*Mt OtlILYAL D'ÏMES ET DE I/AIÎUOYDISSEÏÏEYT. î4iKKS 3» d francs-50 c.-^ Provinces, 4 frofics. I "Lg Procès parait le Jeudi et le îliiiiànche. Déclames, la ligner pOieentîmes. I êtjc adressé réaiteur, Marché au Beurre. o'fciacquirit-èuiiio:. qùLconcfcrne le journal doit il que Jes. lettres affranchies. rovau-r ■J César ce u ce qiii appartient le fractionnement de ne en deux camps rivaux pcatholjqùes eaux et libéraux cpùslitUUQnnels.-se sont le pouvoir *\yait-il en être autrement? Non: Toutes ml le sWVeyain.panl'îfe tro»5pê çfans sa religion, et taoÇiârit<iii haut du,Vàticajj l'aiialhèfne sur-cette Béigiàue ai or t'hod^xe et si souroiseoiuTt.,ilnj*nnés de^la fiirdé ses*pè"es,oies journaux indigènes ^*t•étrangers TjHrt-ragèapl indignement les oon- '.•j.eiHers dû roi Léo^old, tout- ceîa est 1 œuvre if uri; pelit^nombr^^-d hommes que nous vou- I lirionsiic'pas dice jjfltffc par une exécrable am- *^ition,'d't|()Anfnos"oubliant leur mission sainte, rte pou vapt-tolérer qu'il existe sous le soleil kin'pouvpir qui n'ait reçu d'eux l'investiture, y Faut^il «bétonner dès lors de voir la foi chan celier ""d'ans les cœurs, de voir des populations ènliçres'qiti, la seille du 11 Juin étaient péné- trée.s -encorede vénération pour un jeune prélat, s en séparer sur le champ de bataille électoral, et porter leurs voix sur d'honorables citoyens que, dans un inconcevable vertige, il avait en veloppés dans une injuste prescription. Encore quelques gestes de cette nature, et notre Elandre arrangera ses affaires comme on le fait depuis longtemps dans le diocèse de Mgr. V,an Bômmei. j! 1, s d110 1° clergé a essayé de placer l'autel ;sur le trône, il a rencontré dans la nation belge une résistance énergique, quelquefois désespé rée.Oui, la Belgique est catholique.'mais elle veut allier sa liberté avec sa foi, et malheur ceux qui méconnaissent cet esprit! C'est lui qui a ruiné la puissante Espagne sons le succes»- seur bigot de Charles-Quint, c'est lujqjjdi se manifeste aujourd'hui dans nos eoiurdês élec toraux. f>11'aif..»stor|f demande^ arrière la déception de .®ett® jSimes qui ont usé jusqu'à la trame leur robe, pour obtenir un succès insignifiant et inu tile, doDt leurs organes se targuent cependant, et qu'ils devraient déplorer, s'ils songeaient combien leurs intrigues leur ont fait perdre dans l'estime publique. La chaire de vérité transformée en tribune politique, nos prélats s'efforçant d'imposer par l'intimidation leur volonté au pouvoir législatif LU ©ÉILMBÂTFAIlIRIËa [Suite et fin.) Ayez donc des explications avec des gens de cette espèce-là. Ils me feront perdre la tête... s'ils ne me tuent pas! Du train dont ils vont, si je suis vivant demain, pareille heure, ce ne sera pas de leur faute toujours. Allons donc, la grâce de Dieu! mais si j'en échappe, j'y mettrai bon ordre, je le jure. Le lendemain, six heures, Derville et M. Des buissons étaient en présence. Les fers se croisèrent. Derville ménageait son adversaire. Plus fort que lui, il ne se servait de sa supériorité que pour se défendre. Cependant Desbuissons frappait de tout cœur, et son épéc menaça un moment d'entrer dans les côtés du pauvre Derville. Il para heureusement le coup, le fer glissa et lui fit une légère égralignure la cuisse. Le sang coule, crièrent les témoins, nous nous opposons ce que le combat continue. Maintenant, dit vivement Derville, j'espère que vous ne me soupçonnerez pas de vouloir éviter un duel; je vous dis la vérité tout entière. M"" Desbuissons est la plus pure, la plus honnête de toutes les femmes. Les scènes d'hier n'étaient qu'une ruse; on a voulu vous guérir de la jalousie, et je n'ai pas eu le