■jy-* iée. véritables telie, V\l!UO\l)ISSEUiiMT. Vires acgmnt eundo. - PR"ovnvcEs;4-Frané: lignes 50 centimes'. >1 'hogrès parait le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne' le journal doit tiressé l'éditeur, Marche au Beurré. On ne reçoit que les lettresi affranchies. i chaloupe jester, i au»* exci fies^me n- I* p>r- xài un e,, je q taienl Chqf c' la Ai'BERGitti* adressée par jrr »»ê«eri^cau sujet dytiques des ians les archives de la tAJVCE.ôcidé que M. Dieperick est autorisé It parti les matéi iaUÀ pour l'accomplissement ,,va'' <J| 9ue 'es dépenses occasionnées s, l^te entreprise, seront régularisées plus Favec l'aide du gouvernement qui a promis subside. le major commandant la garde civique active de la ville d'Y pies, porte la connais sance du Conseil, que quand il l'a prié de reve nir sur le vote d'un subside pour contribuer dans les frais d'une fête organisée par les soins des artilleurs de la garde civique, il ignorait que des dépenses avaient été faites pour la ifeclion d'un oiseau d'artifice. 11 demande l'autorité communale de lui accorder une som me de 350 francs, afin de pouvoir indemniser l'arlificierel d'offrir, aux Journées de Septembre, un tir qui a toujours eu le mérite d'intéresser le public. L'assemblée accède la demande du chef de la garde et vote une allocation de 350 francs. M. le président fait connaître que, sur la proposition du Conseil, il a été écrit la Chaîn ée commerce pmu iltêr sur l'oppor- iuité de suivi e l'exemple de l'industrie liégeoise en i..-réunir les principaux induits de lindus- I àture ii-e ville en un ftisceau pour les conduisait "exposition de Lor^pres La Chambr? •utour de I,fl ,ép0()C|u qu'ijflui paraissait que ant ui-t impraticable,^ par suite de la "eé en,re 'es fabiicants de tissus, J«eutelles, où le dessin joue le prin- t qu'en outre les objets exposés pendant environ neuf mois Lon- si placés hors de la libre disposition cants de dentelles, un seul parmi eux inscrire jusqu ici pour prendre part cette exposition solennelle des fabricals de tou tes les industries du monde. La communication des pièces adressées au Conseil terminée, M. le receveur de la ville est prié de donnqr lecture du compte de sa gestion pendant l'exercice 1849. Peu d'observations sont faites et le Conseil approuve le compte qui présente en recette la somme de fr. 241,745-58 et en dépenses celle de 241.164-01 Ainsi avec un excédant de fr. 581-57 11 est ensuite «passé l'examen du compte des recettes et dépenses de l'exercice 1849, du fonds de réserve et d encourage^nerit pour la recon struction des maisons façade en bois. Il ofFre en recette la somme defr. 11,414-63 et eu dépense celle de fr. ,000-00 Donc avec ifn excédant de fr. 4,414-63 Le compte des receltes et dépenses de 1 ex ercice 1849, du Chef des deux pour cent sur les revenus ordinaires de la ville, est approuvé par le Conseil. Il présente le résultat suivant En recette la somme de fr. 62,003-34 en dépense celle de 3-34 Offrant un excédant defr. 62,000-00 11 est remarquer que les soixante mille francs avancés la ville par le gouvernement en 1848, ont été versés en dépôt dans cette caisse, mais sur le budget de la ville pour ('exercice de 1850, la presque totalité do cej'lelymine a été DELTOIK. ▼II. LES RUINES. [Suit».) Solmont (lions; elle Grosbois, Elle arriva ainsi au pied de la côte aride, brûlante, que vous connaissez. Il était alors dix heures; le soleil dardait dans toute sa violence. En ce moment, elle aper çut quelqu'un sur la hauteur. Ses yeux étaient trop éblouis par la lumière miroitante pour qu'elle pût dis tinguer celui qui était arrêté là, mais son cœur reconnut son fils. Elle monta la route pierreuse, embrasée, en courant, comme elle l'eût fait vingt ans. A mesure qu'elle approchait, elle s'assurait davantage que c'était bien là son fils; elle reconnaissait tous.ses traits, et l'embrassait déjà du regard... mais au même instant elle le vit frémir de tout son corps, et tomber raide sur le sable. Quand elle arriva près de lui, il n'était plus. Il tenait encore la main la gourde dans laquelle il venait de boire la source, et la glace mortelle de cette eau avait déjà pénétré dans ses veines. Pauvre mère! dit Delphine, en tournant le plus doux regard sers Dominique. Je l'avais suivie de loin, poursuivit la jeune fille, ne pouvant, dix ans, aller du même pas qu'elle. Quand j'arrivai sur la hauteur, je ne trouvai que deux corps étendus auprès du fatal bassin... La malheureuse mère avait serré son fils dans ses bras pour le ranimer, et, ne sentant plus battre son cœur, elle s'était évanouie. Le eorps de mon frère fut déposé en cet endroit. Au bout de quelques j pour vendre le peu de te m'envoya Montrol chez- puis on ne la revit plus; -g On fut longtemps au pays sâhmsa-jreir.'ce qu'elle était devenue. Enfin des pâtres la