ANNONCES.
YERKOOPING BY RECHTSMAGT
71 P®IP1RIN@MS.
On assure que l'empereur de Russie qui a toujours pro
fessé la plus haute estime pour les écrits et le talent de M.
Guizot, l'aengagé personnellement venir visiter Saint-
Pétersbourg.
On lit dans la Gazette du Midi légitimiste)
Traité de paix avec Home.
Deux lettres de Toulon, du*'19 et du 20 mainous an
noncent un fait dont nous aimerions douter encore car
il peut amener des conséquences fâcheuses pour l'honneur
de nos armes et pour la tranquillité de l'Italie. Voici ce
que nous mande notre correspondant:
19 mai.
Le Christophe-Colomb est arrivé cet après-midi trois
heures. Voici les nouvelles qu'il apporte:
M. de Lesseps s'est rendu Rome, d'où il écrit au
général Oudinot de ne pas quitter ses positions jusqu'à
nouvel ordre, car il espère terminer les choses l'amiable
et faire entrer l'armée dans Rome sans coup férir.
L'Infernal est arrivé aujourd'hui midi de Civita-
Vecchia; par ce bâtiment est venu l'annonce, peu près
officielle, d'un armfltice conclu entre le triumvirat de
Rome et notre armée.
s Le bruit s'était répandu, au départ de l'Infernal, que
notre armée était entrée Rome.
Nous voudrions douter encore, dit la Patrie. Malheu
reusement les nouvelles que nous transmet notre corres
pondant sont confirmées par d'autres lettres reçues de
Toulon. La corvette vapeur le Véloce, vient, d'ailleurs,
d'arriver Marseille, venant de Civita-Vecchia avec un
secrétaire de l'ambassade française, M. de Forbin-Janson,
chargé de dépèches pour le gouvernement, et quoique la
déposition du commandant soit muette quant aux affaires
de Rome, la seule présence du Véloce justifie les récits
donnés par les lettres de Toulon.
En résumé, M. de Lesseps aurait conclu avec le trium
virat de Rome un traité qui aurait reçu l'approbation de
M. le général Oudinot, et que l'on envoie maintenant
Paris pour obtenir la ratification du gouvernement.
On ne dit rien des conditions du traitémais il parait
que la puissance du Pape y aurait été sacrifiée. Dans ce
cas, il ne sera pas reconnu par les puissances catholiques,
et nous aurons choisir entre une guerre européenne, de
concert avec Mazzini et au préjudice du Pape, ou bien
une retraite honteuse qui livrerait l'état pontifical aux
étrangers. Triste et cruelle extrémité d'une et (L'autre
parti
Voici le récit du Journal des Débals:
M. de Lesseps, plénipotentiaire de la république fran
çaise, est arrivé Rome le 15 au soir, et il a conféré
aussitôt avec les chefs du gouvernement. Il a offert un
armistice et demandé qu'une commission de trois mem
bres fut nommée par l'assemblée romaine pour discuter
avec lui et le général en chef les bases d'une solution aux
difficultés présentes. Ces propositions ont été portées dès
le lendemain l'assemblée par le dictateur Mazziniet
adoptées l'unanimité. On a nommé aussitôt trois com
missaires, dont l'un est M. Cernuschiprésident de la
commission des barricades.
M. de Lesseps, est reparti le 17 au matin pour le quar
tier-général, après avoir eu de nouvelles conférences avec
les triumvirs et plusieurs députés. En môme temps M.
de Forbin-Janson, premier secrétaire de l'ambassade fran
çaise, partait pour la France, chargé de rendre compte au
gouvernement des premiers résultats de la mission de M.
de Lesseps. M. de Forbin est arrivé ce matin Paris.
D'un autre côté, on lit dans le Toulonnais
On embarque encore dans notre port, sur divers bâ
timents vapeur en partance pour les côtes d'Italie du
matériel et des projectiles de guerre.
