Faits divers. AVERTISSEMENT. ARRIVEE DE M. HALLW. Pose de Dents osanores sans ligatures. ■f" ditée était celle qui tendait affirmer que le ministère se présenterait tout entier devant l'assemblée sans modifi cation aucune, et qu'il engagerait résolument U combat sur la question de Rome. On disait que cette marche décidée embarrasserait beau coup la portion de la majorité hostile certaine fraction du ministère, et qu'il serait fort possible que la question de Rome fut décidée en faveur du cabinet. Nous ne som mes ici qu'historien et nous ne sommes pas en mesure de formuler notre opinion personnelle. Un journal de ce matin contient la note suivante, dont nous lui laissons toute la responsabilité: On dit que le président de la république prépare en ce moment un message destiné être lu l'ouverture de la session, c'est-à-dire d'aujourd'hui en huit. Certains quartiers populeux de la capitale, entr'autres ceux du faubourg Saint-Antoine et du faubourg du Tem ple, sont, depuis quelques jours, en proie une agitation qui a pour motif la question éternelle des salaires. On va jusqu'à parler d'une manifestation prochaine dans laquelle entreraient peut-être quelques centaines d'ouvriers mé contents ou égarés. Mais la police et l'autorité sont aver ties, et tout porte croire que si cette manifestation avait lieu, elle serait aussitôt réprimée. Le choléra vient de faire une nouvelle victime dans les rangs du barreau de Paris. M. Théodore Chevalier, avo cat la cour de cassation et membre du conseil de son ordre, a succombé lundi soir. Les représentants montagnards annoncent qu'ils doi vent interpeller le ministère sur le retard mis signifier aux accusés du 43 juin l'acte d'accusation ils veulent de mander un ajournement pour l'ouverture du procès. Les nouvelles de Marseille d'avant-hicr matin, annon cent que le choléra a malheureusement fait de nouveaux progrès. Le nombre des victimes était, ce jour là,de G9. C'est le chiffre le plus élevé qu'il y ait eu jusqu'à ce jour. Les nouvelles du choléra sont de plus en plus rassu rantes, Paris. Dans les hôpitaux la moyenne des en trées est tombée du 21 au 23 septembre huit ou neuf par jour, et on n'en a compté que quatre dans la jour née d'hier, c'est-à-dire qu'on n'avaVt pas encore observé un chiffre aussi bas depuis le commencement de l'épidé mie. Pendant ces trois jours, la moyenne des décès est également descendue six seulement. De même, en ville, il n'y a eu que onze morts le 49 septembre et 9 le 20. La diminution a donc été, pour ces derniers jours aussi bien dans la ville que dans les établissements hospitaliers, et cette décroissanceest telle que, moins de circonstances tout fait improbables, on est plus que jamais fondé croire la fin très-prochaine de l'épidémie. ANGLETERRE. Lovdrfs, 26 septembre. M. Hume, en sa qualité de président du comité formé, Londres, pour venir en aide aux réfugiés romains, s'est adressé lord John Russcll pour appeler son attention sur le refus fait par le gouverneur de Malte de recevoir les réfugiés sortis de Rome la suite de la prise de cette ville par les Français. La lettre du député radical se ter minait ainsi: Le comité ose exprimer la confiance que le gouvernement de S. M., s'il ne l'a déjà fait, frappera de sa désapprobation formelle cet acte odieux de son re présentant Malle, de manière faire voir au monde que le gouvernement britannique ne ratifie en aucune façon une conduite aussi étrangère notre caractère national que déshonorante pour le nom anglais. Lord John Russell a répondu M. Hume que le gou vernement avait approuvé complètement la conduite du gouverneur de Malte. Voici un extrait de la réponse du premier ministre: Le gouverneur