boschtaillie BOOMEN, s3 a a 3 3, vendit™. ANNONCES. Faite divers. BURGERLYKE GODSHUIZEN PLANTSOENEN - VERKOOPING LE CORDON BLEU. is©!U)ffl©g©g§i Compagnie nationale DES PROPRIÉTAIRES RÉUNIS, D'INCENDIE. txécuter cet ordre; quoi un représentant modéré avait épondu En ce cas, je dépose lundi un acte d'accusation :ontrc vous. La bonne volonté du ministre étant douteuse, les questeurs ne se rangèrent pas de l'avis du président, et l'un d'eux, M. Razc, exprima cette opinion qu'il s'agissait d'une résolution personnelle en quelque sorte au pouvoir législatif, et que c'était au pouvoir législatif lui-même la faire appliquer. M. Dupin se rendit et donna en effet M. Baze sa délégation. Celui-ci, accompagné d'un huissier, se rendit aussitôt la maison de Clichy et réclama M. Mauguin. Le directeur, surpris, refusa d'abord, et proposa M. .azc d'ajourner au lendemainafin d'en référer son hef immédiat. M. Baze fit observer qu'il n'était pas venu pour dis cuter, mais pour faire exécuter un ordre émané d'une assemblée souveraine. Voulez-vous ou non obéir? ajouta-t-il, sinon, je vais requérir un bataillon, deux, s'il le faut l'armée de Paris au besoin pour que force reste au pouvoir législatif. Mais je ne sors pas d'ici sens M. Mauguin Devant cette énergique exposition, le directeur céda et M. Baze reconduisit JM. Mauguin dans son domicile. Jamais homme sage ne mit l'épreuve ni verré ni femme. Lope de Véga nous a laissé quelque part cet axiôme sensé. Pour avoir ignoré ou méconnu celte loi de morale, un jeune fermier, de condition fort aisée, rési dant dans une commune des environs de Tournay, s'est dernièrement trouvé dans une position délicate, qui fera longtemps le sujet de plus d'une veillée de village. Le bourgmestre en entretient le. magister, en faisant le soir une partie de piquet au cabaret de l'endroit. Les commères en glosent Dieu sait comme, et le cœur de plus d'une bergère renaît la douce espérance de devenir, peut-être plus tard, la compagne chérie et préférée du lion, ou plulôl du coq de la localité. Arrivons au fait. Cassiodore T..., après avoir passé ses plus belles an nées de jeunesse batifoler, au milieu des champs de luzerne et de bluets, avec les jolies filles de son village, se sentit subitement enclin suivre une existence plus sérieuse et exempte de l'orage des grosses passions. Il aspira aux douceurs du mariage, et commença rêver, lui, le don Juan de toutes les fermes la ronde, aux petits enfants roses et joufflus, aux caresses légitimes d'une ménagère accorte, douce et bienveillante. Ces rares qualités, il crut les rencontrer dans la personne d'une jeune veuve qui avait été si peu^mariée que, ma foi, ce n'était guère la peine d'en parler. Pour rester dans le vrai, il faut dire que noire fringant fermier avait épuisé, mais vainement, tout l'arsenal de ses bucoliques séductions, contre cette citadelle de vertu, qui voulait toute force être encore épousée par devant l'écharpe de M. le bourgmestre. Enfin puisque c'était là le seul moyen de conquérir sa belle, le fermier prit une résolulion désespérée et décida bravement passer sous les fourches caudiues de l'hymen. Bientôt on annonça la nouvelle aux amis, aux parents. Un repas de fiançailles fut commandé. On égorgea un veau, un mouton; on mit mort une foule d'innocens poulets et l'on étrangla tous les canards de la basse cour. Tout allait au mieux. Comme l'opéra-comique, l'hymen allait eombler leurs vœux, si notre malicieux héros n'eut été poussé par la fatale curiosité de savoir s'il était réel lement aimé pour les charmes uniques de son individu, et non point en même temps pour les douceurs de son opulence reconnue. Il imagina un bon tour et, contre son attente, il fut pris au traquenard. Le jour du festin, on le vit se mettre table d'un air consterné. Tout d'abord on eut beau le presser de questions» de marques d'intérêt, il demeura triste et muet comme un homme qui souffre du mal de dents. Enfin, il feignit de ne plus pouvoir maîtriser son cha grin et fit, en gémissant, l'aveu que, le matin mêmeil avait appris la ruine complète de sa fortune, imprudem ment engagée dans des spéculations hasardeuses. Le coup de théâtre fut original. Car la confidence était peine achevée que la totalité des convives y compris la sensible veuve, avaient opéré une brusque retraite, sous ruine, qui n'osait en croire le