ANNONCES. IIUIS EN ERVE DIENSTEVAN HERBERG, TE TOOIPEM. 3 descente la société des montagnards, où étaient retenus environ une centaine d'individus. Après quelques mo ments de résistance, ces individus sont sortis en protes tant contre la mesure prise par l'autorité et qu'ils quali fiaient d'abus de pouvoir. Les scellés ont ensuite été posés sur les portes du local de la société des montagnards. Dans la soiréequelques groupes inoffensifs se sont formés dans les environs, mais aucun désordre n'a eu lieu, et aucun cri, aucun chant méine, n'a été proféré. Le bataillon du 55® qui était arrivé avant-hier de pas sage Montpellier, a été retenu et y séjournera jusqu'à nouvel ordre. L'autorité municipale a caserné ee batail lon dans la cité Galavielle. Un détachement de cavalerie est également arrivé hier Montpellier, où il doit de meurer. On lit dans la Sentinelle de la Marine et de l'Algérie Le 17 mai on ne connaissait rien encore Civita- Vecchia du résultat de M. De Lesseps. Ce diplomate était Rome depuis trois jours. Par son ordre toute attaque a été suspendue de la part des troupes françaises qui sont campés au nombre de 20,000 hommes une lieue de la ville; elles avaient déjà coupé les deux aqueducs qui amènent Rome l'eau potable, Bologne a résisté pendant trois jours aux Autrichiens qui la bombardaient. Un dé cret de l'assemblée constituante déclare que cette ville a bien mérité de la patrie. Les napolitains sont toujours Albano ils n'ont fait aucun mouvement depuis leur premier échec d'avant- garde. 11 est très-difficile de savoir ce qui se passe Rome. Les journaux révolutionnaires sont les seuls que Fon puisse consulter ce sujet et naturellement leurs récits doivent être exagérés. L'Infernal est arrivé le 17 an soir Civila-Vcechia. Revue du Champ-de-Mars. Quoiqu'une pluie diluvienne fût tombée toute la nuit, et que le Champ-de-Mars fût converti en une espèce de marais présentant et là des flaques sur lesquelles on aurait pu se promener en canot, dès 10 heures cependant •une armée arrivait sur le grand champ de manœuvres. A 11 heures et demie toutes les dispositions étaient faites «ous les ordres du général Changarnier. Au centre, sur douze lignes parallèles et de toute la longueur du Champ-de-Mars, se trouvait l'infanterie composée de sapeurs du génie, de chasseurs de Vin- «ennes, de gardes municipaux, de régiments d'infanterie de ligne et d'infanterie légère. Derrière, longeant les talus du levant, était rangée, sur deux longues lignes, la cavalerie composée du 1" cuiras siers de lanciersde dragons de chasseurs et hussards et gardes municipaux. L'artillerie, suivant l'usage, formait un double front de bandière devant le pont d'Iéna. Il y avait environ 50 55,000 hommes de troupe d'élite. A midi sonnant, M. le président de la République, suivi d'un nombreux et brillant état-major, composé de géné raux et d'officiers supérieurs, est arrivé cheval, par le quai de Billy et le pont d'Iéna, bordé par la foule. M. le président portait son chapeau une superbe aigrette blanche et, suivant son usage, l'uniforme de général de la garde mobile. En traversant le pont d'Iéna, en entrant dans le Champ- de-Mars, et pendant la revue, M. le président a été ac cueilli par les cris très-énergiques et très-intenses de Vive la République En arrivant dans le Champ-de-Mars, M. Louis Bona parte a été reçu par le général Changarnier la tète de son état-major. Aussitôt la revue a commencé. Le temps était nuageux, mais doux et sans pluie. Le président et son nombreux et magnifique «ortége sont successivement passés devant les fronts des douze grandes lignes de bataille et devant l'artillerie. On voyait un officier supérieur anglais dans le cortège en uniforme national. Après la revuele général en cher a pris les ordres du président de la République et a fait masser les troupes. Le président et son cortège se sont placés devant les pa villons des courses et le défilé commencé. Après le défilé qui s'est fait dans l'ordre suivant: infan terie de toutes armes, cavalerie et artillerie, les régiments prenaient successivement la route de leurs quartiers res pectifs aucun accident n'est arrivé. Tentative (l'assassinat sur la personno de la Rciuc d'Angleterre. Un attentat pour lequel on ne peut éprouver trop d'horreur, mais qui heureusement n'a eu aucune des ter ribles suites que son auteur pouvait s'en promettre, a été commis samedi contre la Reine d'Angleterre. Un misérable, nommé Hamiltona dirigé contre S. M. un coup de pis tolet dont elle n'a pas été atteinte. Arrêté sur le champ, il paraît n'avoir donné aucun autre motif de son crime que la misère dans laquelle il