de Malte a pensé que sa responsabilité ne lui permettait pas de garder ces réfugiés Malte. Vous savez probablement qu'il a existé l'année dernière une sorte de société ambulante de révolutionnaires, qui se sont montrés tantôt Paris, tantôt Berlin, tantôt dans le pays de Bade, et qui s'étaient rendus en grand nombre Rome. y II n'est pas compatible avec la tranquillité et la bonne administration de Malte d'avoir dans cette île de nombreu ses bandes de cette association révolutionnaire, quoique la paix et la sécurité de Londres n'en fussent aucunement altérées. Ce serait pour eux une occupation tout aussi agréable de fomenter des discensions Malte que de diriger une émeute Bade et Berlin. Après tout, quel a été le tort qu'on a eu envers eux Ils ne couraient aucun danger tant qu'ils étaient bord d'un bâtiment français; ils n'ont pas été retenus plus longtemps qu'un navire en quarantaine ils ont pu s'em barquer pour l'Angleterre ou pour la Grèce leur choix. On les a seulement empêchés de semer le trouble Malte, et c'est tout. Hier soir un meeting de chartistes a eu lieu dans la cité. Cette réunion était motivée par la mort récente des deux chartistes Williams et Scharpc, décédés en prison du choléra. L'assemblée a voté une adresse la reine pour lui exposer les circonstances de la mort de ces deux mar tyrs et pour la prier d'ordonner la mise en liberté de tous les détenus politiques. L'assemblée a décidé que M. Cob- den serait prié de se charger de présenter cette adresse Sa Majesté. Sir Moïse Montefiore est de retour du voyage qu'il a fait la Terre Sainte avec lady Montefiore. Le Jewisch Chro- nicle, dit que dans sa tournée sir Moïse a distribué de ses propres mains, en œuvres charitables, aux habitants pau vres de la Palestine, sans distinction de croyance reli gieuse, plus de 5,000 liv. stcrl. La mort vient de frapper la Grande-Chartreuse en France), où il s'était retiré depuis longues années, M. Louis-François deFerrus, de Lyon. Négociant habile et heureux, M. de Farrus avait réalisé une belle fortune, et, au lieu de consacrer au repos les dernières années d'une vie jusque-là agitée; il voulut les donner toutes entières Dieu et aux malheureux. M. de Ferrus était âgé de 95 ans. Une lettre de Marseille annonce la mort de M. Domi nique Papety, l'auteur du remarquable tableau Un rêve de bonheur, qui a été admiré une des dernières exposi tions en France. Comme les grands artistes, dit cette lettre, il meurt victime de son art l'aria cattiva des campagnes romaines l'avait atteint durant son séjour la villa Médicis. Depuis un voyage au Mont-Athos, il fut pris de nouveau de fiè vres homicides, aggravées par un régime d'anachorète qu'il acceptait joyeusement, par amour de son art, dans un pavs où il ne trouvait pour subsistance que 1 eau du torrent et le pain du pâtre. Enfin, dans ces derniers temps, une tournée dans les plaines marécageuses de la Camargue a reveillé en lui le principe de cette mort qui l'a frappé ce matin, Marseille, dans les bras de sa mère Un vol considérable a été commis aujourd'hui au pré judice du Comptoir-National de Paris. Le nommé Nuzil- lard, chef de la brigade de recette, qui a rempli cet emploi depuis vingt-sept ans dans les maisons Delamarre, Laffitte et Gouin, avait été chargé d'aller prendre au Trésor cent mille francs de bons trois mois; il résulte de sa déclaration qu'il se trouvait plusieurs personnes dans la caisse, et que lorsqu'il s'est présenté au guichet le paquet de billets de banque lui avait été soustrait. Les directeurs du Comptoir-National ont l'instant donné avis de ce vol la préfecture de police, et les me sures les plus actives ont été prises immédiatement. Suivant des lettres de Raab du 47, des troupes de toutes sortes, formant le corps qui cerne Comorn, se meuvent dans les environs. Le 46 au soir, deux parle mentaires étaient arrivés de la forteresse au camp du fcldzcugincstre Ilaynau, Acs. Divin Marché aux grains du 4" Octobre 4849. ANNONCES. 