et 18.1
i\L D'YTRES ET 'LE fc'JltKOYflISSEMENr.-
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Piiov/NciÈs, 4francs, j Fîb Rbogrès paraît le Jeudi et le Dimanche. v>TouJ ce fliiL.ctmçerpe le journal doit
n ligne': 30 centime#.' Lelrë sséfcj'éditeur, Marché aii Beurre. Ôr»,ne reçoit que les litres ftffrancWçs.
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fil de repousser, et qui d'ailleurs
parfaitement étranger. alors qu'ils
jvaieut se donner en M. De Breyne un digne
jrésenlanl appartenant leur district
1 n'ayant point démérité d'eux, connaissant leurs
besoins, in lé pendant par caractère, et capable
de défendre leurs intérêts.
Nous nous sommes fait donner quelques
renseignements, pour arriver la connaissance
de la vérité, en ce qui concerne celle singu
lière élection de Dixmude, et nous avons re
cueilli des faits qui édifieront nos lecteurs. On
▼erra comment on est parvenu .replacer sur
un piédestal quelconque l'ex- gouverneur de
la Flandre orientale.
Il existe dans l'arrondissement de Dixmude,
comme ailleurs, une classe d électeurs, dupes
bénévoles des meneurs en soutane gens ay ml
des yeux pour ne point voir, des oreilles pour
ne point entendre, troupeau docile la voix
du pasteur, ne voyant partout que l'intérêt de
l'église et le soin du salut, comme qui dirait
les 331 que nous avons vus fonctionner ici.
Mais ce noyau était peu redoutable pour M.
De Breyne, et il ne 4°'' 'a victoire qu'à un
déplacement de voix, obtenu par surprise.
Exploitant tous les petits mécontentements
qui existaient, tort ou raison, les adroiude
g l [p m a m g.
I. LA RETRAITE. (Suite.)
Les maçons sont en train d'abattre le mur, dit le jeune
garçon, il y en a déjà tout un pan de renversé... J'ai
fermé toutes les fenêtres du château et retiré le bâ'eau
de dessus la rivière. Ah puis, j'ai aussi coupé la corde
de la cloche, afin qu'elle ne sonne plus jamais.
Pendant ce temps, Étiennette avait peu près terminé
l'arrangement de la salle les instruments de chasse et
de travail d'un autre âgequelques vases, garnis des
premières fleurs de l'année, se mêlaient aux ornements
séculaires de la demeure.
Il restait seulement remettre en place, au-dessus de
tout cela, des tableaux, des portraits, un moment déta
chés dans l'arrangement général. Mademoiselle de Ker-
goël chargea Toby d'aider la jeune fille suspendre ces
cadres.
En s'occupant ensemble de cette opération, les deux
jeunes gens causaient, mais voix très-basse, puisqu'il
était de convenance qu'ils gardassent le silence devant
leur maîtresse.
Cependant, quelques mots qui revenaient souvent dans
la bouche de Toby, furent remarqués de mademoiselle
jarïclu drtt êngygé certaines ptfjlonne.s qui
piq'uayant tfifs griefs contre VbçSDe Breyne
ne It >en vôulaien> cependant pgfs mort,
protester par leurs vote gpntre certaines mesu-
s prises par lê "boûrgirteslre de Dixmude,
ur-dQnnarilJ'àssiiran«tf'«qu'en agissant ainsi,
ih.fle compromettraient nullement son élection
qj était certaine, qu'ils ne feraient que lui
oner-iflti. utjlç avertissement, et le stimuler
r donner satisfaction.
BPfVn qtflfe' adroite manœuvre, chaque voix
■er^ué pour M De Breyne, était un appoint
dfè' dëpx-voix pour son adversaire. C'est
ainsi que celui-ci a obtenu la majorité, si
majorité il y a.
Bien des personnes regrettent aujourd'hui
de s'être laissées prendre au piège, et jurent
qu'on ne les y prendra plus.
Du reste, les Chambres auront se prononcer
sur la validité de l'élection de Dixmude, et
nous espérons qu'elle sera annulée, vu les
irrégularités graves qui l'entachent.
Démission du ministre de la guerre.
La démission, de M. le général Chazal est un fait
accompli, il n'y a plus en revenir; mais il nous
est toujours permis de regretter qu'elle ail été
amenée pour une pareille causé.
Comme nous l'avons dit, il y a quelques jours
l'attaque dirigée par M. Alvin contre la garde civi
que est simplement une manifestation isolée dont
il n'eut pas fallu exagérer l'importance. M. Alvin,
qui bien que major est plutôt un homme de plume
qu'un homme d'épée, use d'un droit garanti tous
par la Constitution,celui de libre discussion c'était
la presse lui répondre.
Dans %quel but certains folliculaires bruxellois
ont-lis, sans respect pour la dignité du pouvoir,
mêlé l'un des membres les plus distingués de notre
gouvernement dans une affaire puremwnt person
nelle? Dans quel but ont-ils voulu rendre leminls-
tère respons ible de l'opinion d'un publicisle? C'est
ce qu'il est facile de deviner.
Nous regrettons profondément que certaines
fractions de la garde civique se soient laissées pren
dre des déclamations qui n'auraieut été que ridi
cules si elles n'avaient été des plus dangereuses par
l'intention qu'on y a prêtée.
Ce n'est pas que nous entendions justifier l'injure
faite par M. Alvin il la garde civique, mais le blâme
sévère infligé par M. Chazal son subordonnéJ
devait, ce nous semble, satisfaire les plus suscepli
de Kergoël.