était plongé. On pourrait cepen dant augurer que la pensée d'un assassinat n'avait pas germé dans la tête de ce misérable, et qu'il n'a voulu que se faire arrêter. L'instruction éclaircira sans doute ce qu'il y a d'impénétrable encore dans cette épouvantable ten tative. Quelque insensée que soit celte action, il paraît que son auteur ne peut nullement ctre considéré comme un de ces malheureux dont lctat mental attire la pitié même en présence des plus grands forfaits; et tout extraordi naire et impossible que cela puisse paraître, il n'y a pas douter qu'il ne soit dans son bon sens, ou que tout au moins il lui en reste assez pour qu'on puisse lui laisser tout le poids de la responsabité de son attentat. Sa Majesté s'est comportée avec le plus grand sangfroid et a regardé fixement l'assassin sans paraître éprouver une grande émotion, mais rentrée au palais, elle a cédé un trouble bien naturel et son état a nécessité quelques soins. Aussitôt que cette nouvelle a été répanduela ville entière s'est livrée la joie en apprenant que la Reine avait échappé, ce qu'on supposait naturellement un grand danger, et la population a fait retentir l'air des cris longtemps répétés de Vive notre Reine non-seulement sur le passage de S. M., mais généralement partout où se répandait la nouvelle, et le soir les rues *1 uminées ont été parcourues jusqu'à une heure fort avancée par une foule immense qui, malgré une pluie battante, entonnait et répétait l'hymne national, accueilli de toutes parts par les cris de l'ire la Reine vive la vieille Angleterre L'enquête, ouverte Dimanche 2 heures, a établi les faits suivants Le prévenu était sans emploi depuis le mois de novem bre dernier il avait été occupé précédemment aux tra vaux des chemins de fer de Belgique et de celui de Nantes, en France, au moment où le président delà Répu blique française s'était échappé de Ilam. Le prisonnier a déclaré que le pisiolet n'avait été chargé qu'à poudre et qu'il n'avait point eu la moindre intention de blesser la Reine; son seul motif, en déchargeant le pistolet, était de se faire mettre en prison pour s'y procurer do quoi vivre. Le prévenu a été conduit la prison de Ncwgate pour y attendre l'ouverture des assises auxquelles il compa raîtra pour y être jugé criminellement. BAVIÈRE.Mixirii, 18 mai. Dans une séance secrète qui a suivi sa séance publique d'hier, la chambre des députés a nommé la commission d'adresse. Elle se compose de membres de la gauche et du centre gauche, de sorte que la minorité se prononcera en faveur de la reconnaissance de la constitution de l'empire. Mais par la elle amènera aussi le décret de dissolution. On dit déjà que le roi ne recevra pas l'adresse. SCHOOA TEN Ecn IIUIS en ERVEten dienste van Herberg, genacmd den Gouden Leeuwaen den zuidkant van de Groote-Marktbinnen Ypreniakende het westersche hoekhuis van het Vangenis-stractje bewoond door sieur D'IIuyvetteb, en wacraen den kooper zal veçmogen handslacn en in gebruik treden met den 1e" September naeslko- ruende. Den Keldcr is gebruiktzonder paeht, door de weduxve Van Gheluwe, aen 8 francs te maende. Belast met eene hoofdsom van 5,000 francs, aen den intrest van 4 1/4 p. °/0 's jaerswaermede den kooper zal ver mogeu betaling doen. Staël maer op 5,550 francs. Den ABSOLUTEN OVERSLAGzonder uitstel, zal gebeuren binnen do stad Ypre, in voormclde herberg, den Gouden Leeuw, Woensdao, 30"° Mci 1849, om 5 uren 's avondsingevolge de voorwacrdenbc- rustendc ten kantoore van den Notaius VAADERBEERSCB, te Ypre. i»eii Kotiris VAX EECKEtt Ypre, zal opcnbacrlyk verkoopeu de na«(-hrcvcuc Goedereu 1° OVERSLAG oj) 2" Juny 1849, ora 3 uren namiddag, ter herberg het Zweerd, op de Groote Markt, te Ypre A. Binnen de gemeente Langemarck, langs den stecnwcg van deze gemeente naer Bixschoteeene allerbcste IIOFSTEDE groot 16 hcctaren 39 aren 89 centiaren, gebruikt door Pieter Lemaliicu, tôt 1° Octo- ber 1854, mits 1,100 francs 's jaers bov.cn de lasten. Staet op 37,500 francs. B. Binnen de gemeente Reninghelst 2 hcctaren 15 aren 79 centiaren GRAS en ZAEILAND, beklecd met cen Woonhuis, gebruikt doorSéverin Doise, te Reninghelst, mits 180 francs's jaers boven de lasten, met paeht tôt 1° October 1857. Staet op 3,550 francs. 2° OVERSLAG op 4° Juny 1849, om 4 uren namiddag, 1er herberg den Uazelaer, by de Mccncnpoort, te Ypre, van A. Binnen de gemeente Zillebeke. twee partien ZAEILAND, groot 97 aren 74 centiaren, gebruikt door Petrus Xollet, te Zillebeke, mits CO francs 's jaers boven de lasten, tôt 1" October 1857. Staet op 1,000 francs. B. Binnen de stad Ypre, aen ,Sif de noordzydc van de Mcenenstraet, '"''i^een IIUIS en ERVE, geteekend n° 33, gebruikt door Xaverius:Joannes De Jae- gher, met gebruik tôt 15" July 1849. Staet op 5,000 francs. 