flOtRN.IL DTPRES ET BE L'ARROYDISSEMEIVT.
Vires acquiriteundo.
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V, ,,r.r irimestrtf 3 francs 30 c. Provinces, 4 francs. I Le Progrès paraît le Jeudi et le Dimanche. Tout ce qui concerne le journal doit
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INTÉRIEUR.
Vpres,- 16 Octofire.
NÉRAILLES DE LA REINE.
ne'perte bien triste vient d'affliger profon-
lent la Belgique. Depuis des siècles, quand
.,e venait de perdre se s souverains, c'étaient
vent pour elle des étrangers qui résidaient
d'autres pays.t'leue les voyait que rarement
tttîfliTaffection que, la nâtion leur vouait
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t'tL0l'ks donné que des exemples de modestie
simplicité. D'une chanté inépuisable
savait secour ir l'indigence et le malheur
hss ostenlatibn. Dans la vie privée, elle avait
le:, -.dations les plus agréables et possédait les
quiti'J/es les plus précieuses qui rendent l'épouse
aussi chère que respectable.
La Reine Louise-Makie est morte comme une
sainte, entourée de sa famille si cruellement
éprouvée en si peu de temps. Déjà, depuis
longtemps, une maladie lente rongeait celte
existence si heureuse, quand la catastrophe de
Février et la moi l deLouis-Philippe sont venues
précipiter les ravages de celte affection. Il y a
peu de temps encore, la vie de S. M. ne sem-
Wa;.el ,jas menacée d'une manière imminente,
qu uJ il y a quelques semaines, les progrès de
la maladie ont fait craindre que la fin tfe
l'existence de la Reine n'était guère plus très-
éloignée.
Dans l'histoire, la Reine Louise-Marie figure
ra comme l'épouse d un Roi qui a pris au sé
rieux le pacte constitutionnel qu il a juré. Elle
n'a jamais tenlé, par une influence illégale,
faire prédominer des intérêts étrangers au pays.
A peine avait-elle mis le pied en Belgique, que
son pays d'adoption remplaça, dans ses affec
tions, la France, sans cependant quelle ait
HasTONtë D'UNS IROSIEJ
(Suite et fin.)
Un instant après, la main de Louise tremblait d'émo-
tion, pressée qu'elle était par la main royale; car Louis
XIV venait de choisir la fille d'honneur pour sa danseuse.
A la fin du bal, Le Nôtre, qui avait reçu des ordres
j formels, apporta son rosier favori dans une caisse riche-
ment dorée.
Le pauvre homme avait l'air d'un condamné qu'on
amène au supplice.
Il plaça l'arbuste sur la dernière marche d'une estrade,
en vu» de tous, et chacun put lire au bas de la caisse ces
mots qui mirent autrefois le désordre dans l'olympe:
A la plus belle
Vingt rivales pâlirent, en apprenant que le duc de
Lauzun avait été chargé par Louis XIV de faire porter
la rose cent feuilles dans l'appartement de M"* de la
1 Vallière.
Mais Le Nôtre fut heureux, car il obtint la permission
d'aller soigner son enfant chéri chez la favorite du roi.
Cette rose devint un talisman mystérieux auquel la
[jeune fille attachait la persévérance de l'amour de Louis
oublié qu'elle était issue d'une famillepriucière
française.
La translation des restes mortels de la Reine
a eu lieu lundi dernier, au milieu d'un im
mense concours de monde toutes les stations
où le convoi S'est arrêté. Il était facile de voir
que le deuil général qui attristait les popula
tions, n'était point affecté, et pour les princes
là plus belle oraison funèbre qu'on puisse leur
souhaiterest la douleur vraie du peuple
quand le terme'de leur existence est arr ivé.
es membres de la Société royale de S'-Sé
astien sont convoqués pour Jeudi. 17 Octobre,
4 heures de relevée, dans le but de sanction
ner la proposition du chef-homme, tendant
célébrer un service funèbre pour le repos de
l'âme de S. M. la Reine des Belges, Lundi, 21
de ce mois.
Le grand service officiel pour le repos de l'âme de
S. M. Louise-Marie, Reine des Belges, sera célébré
Jeudi, 17 Octobre, en l'église S' Martin 10 heu
res du matin.
Nous venons d'apprendre que la. chambre
de «oaimeice de cette ville a voté une adresse
au Roi, pour lui exprimer ses sentiments de
condoléance sur le malheureux événement qui
vient de plonger la Belgique entière dans le
deuil et dans la désolation.
Une escroquerie avait été commise, il y a
plus de cinq mois, au détriment de la Ve Bos-
saert, l aide de lettres portant de fausses si
gnatures, et une fille Seghers, accusée de ce
délit, avait été emprisonnée préventivement
pendant plus de trois mois. Défendue avec
conviction par M. 1 avocat Carpenlier, le .tri
bunal l'avait acquittée.
Aujourd'hui 011 vient, la suite de la décou
verte d'un autre tnéfait, «le mettre la main sur
le véritable auteur de l'escroquerie. C'est une
jeune fille qui vient d'être arrêtée et est déjà,
dit-on, en aveut
1 n fin i
VILLE D'YPKES. Covseil cohmexal.
