—anagim—M iiiiai 5. Taureaux àqés de moins de deux ans, nés et élevés dans rarrondissement. 4e prime, a. Lestienne, Jean, Wytschaetc; 25 fr. 2' id. 6. Casier, Pierre, Zillebeke. 40 fr. 0. Verrats. 4' prime, a. Leblcu, Pierre, Boesinghe; 20 fr. 2* id. b. Le même. COACOl'RS AGRICOLE. 1Froment roux d'hiver. 4' prix. o. Soete. Jean, Becelaere. 2* id. .b. Van Zuyt, Pierre, Zonnebeke. Accessit. Annoot, Louis, Ypres. id. De Segher, François, Boesinghe. 2. Froment blanc d'hiver. 4* prix. a. Cailliau, Pierre, Brielen. 2* id. b. Leuridan, frères, idem. Accessit. Rommens, Pierre, Watou. 2* id. De Ileegher, Jean, Brielen. 3. Seigle de toute espèce. 4' prix. a. Woestyn, Ignace, Becelaere. 2* id. b. Gryson, Louis, idem. Froment roux. Espèce nouvellement introduite. Prix. 6. Blootacker, Jean, h Brielen. 4. Aroine de toute espèce. 4' prix. a. Lava, Louis, h Poperinghe. 2« id. b. Van Eecke, Charles, Langemareq. 3. Sarrasin. lr prix. b. Descamps, Becelaere. C. Fèves et Fèveroles, (ancienne espèce.) 4' prix. a. Vermeulen, Auguste, Becelaere. 2" id. 6. VanNesie, Françoisidem. 7. Fèves et Fèveroles dites Slecgers. 4' prix. a. Plaetevoet, Charles, Poperinghe. 2' id. b. Boedt, Philippe, Warnêton. 8. Pois. 4' prix. a. Van Rcnynghc, Paul, Poperinghe. 2' id. b. Van Renynghe, Hubert, idem. 9. Plus belle collection de Pommes de terre, cultivées en plein champ. 4r prix. a. Bayart, Ferdinand, h Becelaere. 2* id. 6. Parret, Jean-Baptiste, Ypres. 10. Plus belle collection de Carottes. 4r prix. a. Vermeulen, Auguste, Becelaere. 2° id. b. Delfortrie, Ives, idem. 41. Plus belle collection de Betteraves. 4' prix. a. Versehaevc, Louis, Ypres. 2* id. b. Van Damme, Amand, Zillebeke. Betteraves nouvellement introduites Prix. b. Willaert, Charles, h S' Jean. 42. Navets. 4* prix. a. Pattou, Charles, Becelaere. )b. Verschaeve, Louis, Ypres. 1 jb. Verelst, Clement, Zillebeke. Accessit: DeNeekere, Justin, Messines, id. Van Zuyte, Pierre, Becelaere. 43. Lin non roui. 4' prix. a. Van Neste, François, Becelaere. 2* id. b. Van Zuyt, Pierre, Zonnebeke. 44. Lin roui. 4* prix. a. Herman, Jean, Becelaere. 2* id. 6. Van Neste, François, idem. 43. Colza. 4r prix. a. Van Eecke, Charles, Langemareq. 2* id. 6. Vandernieersch, Jean-B'", Bas-Warnêton. 46. Cameline. 4* prix. a. Van Damme, Amand, h Zillebeke. 2" id. b. Spotbeen, Louis, idem. 47. Pavot oléifère. 4r prix. Dumortier Jean, Comincs. 2* id. 6. Annoot, Louis, h Ypres. quels s'entrechoquaient des arbres déracinés, des toitures de maison enlevées des hommes emportés partout le ravage et la mort, partout un effroyable chaos. Pendant deux heures que dura cette scène de désola tion Mary se tint au fond de la grotte, appuyée au bras de D. Gasparne prononçant pas une parole, osant peine respirer. Enfin le vent s'apaisa; les éclairs devin rent moins fréquents et moins vifs; le tonnerre ne gronda plus que de loin en loin. Bientôt cette agitation succé dèrent le silence et le repos repos et silence effrayants comme ceux de la mort après une affreuse convulsion. Quelques rayons du soleil couchant vinrent même un instant éclairer le pays dévasté et mettre sous les yeux des habitants au désespoir, toute l'étendue de leurs perles et de leur malheur. D. Gaspar, dans son empressement éloigner Mary du danger, s'était enfoncé assez avant dans un bois où il n'y avait ni routes ni sentiers et dont le sol était creusé de ravins dans toutes les directions. Non-seulement il deve nait difficile de s'orienter dans un dôme épais de branches et de feuillage entrelacésmais encore des obstacles in franchissables surgissaient h chaque pas; tantôt c'était un ruisseau dont l'orage avait fait un torrent; tantôt c'était quelqu'une de ces énormes crevasses formées subitement par les secousses souterraines qui accompagnent quel quefois les ouragans. D. Gaspar et Mary marchèrent inu- 48. Colza d'été. Mention honorable. Van Eecke, Charles, Langemareq. Garance. lr prix. a. Christiaen, Melchior, Passchendaele. 