mmm mmmm rails <11 vers. VENTE PUBLIQUE A APRES. ON PEUT VOIR de Hambourg et d'Amsterdam, laissent peu d'espoir que les capitalistes de ces grandes villes participent beaucoup l'opération de notre ministre des finances. On lit dans le Lloyd: Un voyageur qui a obtenu du capitaine du bateau vapeur, en passant devant Widden, 15 septembre, que l'on abordât au rivage turc, a vu le camp des insurgés prisonniers établi sur une grande placeen dehors de la forteresse contenant environ 5,000 hommes, parmi lesquels se trouvent beaucoup de hussards. Le camp est entièrement entouré de soldats turcs. Un pacha, commandant 1,500 hommes de troupes turques, qui gardaient la frontière pendant la guerre de Hongrie, a dit que Kossuth, Bem, les deux Perczel, Messaros, Dembinski et d'autres chefs se trouvaient dans la forteresse de Widden, que les armes, les munitions et les canons des insurgés seraient livrés aux impériaux, et que l'on attendait journellement de Constantinople l'ordre de livrer également les prisonniers l'Autriche. Si ce n'est un engagement d'avant-postes très-insigni fiant, le 11et la marche contre Coraorn exécutée le 14, rien de remarquable ne s'est passé devant cette forteresse. La désunion de la garnison règne actuellement jusque parmiles officiers. La garnison s'inquiète surtout des billets de banque de Kossuth qu'elle a conservés ceux qui la composent aimeraient mieux perdre un membre que de voir brûler une de ces notes. UOA'GKIE. On lit dans le Lloyd: Vienne, 29 septembre. Suivant une dépèche du feldzeugmestre Ilaynau, du quartier-général d'Acs, du 27 septembre, 9 heures du soir, la forteresse de Comorn s'est rendue. L'acte de soumission porte que les bateaux vapeur du Dunube pourront passer immédiatement sans obstacle. Il leur est cependant sévèrement interdit de toucher i Comorn avant que la forteresse ne soit occupée par les troupes impériales. Le premier bateau vapeur partira de Vienne demain dimanche. La veille de la reddition de Comorn, le feldzeugmestre Ilaynau avait nommé le feldzeugmestre Nugcnt com mandant des troupes assiégeant la place. Des bandes d'insurgés continuent de parcourir le nord et le sud de la Hongrie, et ils se cachent dans les forêts impénétrables du pays. De fortes colonnes de troupes impériales ont été envoyées contre eux. Mais la poste a été plusieurs fois arrêtée par eux dans cette direction. ITALIE). Homo, 24 septembre. Rien d'intéres sant. Les Français disent partout que la France a protesté ou qu'elle prolestera en face de l'Europe contre l'amnistie «tics concessions papales, lln'en est rien iln'eu sera rien. Néanmoins, c'est l'opinion générale qu'avec ou sans la France, le gouvernement clérical est mort cl bien mort, on n'en veut plus. Le feu a été mis aux greniers d'Angcllo Brunclti, dit Ciceroarcchio. On ne sait pas encore si c'est par cas for tuit ou par toute autre cause. Tout est calme. Dire quel calme règne ici, serait difficile. Bien fol est qui s'y fie (.ALMOIC. Lemberg, 21 septembre. Les Busses emportent de la campagne de Hongrie des dé pouilles opiines. On a vu hier sur notre marché un grand nombre de voitures de paysans hongrois, traînées par des bœufs ou de jeunes chevaux hongrois; ce sont des souvenirs de la campagne de Hongrie que les Russes em mènent chez eux. Rasvadt, 20 septembre. La sentence du profes seur Kiukel lui a été communiquée hier. Il est condamné la détention perpétuelle dans une forteresse. Il est parti, sous l'escorte d'un bataillon de landwchr, pour une for teresse prussienne. Dabhstadt, 29 septembreLe roi de Wurtemberg est arrivé trois heures de l'après-midi par le convoi du chemin de fer de Heidelbcrg, et il est reparti pour Franc fort immédiatement. Le roi se rend Wiesbade où sa seconde fille, la reine Sophie des Pays-Bas, arrivera en même temps. Un bateau vapeur parti de Coblence, le Ir au matin, pour Mayence, a rencontré, près de Capcllen, une barque montée de 10 jeunes gens, conscrits, qui habitent Co blence. 