Séance publique du Lundi14 Octobre i85o.
Présents MM. le baron Vanderslichele de
XIV. Elle suivait avec sollicitude toutes les phases de la
végétation, tremblant la chute d'une feuille, s'ailli-
gean} jusqu'aux lannes, lorsqu'unnouveau bouton ne
surgissait pas côté de la rose épanouie pour la remplacer
lorsqu'elle perdait son éclat.
Louise n'avait cédé qu'à son cœur, et les rêves de
l'ambition ne troublaient pas son âme naïve.
Si tendre et si honteuse de l'être, comme l'écrit
quelque part Mm« de Sévigné, la pauvre jeune fille pleu
rait sa faute au pied du crucifix. Ses remords la punis
saient cruellement de son bonheur, et plus d'une fois le
prêtre qui disait la première messe la chapelle de
Versailles, entendit des sanglots étouffés partir de la
tribune royale, et vit, en se retournant, une ombre
blanche agenouillée.
C'était M'1" de la Vallière, qui priait Dieu de lui par
donner une nuit d'amour.
Ange tombé, Louise se souvenait du ciel.
Dix ans s'écoulèrent de la sorte. La jeune fille continua
d'expier par ses larmes les faiblesses de son cœur.
Nous retrouvons au château de Saint-Germain la rose
cent feuilles, placée sur un guéridon brillant de dorures.
Mais la pauvre fleur, malgré les soins de Le Nôtre, s'in
clinait tristement sur sa tige flétrie.
Maubus, bourgmestre président, Iwtins-Fon-
teyne, éçhevin Théodore Vaiiden Bogaerde,
Pierre Beke, Gérard Vandermeersch, Charles
Vande Brouke, Boedt-Lucieu Legraver.ind,
Martin Smaelén, Edouard CardinaelErne»t
Merghelynck Boedt avocatLouis Annoot
conseillers.
M. le secrétaire donne lecture du procès-
verbal de la partie de la séance du 5 Septembre
dernier, qui a eu lieu huis-clos. La rédaction
en est approuvée.
M. le secrétaire donne communication de la
réponse faite par M. le ministre de l'intérieur
aux réclamations adressées, ce haut fonction
naire, par l'autorité communale, contre les
plantations opérées sur le terrain consacré aux
fortifications de la place d'Ypres. M. le ministre
fait connaître les considérations et avis émis
ce sujet par le conseil supérieur d'hygiène et
de salubrité publique. Il en résulte que les
arbres plantés aux bords extérieurs des fossés
fournissant l'eau nécessaire l'alimentation de
la ville, ainsi que ceux qui se trouveraient
une distance de moins de vingt mètres des
bords des mêmes fossés, qui sont le Kasteel-
t/rachtle Boterplaset la Watenngue, seront
déplantés.
Le Conseil vote l'unanimité une adresse de
condoléance au Roi, l'occasion de la perte
douloureuse de S. M. la Heine des Belges. Un
service funèbre sera célébré en la cathédrale:
MM. les membres du Conseil s'y rendront en
corps toutes les autorités civiles et militaires
seront invitées bien vouloir assister cette
triste solennité.
Il est décidé que le bourgmestre et les éche-
vins porteront le deuil pendant six mois et que
MM. les conseillers seront également en deuil
dans toutes les circonstances publiquement
officielles.
Le dernier objet l'ordre du jour est le
tirage au sort de la série sortante des membres
du Conseil au 1er janvier 1832 M. le secrétaire
donne lecture des instructions communiquées
par l'autorité supérieure, l'égard de cette
opération. Un premier tirage a lieu pour dé
terminer quel sera Iéchevin qui appartiendra
la série sortante. M. le président prend un
bulletin de l'urne et M. Alphonse Vanden
Peereboom est désigné par le sort. M le secré-
Près d'elle,-M11" de la Vallière, que le roi venait de
créer duchesse, pleurait avec amertume. Elle acceptait
ce litre et "les honneurs qui y étaient attachés, la mal
heureuse elle acceptait tout cela pour ses enfants; car
elle avait deux enfants du roi... du roi qui ne l'aimait plus
Louise ne confiait sa douleur qu'à Dieu et une amie,
qu'elle croyait discrète et sincère, Françoise-Athénaïs de
Mortemar, duchesse de Montespan.
Celle-ci, entrant un soir chez la favorite, la trouva en
larmes.
Eh quoi s'écria-t-elle, vous avez le tabouret et
vous pleurez? Le roi ne vient-il pas de vous donner une
nouvelle preuve d'amour? Et vous l'accusiez injustement,
Louise.
Pour toute réponse, M"' de la Vallière, jeta les yeux
sur la rose mourante.
Bon Dieu quelle étrange superstition vous avez
là dit Mme de Montespan, qui prit un siège et s'assit aux
côtés de son amie. En vérité, c'est un inconcevable en
fantillage de croire que la tendresse d'un roi suive les
destinées d'une fleur! Allons, enfantajouta-t-clle en I
donnent sur les mains de la belle désolée de petits coups j?
d'éventail, vous êtes toujours adorable, pourquoi ne g
scricz-vous plus adorée?