2e id. b. Comvn, Louis, idem. 49. Houblon. 1' prix. a. Veniere, Benoit, Poperinghe. 2* id. 6. Boucquey, François, idem. 20. Tabac de 4848. 4r prix. a. Dumortier, Pierre, Comines. 2° id. 6. Verschaeve, Louis, Ypres. Accessit. VandermeerschJean-B1", BasAVarnêton. id. Becquaert, Charles, Comines. 21. Tabacs 4e 4849. Mention honorable. Bossuvve, Jean, Watou. idem. Deseure, Charles, idem. Produits récoltés sur des terres incultes défrichées depuis trois ans au plus. Froment. Prix. b. Six, JosephGheluvelt. 22. Seigle. Prix. b. Hyndcrick, Charles, Ypres. 23. Avoine. I' prix. a. Delfortrie, Ives, Becelaere. 2" id. b. Delva, Léonard, Gheluvelt. 24. Pommes de terre. Prix. 6. Delva, Léonard, Gheluvelt. 2b. Laine. Prix. b. Bossaert, Jean-Baptiste, Ypres. 26. Beurre. 4' prix. a. Catteeu, Jean, Brielen. 2" id. 6. Willaert, Charles, S1 Jean. 27. Fromage. Prix. b. Gontier, Pierre, Houthem. 28. Miel. 4r prix. a. De Smyttere, Jean, Zillebeke. 2" id. b. Carrette, Richard, Langemareq. 29. Engrais artificiels. Prix. b. Delfortrie, Ives, Becelaere. 30. Collection de Fruits. 4r prix. a. Van Kemmel, Louis-François, Kemmel. 2e id. b. Van Renynghe, Auguste, Ypres. 31. Collection de Légumes. 4r prix. a. Van Kemmel, Louis-François, Kemmel. 2" id. b. Verschaeve, Louis, Ypres. 32. Collection de Fleurs. Prix. a. Aeben, Auguste, Ypres. 33. Dahlias. 4* prix. a. Van Renynghe, Auguste, Ypres. 2" id. b. Aeben, Auguste, idem. 34. Collection de Pommes de terre. 4r nrix )a' Verschaeve, Louis, Ypres. )a. Bayart, Ferdinand, Becelaere. 2' id. o. Janssens, Jean, Oostvleteren. 35. Sémences de Pommes de terre Prix. a. Verschaeve, Louis, Ypres. Celle cérémonie s'est terminée vers deux heures environ, elle avait attiré malgré l'heure indue laquelle elle s'est faite, assez de monde. D'ailleurs, il faut encore quelque temps avant que ces solennités agricoles aient droit de cité en Belgique. Jusqu'ici l'agriculture était habi tuée n'être comptée pour rien dans les préoc cupations de bien de personnes. Aujourd'hui elle tend reconquérir la place qu'elle aurait dû toujours occuper. Mais cela ne se fait pas sans tiraillements, sans opposition de la part de certain parti qui s'est gaussé des expositions tilement près d'une heure pour regagner la plaine; ils étaient accablés de lassitude et désespéraient de réussir lorsque, après avoir tourné un ravin trop profond pour être traverséils se trouvèrent sur une petite éminencc d'où l'on découvrait toute la plantation de Stevens. En ce moment, se déroula devant leurs yeux un spectacle non moins horrible que l'ouragan. L habitation du planteur était enveloppée d'un nuage de fumée d'où jaillissaient d'immenses gerbes de feu. Quatre ou cinq autres foyers d'incendie se déclaraient en même temps sur d'autres points de la plaine c'étaient les moulins de Stevens qui brûlaient. Bientôt la flamme se mit courir sur le sol avec une effrayante rapidité; on venait de mettre le feu aux champs de cannes. En quel ques minutes, toute la plantation embrasée offrit l'image d un vaste lac de feu. A cette vue, Mary se laissa tomber genoux, les mains jointes, les yeux levés au cielsans avoir la force de proférer une parole. la: crépuscule venait de finir et la lune ne paraissait pas encore sur l'horizon. D. Gaspar, les bras croisés sur la poitrine, tenait si lencieusement son regard fixé sur l'angélique visage de Mary qu éclairaient seulement les reflets de l'incendie. En présence de ee désastre qui plongeait la fois dans la détresse l'objet de sa haine et celui de son adoration il n osait ni se réjouir ni s'affliger. Mais une larme étant agricoles, quand il a cru pouvoir les tuer par le ridicule et qui voudra s'en emparer et s'en attribuer tout l honneur, quand il sera constant qu'elles sont arrivées l'état d'institution na tionale. LE BANQUET AGRICOLE. Pour la deuxième fois, la fête de l'agri culture se termine par un banquet. Cette anuée, des tables pour 150 convives étaient dressées dans deux salles de