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outre des fers correcteurs destinés remédier
certaines irrégularités des memlires, et enfin des
fers pathologiques, employés comme pièces d'ap
pareil de pansement.
Au point de vue de l'agriculture, le métier de
marérhal-ferranl a une importance assez grande et
si l'on pouvait répandre l'instruction et les lions
procédés parmi eux, ce serait un grand service
rendre l'agriculture, car souvent l'ignorance d'un
maréchal peut occasionner des pertes considérables
et, sous ce rapport, le don lait au Musée, acquiert
de la valeur, puisque les hommes du métier pour
ront examiner et imiter les produits perfectionnés
des ateliers de maréchalerie du Cours d'équilalion
militaire d'Y près.
II Observateur termine ainsi un article très-
remarquahle qu'il consacre au mandement de
l'archevêque de Paris
Ou fait une autre réponse encore. Il y a deux
jours, la Patrie de llruges prétendait très-sérieuse
ment que le mandement de l'archevêque de Paris
n'est point applicable au clergé be'ge. Chicane mes
quine; l'ai chevêque de Paris n'a |>as de juridiction
en dehors de son diocèse, c'est vrai; mais quand il
paileau nom de l'Église catholique, quand il invo
que les principes de l'Église, n'a-l-on pas mauvaise
grâce de dire ici Cela ne nous regarde pas de
même que les journaux du parti catludique belge
répondirent la sentence lancée par l'archevêque
de Paris contre le fanatique journal l'Univers Cela
tie nous regarde pas. Comme si la vérité n'était pas
une, el si ce qui est un principe de l'Eglise, un de
voir suprême pour le prêtre en France, était une
chose risible en Belgique! Le parti catholique ne
sortira pas de ce dilemme
Ou l'archevêque de Paris est un schismatique, ou
nos adversaires politiques ont indignement abusé
du nom de la religion.
C'est ainsi que les principes du libéralisme, après
avoir reçu, depuis 1847, une sanction éclatante de
la souveraineté nationale, devaient obtenir une jus
tification, non moins solennelle d'un des prélats les
plus éminents et les plus vénérables de la chré
tienté.
On écrit d'Ath, le 3 février
Aujourd'hui ont eu lieu, en noire ville, les
élections communales pour remplacer sept conseil
lers qui avaient donné leur démission la suite de
mésintelligence entre la majorité du conseil et le
collège éclievinal.
Les sept démissionnaires ont été réélus: M\I.
Jenaerl, VVillian'eet Taintenier qui faisaient partie
des cvnieilleis sortants au ir janvier i85i, ont
obtenu chacun 200 voix. Leurs concurrents ont eu
de i3o i35 vo x. Les membres sortants le ir jan
vier i>5i,MM. lîefa qz, Dercy, Deghouy et Piletle
ont^ ensuite léélus par 210 voix contre 118
données leurs concurrents.
V!Indépendance annonce qu'à la suite de la vente,
faite par l'Etal la.Banque Nationale, de toutes les
obligations de l'emprunt belge de 1836 et de l'em
prunt 2 1 /i p. c. de 1844) dont le ministre des finan
ces a été autorisé disposer' par la loi du 20 juin
ih4<), la somme de bons du trésor en circulation ne
dépassera pas 16 ou 17 millions.
Au commencement de la session, M. le ministre
des finances avait calculé qu'il n'avait pas besoin
d'émettre plus de i5 millions. Lors de la discussion
du budget des voies et moyens, il avait subitement
demandé la chambre de porter l'autorisation
d'émission 3o millions. L'opération que le gouver
nement vient de conclure ramènera doue ou peu
près l'émission au taux primitivement indiqué par
le ministre.
Par arrêté royal du 3 février, ont été nommés
membres des commissions provinciales de statisti
que, savoir, dans la Flandre occidentale
M. le vicomte de Croeser de Berges, C., inspecteur
provincial de l'instruction primaire, membre de la
commission d'agriculture, membre sortant;
M. l'abbé Carton,directeur de l'institut des sourds-
muètsel des aveugles, Bruges, mem lire de l'acadé
mie royale de Belgique, membre sortant
M. le chevalier Bethune, bourgmestre de Cour-
trai, membi'é sortant
M. de Latte, auditeur militaire de la province.
Par arrêté royal du 3o janvier, sont nommés pré
sident et secrétaire de la commission médicale pro
vinciale, pour l'année i85t, savoir, dans la Flandre
occidentale
Président M. J.-J. De Meyer1, docteur en chirur
gie, Bruges.
Secrétaire M. J.-O.-M. De Mersseman, docteur
en médecine, Bruges.
I
On lit dans Y Union libérale, de Verriers
De toutes les villes de quelque importance du
royaume, c'est Verviers qui est la plus morale, si
l'on admet comme signe caractérislique de l'immo
ralité, la faculté des mœurs prouvée par ses résultats
inévitables.
L'arrondissement judiciaire de Vjerviers, est le
plus probe, si L'on admet que le respect de la pro
priété est une preuve évidente de probité.
u II est encore un de ceux où il y a le plus d'ordre,
si l'on admet que les rixes et les disputes sont des
indices d'une propension au désordre.
Car, parmi les douze principales villes du
royaume, c'est Verviers qui a le moins d'enfants
illégitimes, qui a le moins de cas de préventions de
vols, et elle est une de celles qui ont le moins de
préventions de délits pour coups et blessures.
