mîEUK. DYPjSES ET DEL'AItltOADlSSEMEAT. Faits ttf.es oiwlu 30 Septembre de Cadix que, le ,<^Mela croix de son douta, acheté en An-Stieersch, conseillé!" J^îpagnol, est ai iTï, 42*. ÎO Année. - a re§, 9 Octobre. Vires acquint eundo. y 1 'nent (franco), jVâ. ^Wncs 50 c. Provinces,4francs. ia ligne 15 centimes. Réclames, la ligne: 30 centimes. Le PnoGHÈs parait le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, Marché au Beurre. On ne reçoit qu les lettres affranchies. ""delà force de 44° 4lTs.ch, nommé le 12 turs de i" classe et Emettre un avis sur le procès - verbal de location de quelques propriétés rurales appartenant aux Hospices; a* sur les actes de main levée délivrés pour opérer la radiation d'inscriptions hypothé caires prises pour sûielé de capitaux prêtés par l'administration des Hospices civils. 1H. CHAZAL. Nous ne comprenons vraiment pas l'opiniâ- muuicipalTté. D'été-avec laquelle certains journaux poursui- fonctiôns veitl J^ jêurs obliques attaques, sous prétexte ption en linistralive, a rend rvices la llongue carrière et nous av cette marque de distinct sjn homme qui a vieilli dans"*c> et se accueillie par de nombreux ^nages de sympathie. La société royale de S^Sébaslien d'Ypres, qui s'est rendue Bruges pour assister aux fets, a rempoilé au concours, la médaille de la p?s belle tenue éqimes et cliou envers ia dignité de la garde civique table général que nous avons vu avec ît quitter le ministère de la guerre, urquoi tant d'animosilé, pourquoi tant oubli pour les services rendus, pourquoi tant d'aveuglement et de mauvaise foi L'homme que vous vous efforcez de vouloir mettre au ban du pays, a-t-il pli perdre en un jour, les qualités qui lui valaient, naguère en core, de si grandes et de si unanimes sym pathies? N'êles-vous pas plutôt les tristes moteurs Tions publiques, fera plaisir ses co.fm^H une indignation factice qui a pour but d'irri- 1 ter, de diviser notre Belgique dont le calme vous tourmente sans doute? vos exagérations, vos colères et vos cris, ne témoignent-ils pas de la faiblesse, de l'impuissance de la misérable cause dont vous vous faites les champions ar dents 'Croyez vous que vos concitoyens que vous cherchez égarer; que la plupart de ceux mêmes qt»i, celte heure, semblent être dupes de voire habile diplomatie, ne l'ouvriront.pas bientôt les yeux la lumière, et qu une réac tion équitable, logique, ne tardera pas faire VILLE D'APRES. Conseil communal. Séante publique fixée au Jeudi10 Octobre iS'îo, neuf heure* du matin, obdrte du jour i* Communication de pièces. 2* Enleu'dre la lecture du Rapport sur l'adminis tration el la situation des affaires de la ville pendant l'année ib4g. 3* Arrêter i" le compte du Bureau de bienfai sance pour l'exercice 1849; a" le budget de recettes" et dépenses de cette administration pour i'annéè 1851 4" Délibérer sur le budget des recettes et dépenses de la ville pour l'exeroiceji85i. L'AIDE-DE-CAMP. Un jour l'empereur de Russie envoya l'empereur Napoléon un présent de fourrures, de ces martres zibe lines, qu'on ne peut pas même payer, car les Samoïèdes, qui les donnent en tribut au czar ne les vendent pas même au poids de l'or. Aussi la valeur de ces fourrures est-elle exhorbitanle, et leur beauté en effet très-remar quable. L'empereur en envoya toutes les princesses de la famille impériale; et comme il connaissait le goût de l'amie de M. de, Canouville pour tout ce qui tenait la toilette, il eut soin de lui choisir la pièce de fourrure la plus belle et la plus fournie. Dans le même moment, M. de Canouville faisait faire un uniforme de hussards. La princesse et lui trouvèrent que la belle fourrure ferait admirablement sur la pelisse, et, tout aussitôt, elle fut coupée par bandes et appliquée la pelisse fut précisé ment prête le jour d'une revue dans la cour des Tuileries. Ce même jour M. de Canouville montait un cheval anglais d'une grande beauté et équipé, je ue puis pas expliquer comment; mais ce que je sais, c'est qu'il ne l'était pas comme, l'ordonnance le voulait, et surtout l'empereur, car l'ordonnance n'aurait rien dit. Or donc, le cheval, les étriers, la selle, la bride, l'aide-dc-camp, la pelisse, la fourrure surtout, enfin tout cela, l'un por tait l'autre, se trouva dans la cour des Tuileries de service auprès de son prince. Chacun sait que, lorsqu'on est amoureux, 011 est d'une difficile humeur, et que la con- juslice de vos perfides projets. Vous voulez qu'on sacrifie M. Chazal vos étroites jalousies, vos passions intéressées Mais quel est donc son crime? De bonne foi, la main sur Ja conscience, n'est-ce pas une tempête que vous prétendez soulever dans un verre d'eau? M, le major Alvin a insulté la garde civique, dites-vous? soit! quoique nous ne soyons pas entièrement d'accord avec vous sur ce point; mais la réparation n'a-l-elle pas été suffisante, et ia retraite du ministre de la guerre qui a suivi celte malencontreuse publi- trainte surtout, qui vous retient loin dece que vous aimez, est