bonheur de mériter votre colère. Je vous le jure sur l'honneur. Alors il leur raconta en détail la visite de sa voisine ïpres, le 6 juillet 1850. .Monsieur le rédacteur du Progrès, L'article intitulé les Mouches du coche et les Fontana- roses que voiis avez bien voulu reproduire sur ma prière, vons a valu de la part de nos aimables adversaires une réponse où, au résumé, ne se reflètent qu'un peu décolère, (preuve qu'on a touché juste) beaucoup de sophismes, le tout eo'ur.onné par un aveû naïf et charmant. Soyons justes, même envers nos ennemis, c'est avec jilaisir que nous constatons, et pour la moralité publique et pour l'honneur du nom Yprois, une amélioration hon nêtement progressive dans les allures d'un des organes delà minorité opposante de notre ville. Aux transports de colère, aux hurlements de rage d'autrefois a succédé une polémique moins échévclée, moins grotesquement fulminante. C'est que le temps est un si grand maître, et l'opinion publique un juge si incorruptible. Il y a bien par-ci, par-là, quelques petits écarts, (voir la Commune de dimanche dernier) des détails qui ne sont pas tout-à fait marqués au coin de la politesse la plus exquise, de la dignité inséparable de gens bien élevés mais que voulez-vous, bon lecteur, peut-on si vite oublier son origine? Ne sort-on pas de l'échoppe, ou peut-être de plus pis encore? N'est-on pas avant tout de ceux qui crient qui veut l'entendre bas l'aristocratie de h propriété! Vive les industriels! rien ne fut oublié. Le mari écoutait tout rayonnant, car le récit de Derville coïncidait parfaitement avec celui que sa femme venait de lui faire, sans savoir qu'ils allaient se battre. L'heureux Desbuissons embrassa Derville avec effusion et lui demanda vingt fois pardon. Oh! je ne serai plus jaloux, s'écria-t-il ma pauvre Mélanic si elle savait que je suis venu ainsi exposer ma vie Mon cher, je cours prèsd'ellc, lui demander pardon... et aussi un de ses parens, un digne jeune homme que j'éloignais de chez moicomme la jalousie égare! Vous viendrez dîner avec nous, n'est-pas? Je ne vous le promets pas, d'autres affaires... Ah! vous me tenez rancune... Du tout, du tout; je vous assure bien que ce n'est pas ma faute si je ne promets rien ce matin. Nous vous attendrons... Je cours près de Mélanie. Il s'élança, avec ses témoins, dans le fiacre qui les avait amenés. Les témoins de Derville allaient s'éloigner aussi Mes amis, dit celui-ci, qui bandait philosophiquement l'égratignure de sa cuisse, ne vous en allez pas nous n'avons pas encore fini, il y en a encore un autre. Un autre vous êtes fou, Derville vous voulez donc vous faire tuer. Ce n'est pas moi, ce sont les autres qui veulent me tuer. Vous, mon cher, vous êtes marié. Tant mieux Vous, mon ami, vous êtes célibataire, mariez-vous bien vile; vous ne savez pas encore quels tourments vous attendent! J'ai eu quelques beaux moments dans ma vie, mais au Dctouç 4,ans n'a allié* la question, fausser le débat détails ou captieux ou inutiles, voilà ce qui constitue l'art du sophiste. Il ne faudrait pas être Uprgarîp ile-lar politique dite industrielle pour ne pas "posseoer cet art kjiH iwiit degré. Est-il un genre de talent où il ne brillô'fit rifexeeljc? Au lieu d'abordcMa^ucstion sur son véritable terrain, en vérilalîle ayu^i de mauvaises causes, le journal pro cureur, entame une plaisante querelle sur les mois et chicane sur les ^rmest- Des protestations unanimes de l'opinion libérale'par la voie du Progrès, contre l'élection Malou, il fait un combat d outrance ce qui n'était qu'Un appoint aux voix en masse du canton de Poperinglie est ses yeux cette masse elle-mêmele mot finesse