ALLEMAGNE.— Mi astf.iifiei.o,23 mai.Nous
avons eu aussi une révolution avec des barricades et un
comité de sûreté 55 hommes environ de la landwehr et
de la réserve étaient appelés Bruhl pour le 18, ils ont
Befusé de s'y rendre. Hier, tandis qu'une réunion popu
laire était tenuele bruit s'étant répandu que des
gendarmes du voisinage arrivaienton a construit des
barricades et nommé un comité de sûreté. Aujourd'hui,
deux barricades ont été enlevées pour laisser le passage
libre, et la garde bourgeoise parcourt les rues pour em
pêcher l'entrée des gendarmes.
Il se confirme qu'une bande venue de Wittlich et de
Prittbourg a pillé l'arsenal de la landwehr Prum. On
avait pris Trêves des mesures de précaution mais il
était déjà trop tard.
Les correspondances deFrancfortdu,14,parlentd'une
grande agitation dans la ville, sans que cependant un
mouvement immédiat parût craindre. Il y avait seule
ment ce jour-là quelques attroupements occasionnés par
la conduite des soldats bavarois qui arrachaient une pro
clamation de l'extrême gauche de l'Assemblée, affichée
dans la journée, aux coins des rues.
Par suite des nouvelles arrivées du Palatinat, des trou
pes y ont été dirigéeset le Pouvoir central, sur la de
mande des députés de ce pays, y a envoyé, dit-on, en
qualité de commissaire extraordinaire, M. Eisenstunck,
vice-président de l'Assemblée nationale et membre de la
gauche.
AUTRICHE. Viewk, 19 mai. Le baron Wclden
a établi aujourd'hui son quartier-général Neutra. Il n'est
pas encore entré de Russes en Hongrie par Goding. Ils
sont retournés Hundisch, où tout le corps s'était réuni.
Dix mille hommes de troupes russes étaient arrivés le
15 mai Trentschin. Le corps d'armée russe arrivé par
Jordanow et Jabluntia a occupé les comitats d'Arva et de
Tbuwez.
On dit que le détachement du corps de Dembiskiqui
est entré par Dukla en Gallicie, a été attaqué et mis en
déroute par les Russes, et que les insurgés ont perdu tous
leurs canons toutefois ce bruit mérite confirmation et
il parait d'autant moins vraisemblable qu'il n'est pas
croyable que les insurgés toujours bien renseignés se
soient laissés surprendre et que ce détachement pouvait
se replier sur le corps principal réuni près de Kaschau et
dans le comitat de Comor. Bude est toujours assiégée.
Les Russes sont, dit-on, arrivés Orschowa, sans avoir
cherché forcer le défilé de Rothcnthurm.
Le général Zeisbergqui remplissait le poste de chef
d'état-major de l'armée du ban de la Croatieen a été
déchargé et a étc nommé au commandement d'une bri
gade dans l'Esclavonie.
Le ban organise son corps Essegg et n'a pas encore
pris l'offensive.
On mande de Temeswar que Bem poursuit avec énergie
le siège de Temeswar, il voudrait s'emparer tout prix
de cette forteresse, parce qu'il sait qu'elle renferme des
dépôts d'armes considérables et autres trésors pour la va
leur de plusieurs millions.
ViKMNE, 19 mai. Une ordonnance du gouverneur
intérimaire de Vienne vient d'interdire l'expédition en
Hongrie de différents objets, tels que les armes de toute
espèceles produits qui servent les confectionner
comme le fer, le plomb, le souffre, les uniformes, les
harnais et les chaussures d'hommes.
Le comte Casimir Estcrhazy a fait présent l'armée
impériale de Hongrie d'une quantité de vin qui vaut
6,000 florins.
Le prince régnant de Liechtenstein a mis une grande
partie de ses propriétés la disposition des troupes impé
riales pour en faire des hôpitaux militaires.
HONGRIE. Pesth, 9 mai. Le corps d'armée
du ban Jellachich quifort de 8,000 hommesétait ar.
rivé près de Warasdin, a été complètement détruit
par les Hongrois, qui arrivaient de tous côtés. Dans une
lettre écrite de Kreuzet qui est tombée aux mains des
Magyares, le ban justifie la division de ses troupes, avoue
qu'il a essuyé des désavantages, mais en ajoutant qu'il
espère soumettre bientôt tout le banat.