Le jeune garçon tenait bras tendus le portrait d'un
haut baron, et l'inclinait vers Etiennette, qui, montée
sur une chaise, fixait l'anneau dans le support de la
muraille, et il disait en murmurant:
On va reprendre tous ces vi»ux papas-là... par
respect filial... Voilà, quand on a des sentiments! Ce
n'est pas vous, mademoiselle Etiennette, qui feriez cela
pour vos aïeux!
Puisque je n'en ai pas.
Pas même pour l'auteur de vos jours.
Qui te dis que je ne ferais rien pour lui?
Puisque vous ne voulez pas même m'épouser.
Toi?
Moi, qui lui ai sauvé la vie, l'auteurde vos jours...
vous ne direz pas que je ne lui ai pas sauvé la vie
C'était ce propos, plusieurs fois répété, qui avait paru
faire impression sur mademoiselle de Kergoël, bien que
la causerie des deux petits villageois dût être si loin de
l'occuper.
Que dit donc ce garçon? demanda-t-ellc.
Oh! riense bâta de répondre Etiennette.
Si fait, je dis quelque chose! répartit Toby, Et si
même mademoiselle savait!..
Cela est bien inutile, interrompit Yvon.
bilités les plus nmbrjgAuses et défendre le ministre
de toute part ici |iatipjjji la brochure imprimée.
La satisfaction donnée h l'opinion publique i lait
pleine et. entière. Alle'r plus avant, c'était poser un
antécédant dangereux, c'était accordune Lao
tien de l^.naliori le droit de contrôle suîS.'es acte»
ministériels. -
C'est ce que M? le général Chazal avait parfaite
ment compris quand il infusait de mettre M. AlviiJ
en nou-ar.tivité de service. Malheureusement ,1
paraît-il, ses collègues n'ont pas peu sé comme lui, 1
et c'est la suite d'une entrevue qu'il aurait eu avec
eux, que M. le ministre de la guerre se serait décidé
donner sa démission.
Au reste, le dernier mot n'est pas dit sur cette
question. Nous aurons soin de tenir nos lecteurs au
courant des nouveaux incidents auxquels elle pour
rait donner lieu.
Comme nous ne déversons pas systématiquement
le blâme ou-la louange, notre jugement sur cette
a flaire sera toujours impartial. Gaz.de Mont.)
TBB» n n O 8»
Par arrêté royal du 8 juillet i85o, n° 7486» sont
nommés dans l'infanterie
Colonels, les lieutenants-colonels Servnes, M. If.
S.commandant le 4° régiment de ligne; et Gau-
chin, A.-C commandant le io" régiment.
Par arrêté royal de la même date, n* 7487, sont
nommés au coi ps du génie
Lieutenant-colonel, le major "Detnan,' "E.-P.-E.
commandant du génie Diest.
Major, le capitaine en premier,Kerens de Wylre,
F.-R.-A.de l'état-major.
Par arrêté royal de la même date, sont nommés
dans l'artillerie
Capitaine-commandant, le capitaine en second,
Timtnermaus, J>B.-E., du 3' régiment d'artillerie.
Lieutenants.au choix, les sous-lieutenants Peinte,
A.-A.-F., du 3» régiment,etSeeger, C.-F.-M., du 3*
régiment.
Un arrêté royal, en date du 5 juillet i85o, auto
rise le bureau de bienfaisance de Warnêlort (Flandre
occidentale) accepter le legs qui est fait par la de
moiselle Despierre, Mélanie, en faveur des pauvres
de la paroisse qu'elle habitait, de divers immeubles,
savoir: i° une maison avec terres, occupée par le
sieur Loridant, Jean François, cultivateur Hout-
hem, 3* une maison occupée par le sieur Loridant,
Symphorien, cultivateur Houtbem, 3° une mai
son occupée par la testatrice, lesquels immeubles
sont renseignés au cadastre comme suit: M, Hout
bem, section B, n" 35o 352, 3'7.3 bit, 374 bit; B
Warnêton, section C, n" 63o, d'une contenance glo-
Mais, au contraire, dit mademoiselle de Kergoël, je
voudrais que Toby m'expliquât cela. Parle mon garçon.
C'est au sujet d'un différent entre mademoiselle
Etiennette et moi...
Tais-toi donc, dit vivement la jeune fille. Mais en
même temps la dame du château reprenant en souriant:
Eli bien! me voici sur mes terres... je dois exercer
le droit de haute cl basse justice. N'est-ce pas Yvon?..
Dites-moi donc de quoi il s'agit et je prononcerai:
Il s'agit de notre mariage, qui est en discussion
depuis deux ans, dit gravement Toby. Etiennette refuse
de m'épouser; et moi je certifie qu'elle y est obligée
parce que j'ai des droits sa reconnaissance, attendu que
j'ai sauvé la vie l'auteur de ses jours...
Il n'est que mon parrain! interrompit la jeune fille.
N'importe, il vous tient lieu de père...
Oui... pour les corrections paternelles!
C'est donc comme votre père, l'auteur de vos jours;
et comme j'ai sauvé les siens, vous devez m'épouser par
tendresse filiale... Voilà ce que j© dis.
Et moi je refuse. D'abord parce que Etienne Gros-
bois n'est mon père que par le baptême. Ensuite parce
que tu lui as sauvé la vie par hasard et sans y prendro
garde.
Mademoiselle de Kergoël ne les écoulait déjà plus;