témoignage de ses yeux, ni rire dans sa barbe du succès étourdissant de sa ruse. Dix minutes après, sa triste mésaventure était col portée et commentée aux quatre coins du village. Le lendemain, le mariage était flambé. Mais qui fut le plus attrapé dans cette singulière affaire Nous estimons qu'il faut plaindre les pauvres bêtes dont on avait fait grande boucherie pour le repas précurseur de la noce. [Journal de Tournay.) Photographie sur papier, formation instantanée de Vimage la chambre noire. Par M. Blanquart-Évrard. Le fluorure de potassium en addition l'iodure dans la préparation de l'épreuve négative, donne des images instantanées l'exposition de la chambre noire. Pour m'assurer de l'extrême sensibilité du fluorure, je l'ai expérimenté sur la préparation la plus lente de la photographie, celles des plaques dé verre albuminées et simplement iodurées, exigeant unç'exposition au moins soixante fois plus longue que celles sur papier. En ajoutant du fluorure dans l'albumine indurée et en remplaçant le lavage l'eau distillée de la feuille de verre au sortir de l'acétonitratc par un lavage dans une disso lution de fluorure de potassium, j'ai obtenu instantané ment l'image l'exposition la chambre noire. J'ai même obtenu ce résultat, mais dans des conditions d'action moins puissantes, sans l'addition de fluorure dans l'albumine et par la seule immersion de la feuille de verre dans le bain de fluorure après son passage l'acétonitratc d'argent. Cette propriété du fluorure, si remarquable déjà dans une préparation si résistante aux effets photogéniques est appelée donner des résultats inappréciables dans la préparation des papiers, et apportera dans cette nouvelle branche de la photographie une transformation aussi radicale que celle que le Lrômc a produite sur les plaques d'argent iodurées de M. Daguerre. État-civil d'Tpbes, du 29 Décembre 1830 au 4 Janvier 1851 indus. Naissances sexe masculin 2 idem féminin 3 total, 5. Un mort-né du sexe féminin. Mariages De Bey, Louis-François-Henri, âgé de 28 ans, commissionnaire, et IngelaereÉmércnce, âgée de 20 ans, dentellière. Décès Cornet, Eugénie-Fidèle, âgée de 24 ans, den tellière, célibataire, rue de Menin. Van Elslande, Barbe, âgée de 69 ans, journalière, veuve de Philippe- Jacques Ilackc, rue de Menin. Vande Lannoite Jean-Charles, âgé de 86 ans, receveur de l'octroi com munal, époux de Jeanne-Joséphine Libbcrecht, rue du Verger. Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 3; idem fémin in, 3; total, 6. Marché d'Vpres, du 4 Janvier 1851 Les prix du froment ont baissé de 20 centimes l'hec tolitre. 490 hectolitres se sont vendus de fr. 13-60 16-40; en moyenne 15 fr. l'hectolitre. Une légère baisse de 10 centimes l'hectolitre s'est produite sur les prix du seigle. 42 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 10-40 11-20; prix moyen fr. 10-80 l'hectolitre. Les prix de l'avoine n'ont point changé. 14 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 7-25 7-50 en moyenne fr. 7-37 l'hectolitre. Aucun changement n'est survenu dans les prix des fèves. 60 hectolitres ont été vendus fr. 11-60 l'hecto- Les prix des pommes de terre n'ont subi aucun chan gement. 1,900 kilogrammes se sont vendus raison de fr. 8-50 les 1 00 kilogrammes. DEK STAD YPRE. 1 lepen 1 Popelier, Slaende in de gar-.teaux, pointes et entrebuts et autres tra- zingen der hofstede gcbruiktdoor Joannes- vaux aux moulins, cuves, ouvragés de Baptiste Bossaert,digletegenden steenweg tonneliers, menuisiers, charpentiers, blocs SCHOONE MET GETEEKENDE openbaer te koopen j Op Zaterdag, 11" January 1851len een ure précis namiddag, ter zitting van hcl Bestuerdcr Burgerlykc Godshuizen, in het Belle-Godshuisj in de Bysselslraet, binnen Ypre, zal er door het ambt van Meester VANDERlIEERSC.ilNotaris résidé- rende lot hetzelfde Ypre, worden overge- gaen tôt de openbare Verkooping van de BOSCHTAILLIE, ter oude van zeven jaren, staende op 24 hectaren 91 aren 03 ccntia- ren, met 2,333 PLANTSOEN'EN, toebe- hoorende de Godshuizen voornoemd, gele- gen in de geinecntcn Boesinghe, Vlamer linghe, Wytschaetc, Zandvoordc en Zille- bckeby plakbrieven verdeeld in 29 koopen. Ten zelfden dage en plaetsc, ten drie uren namiddag, zullcn ook verkocht wor den, door het ambt van gemelden NoTAnis VANDERMEERSCH, 43 koopen BOO- MEN waervan den aerd en gelcgcnhcid hiernevens is omschrcvcn, te weten 9 Abeelen,staende opde landen gcbruikt door Joseph \erbrugghelangs den steen weg naer Pilckem, gemeente Boesinghe. 