un supplice dont il faut se veuger sur ce qui est le plus près de vous... M. de Canouville, ne pouvant s'en prendre qu'à son cheval, s'en prit si bien lui, que le cheval qui ne pouvait, lui, se plaindre et demander ce qu'on lui voulait positivement, ennuyé d'être picoté tracassé, fut se mettre dans la tétc qu'on lui demandait de reculer. En conséquence, et en cheval bien appris, il se mit en effet reculer; mars, si bien, que son maître ne put lui faire comprendre, que ce n'était pas cela qu'il voulait. Le cheval s'en alla toujours, toujours, et si bien toujours, qu'il arriva dans le groupe principal, où il mit un affreux désordre, car il alla donner du derrière dans le liane même du cheval de l'empereur. Je laisse penser qu'elle fut la colère de Napoléon. Quel est cet officier? s'écria-t-il... Mais sa vue perçante avait l'instant reconnu le jeune aide-de-camp, et le même regard d'aigle avait aussitôt envahi toute sa personne et distingué la fpurrure, l'équi pement du cheval et tout ce qu'il avait pour provoquer sa colère... Après la revue il fit appeler Berthier. Que font ici tous ces étourneaux que vous avez autour de vous? lui dit-il avec humeur. Pourquoi ne sont-ils pas l'école de la guerre? Que signifie cette inaction quand le canon gronde quelque part? Voilà comme vous êtes, vous, Berthier... Il faut tout dire, et vous ne voyez ricn.v Ce n'était pas moi faire partir ce jeune homme. cation, n'a-t-elle pas prouvé surabondamment la noblesse et la grandeur de caractère du général Chazal? Oui, landes que vous battiez des mainsà ce regrettable triomphe, les citoyens véritablement amis des libertés du pays, hono raient de leurs sincères sympathies, I homme qui savait préférer sa dignité sa position. Mais la question n'est pas là, el vous le savez bien vous voulez, tout prix, nous le répétons, produire une agitation el une division dont vous espérez profiler un jour... Nous n'hési tons pas le dire le gouvernement ferait acte de coupable faiblesse, s'il cédait la pression que vous vous efforcez d'exercer sur lui. Nous aussi, nous sommes belges, et nous portons I uniforme de la garde civique, mais c'est parce que nous sommes belges, et c'est parce que nous voulons faire respecter cet uni forme, qui pour vous n'est qu'un prétexte, que nous protestons avec indignation contre vos condamnables menées. Et si vous voulez en savoir davantage nous vous dirons, la tète haute, que depuis plus de dix ans, nous com battons dans les rangs du libéralisme, avec 1 indépendance la plus entière, sans avoir jamais rien sollicité, ni directement, ni indirectement que jamais nous ne solliciterons rien et que nous nous joignons de grand cœur, dans cette question, ceux que vous appelez des écrivains exotiques, payés pour dénaturer notre histoire et fausser l'opinion publique. La Viyiu de l'Escaut.) Les correspondancesd Allemagne renferment aujourd'hui des faits d'une extrême gravité. 11 est maintenant avéré qu'un traité d'alliance offensive et défensive a été conclu entre l'Autri che, la Saxe, le Wurtemberg el la Bavière. La Prusse se laissera-l-elle intimider Voilà la ques tion Cette quadruple alliance n'est, cfoyous- nous, qu'une habile manœuvre diplomatique dout l'unique but e>t de donner plus de poids l'Autriche dans les affaires de 1 E<%cloral de Cassel. ■«r-Bi 8 i9'0 •- On écrit d'Osteude Notre ville est vivement émue des symptômes Berthier s'inclina en rongeant ses ongles... Il était dans une perplexité toute anxieuse, car là grande dame lui avait demandé avec instance, déjà deu$ ou trois fois, de ne pas faire partir M. de Canouville, ce que, du reste, celui-ci ignorait entièrement. Berthier se savait cou pable, et tremblait que l'empereur le sût. Heureusement que Napoléon ne le savait pas... Que M. de Canouville soit parti ce soir mèraê pour l'Espagne! Il y a, je crois, des dépêches envoyer au prince d'Essling; que ce soit lui qui les porte. Berthier s'inclina, sans oser dire un mot en faveur de son aide-de-camp, et s'en revint chez lui tout heureux d'en être quitte pour une ou deux paroles un peu dures; et tout aussitôt les ordres furent expédiés... Hélas! ce même soir, où il fallut quitter Paris, était le jeudi-gras 1811. M. de Canouville pensa devenir fou de désespoir en recevant ses ordres... 11 courut chez le prince et vou lut lui parler... 11 ne put entrer; enfin il le joignit: Je n'y peux rien, je n'y peux rien, s'éeria-t-il du plus loin qu'il le vit... C'est l'empereur qui le veut... Aussi, que diable allez-vous porter de ces choscs-là!... Allez-vous-en, allez-vous-en, et partez plutôt avant minuit qu'après. Le pauvre Jules vit bien qu'il n'avait aucun secours attendre de son général. Il courut chez la princesse, et la trouva tout en larmes... Duroc en sortait et lui avait porté deux lignes terribles de l'empereur.., Ils pieu-: rèrent tous deux, et se consolèrent en pensant rju'eta

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Le Progrès (1841-1914) | 1850 | | pagina 1