annonces. mise-Fprix. 3 Dans la supposition que le pouvoir central actuel ces serait bientôt et que 1 affaire du Danemîrck serait confiée la Prusse autrement que par la voie de fait, l'arehiduc consentirait avec peine multiplier d'avance les compli cations par la défense publique des droits communs de la nation et de sa propre dignité, de même que par la déclaration de responsabilité de la Prusse. Le plénipotentiaire prussien a sominé ensuite l'archiduc, au nom du gouvernement prussien, de déposer ses fonc tions entre les mains de la Prusse. 11 a reçu pour réponse un non absolu. ITALIE. Une'lettre de Romcdu 25,émanéed'un haut fonctionnaire, et qui nous a été communiquée ce matin, porte que les Autrichiens ont pris possession de Pesaro (patrie de Rossini et de V'accai), et que la jeunesse armée, étant insuffisante défendre cette ville, contre le gros de l'armée autrichiennes'est retirée avec ses armes Ancônece qu'ont fait du reste tous les patriotes des autres petites villes, des autres légations mesure que les Autrichiens avançaient. C'est Ancône que ceux-ci rencontreront, dit l'auteur de la lettre, une résistance insurmontable. La Cattolicaposition élevée sur l'Appe- nin sur la grande route d'Ancône Romemais sans fortificationn'étant pas tenable par le peu de troupes dont la République peut disposer hors de Rome, a été abandonnée. Il paraît que les Autrichiens massent des forces considérables devant Ancône, et qu'il tiennent s'emparer de cette place importante avant d'aller rejoin dre l'armée française sous les murs de Rome. On écrit de Civita-Vecchia, le 2b mai, au Times du 2 juin Le général Oudinot s'indigne deslenteurs apportées h la revanche qu'il voudrait prendre avec les forces qu'il a sous ses ordres 30,000 hommes de toutes armes, de l'artillerie de siège et de la grosse cavalerie. Il trouve que la continuation de la résistance de Rome est insul tante. Mais les pouvoirs donnés M. de Lesseps sont sans doute plus grands que ceux du général. Le roi de Naples a fait une étourderie dont il se repent en s'avan- turant dans les Etats romains. On dit qu'il est furieux contre les Français qui l'avaient engagé prendre la position qu'il occupait Albano, il les soupçonne d'avoir déchaîné Garibaldi contre lui. Il est difficile de comprendre comment les Français ont laissé attaquer les Napolitains pendant l'armistice conclue avec Rome. Au reste, la conduite des Français dans toute cette affaire n'a pas brillé par la rondeur. A Civita-Vecchia, les Français sont traités, par les habitants comme les Autrichiens l'étaient par les Milanais avant la révolution de l'année dernière. Les Italins ne fréquen tent pas les cafés où vont les étrangers. Les familles ne vont plus au théâtre. La dopulation est polie, mais il ne s'établit pas de liaisons. Les Italiens sont Rimini. Le jour de l'anniversaire de la reine Victoriales officiers de la frégate Bulldog ont reçu leurs amis bord; le bâtiment a été pavoisé, les doyens des officiers français ont salué de 21 coups de canon le pavillon anglais; c'est le Magellan qui a tiré les salves. A Rome tout était calme, mais la chaleur de l'été et la fièvre ont paru. Au départ de l'Albatros de Civita-Vecchia, on savait officiellement que toutes les négociations étaient rompues entre M. de Lesseps et le gouvernement romain. Dans sa dernière note, M. de Lesseps ayant demandé le renvoi de tous les aventuriers, le triumvirat romain avait nettement refusé. L'envoyé français avait alors dé claré que ses propositions étant honorables pour le peuple romain,et stirîoutquesa vieayant été menacée plus d'une fois, il