SC1IAEP-II0FSTEDE.
ET TAILLIS,
PEERDE-HOFSTEDE
»E HA M l
citoyens que par ces ventres proéminents qui dénotent
si bien la matérialité, la voracité et l'égoïsme de ceux qui
les portent,
HISTOIRE DE LA RÉVOLUTION DE 1848,
par h. de lamartine.
On lit dans le Siècle: Cn ouvrage important, dû la
plume de M. de Lamartine, vient de paraître c'est l'His
toire de la révolution de 1848. Le fragment suivant de ce
livre expose les raisons qui décidèrent M. de Lamartine
demander la formation d'un gouvernement provisoire,
et préférer la république la régence. Retenu chez lui
le 24 février au matinpar une indispositionil ne son
geait pas àsortirdc son inaction. Les événements, dit-il,
se passaient au-dessus de lui il les apprendrait comme
«le public avec indifférence ou avec joie, selon qu'ils
paraîtraient servir ou desservir la cause désintéressée
qu'il portait dans son cœur. Mais on lui apportait des
nouvelles. Il apprit que Ton redoutait une invasion du
peuple la chambre des députés. Un danger menaçait
ses collègues. Il se leva et sortit par instinct d'honneur
et non par politique. Après avoir tracé une rapide et
poétique esquisse de l'aspect de la ville sur sa route, de sa
rencontre avec diverses personnes qu'il n'eut point le
tems d'entretenir, M. Odilon Barrot, le général Pcrrot,
quelques journalistes de l'opposition, l'auteur continue
ainsi son récit
Le groupe de républicains qui entoura Lamartine,
son entrée dans les couloirs de la chambre, lui demanda
un entretien secret et urgent dans une salle écartée du
palais. M. de Lamartine les y conduisit. On ferma les
portes. La plupart de ces hommes ne lui étaient connus
que de visage.
L'un d'eux prit la parole au nom de tous.
L'heure presse, dit-il, les événemens sont suspendus
sur l'inconnunous sommes républicains, nos convic
tions, nos pensées, nos vies sont dévouées la république.
Ce n'est pas au moment où nos amis versent leur sang
depuis trois jours pour cette cause commune au peuple
et nous que nous la désovouerions. Elle sera toujours
lame de nos âmes, le but suprême de nos espérances, la
tendance obstinée de nos actes et de nos écritsen un
mot, nous ne l'abandonnons jamais; mais nous pouvons
l'ajourner et la suspendre devant des intérêts supérieurs
nos yeux la république même, les intérêts de la patrie.
La France est-elle mûre pour cette forme de gouverne
ment? Tacceptera-t-elle sans résistance? ou s'y plicra-
t-elle sans violence?
En un mot, n'y a-t-il pas plus de danger peut-être
la lancer demain dans la plénitude de ses institutions qu'à
la retenir sur le seuil, en les lui montrant de loin et cn
les lui faisant désirer avec plus de passion? Voilà l'état
de nos esprits. Voilà nos scrupules, résolvons-les. Nous
ne vous connaissons pas, nous ne vous flattons pas, niais
nous vous estimons. Le peuple invoque votre nom. Il a
confiance cn vous. Vous êtes nos yeux l'homme de la
circonstance. Ce que vous direz sera dit. Ce que vous
voudrez sera fait. Le règne de Louis-Philippe est fini.
Aucune réconciliation n'est possible entre lui et nous.
Mais une continuation de royauté temporaire sous le nom
d'un enfant, sous la main d'une faible femme et sous la
direction d'un ministre populaire, mandataire du peuple,
cher aux républicainspeut-elle clore la crise, et initier
la nation la république sous le vain nom de monarchie?
Voulez-vous être le ministre, le tuteur de la royauté
mourante et de la liberté naissante cn gouvernant cette
femme, cet enfant, ce peuple? Le parti républicain se
donne authentiquement vous par nos voix. Nous som
mes prêts prendre cet engagement formel de vous porter
au pouvoir par la main désormais invincible de la révo
lution qui gronde ces portes, de vous y soutenir, de
(1) Voir aux Annonces.
vous y perpétuer par nos votespar nos journaux par
nos sociétés secrètes, par nos forces disciplinées dans le
fond du peuple. Votre cause sera la nôtre. Ministre d'une
régence pour la France et pour l'Europe, vous serez le
ministre de la vraie république pour nous.