1»EA :iO NOVEAIiSEIt Zal plaets lieltheii (le Trekking dcii .tel ien va il de lecniiig van hetgroot-hertogdom van Itaden. KAPITAEL 30.000.00rt FRANCS. Interest 3 1/3 ten honderden, volgens de wet van 24" Februarius 4845. wedergeefbaer. Ilet kapitael en de intresten maken te samen 64 milliocnen 846,060 francs, ver- deeld in 400,000 winnendc nummers, waer van ieder nummer ccn der volgcnde pryzen moet bekomen 44 van 110,000 francs; 54 van 85,000 francs; 42 van 75,000 francs; 23 van 32,000 francs; 2 van25,000 francs 55 van 24,000 francs 40 van 11,000 francs 2 van 40,500 francs; 58 van 8,500 francs; 366 van 4,200 francs; 4,944 van 2,400 fr.; 1,770 van 530 francs, enz., enz. DEN MINSTEN PRYS IS VAN 90 FRANCS. De toekomende trekking zal plaels hebben den 30" Novembcr 1849. Men kan erdeeliniit'menlietzy in «eue trekking, het zy in vier trekkingen, liet ry iu al detrekkingen. sen en actien, aen A.-Jf. BOETEM t A, by de Statie van den yzcren weg, te Brugge NB. Het gebeurt niet zelden dat de vragen nacrakticn de laetste dagen gedaen, niet meer konnen voldacn wezen, daer al de beschikbare nummers alsdan genomen zyn. sorte NOMBRE prix DE GRtIXt. d'hectolitres PAR HECTOLITRE. FR. c. FR. C. 72 46 48 75 24 9 40 92 6 90 8 45 78 5 44 6 40 9 50 40 42 8 25 9 Vooreene trekking. Voor 4 trekkingen Voor al de trekking 1 aktio fr. 5 1 aklie fr. 20 laktiefr. 100 1 25 6 100 2 190 64 50 14 200 6 550 50 100 30 400 NB. De aktien voor al de trekkingen moeten prys winnen terwyl de andere raaer winnen in geval van uitloting. De winneude niinnners zullen comptant betaeld wor.len. Den ollîcielen bulletin zal naer iedere trekking uitgedeeld wordeu. Eene lyst inhou- dende de reeds getrokkene nummers met de ge- wonuene pryzen, berust ten burecle. Zich aentebieden voor plans, prospectus- Mr H. SOENEN, fabricant de tabacs, Rousbrugge-llaringhe, arrondissement de Furnes, informe le public qu'il a déposé, aux tribunaux compétents, la marque particu lière de sa fabrique, connue dans le com merce, sous le nom de la grande bande, et qu'il poursuivra en justice tous ceux qui tenteraient de la contrefaire ou de l'imiter de quelque manière que ce soit. (signé) H. SOENEN. ïïraÉML SU©©É!M[|U[M1 POUR TASirONNER LES DENTS CREUSES, ni. JfOHN 1HALLAN, dentiste, n" 19, rne tic la Régenceh Bruxelles, continue tamponner les dents gâtées, l'aide de son célèbre srccùiixxùevi il pose (les (lents osanores et sili ceuses sans aucune ligature ni fil de mé tal; raffermit également les dents ébranlées. On peut consulter M. Mallan, Y Hôtel de la Tète d'or, Ypres, où il restera quel ques jours. By Mr POEIMRT-VIENNE, Notaris, ter rcsidentie van Zonnebekeis cr geld in lcening te bekomen mits goed bezet. sa destinée la destinée de Mary, il se laissait aller, en pré sence du premier obstacle, au découragement le plus profond. Cependant, avec une âme aussi fortement trempée que celle du jeune espagnol, il était impossible qu'un tel état de prostration se prolongeât. Après s'être exhalé en re grets sur le bonheur qu'il avait un moment touché et qui venait de lui échapper si cruellement, D. Gaspar peu-a- peu ramené l'examen de sa situation, se mit en cal culer les difficultés et discuter avec lui-même les moyens de les combattre et de les vaincre. Un projet se présenta d'abord tout naturellement son esprit: c'était de des cendre dans la plaine et d'essayer de rejoindre Mary, dut-il, pour n'être plus