que tout leeteur aura trouvé dans notre article synonyme de ruse avec un aplomb sans égal il essaie de le faire passer pour synonyme de.géniey du milieu de quelques termes res trictifs ildétachelcmot réputation, auquel, pris isolément il attribue un commentaire sa façon et enfin pour cou- ronncr'son œuvre artistique (disons industriellepuis qu'il aime tant lés synonymes) il croit nous foudroyer, en accolantau nom de M. Malou, élevé chez le-jésuites, celui de notre honorable représentant M. A. Vandcn Peercboom, instruit par les mêmes maîtres, comme si le mérite de l'un n'était pas d'avoir répudié, comme indigne, de son noble caractère, tout ce que sa première éducation avait pu avoir de délétère en lui, tandis que l'autre met toute, sa gloire se montrer dans ses faits et gestes le véritable diseiple de Loyola, le type du jésuite robe courte. Mais voici le bouquet M une audite cives, cieux sovez attentifs, terre prêtez l'oreili.e En 1849, dit te journal écrit dans Tollicinc de la chicane, nous avons appuyé rélectioK de M. Malou père, en 1850 nous avons appuyé celle de l'ex-ministre tous deux sont nommés, voilà tout... l'objet principal de nos désirs se trouve rempli le restant, pour nous, n'est qu'un accessoire. Est-ce clair? Au plus clairvoyant cela ne veut-il pas dire M. Malou nous a pris journées pour faire mousser sa candidature, en ralliant autour de nous par mille manœuvres et touri de saltimbanques les mé contents de tous les partis et tous ceux qui voulaient bien se laisser duper la vue de ces termes magiques intérêts de la petite bourgeoisie. Maintenant nous avons mérité et reçu notre salaire; l'objet principal de nos désirs se trouve rempli le restant pour nous n'est qu'un accessoire. Vive M. Malouet sa bourse! Après nous, le déluge Peut-on être plus simple et plus franc? Aux grands hommes dont notre cité doit être fière, après tant de palmes cueillies, il faut absolument encore décerner le prix d'indignité. Un Électecr. Les nombreux ouvriers du chemin de fer de l'Elat, Malines, ont ouvert, enlre-eux, une souscription pour célébrer par une grande fêle, jourd'hui je suis au revers de la médaille. Maintenant les femmes me traitent avec une offensante confiance je suis le jouet sans conséquence dont elles se servent de moi comme moyen et non plus comme but. J'ai quarante- cinq ans. Quarante-cinq ans! avec cela j'entre dans tous les salons, mais tous les boudoirs me sont fermés. On accepte mes hommages et non mon cœur. Tout cela ne serait rien encore, mais je suis célibataire et l'on me pousse en scène. Je suis le manteau d'Arlequin sous lequel tout le monde s'abrite. On me charge de tous les pecca dilles, et l'on est parvenu me faire une telle réputation que je suis étonné de me trouver aujourd'hui, comme Figaro, valant mieux que ma réputation. En attendant, je suis le plastronet je prie pour touspour mes péchés passés et pour ceux des autres. Que mon exemple vous serve quelque chose, mariez-vous!... Eu ce moment, Maingeaud parut. Durier était avec lui. Le malheureux Maingeaud n'osa regarder l'adversaire qu'il avait combattre dans la crainte de se laisser atten drir par leur vieille amitié. Durier suivait d'un regard inquiet tous les mouvemens de Derville, tant il craignait quille trahit. Enfin on échangea quelques-froides paroles. Je vous ai laissé le choix des armes, Monsieur, dit Maingeaud avec émotion. Eh bien! si tu le veux, nous prendrons des épées. Ma main s'y est déjà habituée ce matin. J'aime mieux cela, et puis c'est moins monolone que le pistolet. Toute la colère de Maingeaud se réveilla en face de

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 1