11 n'a pu éviter le chocde sorte que la barque a coulé fond, et que sept de ces jeunes gens, ainsi qu'un négociant juif, se sont noyés. NiAPLÉS. Le ministre de l'instruction publique vient de faire publier l'avis suivant: Les pères de la compagnie de Jésus rouvriront leur collège au mois de novembre prochainpourvu qu'ils aient un nombre suffisant de demandes pour l'admission des élèves. Les pères de famille qui désirent confier 1 é- ducation de leurs enfants aux pères susdits, sont, par conséquent, invités présenter le plus tôt possible leur demande entre les mains du supérieur de la compagnie. IIolocve, 25 septembre.Chaque jour qui s'écoule est une espérance qui s "éteint. Voilà notre sort Les deux derniers actes du gouvernement, le programme ponti fical et la dérisoire amnistie des trois cardinaux en son nom, nous disent clairement quelle sera la ligne de con duite qu'on va suivre. Est-il possible que ces gens-là soient aveugles au point de ne pas voir qu'à l'extrémité de cette ligne il y a un horrible précipice. Les notifications susdites ainsi que celle de l'éminen- tissime cardinal archevêque, sur l'observation du précepte des jours de fêle ont été salies et lacérées partout où elles étaient affichées. Notez que l'éminentissimearchevêque a été stimulé par une députaliou du clergé réprouver certains articles sur le dogme publié par le journal le Pauvre. S'il avait aa moins montré lecourage de son ministère, on pourrait to lérer qu'il nous parlât aujourd'hui d'impies et de mé- créans. Les campagnes sont toujours désolées par les assassinats. L'autre nuit une bande de plus de 40 hommes se présenta chez le curé de Sisto. Ayant rencontré la force armée ils firent feu et tuèrent un soldat pontifical et blessèrent lé gèrement un gendarme. Sampieri, dont je vous ai parlé dans ma dernière lettre, montre de l'indécision pour accepter le grade qu'on lui offre. L'ancien colonel honoraire, Cortassa, a été nommé colonel. Il se trouvait Bologne dans le mémorable mois d'août 1848, et pour avoir voulu empêcher ses gendarmes de prendre, part au combat de la Moatagnola (qui du reste ne lui obéirent pas), il avait tellement été pris en haine qu'il fut obligé de fuir. Dans une querelle de cabaret, un brigadier des cara biniers pontificaux a blessé d'un coup de sabre un chas seur de Vincennes. Le préfet de police, instruit de ce fait, s'est entendu avec le général Sauvan commandant de la place, pour faire arrêter immédiatement le coupable. Cette arrestation présentait quelques difficultés; aussi M. Mangin, secrétaire-général de la préfecture, a voulu s'en charger lui-même. Arrivé la porte de la caserne où le meurtrier s'était retiré, il a trouvé les portes fermées, et ce ne fut que devant l'ordre de les enfoncer, donné par M. Mangin aux soldats qui l'accompagnaient, que les portes s'ouvrirent enfin que le coupable fut saisi. Le con seil de guerre a déjà commencé l'instruction de cette affaire. L'énergie de l'arrestation et la promptitude du châtiment sont dénaturé produire une utile et profonde impression. On écrit de Dax (Pyrénées orientales), 19 septembre On sait qu'il existe dans les communes de Lier des car rières profondes, perpendiculairement creusées et dont les abords sont dissimulés par de jeunes taillis de chêne. La semaine dernière, un gendarme cheval, dans les en virons de ces carrières, poursuivait, bride abattue, un chasseur surpris en flagrant délit. Trompé par les détours que le chasseur suivait dans sa fuite, le gendarme arrive au bord d'un talus où se découvre tout coup un préci pice de près de vingt mètres de profondeur il était trop tard pour retenir le cheval lancé fond de train, l'animal écumant bondit dans l'espace; le gendarme, saisi d'épou vante, ne peut que s'attacher davantage sa monture par la pression des genoux, par sa main crispée sur la crinière; les deux corps tombent dans cette position au fond de l'abîme, le cheval littéralement écrasé, meurt instantané ment; mais le gendarme, quoique rudement affaissé sur sa monture, se relève avec un pied peine meurtri et foulé. Le gendarme assure qu'il se souviendra longtemps des émotions de ce voyage aérien. Le 27 septembre, on enlevait d'une cave de l'entrepôt dans les docks de Londres plusieurs pipes d'eau-de-vie et de Rhum, pour les transporter dans les magasins de l'excise ou des contributions indirectes. Les ouvriers s'aperçurent qu'un de ces grands tonneaux, plus léger que les autres, contenait qurlquechosequi faisait du bruit en roulant. On l'ouvrit, et l'on fut fort étonné d'y trou ver, au lieu du rhum que la futaille aurait dû contenir, le corps d'un homme parfaitement conservé. Une circonstance singulière a été remarquée, toutes les dents manquaient, et il ne restait aucun signe de vête ment. On suppose que ce corps est celui d'un mort de qualité qui aura été déposé dans une pipe de rhum pour être conservé pendant un voyage lointain, et porté en suite dans une sépulture de sa famille. Le capitaine chargé du transport a sans doute oublié de faire la décla ration la douane, et la futaille restée l'entrepôt, défaut de réclamation, aura été vidée peut-être par les employés qui ne se doutaient point de l'objet étrange avec lequel la liqueur s'était trouvée en contact. A Messieurs les membres de la Commission organisatrice du bal de la Garde