HUIZEN m IKYFY, PLANTSOEN-BOSCH EN I10FSTEDEKEN, sa» a a. l'agriculture la hauteur où elle est parvenue en d'autres pays qui nous ont dépassés. Celte allocution chaleureuse a fait beaucoup d'effet. La parole noble, facile, convaincue de M. le Gouverneur a remué profondément les assis tants. On voyait que c'était un homme pénétré de la vérité de ce qu'il disait, qui donnait ces excellents conseils aux agriculteurs et aux agro nomes. Enfin, M. le Gouverneur pour finir, a porté un toast M. le président de l Association, qui a immédiatement répondu qu'il ne pouvait ac cepter l'honneur qu'on lui faisait et qu'on de vait partager la palme qui lui était offerte en tre les membres du comité et les cultivateurs de l'arrondissement; que c'est leur coopération, leur zèle, leur activité, qu'on doit les rapi des progrès de la société et les racines qu'elle a déjà prises dans l'arrondissement. Vers six heures et demie le banquet a été terminé. Ra rement nous avons des fêtes qui offrent l'entrain et la cordialité qui se faisaient remarquer au banquet agricole. Il y avait de l'unité dans les sentiments de toutes les personnes quides divers points de l'arrondissement étaient accou rues Ypres, pour assister une fête qui est plus celle des campagnes que de la ville. Nous exprimons ici le vœu que tous les ans, une pareille fête rassemble en notre ville, les habitants notables du district d'Ypres. CONCERT AU BÉNÉFICE DE M. DE WULF. Le concert avait attiré assez de monde pour remplir la salle de S'-Sébasticn, de manière ce que la chaleur y était insupportable. M. le Gouverneur s'y était rendu avec M"" la baronne Vanderstichcle et sa famille. L'exé cution des divers morceaux de musique a fait plaisir. Des solos pour hautbois, basson, clarinette, ont été bien ren dus et applaudis. Mais c'est le bénéficiaire qui a charmé ses auditeurs. Les deux morceaux qu'il a exécutés sur le piano ont fait voir en M. De Wulf un artiste distingué et qui fera son chemin. Nous ne devons pas ajouter que la musique des Sapeurs-Pompiers a joué comme toujours avec beaucoup d'expression, mais nous devons dire que la salle était trop petite pour ce genre d'exécution qui de mande plus d'espace. Lundi, M. le Gouverneur de la Flandre occidentale a fait son entrée officielle en la ville de Poperinghe. La récep tion était très-brillante; un cortège magnifique l'a conduit la Maison-de-ville, et après avoir visité l'exposition agri cole et assisté la distribution des prixil est parti ac compagné de M. Vrnmbout, membre de la députation permanente et de M. Carton, commissaire d'arrondisse ment, pour visiter les communes de Proven, Haringheet Watou. A Couthove, M. le baron Mazcman a offert M. le Gouverneur un déjeûner dinatoirc. Il a été reçu avec la plus grande sympathie dans les trois communes et l'empressement des populations et des autorités prouve que ce haut fonctionnaire commence être apprécié par ses administrés. Vers six heures du soir, il est revenu Poperinghe où un banquet de soixante couverts a été servi l'Hôtel- de-ville. Il est repassé Ypres, mardi dans la journée, et retourné Bruges par le convoi qui passe Roulers vers six heures. TIR A. LA CIBLE PAR LES SOUS-OFFICIERS ET CAPORAUX DE LA GARDE CIVIQUE. A l'occasion des fêtes de Septembre, un tir a été donné pour les sous-officiers ainsi que les caporaux des six com pagnies de la garde civique. Lundi dernier, vers trois heures de l'après-midi, le feu a commencé. 56 concur rents se sont présentés; 176 cartouches ont été brûlées la première distance, et 41 balles ont touché la cible, dont trois roses; 112 cartouches ont été brûlées la 2° distance et 21 balles ont touché la cible. Sur 288 balles tirées, 89 ont atteint le but et, il faut l'avouer, ce résultat est très-satisfaisant pour des hommes qui n'ont pu qu'ex ercer une fois au feu, avant le concours. Le premier prix a été remporté par M. Emile Vande Brouke, caporal de la 3e compagnie et consistait en un très-joli sabre. Les 2" et 3e prix ont été gagnés par MM. Ferdinand Baey, caporal de la 6e compagnie et Hypolite Dumord, garde de la même compagnie. Ils consistaient en deux épinglettes l'une en argent, l'autre en composi tion. M. le commandant de place a bien voulu remettre le premier prix et assister au défilé qui a eu lieu sur la Grand'Place après le tir. M. le Gouverneur de la Flandre