Ce quia donné lieu au bombardement de Pcsth, c'est le
bombardement delà forteresse de Bude, par les Hongrois,
qui ont paru avec des forces considérables, sur la rive
droite du Danube, ont occupé les hauteurs qui entourent
Bude, et, de cette position avantageuse, ont bombardé
la forteresse.
Les journaux publient une proclamation adressée aux
femmes hongroises par M"* Kossuth, dans laquelle elle
dit que, les femmes hongroises ne pouvant combattre
dans les rangs des défenseurs de la patrie, chacune d'el
les peut faire preuve de patriotisme en se munissant des
objets nécessaires pour soigner, au besoin, un soldat
blessé.
ITALIE. Rome, 15 mai. A neuf heures est ar
rivé Rome la colonne du général Garibaldiaccourue
la nouvelle de l'attaque imminente des Français. Le
général, qui venait après son état-major, a été salué par
les plus vifs applaudissements et par des démonstrations
d'affection et d'enthousiasme. L'enthousiasme du peuple
et des troupes est son comble. Les fortifications sont
devenues insurmontables; jour et nuit on a travaillé
faire des tranchées, des bastions, etc. Mille autres moyens
ont été préparés pour la défense intérieure de la ville
dans le pas où les ennemis réussiraient faire brèche
dans les murailles. Le général Oudinot a déclaré dans
son ordre du jour qu'il veut venger l'honneur de la na
tion. Il est arrivé des provinces 4,000 hommes de troupes
régulières.
Nous n'avons point été attaqués aujourd'hui par M.
Oudinot comme on lé pensait hier. Les nouvelles, au
contrairereçues ce matinportent que ce général a fait
mouvement en arrière, et que le gros de l'armée se
trouve maintenant Castel de Guido, soit hait milles
de la ville.
Garribaldi est entré cette nuit dans Rome, après sa vic
toire de Palestrina c'est un excellent renfort en cas d'at
taque. On pense que les Napolitains ne se contenteront
pas de la déroute d'hier, et qu'ils tenteront peut-être
d'attaquer Rome. Nous les attendons avec confiance et je
puis vous assurer que s'ils osent se montrer, le courage
du peuple romain, l'enthousiasme dont il est animé et le
sentiment qui est dans tous les cœurs de défendre une
sainte cause, leur feront chèrement payer cette tentative
audacieuse.
15 mai. Il entre des forces Rome. Le régiment
Rosclli est arrivé de Marches, ainsi que des compagnies
de Feragia.
Le gouvernement romain a appris que le général Ou
dinot marche sur Rome la tète de 6,000 hommes et
que les troupes sont échelonnées de manière avoir des
renforts.
Après avoir fondu les cloches, les socialistes des bords
du Tibre ont voulu faire argent des richesses artistiques.
On a parlé de la vente de la Transfiguration de Raphaël.
Le morceau est capital et le placement assez difficile. On
n'a pas oublié que ce tableau, peint sur bois, fut pris
parlessoldats autrichiens chargés de l'enlever du Louvre.
Mais ce qui parait positif, c'est que M. Francis Warlon,
marchand anglais, de passage Paris, a montré a plu
sieurs amateurs une Vierge aux Anges, qu'on dit être
l'œuvre du divin Ilenvenuto Ccllini; cette Vierge est en
or massif, les yeux en diamants de la plus belle eau.
Des diamants d'une plus faible valeur sont placés dans
l'orbite des yeux d'une multitude de séraphins qui sont
groupés dans des nuages aux pieds de la Vierge. M.
Warlon a acquis ce chef-d'œuvre pour la valeur intrin
sèque de la matière.
La Vierge acquise par M. Warton est une grande perte
pour Rome; pendant près de trois siècles elle avait or.ié
l'oratoire de ses souverains pontifes.
Le roi de Naples avait, la date du 17, son quartier-
général Albano.
Le pape est toujours Gaëte. L'expédition française est
vue de mauvais œil par son entourage qui se réjouit de
son dernier échec.
I)ixvf( i>E. Marché aux grains du 28 Mai 1849.
sorte
NOMBRE
prix
»E Gains.
d'hectolitres
PAR HECTOLITRE.