On lit dans la Gazette de Cologne du 8 Nous devons
au gouvernement belge de la reconnaissance pour son hu
manité envers les émigrants allemands. Des cas de cho
léra ayant eu lieu devant Anvers sur le vaisseau émigrant
le Medora, ce bâtiment a dû demeurer plus longtemps
l'ancre devant la ville. Le gouvernement belge a accordé
alors aux émigrants de ce vaisseau un secours de plus
de 5,003 fr.sans lequel il leur eut été impossible de
continuer leur route après la guérison des malades.
On écrit de Liège:
Hier est morte en cette ville, M™" la comtesse Du Mas
de Pcysac, âgée de 59 ans, née Paris, domiciliée
Saint-Josse-ten-Node dame du palais du roiépouse de
M. le baron de Stassart.
FRANCE. Paris, 11 juillet. On connaît ce
matin les résultats généraux de 222 sections sur 255 dont
se compose le département de la Seine.
Ils ont été réunis par les soins de l'union électorale et
ils ont donné M. Languinais 111,773 suffrages; M. L.-L.
Bonaparte 109,284; M. Magnan 108,099; M. Malle-
ville 107,794; M. de Bar 107,697M. B. Delessert
104,517; M. F. Barrot 104,410; M. Chambolle
103,534; M. Th. Dueos 102,841 M. Fould 97,701
M. Boinvilliers 93, 975.
A MM. Goudchaux 91,857 Dupont (deBussac)83,9G4;
Guinard 83,938; Flocon 82,822, Joly, père80,685;
Ribeyrolles 80, 430; Demay 76,711 Charassin 75,952;
Esquiros 72,883; Malarmet 72,363; Lamartine 42,250.
D'après ce relevé, on voit que les 11 candidats recom
mandés par l'union électorale seraient nommés, mais ce
résultat pourrait être changé pour M. A. Fould et Boin
villiers, qui arrivent dans les 11 premiers par les 31 sec
tions qui sont en retard et dont la plupart appartiennent
la banlieue et sont connues pour leur tendance démo
cratique. Il faudra aussi ajouter les votes de l'armée qui
peuvent modifier les chiffres ci-dessus.
Nous avons déjà fait observer que dans le 8e arrondis
sement, une partie des ouvriers, qui avaient voté le 13
mai pour les candidats socialistes, s'étaient abstenus celte
fois, et que d'un autre côté, un grand nombre d'électeurs
modérés s'étaient absentés de Paris, par suite du choléra.
On peut cn conclure que les forces des deux partis se
retrouvaient peu près dans les mêmes conditions.
ITAEIE. Par le bateau vapeur la Salamandre
arrivé aujourd'hui de Civita-Vecchianous recevons des
nouvelles d'Italie; comme la plupart nous étaient déjà
connues nous ne les produirons pas.
Après avoir exigé que la ville se rendit sans condition,
ce qu'il n'était plus possible de refuser en présence de
nos succès et de l'incomparable valeur de nos braves
soldats, le général en chef fit occuper le 2, au soirles
portes S* Pancrace, Portèse et Saint-Paul, par l'armée
française. Le lendemain, les portes del Popolo et Angélica
furent aussi livrées nos troupes et 4 heures du soir
le général Oudinot fit son entrée dans Rome, cn traver
sant le Transtevere et une partie de la ville pour se ren
dre Tembassade française. A la hauteur du café Nuovo,
quelques rassemblements essayèrent de pousser des cris
malvcillans, mais ils se dispersèrent bientôt.
Mazzini et Garibaldi suivi des corps francs, que Ton
évalue 8 ou 10,000 hommes, se sont retirés sur Velletio.
La division du général Gueswillers est leur poursuite.
Le château Saint-Ange devrait être levé dans deux jours
et les hommes armés restés dans Rome, ne sont plus
qu'au nombre de 10 12,000.
