m Jim acquint'euiida.. I »;wi]ÈS ET 4e a ri II KOX DlSSEpx r. ïi> *tr%: «VI let «50. w j -ni V f™ncs PnovfcNcr-' francs. I IiS^oGiiÈsSjiai'aît l&Jeudi M le Dimanche. .Tout ee<pii çortfcferne le journal doit Keclabes, 30"c'entfiq^sv ptAiTW36Sé'!%i%litei^-Marché .-hi Jîeurre. Oajgé îcçoi^qaê'les lottres'airranelijf s. rsifei jj. S' îrV^y^ - Li lieurQyn,jsitmn. etqVelletMi la Qe^utai gfei faire s'eut des observations.--M M. Roels et Ve'rcruyjse Imihfsiru h-'s démarches, iiéccs - dres pour qirelle se insistent pont que Uri .onseiLrevienue sur son pie- l l/Oîite- i, AAijnier vote, nnais sur h s observations de l'auteur de 'uae-iV conclusions synt a'c^ypiées, ,e sec:' a"''-® proposition dtHuuideque le gouverne- g 'i exempte des dPoitS k 1 entrée les engrais ve- c cj^'étvahger. f'1 f cQiijmiasion^ 'par l'organe de M. Van Elslaude, ofe*l'adoption de'la proposition, s. conclusions sont adoptées d'urgenceï lii Conseil passe i la discussion dft budget, lypôs du chapitre W, Industrie nationale don nê. -de asit ion i j'uua- S'-r- >r ohjèt d'examiner riait être utile d'iutry- ffpôt de- niemlicité. om mission, par l'organe de M. bon-est, son ir, propose i* que l'on rende inoins huile - -ion des indu-dus valides dans les dépôts de »Î.*'Merghely'nck soutient qu'une modification tarait être apportée au règlement pour l'amélio ration dé la race bovine; les animaux, leur débar quement d'Angleterre, devraient être vendus en adjudication publique, au lieu d'être placés eu sta tion, au risque et péril de la province; l'on atteindra -un double avantage, car les animaux seront en général mieux nourris et soignés, et ils feront subir une perte beaucoup moindre a la province. L'honorable membre dépose une proposition ayant pour but de renvoyer la Dépntatiou perma nente l'examen de la question s'il lie vaudrait pas mieux mettre les taureaux Durliam en vente pu- blicpie, sous la seule condition quej.:pendant deux i.'.dieité; 2"que 1 on instruise mieux les demandes de sortie; et 3* que le régime des dépôts soil plus M®. Van Ooteg hem, Ameye, De Gheus De Lckere,\an Outrive et Demuelenaere demandent la suppression des dépôts de mendicité. M. Roels, pense seulement qu'il faut rendre l'admission aux dépôts plus difficile. M. Vrambout fait remarquer que l'on ne peut supprimer les dépôts sans renvoyer dans leurs communes une niasse d'individus qui y-jetteraient la perturbation l'honorable membre pense que c'est en y rendant le régime plus sévère que l'on années, au'moins, ces animaux seront employés la saillie. I.é placement en stationne serait maintenu que comme exception. Cetteproposition qui est approuvée par la grande majorité du Conseil, est adoptée d'urgence. A'propos du chapitre VI, Entretien de monuments du culte, AI. Merghelynck fait remarquer que le budget comporte un double emploi, qu'en elfet le Conseil a alloué pendant trois années pour l'ameu blement de l'évêciiéune somuiede 2,5oo francs,que cette somme et celle qui a été votée pour le retiouvel- lemeutet pour l'eutretiendu mobilier a été reconnue suffisante et que, par suite,le maintien dedîoo francs alloués les années précédentes pour le même objet arrivera insensiblement la suppression des dépôts esl un double emploi qu'il importe de luire dispa- de mendicité. Après un nouvel examen, la proposition est ren voyée la commission nommée par M. le Gouver neur, pour examiner les questions qui se rattachent aux dépôts de mendicité. Une proposition- ayant pour objet d'établir un marché de bétail le mardi de chaque semaine, Roulers, est adoptée après une courte discussion. Le Conseil est saisi d'une proposition signée par le» conseillers provinciaux d'Ypres, de Wervicq et dè Messines, et qui a pour objet de demander que le gouvernement interdise l'entrée parterre des tabacs étrangers en Belgique. M. Van'Elslande, au nom de la 2* commission, fait connaître que celle-ci accueille favorablement 1) H L [P1HID ii. l'hospitalité. (Suite.) Un jeune homme entra dans la salle basse. Mademoiselle de Kergoël fit signe aux deux personnes qui étaient là de s'éloigner. Le cavalier, qui sans doute venait de faire rapidement une longue route pour se rendre au château de Montrol, arrivé sur le seuil de celte salle, hésitait franchir le dernier pas qui le séparait de mademoiselle de Kergoël. 