séparé d'elle, reprendre sa con dition d'esclave; mais il lui suffit d'un moment de ré flexion pour comprendre que ce projet, d'une exécution facile, au lieu de remplir son but, le conduisait tout droit sa perte. Les soldats contre lesquels il s'était battu ne pouvaient manquer de le reconnaître il serait mis en jugement comme fugitif, rebelle et meurtrier, et peut- être encore, avant de mourir, n aurait-il pas la consola tion d'un dernier regard, d'un dernier adieu. Alors il se souvintdes parolesd'Yambo. Une armée dont il lui offrait le commandement! La guerre contre les Anglais! Une victoire peut-être Et la conquête de l'ile Et la délivrance de Mary qu'il conduirait ensuite en triomphe Cuba! Cette pensée, peine conçue, s'empara exclusivement de son esprit; son imagination s"enflamma une exaltation fébrile lui rendit la fois ses forces physiques et mo rales; il se leva comme inspiré, en s'écriant: Oui, c'est de là-haut que viendra la liberté pour le blanc comme pour le noir mais de quel côté diriger ses pas? où étaient cette armée, cette ville promises? Montons au hasard Dieu meconduira, fit D. Gaspar en levant les yeux au ciel. Et il se mit résolument marcher. Il n'eut pas d'abord surmonter de bien grandes diffi cultés; la pente de la montagne était assez douce; lors que les voies frayées manquaient, il rencontrait, pour eu tenir lieu, le lit desséché de quelque ruisseau formé dans la saison de pluies; les arbres, quoique peu écartés les uns des autres, lui laissaient un passage, sinon commode, au moins possible; il ne lui manquait enfin que l'indica tion précise du point vers lequel il devait se diriger. C'était là en effet le eôté hasardeux de son entreprise. Les montagnes bleues forment une chaîne de soixante lieues environ, qui sépare en deux la Jamaïque dans toute sa longueur; était-ce au centre ou bien aux extrémités que les nègres avaient établi leur demeure? Et si c'était aux extrémités, fallait-il la chercher Test ou l'ouest? Cependant cette incertitude inquiéta peu l'esprit de D. Gaspar tant qu'il ne trouva sur sa rou'e que des obstacles faciles surmonter mais peine eut-il marché pendant quelques heures que le pays changea d'aspect chaque pas se présentaient des pics énormes dont les flancs polis eussent défié le pied le plus sùr et le plus agile, ou d'im menses bouquets de bois tellement confus et serrés qu'ils étaient impénétrables aux rayons du soleil. D. Gaspar, après avoir inutilement essayé de gravir un de ces ro chers qui coupaient brusquement la pente devenue déjà plus rapide de la montagne, reconnut qu'il n'y avait de chemin peu près possible qu'à travers les forêts. Quelle que fût sa répugnance, il ne lui était pas permis d'hésiter il s enfonça donc sous ces voûtes épaisses et sombres, au milieu de ces halliers dont il était obligé, pour se frayer un passage, de rompre ou d'arracher les rameaux entre lacés, serrés comme la trame du tissu le plus fin. Un tra vail de cette nature eut promptement abattu les forces d'un homme vigoureux et dispos. I). Gaspar n'avait pas avancé d'un demi-mille, qu'il tombait épuisé de fatigue. Alors se réveillèrent, avec une intensité plus grandej ses souffrances momentanément assoupies par h-T surexcita tion de son cerveau. Ses membres, déjà tout meurtris dans le eombat de la nuit précédente, venaient encore de se déchirer aux dents aiguës du roc aux branches rompues des haillicrs il ne pouvait faire un mouvement sans jeter un cri de douleur. Brûlé par la fièvre, peine trouva-t-il assez^ d énergie pour se traîner jusqu'auprès d une source qu il entendait bruire côté de lui. (La suite au prochain n°. -j

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3