7 lepen en 2 Esschcn, staende op de garzingen gebruikt door Louis De Bandt, digte by het Wiclkcn, gemeente S'-Jan. 3 lepen, 1 Abcel, op de landen gcbruikt door Emanuel Dochy, burgincester te dito S'-Jan. naer Zonnebeke te Sint-Jacobs buiten gehugte Kruipendaerdo. 6 Abeelen en 2 lepen, staende op de landen gcbruikt door Karolus Delbecque, langs den steenweg naer Zillcbckc. 28 lepen staende in de garzingen der hofstede gcbruikt door Pieter-Joannes Zwyngedauwlangs den steenweg naer Poperinghe, (S'Nicolaus buiten.) 21 Beukcn,staende in dcnboschgenaemd Hoogcndorp, te Zillebcke en Zandvoorde. 1 Beuken, staende in den bosch gcnaemd den Schoenlappcr, te Zillebeke. 8 Eekcn, staende in den bosch genaemd den Bclle-Akker, te Wytschaetc. 21 Ecken, staende in den Schoolbosch, gelegen in den Brandhoek le Vlamertinge. Jacques Delbecque, toeziener der cigen- dominen ten plalten lande, behoorende gcmclde Godshuizen, zal de te koop aenge- bodene Boschtailiic, Plantsoenen en Boo- racn, aen de licfhebbers aentoonen. Dcze Verkooping zal gebeuren met tyd van betaling, mits stellcndc goede borgen of medekoopers, de bespreken bestaende in tien tenhonderd engereed te betalcnacn den Notaris met gemelde Verkooping gelast. Elk zegge het voort. moulin huile, etc. IL Y AURA LONG CRÉDIT. VAN OP DE. KRUISSTRAET P EYENS YPRE. Dynsdag, 21° January 185,1, om 12 uren s'iniddags, ter hofstede gebruikt door sieur Pieter De Vos, gelegen op de Krui3 stract, nevens Ypre, zal cr voortsgegaen worden tôt de openbare Verkooping van 112 koopen SCHOONE POPËLIEREN ABEELEN, IEPEN en ESSCIIEN-BOOMEN. Met langen tyd van betaling, mits stel lende goede en welbekende medekoopers en den 10" pennink met de bespreken gereed te voldoen in de handen van den Notaris VANDERMEERSCR, met deze Verkooping bclast. Mardi, 21 Janvier 1851, 9 heures du matin, dans le bois dit Bois-Madame, Messines, appartenant l'Institution royale du lieu, le Notaire HOMMENS,à Warnè- ton, vendra publiquement, 93 marchés de TRÈS-BEAUX CHÊNES ORMES fines feuilles, PEUPLIERS et BOIS-BLANCS propres tout usage, constructions de bâ- E ii vente chez Lambin, Fils, marché au beurre, a ypres. NOUVELLE REDIGEE ET MISE PAR ORDRE ALPHABETIQUE. par mademoiselle marguerite. NOUVELLE ÉDITION, Augmentée de nouveaux. Menus appropriés aux diverses saisons de l'année; d'un Ordre pour les services de l'Art de découper et de servir la tablr d'un Traité sur les Vins et des soins donner a la Cave; d'instinotions sur les Hui «es, les Truies, let= Vlelons, les Champignons; des moyens pour recon naître les falsifications et altérations les plus fié quentes. D'UN VOCABULAIRE COMPLET Des termes et des nste nsiles en usage pour la cuisine1 Voffice la caveetc. Un beauvol.de 225 pag. Édition de 1849. Prix 1 franc. Kantoor Tan den Notaris CHRIST1AEN te Passchendaclc. 1°Woensdag naest, 8" January 1851, te beginnen met den middag, op Passchen- daeleby den Kozak, in het bosch der kerkfabriek van 60 koopen ZWARE EIKENBOOMEN, eenige ABEELEN en wat PLANTSOENEN. 2" Donderdag naest, 9° January 1851, te beginnen ten elf uren's morgens, op Passchendacle, by den Stuiver en aen de Mossclmarkt, op de hofstede der erfgena- men Socrien en op de hofstede der hccrcn Van Tiéghem; van 120 koopen BOOMEN, waeronder schoonc POPELlEREN en ESSCI1EN. EIKEN, ABEELEN 3°Maendag, 20" January 1851, te beginnen ten elf uren 's morgens op Zonnebeke en Passchcndaele, op de hof stede als nu gebruikt door sieur Louis Dochyen op de geene van vidua Donck, van meer dan 100 koopen BOOMEN waeronder ZWARE EIK.EN, ABEELEN en POPELlEREN, al dienstig tôt aile slach van werken. BfiOB ÉTABLIE A BRUXELLES, pour assurances contre les risques La Compagnie assure contre l'incendié et le feu du ciel et contre les dommages occa sionnés par la foudre, quand même celle-ci ne ferait pas briser ou renverser, et ce aux primes les plus modérées, toutes propriétés mobilières et immobilières, récoltes, bes tiaux, etc. Les dommages sont payés immédiatement après le règlement de la perte. Les en gagements de la compagnie sont garantis par un capital de 5,000,000 de francs. Agent principal Ypres Mr LERNOL'LD» architecte, rue au Beurre.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3