11 se tenait immobile, les regards fixés sur elle. Lorsque les gens de la maison se furent retirés, il dit d'une voix lente et profondément émue: Delphine, vous étespartiede la Vendée pour me fuir. Il me semble, répondit-elle sans lever les yeux sur celui qui elle s'adressait, que je suis assez indépendante, assez libre de mes volontés, pour voyager sans qu'on me "uppose d'autres intentions que celle de me rendre où il me plaît. Mais, dans le cas où monsieur Georges fiorelly présumerait que j'ai quitté la Vendée pour me soustraire na présence, je ne comprendrais pas son arrivée ici. Pas même s'il était conduit par le But d'éclaircir un raître. En conséquence, l'honorable membre dépose un amendement tendant retrancher la somme de 6oo francs pour entretien du mobilier du palais épiscopal. M. Delescluse soujient que cette somme est nécessaire, pour faire face aux engagements pris pour l'ameublement même. L'amendement mis aux voix est adopté par 3i membres contre 27. M. Van Ootkghem propose de majorer de 600 francs le chiffre porté au budget pour subside en laveur des presbytères et des églises. Cet amende ment est adopté l'unanimité. Le budget étant ainsi amendé doit être soumis k un second vote, l'amendement qui précède soulève tel doute? Non; car ce ne serait qu'une satisfaction personnelle, et, dans une visite, on consulte d'abord l'agrément de celle qui la reçoit. Il est vrai que je n'étais point engagé venir ici... que je n'ai point écrit poor demander la permission de m'y présenter... Ces formalités eussent été inutiles. Je dois le croire, d'après l'accueil que je reçois. Il n'est point dans mes projets de voir personne... Je veux demeurer seule Montrol... c'est un besoin... une fantaisie, si on le veut, mais que j'ai bien le droit d'exercer. Et vous êtes décidée, mademoiselle, ne faire aucune exception en faveur... d'un ancien ami? Ce serait plutôt la faire au sujet d'une obstination indiscrète. 11 suffit... je me retire. Jusque-là Delphine avait parlé sans tourner une seule fois ses regards vers le jeune homine resté près de la porte d'entrée; mais l'accent faible et brisé qui accom pagna ses derniers mots, elle leva les yeux sur lui. II tenait la main appuyée sur une console. ynier vote, mai? 'sur'ïes observations de l'auteur de 'amendetljent, celui-ci est mis aux voix par appel nominal et âdojilé par a&ioix contre 27. Le transfert des 600 francs en la/eur des ég!i=es est également adopté. jwjç M J M. Vrambout propose que la circulaire du 2J Août 1842 soit renouvelée, c'est-à-dire qu'aucune demande ne soit plus soumise au Conseil, qu'autant qu'elle lui a été adressée avant le 20 Juin. Cette proposition a été adoptée. ■lU—u Encore une nouvelle preuve du danger d'au toriser les soldats porter leurs armes hors des temps de service. Un tambour du 10e de ligne, nommé Wou- leês, qui avait été puni, il y a quelque temps, la suite d'un rapport fait par la police locale, avait résolu de se venger. Lundi soir, veille du départ du 10e régiment pour le camp de Beverloo, Wouters ayant ap- perçu le sergent de police "Mallet, se jela sur lui le sabre au clair, en criant comme un for- céné lu me le payeras. Bientôt une vingtaine de soldats du même régiment vinrent rejoindre le tambour Woulerset, comme lui, tirent leurs sabres ou bayonnettes. q,; w Le sergent de police Mollet n'avait d'autres armes que sa canne. Use défendit avec adresse et courage, mais sa canne ayant été coupée coups de sabres, il se trouva sans moyen de défense, Dieu sait ce qui serait arrivé, car déjà les femmes de mauvaise vie attirées par le bruit criaient égorgez-le, égorgez-le< si heureuse ment un second sergent de police n'était venu son secours et parvenu, après une lutte acharnée, dégager son camarade. Le sergent de police Mallet est blessé d'un coup de sabre la main gauche; ou espère qu'il ne sera pas estropié. Bulletin politique. La prorogation de l'assemblée devient de plus en plus urgente, elle est réclamée par toute la presse française comme nécessaire, et en effet l'esprit qui pousse la chambre dans la voie dangereuse où elle esl engagée, n'est rien moins que l'esprit du pays. La France veut du câline quand même l'assemblée est passionnée et irritantela France demande des lois qui relèvent l'industrie, le commerce et l'agri culture, l'assemblée s'empresse de lui donner la loi électorale et la loi sur la presse. Ses cheveux étaient mêlés par le vent, son manteau couvert de neige; il y avait sur ses traits une pâleur, une altération frappantes: l'excès de la fatigue, l'épuisement mortel se peignaient dans tout son corps. On voyait qu'il avait besoin du point d'appui que trouvait sa main, pour ne point faillir. A peine Delphine l'eut-cllc regardé, qu'elle s'écria en s'élançant vers lui Georges!... mon Dieu!... mais vous êtes horrible ment fatigué La figure, la voix de la jeune femme étaient subite ment changées. A ce regard, cet accent plus doux que les paroles, Georges se laissa"tomber dans un fauteuil; Delphine se tint debout penchée vers lui, interrogeant du regard ces traces d'abattement répandues sur ses traits. J'ai voyagé deux jours et deux nuits sans descendre de cheval, dit-il en levant les yeux vers elle. J'ai fait cent lieues en quarante-huit heures... mon cheval est tombé mort la porte de votre château... Ah! dit tout bas Delphine en détournant la tète pour cacher une larme, je ne puis le laisser partir ainsi... Mon Dieu, c'est impossible

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 1