occidentale, après la distribution des prix du concours agricolea utilisé quelques moments dont il pouvait disposer, pour aller visiter l'atelier du jeune sculpteur Fiers. Cet artiste est cd train de mettre la dernière main un groupe du dieu Pan et de l'Amour. Ce haut fonctionnaire a été charmé d'avoir vu cet ouvrage de M. Fiers et d'avoir été mis même de pouvoir apprécier un talent qui ne lui était pas connu. On peut espérer que dans l'occasion, M. le baron De Vrière se ressouviendra de M. Fiers et le recomman dera la bienveillance du gouvernement. L'opération césarienne a été pratiquée par M. le doc teur Hammelrath assisté par M. le docteur Heldenbergh, avec un plein succès, sur la femme Berlhier, de Langhe- marck. L'enfant a vécu pendant environ deux heures et la mère était mardi, sans être hors de tout danger, dans un état assez satisfaisant. VILLE D'YPKES.Covnkil comiltl. Séance publique fixée au Mercredi, 26 Septembre 1849. ordre dc jour 1° Communication de pièces. 2° Discuter le règlement du Mont-de-piété. 3° Revoir les objets renvoyés A la commission du con tentieux et celle de comptabilité. 4° Emettre un avis sur une demande en autorisation d'ester en justice formée par l'administration des Hospices. 5° Examiner les stipulations auxquelles le sieur Valcke- Hage, propriétaire d'une usine gaz, propose de con tracter avec la ville, pour l'éclairage de quelques établis sements publics. 6° Arrêter la liste des familles aisées qui, aux termes de l'art. 73 de la loi du 8 mai 1848sur la Garde civique, sont tenues de payer une indemnité. On écrit de Bruxelles,,20 septembre: Je vous ai écritil y a deux jours, l'affaire de M. de Lannoy, gouverneur des jeunes princes, et de la garde civique du faubourg de Schaerbeeck. Celte affaire est terminée la satisfaction générale de la garde civique. Le Moniteur vous a apporté la nouvelle que M. de Lannoy a donné sa démission de gouverneur des jeunes princes. C'est le dénouement. Voilà les faits qui l'ont précédé. La conduite brutale de M. de Lannoy avait indigné toute la garde civique de Bruxelles et déjà plusieurs réunions avaient eu lieu l'effet d'adresser une plainte respectueuse au Roi. On était certain que si le Roi connaissait la conduite du gouverneur de ses fils, justice ne tarderait pas être faite. On ne se trompait pas et justice était l'aile avant que la plainte fut rédigée. M. de Lannoy, mandé au ministère de lu guerre y avait été vertement taucé et sur les ordres formels du ministre il avait adressé des excuses très-explicites la garde civique de Schaerbeeck. D'un autre côté, M. Geefs, le sculpteur, major de la garde civique de Schaerbeeck et qui avait eu l'insigne et honteuse faiblesse de faire ouvrir les rangs devant la voiture de M. de Lannoy, après son insultant propos, a été très-brutalement ré primandé. Il est probable qu'il sera forcé de donner sa démission. Mais le Roi ignorait encore ce conflit. Hier la nouvelle lui en a été donnée par M. Van Praet. Le Roi a été indigné et désolé la fois d'une aussi inqualifiable con duite de la part du gouverneur de ses fils. Inmédiatement il a fait appeler M. de Lannoy et l'a très-sévèrement réprimandé. Ce mot de soldats du dimanche, a dit S. M., est une double insolence insolence aux gardes civiques qui sont les soldats de l'ordre et de la liberté; insolence aux gens du dimanche; les gens du dimanche, Monsieur, sont ceux qui travaillent dans la semaine; ce sont les meilleurs. Vous comprenez, a ajouté le Roi, que l'homme qui a prononcé ces paroles ne peut pas être gouverneur de mes fils. Je vous donne une demi-heure pour m'ap- porter votre démission, sinon dans une heure vous rece vrez votre destitution. Cette conduite sage et libérale de Sa Majesté ne peut qu'augmenter le dévouement que lui porte la population de la Belgique; les catholiques sont furieux contre M. de Lannoy qui les comprometet ils sont forcés d'applaudir une destitution qui les vexe considérablement. (Impartial de Bruges.) Par arrêté royal du 21 septembre 1849, l'intendant militaire de première classe Servaes (P.-N.), directeur de la 6e division au ministère de la guerre, est nommé intendant en chef. Par arrêté royal de la même date, sont nommés dans l'infanterie Capitaines de première classe, les capitaines de deux ième classe Cauchefer (A.