croyait devoir.se retirer au quartier-généralan nonçant en même temps qu'ayant tout fait pour sauve garder l'honneur des deux nations, il attendrait au camp français l'acceptation de la note hors de laquelle toute proposition était inutile. L'armistice devait être dénoncé le 28, et l'attaque commencer immédiatement. Le fort de Malgheraposte avancé sur la terre-ferme que les Vénitiens défendaient avec tant de bravoure depuis près d'un an contre une armée nombreuse, a été presque détruit par l'artillerie autrichienne qui l'a battu en brèche pendant plus d'un mois. Les Vénitiens ont dû quitter cette position qui n'était plus tenable le 27 au matin les troopes autrichiennes en ont aussitôt pris pos session. Cette perte des Vénitiens leur ôte la facilité de renou veler ces sorties vigoureuses qui ont servi quelquefois ravitailler le fort m #oigner l'ennemi mais les Autri chiens n'en seront pas plus avancés dans leurs opérations contre Venise. Entre cette ville et le fort de Malghera. la nature a placé quatre mille mètres d'eau et des marais impraticables les Venitieas y ont ajouté des barques ca nonnières portant, dit-on, 500 pièces d'artillerie. Les nouvelles de Rome vont jusqu'au 24. Les hostilités n étaient pas recommencées, maison perdait toujours plus d'espoir de s'arranger avec M. de Lesseps. La loi martiale a été publiée Florence par les Autri chiens. Tout détenteur d'armes quelconques sera fusillé. Les dernières bandes bourbonniennes, sous les ordr-s de Zucehictde monseigneur Badia, sesont retirées sur le I territoire napolitain. Garibaldi est Terracine; il a été blessé au bras dans la dernière affaireet a eu un cheval tué sous lui. Trois frégates autrichiennes ont paru devant Ancône pendant que le général Wimpfen continue sa marche dans la Romagne travers de petites villes qui ne peuvent lui opposer de résistance. Le citoyen Bortolotti (Antoine), a été fusillé Bologne. Au mépris du traité d'armistice conclu entre le maréchal Radctzky et le gouvernement piémontais, on vertu duquel l'armée impériale s'engageait se tenir entre la Sésia et J le Tessin, un corps d'Autrichiens a passé la Sésia le 22 et s'est porté jusqu'à Serravane pour y arrêter le général Antonini qui^se croyait, par l'armistice, l'abri de toute inquiétude. Heureusement le général avait quitté Serravane quel ques heures après l'arrivée de sa femme, qui, en passant par Romagnano, avait été arrêtée elle-même par les Au trichiens, et n'avait obtenu sa liberté qu'après avoir été privée de deux lettres qu'elle venait de recevoir par la poste. Les nouvelles de Turin du 29 maiannoncent que le roi va mieux. Les journaux de cette villesont dénués d'intérêt. DiKF.M IRCK. CorrvntGlE-27 mai.On assure positivement, dans les cercles diplomatiques, que la flotte russe ne se rendra pas dans le Sund mais Alsen. Le prince royal de Russie viendra Copenhague sur un vapeur de guerre. On fait des préparatifs pour le recevoir Christiansborg et Fredricksborg. La poste d'hier, de Berlin, apporté la confirmation de la nouvelle que le général de Plitlwitz a reçu probable ment le 24 ou le 25, l'ordre de suspendre les hostilités. divei'ë. On écrit de Montpellier.: Une mine d'argent aurifère a été découverte dans le département de l'Hérault, par M. de P..., actuellement détenu Anianc et qui a été transféré pour cause de santé dans le Midi, de la maison centrale de Clairvaux. M. le préfet de l'Hérault a immédiatement nommé une commission scientifique. Cette découverte a été amenée par les expériences réitérées faites par M. de P... sur des échantillons de minerai qu'il avait apportés avec