nités dece genre. Malgié le mauvais temps, tous les cultnateurs notables du canton et des environs et beaucoup d'amateurs assistaient cette belle lète agricole. Le iK-tail qui a pris part au concours était beau et nombreux et attirait l'admiration de tous les con naisseurs. Les prix ont été vivement disputés et le jury, après un examen scrupuleux, les a décernes dans l'ordre suivant i- La plus belle jument. Médaille en vermeil, Va nia es, Ignace, cultivateur, P isschetidaele. i' Le plus beau poulain. Médaille en argent, «i Cools, Léon, Mooisle de. 3° La plus belle vache laitière. Médaille en vermeil, Spruylte, Ferdinand, Oostuieuwkerke. 4° La plus belle génisse. Médaille en argent, Van Coolen, Augustin, Moorslede. 5° La plus belle truie. Médaille en argent, De Burglirave, enfants, Westrousebtke. Après 1rs concours, les vainqueurs ont été con duits la maison communale où ils ont reçu uue brillante ovation. Dans sa dernière séance le conseil communal de Cland a adopté les conclusions d'un rapport sur la question de la suppression du Tour des enfants abandonnés. Il résulte de ce rapport que depuis que la loi du 3o juillet i834 a imposé aux communes l'obligation de pourvoir aux frais d'entretien des enfants trou vés et abandonnés, cette charge devient pour elles de jour en jour plus accablante. Que les dépenses qui en sont résultées pour les Hospices et la ville de (îaud, en cinq annéesde temps, s'élèvent a lu somme énorme de 253,684 fr. Le rapport passe en revue la législation qui a régi successivement la matière, et conclut ce qu'il soit présenté une adresse au roi, la chambre des répré sentants et au sénat, l'effet d'en obtenir le retrait de la loi de 1834 et son remplacement par une loi qui constitue l'entretien des enfants trouvés et abandonnés une charge de l'État. Un exemplaire de ce rapport sera envoyé cha que membre de la chambre et du sénat. Dans sa dernière réunion, la chambre de com merce d'Anvers a résolu d'écrire M. le ministre des travaux publics, pour lui exposer qu'en pré sence de l'établissement des lignes de télégraphe électrique, qui vient d'être organisé h Berlin, il est urgent que la Belgique organise de semblables lignes tant vers l'Allemagne que vers le France; et qu'en attendant son exécution, des mesures soient com binées avec l'administration des postes Aix-la- Chapelle pour que les correspondances qui de l'intérieur de l'Allemagne arriveront au bureau du télégraphe dans cette dernière ville en destination de la Belgique, soient acheminées par le plus pro chain convoi, et qu'on puisse également de la Belgique, adresser des dépêches par le télégraphe d'Aix-la-Chapelle vers tous les points de l'Alle magne. La chambre de commerce a également décidé de prier M. le ministre de demander au budget de 1800, un crédit pour laconsti uctiou d'embarcadères au quai du Bliiu. surcette terre. Don Gaspar de Ilerrcra, n'entendîtes-vous jamais, dans votre famille, prononcer le 110m de Barto- lomé demandez? Ce nom était celui d'un ami dont j'ai souvent en tendu inon père déplorer la mort. Je suis Barlholomé Hernandez. Votre père fut mon bienfaiteur; il m'avait accueilli pauvre et malade dans sa maison. Pourvu d'un bénéfice, grâce son crédit, il avait clé résolu que je me fixerais auprès de luipour le reste de mon existence, au retour d'un voyage qu'il me fallut faire Carthagène pour y prendre possession d'un mo deste héritage. Je devais aussi consacrer tous mes soins votre éducation vous aviez cinq ans h peu près. Mais ce sont de vains projets que ceux des hommes, lorsqu'ils ne sont point d'accord avec ceux delà Providence. Pendant la traversée, une tempête furieuse assaillit notre navire et le brisa sur un écueil, quelque distance de la Jamaïque. Jeté