FSKT lit TM|ltOYDISSEMË\'T l'ur imcstre, 3 fra ncs 50 c. Provinces, 4 lYa ncsp.t lames, la lignp 59 ec&UjBes. J acquinteuMO; cci "u II^TF-IELK kîfOTl i nus 3--VD n,< ernemen de nos coi! cours dans foropi et (i une en Ira- ■nl les misérables et des feuilles cléri- jonlrons combien elles sentent le fausser les faits et les chiffres, pour iner une apparence spécieuse lètirs ^salions. .Nous liouvons dans nu journal de ville que M. Jules Matou, (ne pas confon du, comme un dernier plai- mné par. pioéti^i 'es MalpS et non crancnar lui, mais par ij; ^'kicess .*îis, de la qpAme nuance, égalait plv >:nme environ cftoiq fois aussi élevée que lie de neuf itiilljons. Il faut en contenir, toutefois, jamais l'imfiu- f des organes de l'épiscopal n'a^atieint le auquel ils«sont parvenus. Nul n'ignore peine installés, l&s ministres libéraux ont oiix prisés avec de^dîfficullés que, de l'aveu de tous les hommes impartiaux le parti clérical n'eut pu conjurer. Le cataclysme de 1848 a été pour lé libéralisme une épreuve dont il est sorti avec honneur. Nul n'ignore que les emprunts forcés, ont été votés pour payer les découverts du trésor arrêtés la retraite de M. Jules Malou et que les 38.000,000 de francs total des sommes recouvrées ont servi faire face aux dettes non consolidées créées par te^minislères catholiques. Aujourd'hui qu'on croit que l'opi nion publique a perdu le souvenir de l'emploi des emprunts forcés on met la conduite des ministres libéraux en parallèle avec celle de M. Jules Malou on présente celui-ci comme L e avec lexêque,) en quittant le ministère, n'a n avant-Unissé qu'un découvert de neuf millions laissé qu'un découvert neuf millions. honnêtes carrés de papier qui jouissent du pa tronage de l'épiscopal, croient-ils qu en vertu de cette protection, ils peuvent mentir, inju rier et calomnier dire d expert, sans que l'opinion publique tienne savoir de quel côté est la vérité? Les élections ont fait voir que les feuilles soi-disant catholiques, voire même les mandements électoraux ne sont acceptés que sous bénéfice d'inventaire. Nous devons floue rectifier ce chiffre et, d'après les pièces officiel les, émanant non de M. Jules Malou, mais de la Cour des Comptes, au lieu de neuf millions de francs, proclamer que le découvert laissé par les ij>inistères catholiques qui se sont suc cédés u^puis 1&41, s'élevait, au 12 Août 1847, environ quarante millions de francs. Nous n'ignorons pas que M. Jules Malou a fait un rapport sur la situation financière du pays avant la retraite du ministère des Six-Malou. Mais déjà alors personne ne prenait celte pièce au sérieux et l'on considérait le testament poli- tandis que les ministres de la coterie orangiste, maçonniquesocialiste et républicaine ont créé quarante millions de dettes, qui n'ont servi qu'à payer le déficit du trésor reconnu leur avènement au pouvoir. En présence de ces faits, nous croyons que M. Malou se gardera de loucher de sa main expérimentée cette corde sensible pour son parti. Car la première insinuation que M. Jules Malou oserait se permettre ce sujet, M. Frère lui répondrait de quoi vous plaignez-vous; ce sont vos dettes que nous avons payées. Quant aux dépenses faites par le ministère de la guerre, nous avons lieu d'être étonnés de ce qu'on semble en faire un objet d'accusation l'égard du ministère libéral. A l'époque où ces fonds ont été volés. MM. Jules Malou, De ManDelà Cosle, De Muelenaere, etc., se trou vaient la Cbambre et nul se s'est opposé celle dépense, seulement alors on croyait que ce n'était pas assez et on se montrait très- disposé accorder davantage, si le ministre nfWait.pas déeWé.*sous sa responsabilité, que la somme était"suffisante, si de nouveaux inci dents »e vénài.efft-'ajjgrà'ver la situation. Tour' les problèmes ,tfbn t on demandera la solùlioo au ministère, où peut être convaincu, qupn irôcfVêra qui parler, et les 'députés qui s'erOnt assez ardents jîour vouloir monlev'â la brèche les premiers, risqueront beaucoup de n'avoir pas s'en félieiter. Les revenants de la Chambre ne feront pas tout ce tintamarre qu'on nous promet en leur nom. M. De Muele naere n'a été qu'un allié très-froid du parti clérical, en mettant part ses dernières jon gleries qui n'ont pas eu l'effet qu'il en espérait. M. Desmaisières est un personnage ridicule, un ancien ministre pitoyable, qui n'a jamais eu la moindre influence sur la Chambre. M. Delà Coste a déjà tant de fois changé de cou leur, que l episcopat qui l'a pris son service, n'ose pas s y fier. Dans tous ces fiers champions qui doivent frapper d'estoc et de taille, nous ne voyons pas qu'il y a pour le ministère de quoi avoir peur, même de M. Malou le terrible, qui dans les journaux catholiques ne ressemble pas mal Croquemilaine prête tout avaler. En fiuissanlnous croyons devoir faire re marquer le ton provoquant et matamore de la presse catholique