civique, le 50 septembre 1849. Messieurs, La fête civique du 50 septembre, l'organisation de laquelle vous avez bien voulu présider, s'est célébrée avec un éclat si inaccoutumé, la surprise de l'inattendu y a été ménagée avec tant d'art et tant de succès, qu'organe de la presque totalité des souscripteurs, nous avons cru qu'il était de notre devoir d'émettre ici de justes tributs de reconnaissance. Quoi qu'on en dise, Messieurs, ces fêtes n'ont de frivole que l'apparence, elles ne servent qu'à resserrer de plus en plus les liens qui constituent si intimement l'uuion et la concorde de notre jeune garde citoyenne; elles rehaus sent de plus en plus aux yeux de l'étranger, l'éclat dont brillerait, au besoin, le patriotisme de ces hommes, qui n'ont qu'une vue, qu'une pensée, et auxquels le souvenir d'une illustre époque ont suffi pour faire éclore en un instant une solennité offrant quelque chose de magique et de féérique. C'est, grâce votre concours, votre zèle, votre dévoûemeut, Messieurs, quTpres vient de prouverqu'elle aussi se sent tressaillir aux idées de nationalité et de pa triotisme, et qu'elle est digne de sou antique et illustre passé. Recevez, Messieurs, l'assurance de notre considération distinguée. (Signé) Léandre Vercamer; F. Rosoor; Flamand- Leurs; J.-B. Vantholl; P. Boedt; J. Declercq J. Mailliard; J. Gadeyne; Dewaeqhenaere C.-D. Dierick F. Morrens; C. Baey E. Vande Castelle; L. VanEyde; C. Deveerdt E. Smagglie; Ch. Vercamer; BabauEd. Le Roy,A.Dumon;Creton-Lotthé; A. De Keerle-Godard. La Commission directrice flattée de voir son zèle et son dévouement appréciés par les signataires de la souscrip tion pour la fête de la Garde civique, les remercie avec effusion de la marque de gratitude qu'on a bien voulu lui témoigner. Pour la Commission le président, (Signé) baert-tibaix. H arche d'Ypres, du 6 Octobre. Une quantité extraordinaire de froment a été amené au marché de ce jour. 1,917 hectolitres ont été exposés en vente. 11 y a eu une légère baisse. Les prix ont varié de fr. 14-20 18-20, en moyenne fr. 16-20 l'hectolitre. Les prix du seigle sont également descendus de 60 centimes l'hectolitre. 150 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 8-80 9-60, prix moyen fr. 9-20 l'hec tolitre. Il y a eu une différence en plus de 19 centimes l'hec tolitre sur les prix de l'avoine qui ont varié de fr. 6-25 7-75, en moyenne 7 fr. 20 hectolitres ont été exposés en vente. Les fèves se sont vendues en moyenne fr. 9-80 l'hec-, lolitre, 20 centimes moins qu'au marché précédent. 57 hectolitres ont été vendus. Les prix des pommes de terre n'ont pas changé. 2,200 kilogrammes se sont vendus raison de fr. 5-50 les 100 kilogrammes. État-civil d'Ypbes, du 50 Septembre au 6 Oc tobre inclus. Naissances sexe, masculin 7. Sexe féminin 3. Total 10. Mariages: Van Leene, Jean-Baptiste, âgé de 56 ans, journalier, et Lesage, Rosalie-Amélie, âgée de 35 ans, couturière. Décès: Vlaminck, Antoine-Joseph, âgé de 49 ans, barbier, époux de Thérèse-Joséphine Vandcn Bussche, rue de Menin. Verbeke, Amélie-Constance, âgée de 55 ans, dentellière, épouse de Joseph Ghyselen, rue S1 Jacques. Enfants au-dessous de sept ans: Sexe masculin 6. Sexe féminin 2. Total 8. ANNONCES. Étude du Notaire KENTV, Yprcs. Le Mardi, 16 Octobre 1849 et jour suivant, le matin 10 heures et l'après-diner 2 heures, le Notaire RENTY procédera en la Maison de ville, Y près, la vente de Marchandises neuves, consistant en Étoffes pour gilets, bas de laine et de coton, chaussettes, mitaines, gants, camisoles, courte-pointes, et principalement dans des draps de différentes couleurs pour capotes et pantalons, laine pour broder et tricoter, et en outre il sera vendu une très-belle balance en cuivre. Et le Samedi, 15 Octobre 1849, 2 heures de relevée, ledit Notaire RENTY, procédera l'ADJUDlCATION DÉFINITIVE 1°D'une Maison usage de boulangerie, située en la ville d'Ypres, l'ouest de la Petite Place. Mise prix 3,060 francs. 2° D'une Maison située Reninghe, aboutissant de levant la maison du S' Amand Wullepit, de midi le chemin dit Zwarte-straet et de couchant le S' Eugène Vanden Berghe. Mise prix 1,400 francs. Pour plus amples renseignements s'adresser audit Notaibe RENTY, Ypres. Chez la Y' Mortier (an Carpe), Marché au Poisson, Ypres, Le Dimanche, 7 Octobre 1849, depuis 8 heures du malin jusqu'à 6 heures du soir, un (PHOCA VITULINA) VULGAIREMENT NOMME VEAU MARIN. Signalement brun, sans oreilles externes et sans cri nière; c'est l'espèce la plus répandue. On la trouve dans toutes les mers; elle est susceptible de s'apprivoiser. Prix d'entrée 10 centimes.

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 3