par les vagues sur une rive inhabitée, j'errai plu sieurs jours de rocher en rocher, au milieu des bois où je trouvais une nourriture facile, et je gagnai insensible ment les hauteurs de la chaîne des montagnes bleues. Surpris enfin par un parti de nègres marrons, je fus amené dans cette petite ville qu'ils commençaient bâtir. Voilà vingt ans que je vis au milieu de ces noirs tant calomniés, leur prêchant la parole de Dieu et faisant servir ma faible science au soulagement de leurs maux jamais un père n'obtint de ses enfants plus de témoignages de dévouement et de tendresse que je n'en reçois des bons habitants de Nauny. I. existence la plus heureuse n'aurait pu se comparer la mienne, si le souvenir d'un bienfaiteur, d'un ami dont je me voyais jamais séparé. Nous apprenons que d'après le projet de loi con cernant l'enseignement moyen, des écoles d'agri culture seront annexées aux athénées et collèges. Ce sera une amélioration notable. Ainsi Bruges aurait forcément une école d'agriculture. O11 lit dans l'Indépendance: Il résulte de quelques renseignements qui nous sont parvenus, que malgré les efforts de notre agent Madrid et malgré l'espèce d'engagement pris en quelque sorte vis-à-vis de lui par les ministres espagnols, la Belgique n a pas obtenu, l'égard des droits établis sur les tissus de lin, toutes les réduc tions qu'elle était autorisée espérer. La session du jury d'élève universitaire pour le ressort de la cour d'appel de Bruxelles a terminé hier la session de la province de Bruhant. Quarante-trois récipiendaires s'étaient fait in scrire dans cette province; vingt-six ont été admis l'examen oral dix-sept n'ont pas été admis cet examen. Vingt-quatre candidats ont obtenu le grade d'élève universitaire deux ont été rejetés. Lundi s'ouvre la session de la province d'Anvers. Le journal d'Arlon annonce que la récolte des pommes de terre est presque terminée dans la province de Luxembourg, et que la maladie y a exercé très-peu de ravages. Les produits sont si considérables que dans beaucoup de localités le prix ne dépassera pas fr. i-85 c. les cent kilog. Instruction publique.Wiilisiilcs aui alliruérs et collèges. Par arrêté royal du octobreil est alloué, sur l'ar ticle 72du budget du département de l'intérieur, exercice 1849, les sommes complémentaires suivantes, titre de subside, aux établissements d'enseiguement moyen ci- après dénommés, savoir: 5,000 francs, l'athénée de la ville d'Anvers. 12,000 francs, l'athénée royal de la ville de Bruxelles. 3,000 francs,au collège communaldclavillcdc Nivelles. 3,000 francs, ou collège de la ville de Tirlemont. 5,000 francs, l'athénée de la ville de Bruges. 1,500 francs, au collège communal de la ville d'Ypres. 5,000 francs, l'athénée de I11 ville de Gand. 5,000 francs, l'école industrielle de la même ville. 9,000 francs, l'athénée royal de Tournay. 3,000 francs, au collège communal de Cliarleroy. 750 francs, au collège communal de Chimay. 1,000 francs, au collège communal de Soignies. 5,000 francs, au collège communal de Mous. 3,500 francs, au collège communal d'Alh. 1,500 francs, au collège communal d'Enghicn. 5,000 francs, au collège communal de Liège. 3,250 francs, l'école industrielle et|littéra ire de Vcrvicrs. 1,250 francs, au collège de la ville de lierve. 2,500 francs, au collège communal de lluy. 1,000 francs, au collège communal de Tongres. i ,000 francs, au collège de Beeringen. 1,000 francs, au collège de la ville de Saint-Trond. 10,250 francs, l'athénée royal de Namur. 1,500 francs, au collège de la ville de Dinant. 0,000 francs, l'athénée royal d'Arlon. 