l'Hôtel—de-ville la troi sième était destinée la réception de M. le Gouverneur. Vers trois heures, on s'est mis table, toutes les places étaient remplies Le dî ner élait succulent elles vins excellents. Les tables étaient ornées de fleurs naturelles et présen taient le plus jolicoup-d œil. Parmi les convives, outre M. le Gouverneur, on remarquait les autorités communales de la ville, le lieute nant-colonel Ablay. commandant de l'école d equitalion le bourgmestre de Poperinghe le président de la Société d'agriculture de Dix- mude, M. le docteur VYouts, membre de la commission médicale de Bruges ainsi que ses collègues MM Janssens, Delhaye et Vande Vyver; M. Bayart, bourgmestre de Becelaere, M. Behaguebourgmestre de Warnê'.on, le président de la chambre de commerce M. J.-B. Vanden Peereboom, M. Biebuyck, président du tribunal et beaucoup d'autres notabilités de la ville et de l'arrondissement. A la fin du repas, qui s'est passé avec beau coup d'animation, M, Carton, président de la Société d agriculture, a proposé le toast officiel Au Roi et a la famille royale, en ajoutant que plus que jamais ce toast doit faire vibrer dans les cœurs des sentiments de reconnaissance, que c'est au Roi et nos institutions libérales que la Belgique doit d'avoir pu traverser la tour mente révolutionnaire sans y être entraînée et qu elle excite aujourd'hui l'admiration de tous les peuples qui n'ont pu encore allier l'ordre et la liberté. Ces paroles ont été accueillies par des applau dissements unanimes et répétés. M. De Patin, procureur du roi et vice-président de l'associa tion, est venu proposer le toast M. le baron De Vrière, Gouverneur de la Flandre occiden tale. qui vient de donner notre arrondisse ment un gage de sympathie, en venant présider la fêle de l agricullure. Celte sauté a été saluée par ,des acclamations unanimes. M. De Vrière y a longuement répondu, en s'étendant sur les bienfaits que doivent produire les comices agricoles et les écoles d agriculture s'exprimant ensuite en flamand, il a vivement engagé les cultivateurs ne pas écouter ceux qui propa gent partout, que [instruction agricole n'est d aucune utilité, que les expositions ne servent rien. Soyez-en sûrs, dit-il, en s'adressant surtout aux fermiers, ce n'est pas dans un but fiscal qu'on encourage l'industrie agricole ce n'est pas dans le but d'augmenter les fermages que les concours ont lieu, il s'agit d'atteindre de plus nobles conséquences. 11 s agit d'amélio rer le sort de nos cultivateurs et de placer r "S venue couler sur la joue de la jeune créole, il la sentit retomber sur son cœur comme un reproche de son in différence égoïste. Pardonnez-moi, miss, lui dit-il, vous aviez droit d'attendre de moi des paroles de consolationet ma bouche est restée muette devant votre douleur Je ne vous accuse point, don Gaspar; mes larmes ne sont point un regret donné la position dont je jouis sais encore ce matin. Que m'importe une fortune qui ne m'offrait pas le bonheur? Je vous l'ai dit, Espagnole par le cœur, je me suis toujours regardée comme exilée sur cette terre que je ne saurais appeler ma patrie. Froissée dans mes sentiments les plus chers, je n'ai jamais été que la première esclave de celui que Dieu avait imposé le de voir de me traiter comme sa fille. Non, il y a, dans le malheur dont nous venons d'être témoins, rien qui me soit personnelet je n'ai pas besoin d'en être consolée. Mais mon cœur s'est ouvert la pitié pour un homme si rudement frappé par la colère du Cielet voilà pourquoi je me suis jetée genoux en priant; mais un désir sou vent comprimé est venu soudainement agiter mon âme et dominer ma pensée: celui d'être tout-à-coup transportée dans la patrie de ma mère, au sein d'une famille que je ne connais pas, maisque j'aimerais, j'en suis sûre, et qui me rendrait affection pour affection désir impuissanthélas Et voilà pourquoi j'ai pleuré. (La suite au prochain n'.

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 2