décôuv^îrent aux pieds de ces grandes roches, où elle s'était établie. Cette source qui avait donné la mort son fils, dans l'exaltation de sa douleur était devenue comme un en nemi ses yeux; un sentiment d'humanité, joint un certain désir de vengeance, lui avait inspiré la pensée de veiller toujours au bord de ce bassin, pour soustraire d'autres mères au malheur qui l'avait frappée, et arra cher des victimes l'esprit malfaisant, qui selon elle, habitait ces eaux (t). C'est ainsi qu'elle est toujours demeurée sur cette montagne, d'où elle descend seulement tous les deux ou trois mois pour faire des provisions de pain et de légumes au village voisin. Elle se retire la nuit dans ces ruines, dont personne n'a soq^é lui disputer l'abri, et elle passe toute la journée au bord de la fontaine pour préserver du danger les voyageurs qui pourraient en approcher. Oh! qu'elle soit bénie d'y avoir été aujourd'hui! s'écria Delphine. Elle a déjà sauvé bien des malheureux de la mort, ^1/ Celte source, Irès-cunnue eu Auvergne, se trouve précisé- j meut sur une montagne exposée au midi et dépourvue d'eau j une grande distance; elle est d'une nature infiniment dangereuse, et il est arrivé, plusieurs Fois, que des voyageurs attirés par la limpidité du courant, bordé cfuue fraîche verdure, ont été trouvés morts dans cette oampagne seJitair*. portée en recette comme en dépense, pour la conslruction de la maréchaliàrie et des égoûls, et pour le dévasement de l'éta'ng de Zilb-bt ke. Enfin M. le receveur de la ville donne lecture du compte des receltetfel âépénsen'de l'exercice 1849. de la caisse de retraite des employés de l'administration locale. Les receltes s'élèvent fr. 3,224-20 Et les dépenses .2.841-70 Donc avec un boni de fr. 342-50 Le Conseil, après avoir voté des éloges M. le receveur de la ville pour la régularité avec laquelle est tenue la comptabilité communale et des rernercîments pour la lucidité et l'exac titude dont les comptes approuvés offrent le modèle, suspend la séance pour reprendre son ordre du jour trois heures de relevée. reprit Étiennette. Le bruit de la protection exercée par cette femme solitaire s'est répandu au loin; dans les simples idées des campagnes, on l'a crue appelée sou lager toutes sortes de malheurs, et on vient souvent la consulter. 11 parait que, dans ses tristes méditations, ses idées se sont développées sur tout ce qui a rapport aux souffrances du corps et de l'âme, car elle a souvent donné aux pauvres habitants de ces montagnes des conseils salutaires ou des plantes d'une vertu ctlicaec dans leurs maux. Enfin, elle est en grande vénération dans ce pays, sous le nom de la femme-ermite. Ainsi, elle passe sa vie au bord de la source, rêver ou dire son chapelet, parlant seulement, et le plus brièvement possible, aux personnes qui viennent la consulter. Le soir, elle file pour se reposer de cette lon gue oisiveté, la seule chose qui lui ait coûté en quittant une existence si laborieuse pour cette vie de cciiobite... Son amour et ses regrets pour son fils sont 1rs mêmes qu'aux premiers jours; hors de là, rien ne iui est plus, le monde s'abîmerait côté d'elle, qu'elle ne s'en aperce vrait pas. Et, vous le voyez, mademoiselle, votre visite d'aujourd'hui, qui était un grand événement pour ces ruines,où, depuisdessiècles,âme humaine n'était entrée, votre visite produit si peu d'effet sur elle, que, tout en filant, elle s'est tranquillement endormie. Elle s'endormira bientôt aussi paisiblement dans le sein de la mort, dit Delphine, et elle- y trouvera la récompense éternelle, comme tous ceux qui ont bien aimé, ne fut-ce qu'une fois dans leur vie. (La suite au prochain N'.) A 1 heure fixée, la séance est reprise, les mêmes membres sont présents, l'exception de MM. Boedt-Lucien et Edouard Cardinael. La liste des enfants indigents ayant droit l'instruction primaire gratuite est arrêtée et approuvée. Pour l'école du jour, le nombre des enfants s élève 413. dont 78 nouveaux 1 école du soir le nombre des adultes estfixéà 116. Le règlement du iMonl-de-piélé présenté par la commission de cet établissement charitable et approuvé par le Conseil, est retourné avec des observations de la part de l'autorité supé rieure. Le Conseil décide que le dossier sera envoyé la commission du Mont-dë-piété pour avis, avec prière de vouloir le consigner dans un rapport motivé. L'assemblée approuve, l'unanimité, l'acqui sition faite par l'adminislralion des Hospices civils. de trois hectares 65 ares 50 centiares de terres labour, situées en la commune de Bixschole. Elle seront ajoutées l'exploitation d'un ferme trop grande pour les forces d'un cheval et trop petite pour pouvoir eu utiliser deux. M. l'échevin Ivveins donne lecture d'un rapport sur les travaux d'appropriation de la 1

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 1