0,000 francs, l'athénée royal de llasselt. La liquidation des subsides se fera au nom du conseil d'administration de l'athénée de llasselt, en ce qui con cerne cet établissementet au nom des administrations communales respectives pour tous les autres. Indépendamment des conditions qui ont été attachées ces subsides, les années précédentes, et qui sont main- n'était souvent venu jeter le trouble et le regret dans ma pensée. Jugez donc de quelle joie vive et pure votre récit a pénétré mon âme! Le fils de l'homme qui fut généreux envers moicet élève dont je devais former le cœur et que je me promettais d'aimer comme si j'avais été son second père, c'est lui que je vois aujourd'hui dans ma demeure! Et il est pauvre et malade, comme je l'étais lorsque la maison de son père s'ouvrit pour me recevoir! Et je puis payer ma dette de reconnaissance, en lui pro diguant mon tour les soins dont je fus autrefois comblé par sa famille I). Gaspar, vivement ému, tendit au vieillard une main que celui-ci serra tendrement dans les siennes. Il y a longtemps, mon père, que des paroles aussi affectueuses n'ont réjoui 111011 oreille et fait battre mon cœur; grâce vous, j'ai pu me croire un moment au mi lieu des miens, dans la maison paternelle. Que j'étais loin de m'attendre cette douce surprise! Et que je dois de remercîmenls au Ciel qui semble avoir présidé tout ce qui m'arrive N'en doutez pas, mon fils, s'écria D. Bartholomé, le doigt de Dieu se manifeste dans tout ceci. N'ous avons été, vous et moi, envoyés dans ces montagnes pour l'ac- coniplissemcnt d'un grand devoir. Pendant vingt ans, j'ai rempli auprès des nègres ma mission qui était de dissiper les ténèbres de l'ignorance; mais après l'affranchissement de l'âme devait venir celui du corps, et vous êtes, j'en ai le pressentiment, le bras dont Dieu veut se servir pour consommer cet acte de sa justice. Vous me demandiez Don Gaspar, si c'était un crime de combattre les Anglais, des blancs, des chrétiens comme vous, pour rendre des tenues, le ministre de l'intérieur, chargé de l'exécution du présent arrêté, pourra se réserver un certain nombre d'admissions gratuites, en faveur de jeunes gens qui montrent des dispositions pour l'étude et dont les parens sont dans une position peu aisée. Monsieur, Depuis les élections de 1847, je ne me suis plus mis en rapport avec vos lecteurs. Je combattais alors comme vous, la présence au pouvoir d'un parti que repoussait l'opinion publique; car, une époque de calme, seule, livrée ses propres forces, elle a eu raison contre lui de la coalition du gouvernement, du haut clergé, de l'aris tocratie et de cette classe d'hommes faibles ou sans foi politique, que la peur ou l'intérêt rattache toujours au pouvoir. Puisque le parti paraît fatigué déjà de la trêve d'août 1847 et recommence sérieusement la lutte, rappelons uu peu son passé, pour expliquer sa conduite présente, pour appeler sur les conséquences de cette nouvelle levée de boucliers l'attention de nos amis et celle des mem bres les plus éclairés de ce parti lui-même. Notoirement démoralisé par la retraite de M. Van de Weyer qui achevait la ruine du système mixte déjà pré parée par la chute de M. Nolhomb, l'opinion cléricale, après de longues hésitations, avait eu le courage du désespoir, et ne trouvant plus dans l'opinion libérale, ni transfuges, ni dupes, elle donnait un démenti tout ce qu'elle avait dit et écrit depuis six ans, et plutôt que de céder le pouvoir ses adversaires, elle formait un de ces cabinets homogènes qu'elle avait mille fois déelaré fatal au pays, et que l'un de ses membres avait l'avance frappé de discrédit et de ridicule sous le nom de minis tère des six-Malous. Quoique fidèle ses allures, l'opinion cléricale arrivât alors au pouvoir d'une façon assez sournoise pour trom per l'attente publique, elle montrait dans cet avènement une telle audace, que beaucoup de