-J.), du 3e régiment de chas seurs pied, et Laborde (F.), du 8e de ligne Lieutenants, l'ancienneté, les sous-lieutenants De Vos (J.-G.), du 1" de chasseurs-carabiniers; Thieffry (G.-D.), du 4" de ligne; Braud (E.), du 1" de ligne; Buyck (J.), du 9* de ligne; Viroux (A.-V.-N.), du 8" de ligne; Sadéc (H.-D.), et Lenars (G.-J.), du 8* de ligne; et au choix, les sous-lieutenants Delhaye (E.), de la divi sion de discipline, et Gloesener (M.), de la compagnie d'enfants de troupe; Sous-lieutenants, les adjudants sous-officiers Ladam (A.-F.), du 7e de ligne, et De Wandelaer (L.-H.), du 3" de chasseurs; les sergents-majors Fcrnez (H.), du 5" de ligne; Detaffe (F.-A.), du8° deligne; Vandormael (J.-J.), du Ier de ligne; De Hollain (A.-V.), du ^'chasseurs- carabiniers; Wasseige (A.), du 9e de ligne, et le sergent Noël fJ.-F.), de la compagnie d'enfants de troupe. Par arrêté royal de la même date, sont nommés dans la cavalerie Capitaine-commandant, le capitaine en secondBou- quelle (F.-J.), du régiment de cuirassiers, aide-de-camp du général comte De Cruquenbourg (il continuera rem plir les mêmes fonctions) Capitaine en second, l'ancienneté, le lieutenant Du- toict (A.-E.-J.), du 2e de chasseurs Lieutenants, l'ancienneté, les sous-lieutenants Vin cent (F.-J.), du I" de chasseurs; Darville (F.-J.-L.), du I" idem; Vanvoorst (A.), du 2e de cuirassiers Sous-lieutenants, les raaréchaux-des-logis Ilayois (N.), du 1" lanciers, et De Ficquelraont (E.), du 2* cuirassiers. Un arrêté royal du 19 septembre porte que le lieu tenant-général baron Chazal, ministre de la guerre, reprendra, dater de ce jour, la signature de son dé partement. M. Octave Delcpierre, secrétaire-général de la Société pour l'émancipation intellectuelleremplissant en ce momentpar intérimles fonctions de consul belge Londres, c'est M. Raymond Maertens, secrétaire-adjoint de la société, qui signera en son absence. On écrit d'Ittre, (arrondissement de Nivelles) Un épouvantable malheur est arrivé dans un hameau de notre commune. Une femme s'étant rendue ikns une maison voisine pour y faire du pain, avait laissé chez elle quatre enfants endormis, dont l'aîné avait peine cinq ans. Quand elle voulut rentrer, elle s'aperçut que sa de meure était tout en flammes, et cette malheureuse, dans son trouble, se mit crier au feu, sans songer ouvrir la porte. Le feu fit de rapides progrès lorsqu'on pénétra dans la chambre, ou trouva trois enfants asphyxiés, car bonisés. Le plus jeune vivait encore, mais il a succombé le lendemain matin. On ne connaît pas la véritable cause de cet affreux accident. On suppose que les enfants auront joué avec des allumettes chimiques déposées dans leur chambre. Dixhi de. Marché aux grains du 24 Septembre 1849. sorte NOMBRE prix de g 11*1 ah. d'hectolitre.' PAR HECTOLITRE. FR. C. RR. C. 86 17 18 75 17 9 10 88 8 76 8 96 101 4 90 6 17 9 50 10 8 7 50 8 AMOACES. Kautoor van den A'otahim VAX EECKE, te Ypre. VERKOOPING van INSTEL op 3" October 1849, en OVERSLAG op 17» October volgende, telkens om 4 uren namiddag, ter her- berg bewoond door Petrus Samgnte Moorsledelangs den steenweg van Ypre naer Meenen, van eene allerbeste Hofstede, groot 5 hectaren 16 aren 38 centiaren, gelegen te Ledeghem, gebruikt door Pieter-Jacobus Vereecke, en palende aen de hofstede en landen der xveduwe en kin- deren Cappelle, te Ledeghem, en Madame De Neckere, te Rousselaerc. OVERSLAG op 29° Septcmber 1849, ten 3 uren na middag, ter herberg den Hazelaer, binnen Ypre, van 1'— Een Hcis en Erve, te Ypre, aen de noordzyde van de Breede-Thourout-straet, geteekend n° 35, nevens het huis van M. Vanden Driessche. Staet op 4,280 francs. 2» Nevens den Waterraolen, buiten de stad Ypre, een Huis en Erve, remisen en verdere stallingenge bruikt door Pie ter Casier en Louis Vlaminck. Staet op 3,900 francs. STAD WERVICQ. 3°Een Huis en Erve gebruikt door Petrus De Backer, mits 100 francs s'jaers boven de lasten. Staet op 1,500 francs. ZONNEBEK.E. 4» Eene partie Plantsoen-bosch groot 97 aren 20 centiaren. Staet op 1,650 francs. 5e Nog eene partie Plantsoen-bosch, groot 83 aren 60 centiaren. Staet op 1,700 francs. ZILLEBEKE. 6°— Een IIofstedeken, groot 1 hectare 74 aren 90 centiaren, gebruikt door Jean-Baptiste Van Doolaeghe. Staet op 2,600 francs. De voorwaerden berusten t'elks nazien ten kantoore van M" VAN EECKE, Notafis, te Ypre.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3