qui paraît annoncer, avec accompagnement de fanfares etdegrosse caisse, que (opinion cléricale a, pour la prochaine session, ledessein des'en aller en guerre comme feu M. Ilarlborough. ©SLIPM il NU. m. les rives de la dore. (Suite.) Le lendemain, le temps s'était éclairci, la neige de la veille avait disparu sous la terre verdoyante; le ciel se revêtait de cette nuance d'opale qui prélude aux beaux jours. Après le déjeuner, înadcmoisclfâde Kergoël enga gea son hôte dans une longue promefflme; et tous deux emportant un album sur lequel Georges devait dessiner quelques points de vue, s'avancèrent sur le rivage de la Dore. Ils avaient l'un et l'autre de vives inquiétudes enfermer dans leur sein. L'incertitude de Georges, les peines plus intenses de Delphine, mêlaient d'amers retours au bonheur qu'ils éprouvaient se trouver en semble. Cependant, au milieu de l'espace ouvert des champs, les soucis, les tristesses semblent s'évaporer en partie; l'âme se Sent un peu soulagée de leur poids, et Delphine, en ce moment, paraissait moins absorbée que la veille par des souffrances secrètes. Delphine de Kergoël était d'une nature aussi faible, craintive et impressionnable que sa personne était dé licate, frèle et déliée; son âme et* son corps devaient plier un souffle du veut, Cè qui dominait dans son caractère, c'était la timidité, la confiance d'elle-même. Belle, riche et d'une grande famille, apportant dans le monde tout ce qui peut assurer une place élevée et un tribut d'hommages, elle se fût trouvée satisfaite seule ment d'y passer inaperçue, et sans soulever ni critique, ni blâme. Réellement simple dans ses goûts, naturelle, modeste, elle aurait demandé bien peu pour être heu reuse, mais, dans ce peu, il lui eût fallu surtout la satisfaction d'elle-même, la paix de conscience, et son esprit timoré l'excès, augmentant les regrets des moin dres fautes, devait lui apporter des troubles mortels dans les grandes!... La bizarrerie des événeinens lui avait donné une destinée toute en désaccord avec sa nature, et elle en demeurait pour longtemps accablée. Le moment de soulagement, ou plutôt de diversion qu'elle éprouvait, était donc bien rareelbien précieux dans la vie qui lui avait été faite; elles'y livrait instinctivement; et l'insu d'elle-même, cherchait le prolonger, en atti rant l'attention de Georges sur tout ce qui leur était étranger l'un et l'autre. Elle lui montrait avec empressement les sites les plus pittoresques de l'endroit, les cascades jaillissantes sur les bancs de lave l'ombre des hauts sapins, puis les restes d'un ancien manoir sur les rochers noircis d'un ancien volcan, tâchant de fixer ses regards Cl sa pensée Rien de plus singulier que le profond mé pris, avec lequel les feuilles cléricales s'expriment l'égard de l'opinion libérale Tous ceux qui ne se sont pas rangés sous l'oriflamme dureeul,ne forment que des coteries. C'est ainsi qu'à l'oc casion de l'élection de Dixmude, le Journal des Bazilesne la présente pas comme une lutte entre l'opinion catholique et libérale, mais comme la lutte de la coterie de Breyne-Vao YVoumen contre le grand parti jésuitique. La charitable feuille ne manque pas .même d'an noncer que cette coterie a fait son temps comme la coterie cartonnée d'Ypres. Heureu sement qu'assez souvent les gens qu'elle s'avise de tuer, se portent fort bien et nous avons quelque doute l'égard de l'opinion qu'elle sur ces doubles ruines de la nature et du temps. Mais Georges répondait mal ses intentions. A propos de tout, débris célèbres ou phénomènes du sol, il parlait de ses craintes, de ses lourmcns. Il demandait Delphine de lui dire au moins encore une fois qu'elle l'aimait, afin que les accès d'indifférence, de froideur dans lesquels il la voyait souvent tomber lui fussent désormais moins cruels. Puis, quand la jeune femme, entraînée par un mouvement de cœur irrésistible, avait, malgré elle, renouvelé l'assurance de cet amour, il lui demandait de le répéter encore, ne sentant jamais renaî. tre en lui-même assez de courage et d'espoir. Mais regardez donc ce paysage, dit-elle enfin avec impatience. Commentées tableaux si bizarres et si beaux en même temps ne vous frappent-ils pas!... Ce pays, au centre de la France, ne ressemble rien de ce qu'on voit autour de lui... Au sein de ces campagnes, ne croirait-on pas être transporté dans un autre monde?... Cette impression agissant sur la jeune femme sans qu'elle s'en rendit compte, était pour beaucoup dans le câline et la sérénité passagère dont elle jouissait en cet instant; l'aspect d'un nouvel horison lui donnait l'illusion d'une existence nouvelle, renaissant sur une existence détruite. Elle était si jeune!... L'épanouissement naturel de «6» -v *y Le Proches parait Jp Jeudi et le Dinlàach'e. Tait ec qul.concêrnc le journal doit ■i

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 1