Ainsi s'est terminée la partie militaire de cette grave
question romaine. L'armée française fidèle sa brillante
réputation a fait de prodiges de bravoure, et si parfois
elle obéissait avec peine aux ordres supérieurs, c'est lors
qu'il fallait la contenir dans l'emportement de son ardeur.
De son côté, le général Oudinot a fait preuve de beau
coup de prudence et d'habilité il a épargné autant qu'il
était possible de l'espérer, plus qu'on n'osait le croire, le
sang précieux de nos soldats et les monumens de la ville
éternelle. La victoire nous a coûté certainement des pertes
regrettables, car, s'il faut en croire les rapports qui nous
sont adressés, nous avons eu depuis le commencement
des hostilités 209 morts et 1,122 blessés; mais en pré
sence des difficultés immenses qu'il fallait surmonter,
nous craignions d'avoir déplorer des pertes plus grandes
encore.
HONGRIE. Les Russes réparent et mettent en
état de défense les anciennes fortifications de Bartfeld.
On parle d'établir un camp près de Rzemysl.
La Gazette de Presbourg publie un avis du comman-
danten chef des troupes autrichiennes en Hongrie, portant
que les sieurs Adolphe Voitic et Rotias Zwelka, con
vaincus d'avoir pénétré la nuit au milieu d'une patrouille
et tenté d'engager les soldats la trahison, ont été fusillés
le 29 juin au quartier-général de Raab.
11 iiuiii: d'Apres, du 14 Juillet.
Les prix du froment ont subi peu de changement. Il y a eu 10
centimes de hausse. 270 hectolitres se sont vendus (de fr. 17-60
19-40 en moyenne fr. 18-50 l'heotolitre.
Les prix du seigle n'ont pas changé. 70 hectolitres se sont écoulés
aux prix de fr. 0-40 il 11 fr., prix moyen fr. 10-20 l'hectolitre,
Les prix de l'avoiue ont baissé de 31 centimes l'heotolitre. 28
hectolitres se sont rendus de fr. G-75 7-50, en moyenne fr. 7-12
l'hectolitre.
Les feves se sont rendues aveo une hausse de 24 centimes l'hec
tolitre. 27 hectolitres sesontécoulés auprix de fr, 11-84 l'hectolitre
en moyenne.
Il ne s'est présenté en rente que des pommes de terre de la nou
velle récolte; elles paraissent être cette année d'une excellente
qualité. La baisse a été de 2 fr. par 100 kilogrammes. 1,900 kilogr-
se sont vendus raison de 7 fr. les 100 kilogrammes.
État-ci vu, d'ïpres, du lr Juillet «m 14 inclus.
Naissances: sexe masculin, 14.Sexe féminin, 5.
Total 17.
Mariages. Lamote, Auguste-Grégoire, âgé de 27 ans,
domestique, et Kiesecoms, Sophie-Adelaïde âgée de 31
ans, cabarctière.FockenierErnest-Arnold, âgé de 27
ans, cocher, et Verhack, Virginie-Cathérine, âgée de 29
ansjardinière.Van Loo, Jacques-Ignace, âgé de 41
ans, tailleur, et LongéMarie-Joséphine, âgée de 51 ans,
dentellière.
Décès. Vanderheyde, Françoise-Joséphine, âgée de
60 ansboutiquière veuve de Pierre-Jean Loncke rue
des Halles. ClaeysMarie-Anneâgée de 86 ans den
tellière, veuve de Nicolas Fauchey, rue de l'Hôpital S'
Jean. LoppensDominique-François, âgé de 18 ans,
sans professioncélibatairerue de la Bouche. De
Leeuw, Pierre, âgé de 25 ans, soldat au 10e rég1 d'in
fanterie de ligne, célibataire, rue des Bouchers. De
Cneuvel, Colette-Louise, âgée de 45 ans, dentellière, cé
libataire rue de Kauwekind. BorryPierre-Léopold
âgé de 60 ans, cabaretier, époux de Barbe-Thérèse Kes-
teman, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans. Sexe masculin, 3.
Sexe féminin, 5. Total 6.
ANNONCES.
gemeenten
MOORSLEDE EN WESTROOSEBEKE.