3° OVERSLAG op 5" Juny 1849, om 4 uren namiddag, te Voormezcele, ter herberg de Kroone, van cen nieuw-gebouwen IIUIS en STALLINGEN, en 9 aren 01 centiaren erve, by de kerk, te Voormezcele, dienstig voor aile necring als herberg, winkel en zoo voorts; gebruikt door de gebroeders WiMcpit. Staet op 5,600 francs. 4° Uit'er hand te koopen by FT!!3 den zelven Notaris, cen schoon en b 11 L.iôl 7 op kleencn afstand van de stad wel gelegen LUSTI1UIS, maison de campagne 5° Uit'er hand te pachtcnby den zelven Notaris, eene goede IIOFSTEDE, in het ar rondissement Ypre gelegen groot 49 liec- taren. De titels van eigendom en voorwacrden te zien ten kantoore van dito Notaris VAX EECKE. Elle zegge het voort. absence? Elle espéra que, le lendemain, Paul se trouverait son poste... Vain espoir! Marie passa cette seconde nuit dans les larmes. Elle accusa le jeune artiste d'ingratitude, se crut abandonnée sans retour et regretta dans toute l'amertume de son âmece beau rêve de bonheur qui s'évanouissait d'une manière si rapide. Enfin, le troisième jour, un brave Auvergnat se teou- vaitla place de Paulla porte du Conservatoire. Il fit la jeune fille un signe mystérieux. Bientôt Marie sentit une inain qui déposait une lettre dans la poche de son tablier puis le commissionnaire disparut. De retour chez sa tante, Marie courut s'enfermer pour lire ce que lui écrivait Paul. Hélas! hélas! elle accusait le malheureux jeune hom me... et celui-ci gémissait, depuis trois jours, sur un lit de souffrance! Les quelques lignes qu'il avait tracées étaient peine lisibles: on voyait qu'une fièvre ardente avait fait trembler sa main. Paul malade, grand Dieu! dangereusement malade! et personne auprès de lui pour lui prodiguer les secours que réclame son état... Per sonne si ee n'est une garde indifférente peut-être, une de ces femmes habituées au cri de la douleur, calmes et froides devant l'agonie... Oh! qui viendra consoler la pauvre jeune fille? Qui lui dira ce qu'elle doit faire dans cette circonstance imprévue, terrible? Si Paul allait ex pirer loin d'elle... Non Don la providence ne peut lui réserver une semblable infortune. Elle ira s'asseoir au chevet du malade, comme un ange libérateur elle saura le rappeler la vie par ses baisers et ses caresses La résolution de Marie est prise; elle cache sa tante son désespoir et ses larmes. Quand vient l'heure du re pos, elle attend avec anxiété que MMcAubert soit endormie, traverse, en retenant son souffle, la chambre de la vieille fille, sort de l'appartement, frappe la loge du concierge et s'élance rapidement dehors. La voilà seuleminuitdans les rues de la capitale. Des bruits inaccoutumés retentissent son oreille des hommes figure sinistre la heurtent au passage... elle n'a d'autre crainte que celle d'arriver trop tard. Elle ne marche paselle vole. Ces chemins lui sont inconnus... Qu'importe! son cœur la guide... Elle arrive rue Saint- Georges. C'est là que demeure Paul; mais elle ignore le numéro de la maison. Marie frappe vingt portes... On la congédie grossièrement, on fait d'ingénieux commen taires sur sa visite nocturne... Enfin elle a trouvé le véri table domicile de Paul et bientôt elle pénètre dans sa mansarde. Me voici dit-elle, en s'agenouillant près de la cou che du malade. Paul fit un effort pour se mettre sur son séant il prit la main de la jeune fille dans ses mains brûlantes, et murmura d'une voix presque éteinte Marie... je vous attendais Oh ouiPaulvous aviez raison de compter sur moidit-elle en collant ses lèvres au front pâle de l'artiste. Elle Je força doucement replacer sa tète affaiblie sur l'oreiller, puis elle essaya de sourire, malgré l'appréhen sion mortelle qui venait de la saisir au cœur. Le mal avait déjà fait sur l'organisation de Paul de terribles ravages. La fièvre creusait ses tempes et colorait vivement les pommettes de ses joues. Son regard offrait cette teinte vitreuse que l'on remarque presque toujours chez les ma lades en danger. La jeune fille jeta les yeux autour d'elle, et Paul com prit le geste de douloureuse surprise qu'elle ne put re tenir. Vous le voyez, Mariesi vous n'étiez pas venue, je serais mort sans être secouru de personne... Non, Paul!... non, vous ne mourrez pas! s'ecria-t-elle avec une inspiration sublime. Je vous sauverai, moi! Paul voulait parler encore: elle mit un doigt sur ses lèvres pour lui faire signe de garder le silence, et procéda sur-le-champ l'examen de sa mansarde. (La suite au prochain n°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3