ceux qui marchaient sa suite ne cachèrent pas leur anxiélé, et que l'un de ses amis, après avoir eu le temps de revenir de sa stu- peur, appela cet événement un anachronisme ou un défi. C'est peine si les élections de 1847 purent arracher l'opinion cléricale du pouvoir, encore le cabinet de Theux iufligca-t-il au pays une crise ministérielle de plusieurs mois, pour un intérêt tout individuel. Spectacle étrange, dont d'impérieuses nécessités de position auraient dilli- cilemcnt atténué le cynisme et le scandale. Au mois d'août 1847 seulement, le vœu du pays, si clairement manifesté deux mois auparavant, fut écouté, et l'opinon libérale fut installée au pouvoir. On se le rappela aisément, dès l'apparition du nouveau cabinet, l'opinion cléricale, si longtemps en possession du gouvernement, montra que son éducation politique n'était pas même la hauteur d'une mission de minorité; elle niait sa retraite alors qu'elle venait de la constater en se retirant. N'osant ou ne sachant accepter son rôle d'opposition, elle voulut, dès la discussion de l'adresse, se renfermer dans l'équivoque, et essaya d'annuler toute la signification politique de ce document; ne pouvant y réussir, n'ayant le courage ni d'appuyer, ni de combattre le cabinet, elle prit de toutes les résolutions la moins digne pour une opinion parlementaire, l'abstention en masse, après des arguties sur le droit de dissolution et de destitution. Les symptômes de mauvaiseliumeur, l'espritde fronde et de taquinerie se produisirent fréquemment de sa part dans les premiers mois de la session suivante, quand éclata la tempête de février 1848. Oh alors, la métamorphose fut grande La frayeur, ainsi que l'ivresse sans doute, ramène la sincérité. Ce parti libéral dont la présence au pouvoir était tout l'heure déclarée fatale au pays, fut proclamé le sauveur du pays. Magnifique hommage rendu la popularité du parti libéral Reconnaissance éclatante qu'il avait pour noirs une liberté qui n'eût jamais dû leur être ravie? Ministre de paixje verserais avec joie tout mon sang pour épargner une goutte du sang de mes semblables mais je ne puis 111'opposer aux lois de la Providence et, pour vous répondre, je me sens inspiré par ce même Dieu qui a mis en votre cœur une pensée généreuse et un noble dévouement. Tous les hommes ne sont-ils pas, quelle que soit leur couleur, des enfants du Seigneur et par consé quent des frères? Et I exemple de Caïn ne nous apprend- il pas que le frère qui opprime et tue son frère est un enlant maudit et déshérité? Oui, le blanc qui, pour sa tisfaire une coupable avarice, arrose sa terre avec la sueur et le sang du noir, le blanc qui se fait geôlier et bourreau de son frère innocent, est un nouveau Caïn poursuivi par la malédiction du Ciel et quiconque le frappe est un instrument de la colère divine. Apportez donc sans scru pule vos frères opprimés le secours de votre bras et de votre savoir; combattez sans srupule des hommes qui se déclarent les ennemis de notre sainte religion puisqu'ils en méconnaissent les préceptes les plus sacrés; et moi, prosterne au pied de 1 autelj'appellerai sur vous le re gard du souverain maîtreafin que sa bénédiction vous suive dans le combat et vous fasse triompher, comme 1 archange, de l'esprit du mal et des ténèbres. En parlant ainsile prêtre s'était levé sa taille ordi nairement courbée, s était redressée par un élan sublime, le feu de 1 inspiration etincelait dans son regard sa voix avait acquis par degrés une force irrésistible, une puis sance surnaturelle: Saint-Bernard dut être ainsi, lorsqu'il prêcha la croisade en présence de Louis-le-Jeune. {La suite au prochain

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Le Progrès (1841-1914) | 1849 | | pagina 2