FR. C.
FR. C.
n
17 00
19 25
n
10 00
11 00
8 27
8 62
4 92
7 08
10 50
12 50
11 00
12 25
Marché d'Ypres, du 26 Mai.
Il est encore survenue une légère hausse de 20 cen
times l'hectolitre, dans les prix du froment, au marché
de ce jour. 283 hectolitres se sont vendus de fr. 17-60
19-60; en moyenne fr. 18-60 l'hectolitre.
Les prix du seigle, au contraire, ont baissé de 20 cen
times l'hectolitre. 73 hectolitres se sont écoulés aux prix
de fr. 10-40 11-40; prix moyen fr. 10-90 l'hectolitre.
Il est survenu peu de changement dans les prix de l'a
voine. 40 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 6-50
7-25; en moyenne fr. 6-87 l'hectolitre.
Les prix des fèves ont subi une hausse de 40 centimes
en moyenne par hectolitre. 37 hectolitres se sont vendus
raison de fr. 11-20 l'hectolitre.
Les pommes de terre se sont vendues raison de fr.
10-50 les 100 kilogrammes, même prix qu'au marché
précédent. 1,600 kilogrammes ont été exposés en vente.
État-c ivii. D'Vrnus, du 20 Mai au 26 inclus.
Naissances: sexe masculin, 2. Sexe féminin, 7.
Total 9.
Mariages. Delbecaue, Edouard-Léonard, âgé de 29
ansjournalier, et Callens, Marie-Joséphine, âgée de 46
ans, couturière.Lebon, Louis-Liévinâgé de 25 ans,
cordonnier, et De RuyterBarbe-Reine, âgée de 22 ans,'
dentellière. - GillioenAuguste-François, âgé de 22 ans,
peintre en bâtiments, et Tasseel, Cathérine-Thérèse,âgée
de 24 ans, dentellière. AllemanEdouard-François-
Louis, âgé de 24 ans, serrurier, et Vercouter, Marie-
Justine, âgée de 24 ans, dentellière.
Décès.Verguldesoone, Barbe-Françoise, âgé de 51
ans, journalière, veuve de Pierre-Louis Ghyselen rue de
Menin. Duyck, Constantin-Edouard, âgée de 29 ans,
journalier, célibataire, rue de Bailleul. Breyne, Marie-
Louise, âgée de 21 ans, dentellière, célibataire, rue au
Beurre.Leroy, Pélagie-Rosalie, âgée de 31 ans, coutu
rière, épouse de Frédéric Morlionrue de Bailleul.
Bral, Auguste, âgé de 31 ans, sergent au 5° rég' d'in
fanterie, célibatairerue des Bouchers. GrouseDomi
nique, âgé de 76 ans, charpentier, veuf de Marie Huyghe,
rue de Menin.Bogaerde, Octavie, âgée de 7 ans, rue
de Menin. Malou, Édouard-Pierrc-Joseph, âgé de 58
ans, membre du Sénat de la Belgique, époux de dame
Marie-Angélique Vergauwen, rue S1 Jacques.Sinave,
Marie-Constance-Sophie, âgée de 65 ans, propriétaire,
veuve de Pierre-André-Antoine Vanden Bogaerde, rue
dos Récollets. Vanden KerckhoveIgnace, âgé de 39
ans, cabaretier, époux de Rosalie Hauspie, rue de Menin.
Vercrusse, Robert-Josephâgé de 76 ans, tailleur,
époux de Susanne-Constance De Kemele, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe masculin, 1.
OpVrydag, 1" Juny 1849, 11 uren s'morgens, op
de publieke Markt, te Poperinghezal er Verkooping
gehouden worden van Meubelen en Herberg-gerief
bestaende in StoelenTafels, Commode, Koper, Tin,
Yzer en Aerdewerk, alsook van tinnen dobbel Liters,
tinnen enkel en halveLiters, tinnen Maten, eén aental
Aerdewerkgiazen PintenBierglazenKoperen Spoel-
bak, Verlik, en meer andere voorwerpen te lang om
te melden.
Deze Verkooping geschied met gerecd geld zonder
verhoog.
Elk ze ggc liet vcort.