lui, et leur origine vérifiée depuis par MM. de Villiers et Alexandre Garnier, membres du conseil municipal de la ville de Montpellier, provient du département. Toute facilité avait été donnée pour les expériences par M. Gaujoux, inspecteur de cette maison centrale, qui en avait la direction et qui cherche de toute manière utiliser les intelligences qu'il a sous ses ordres, au lieu de chercher constamment les éteindre. Les échantillons produits sont d'une extrême richesse, et cette découverte promet de ne pointêtre seulement une découverte scientifique, mais bien une source de richesses pour le département et pour la France. On écrit de Londres, 27 mai Le départ pour Paris de la célèbre cantatrice M11" Jcnny Lind a mis un terme toutes les suppositions de mariage sur lesquelles les petits journaux hebdomadaires se plaisaient publier des dé tails aussi puérils que mensongers. Cependant un nouveau prétendant a surgi tout coup. Pendant son séjour Not- tingham, le rossiynnl suédois avait eô la fantaisie d'as sister une lutte entre deux boxeurs, et avait applaudi la victoire de Burton sur Rob Caunt, son rival. Le pauvre Burton en a perdu la tète, au point de croire que M'1" Jenny Lind était amoureuse de luiet que le premier boxeur de Londres pouvait aspirer la main de la pre mière cantatrice du Nord. Comme il défiait la boxe tous ceux qui doutaient de sa bonne fortune, sa folie est de venue dangereuse; M. Burn, son homme d'affaires, a été obligé de le faire enfermer dans une maison de santé de Leicester, Burton s'en est échappé, et l'on a été longtemps sans avoir de ses nouvelles, il avait laissé croître ses moustaches; aussi ne l'a-t-on point reconnu d'abord lorsqu'il s'est présenté l'amphithéâtre de Notlingham pour assister un combat entre deux autres athlètes, Bernassa et Ilazletine; mais il s'est trahi lui-même en s'écriant: Je défierai mon tour le vainqueurquel qu'il soit; la main de l'adorable Jenny Lind sera le prix de ce nouvel exploit. Sa conduite est devenue telle qu on l'a arrêté et conduit encore une fois dans une maison d'aliénés. M. Burn, dépositaire fidèle des épargnes de Burton, a versé la somme entière entre les mains des officiers de la paroisse, afin de pourvoir sa subsistance pendant sa détention qui ne sera peut-être que tempo raire. On dit que l'armée russe qui intervient en Autriche ne s'élève pas moins de 170,000 hommes, et que cette année s'appuye sur une réserve de 200,000 hommes campée sur le Danube. On exécute en ce momentdans la mosquée de Sainte Sophie, Constantinople, d'importantes réparations qui doivent être terminées pour la prochaine fêtedu Ramazan. Dans le cours de ces travaux on a découvert une grande mosaïque représentant la Sainte Vierge recommandant la protection de Constantin-lc-Grand, la ville de Constan tinople, et la protection de Justinien-le-Grand, l'église de Sainte-Sophie. Ce monument est dans un état parfait de conservation. atroce exécution. La haute-cour dejustice en Chine avait prononcé contre une femme convaincue d'avoir empoisonné son mari, afin de pouvoir épouser un jeune homme avec lequel elle entretenait des rapports adultè res, la peine établie par la loi, couper le criminel en 10,000 morceatix. Voici comment l'arrêt a été exécuté: un poteau fut planté solidement derrière la coupable, et au travers d'un trou on fit passer sa chevelure qu'un homme robuste entortilla autour de sa main afin d'empêcher la patiente de se mouvoir. Alors le bourreau en chef s'avance, armé d'un coutelas, fit une incision horizontale sur toute la largeur du front, et, au moyen de larges pinces aplaties, il