PATRIMONIELE
KOORNWINDMOLEN
in h et
OPLNBAER te KOOFEX te APRE
GEMEEXTE MOORSLEDE,
wyk slyps-cappelle.
1° Eene zeer schoone, behuisde be-
scheurde en bestalde Hofstede, met Koorn-
windmolen, Woonhuis, Scheur en Stallin-
gen daer medegaende, en 50 hectaren 12
centiaren Zaeiland, Gars en weinig Bosch,
al t'eenen blokke, gestaen en gelegen te
Moorslede, wyk Slyps, jegens de cappelle,
palende namelyk aen de erfgenamen van
mynheer Van Acker, den heer burggraef
Carton de WinnezceleMynheeren Bergh-
man Jacqucmyns en anderein pachte
gehouden dcor sieur Joannes Vanneste,
tôt bavo 1850, ten geringen pryze van
3,500 francs by de jare, boven de contribu
tion, by cadaster byna al in de cerste klas,
by plakbrieven verdeeld in 27 koopen, en
drie of eene masse.
2° Een perceelken Land, groot 4 aren
61 centiaren, gelegen langs de straet van
Slyps naer Strooiboom.
GEMEEXTE WEST ROOSEBEKE
hofstede knekenbcrg.
3° Eene schoone behuisde, bestalde,
bewalde en bcscheurde Hofstede en 12
hectaren 84 aren 26 centiaren Zaeiland,
Gars en weinig Bosch gestaen en gelegen
te West-Rooseheke, langs de straet van
Zeven-Eek naer Bruggepalende namelyk
aen de heeren Maerten-Bollaert, Patlyn,
Deman, het armgesticht van West-Roo-,
sebeke, den heer doctoor Lowie en joef-
vrouwen Maes en Vanden Berghe, gebruikt
door sieur Francis Van Isacker, aen 783
francs 67 centiraen by jare, boven de las-
ten, zonder recht van pacht, by plak
brieven verdeeld in 17 koopen.
Den IXSTELop Zaterdag, 28" July 1849,
en het ABSOLUT YERBLYF, op Zaterdag,
11" Augusli daerna, tclkens ten 2 uren
namiddag, in de afspanning het Zweerd,
op de Groote Markt, te Ypre
De conditien der verkooping, titels van
eigendom en plans figuratif by den Notaris
BAYART, le Becelaere.
Elk zegge het voort.
COMMUNE DE DRAiNOUTRE,,
d'une belle venue, plusieurs Chênes, grand
nombre de Baliveaux avec le Taillis âgé de
2, 4 et 5 ans, divisé en 4 coupes réglées,
et elle aboutit en partie aux terres conti-
gues au cabarêt la Demi-Lune, au chemin
de Dranoutre vers Kemmel et la sépara
tion de ces deux communes.
Cette Vente aura lieu Y Hôtel du Petit
Ypres, rue de Dixmude, Ypres, savoir:
la MISE-A-PRIX, Mercredi, 25 Juillet 1849,
et l'ADJUDICATION DÉFINITIVE, Mer-
credi, 8 Août suivant, chaque fois quatre
heures de relevée, avec prime de mise-a-prix
et d'enchères, par le ministère du Notaire
VAKDEHiUEERSCHYpres.
MALADIES DES YEUX.
VAÏÏ CB,RDRG'«-
A VENDRE PUBLIQUEMENT.
Une belle et bonne partie de Bois, nom
mée Hoogenboschde la contenance selon f"" oculiste.
le cadastre section a, n° de 6 bec-' On peut le consulter tous les samedis
tares 56 ares 70 centiares, dont la moitic YpREs, Hôtel de la Tête d'Or, rue de Lille;
de la 1", 1/4 de la 2° et le 1/4 restant de les autres jours, Courtrai, Place de la sta-
la 3" classe, située dans la commune de tion du chemin de fer, n° 2. Les pauvres,
Dranoutre, arrondissement d'Ypres, près sur la simple exhibition d'un certificat signé
du village de Kemmel, sur le versant mé- par un des membres du bureau de bienfai-
ridional de la montagne de ce nom. Surjsancede la commune qu'ils habitent, sont
cette partie se trouvent 479 grands Hêtres.traités gratis.