses troupes. Tous les chargés du portefeuilles ont donné leur démission. Il est positif que 106,000 Russes entrent par la Gallicie et 29,000 par la Bukowine en Transylvanie, et que ces 106,000 étaient entrés le 11 en six divisionsl'une de 17,000, les autres de 15,000, 26,000, 27,000 et 9,000 hommes. Deux corps de réserve d'environ 70,000 hom mes, sont restés près de Tomaszow en Pologne 12 milles nord-ouest de Lemberg) et sur le Pruth. D'un autre côté, on écrit de Breslau, le 11 mai, que ce jour-là et la veille, 4 régiments d'infanterie et 4 batteries d'artillerie de 12 pièces chacuneainsi que des chevaux des bœufs du buiscuit et autres provisions ont été trans portés, par le chemin de fer de la Haute-Silésie. Les journaux de Vienne évaluent 141,000 hommes les forces totales de l'armée auxiliaire russe. L'armée impériale est concentrée presque tout entière près de Presbourget s'étend en un grand demi-cercle de la Leitha au-delà du Danube. Des retranchements et des redoutes entourés de fossés profonds rendent impos sible une attaque des Hongrois sur l'île de Schutt. Toute la rive droite de la Waag est occupée par les Autrichiens; les Magyares occupent la rive gauche; suivant l'Osf- Deulsche-Poslles Hongrois ont l'intention de lever de nouveau 200,000 hommes. L'empereur est arrivé Presbourg pour se rendre de là Goding, où l'on attend l'arrivée des troupes russes. Dixwïdf.. Marché aux grains du 21 Mai 1849. sorte DE CRAIII. NOMBRE d'hectolitres prix PAR HECTOLITRE. FRC FR. C. 26 17 75 19 25 15 10 00 10 50 284 8 10 8 88 85 5 75 7 25 25 10 00 10 50 00 00 00 00 Comptabilité, le samedi, de 5 1/2 7 1/2 heures. Elèves maréchaux et élèves trompettes. Travaux de forge, les lundi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi, de 7 9 heures, parles maréchaux. Principes de musique, les lundi, mercredijeudi, vendredi et samedi, de 7 9 heures, pour les trompettes. Tir, le mardi de 7 9 heures. Exercice pied, les mardi, jeudi et samedi, de 10 11 heures. Voltige gj'mnastique, les lundi, mercredi et vendredi, de 10 11 heures. Hippiatrique et maréchalerie, les mardi, jeudi et sa medi, de 11 12 heures, pour les maréchaux. Sonnerie des trompettes, les mardi, jeudi et samedi, de 11 12 heures, pour les trompettes. Équitation, de 1 4 heures, journellement, 4 reprises. Natationde 12 1/4 1 1/2 heure, journalièrement. J'ai assisté une grande partie de ces leçons et exer cices et jamais je n'ai éprouvé plus de satisfaction. La musique, le chant, le gymnase, l'escrime, l'équitation la bonne discipline de l'écolel'instruction la natation, la distinction des sous-offieiers instructeurs la martiale et belle tenue de cette vigoureuse et brave jeunesse, sont autant dé sujets méritant l'approbation, et promettant cette institution la plus heureuse destinée, le plus noble succès. B. irrcEi.

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3