rabattit la peau sur les yeux de la criminelle, comme pour la priver de la lumière du jour qu'elle était indigne de voir. Il lui déchira ensuite ses habits jusqu'au-dessous de la ceinture, et lui amputa, par poignées, d'abord les seins, puis les parties les plus charnues du dos et des côtés. Les cris de la patiente devenant de plus en plus déchi rants chaque amputation sur un signe du juge qui présidait au supplice, le bourreau détacha proinpteraent les deux avant-bras la jointure du coude, ainsi que les jambes la jointure du genou, et acheva enfin sa mal heureuse victiineen lui enfonçant lecoutclas dans le cœur. Si l'exécution avait suivi le cours ordinaire prescrit par la loi, toute la peau du corps aurait été détachée jusqu'à la jointure du tronc, ainsi que cela s'est pratiqué Can ton en 1842, l'égard d'une femme qui, aux crimes d'adultère et d'empoisonnement de son mari, n'avait pas craint de joiudre le parricide, afin d'aplanir tous les ob stacles qui s'opposaient sa passion effrénée. Uixiu de. Marché aux grains du 4 Juin 1849. sorte NOMBRE prix »e grains. d'hectolitres PAR HKCTOL1TRE, FR. C FR. C" 92 17 00 19 50 10 10 50 10 75 195 08 36 08 96 96 05 94 06 48 32 09 00 10 80 8 10 00 10 75 Den Kctaris A'AAi EEf.KEle A pre, val openfoaerljk verkoopen de naschrevene Goederen 4° DEFINITIVES OVERSLAG op 16" Juny 1849, om 3 uren namiddag, ter her- berg n et Zweerd, op de Grootc Markt, te Yprc A. Binnen de gemeente Langemarck, langs den steenweg van deze gemeente naerBixschoteeene allerbeste HOFSTEDE Notaris, eene goede IIOFSTEDE, in het ar- groot 16 hectaren 39 aren 89 centiaren, Yondissement Ypre gelegen groot 49 hcc gebruikt door Pieter Lemahieu, tot-1" Octo- taren. 2 hectaren 15 aren 79 centiaren GRAS en ZAEILAND, bekleed met een Woonhuis, gebruikt door Séverin Doise, teReninghelst, mits 180 francs 's jaers boven de lasten met pacht tôt 1" October 1857. Slaet op 3,550 francs, c&pfr. 2° Uit'er hand te koopen hy hpi!|ç den zelven Notaris, een schoon en Jg^yglop kleenen afstand van de stad wel gelegen LUSTHUIS, (maison de campagne). 3° Uit'er hand te pachtcn by den zelven ber 1854, mits 1,100 francs 's jaers boven de lasten. Staet op 37,300 francs. B. Binnen de gemeente Reninghelst' De titels van eigendom en voorxvaerden te zien ten kantoore van dito Notaris A'A.A EECHE. Elk zeggt het voort. Étude du \oturf. REXTV,Ypres. Le Samedi, 16 Juin 1849, 3 heures de relevée, il sera procédé au cabaret le Lévrier, Ypreshors la porte de Dixmudela MISE-.A-PRIX des Biens suivants 4° Une Maison, dépendances et 49 ares 68 centiares fonds et jardin Ypres, hors la porte de Dixmude. 2° Une Parcelle deTerres labourables, S1 JeanWyngaerd-Bosschende 59 ares 10 centiares, s°° A, n° 169. 3" Une Parcellede terres labourables, aussi S' Jeande 53 ares 90 centiares, son A, n° 168. 4°Une Parcelle de Bois, aussi S* Jean, de 24 arcs 80 centiares,s0" A, n" 159. 5° Une Parcelle de Bois, Langhe- marck, Wyngaerd-bosschen, de 39 ares, partie du n* 376 de la son G. Le tout est occupé par la veuve de Pierre- Jean Decamp. 6° Une Maison et son fonds, Lange- mark, S1 Julien, sun G, n" 754, occupée par Louis Van Gheluwe. 7"Une Maison trois demeures, Wielka, et 4 ares 36 centiares de terre, s"° A n°' 428, 429 en 430, occupées par Albert Grimmonprez et autres. 8*Une Maison Bccelaere, sise sur le fonds du S' Pierre De Gryse marchand et cabaretier S' Jean, occupée par Chartes Decamp. Et 9°Une Maison avec son fonds si tuée Brielen, l'ouest de la Place. Pour plus amples renseignements s'a dresser au dit Notaire RLXTT.

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3