Dimanche dernier, l'autorité judiciaire de Cour-
trai, a fait exhumer, Menin, le cadavre du sieur
Lepla, décédé, il y a quelques jours, et elle parait
avoir constaté que sa mort doit être attribuée des
blessures qu'il a reçues dans une rixe
Le domestique du meunier Petit, Menin, nommé
Edouard De Lal'oulaine, est tombé dimanche sous les
roues de sou chariot, et on n'a plus relevé qu'un ca
davre.
hommes. Elle voulait lui parler, le remercier; ses lèvres
tremblaient et ses yeux s'emplirent de larmes. Larmes
«lu cœur c'est Dieu qui vous envoie pour exprimer la
joie suprême, et comme pour nous apprendre qu'aux
douleurs les plus amères touchent les félicités les plus
pures.!
Mademoiselle dit Henri avec modestiec'est
d'aujourd'hui que je sers utilement la reine; souffrez que
je vous offre de monter mon cheval pour vous éloigner
de cette seine odieuse qu'il faut vous hâter d'oublier.
L'oublier, mrssirc, l'oublier!... Mais seriez-vous blessé?
Oui, vous l'êtes. Oli mon Dieu, que de sang
Le visage du chevalier avait pâli toul-à-coup.
Mon frère, s'écria le page, partons vite. Mais
vous aussi, monsieur de Lamorgc, vous êtes atteint, dit
Jean e ivec frayeur.
Elle voulut saisir le bras du petit héros...
Juste ciel il a le bras cassé
Le bel enfant laissa tomber sur la marquise de Cour-
tenay un regard mélancolique et brave, et lui dit presque
voix basse
J'avais garantir ma rose, que vous avez gagnée;
Madame; c'est ce qui m'a valu ma blessure. La voilà
cette fleur, la voulez-vous
La marquise la prit, la cacha dans son sein, et regarda
L'intérêt des nouvellesde Paris *e résume aujour
d'hui dans la discussiop des bureaux qui ont nommé
la commission chargée d'examiner le projet de
dotation.
Les bureaux étaient fort nombreux el les débats
ont été des plus vifs; malheureusement, le résultat
ne permet guère de mettre en doute, maintenant, le
sort qui attend le projet devant l'assemblée. Tiers
parti, légitimistes, gauche modérée, montagnards,
ont été unanimes contre la dotation. Ce refus 11e
pou rra, en définit i ve, queser vir la cause du présiden t.
Les nominations failesdans les bureaux ont donné
treize voix contre le projet, et seulement deux voix
pour, par une majorité de 375 contre z56.
Une arrestation importante a été faite dimanche
dr, Lille.
son jeune ami avec extase
Voici le roi, dit lord Wenlock je parie qu'il va
jurer en voyant ce sanglier abattu.
Et pendant que Jeanne et le prince regardaient arriver
le roi, qu'avait rejoint toute la compagnie, Margaret dit
son ami d'une voix heureuse
Voilà mon plus beau jour, Henri il n'y a que toi
au monde toujours toi rien que loi
Les six acteurs de la scène que nous venons de décrire
attendirent, sans changer de place, le cortège royal.
Le roi Louis embarqua son cheval au galop; la reine,
Warwiek et toute la suite l'imitèrent.
Qu'est-ce que ce tumulte dit le roi au comte de
Chabanes Voilà, certes, une grande audace, et les ordres
que je donne ne sont guère exécutés.
Le duc de Clarcnce expliqua au roi ce qui s'était passé
Depuis quelques jours, la police était sur la piste
if^'un individu nommé Pérou ne, de Wervicq (France),
accusé d'assassinalsur la personned'unjeune homme
qui lui demandait le remboursement d'une somme
de 17 fr.qui lui était due.
Dimanche malin, Péronne a été arrêté dans une
maison de la rue Basse, où il dînait en compagnie
d'autres personnes qui ne le connaissaient pas. Il n'a
fait aucune dillicnlté de reconnaître son identité,
malgré le faux nom qu'ilavait pris, eta mis beaucoup
de cynisme faire l'aveu de son crime. Cet assassin
sera sans doute livré aux autorités belges, le forfait
ayant été commis sur le territoire belge.
Voici de nouveaux détails qu'on nous trans
met sur le nommé Verhaegen domestique
dont nous avons annoncé l'arrestation
Cel homme, qui appartient une famille
d'honorables cultivateurs, fut placé, par sou
père, dans le collège des Jésuites M ilines, où,
lâge de 18 ans. il enleva les vases sacrés et
plusieurs objets de la sacristie. I! fut condamné
pour ce fait par la Cour d'assises d'Anvers,
cinq années de réclusion.
Quand il eut subi sa peine, il entra au cou
vent ries Jésuites, Couvain, pour y continuer
ses études, y séjourna pendant un an environ,
puis se fit sous-maître d'école, Laeken. A cette
époque, il fabriqua de faux certificat) de bonne
conduite pour cacher la peine infamante qu'il
avait encourue.
Mais il revint son penchant pour la vie mo
nacale et devint sacristain au couvent des Jésui
tes Anveis, d'où il fut vouvoyé pour son im
moralité. C'est alors qu'il se décida prendre
du service comme domestiqué dans quelques
familles nobles 11 demeura successivement chez
M,ne la douairière de M. dé G..., Anvers, et
ensuite chez Mmï la baronne Van V
Laeken, d'où il se fit chasser, cette fois, cause
de sa fausse dévotion.
Il lui reprit, ce moment, une velléité de
rentrer au couvent et il choisit, cette fois, celui
des missionnaires, Namtir. Mais on eut bien
tôt connaissance de sa condamnation el il ne
put être admis.
Après ce refus, il servit tour-à-tour chez M M.
le bourgmestre de Buckeu, le comte ilainXdllI,
Veihagen. président de la Chambre, le baron
Vanderduyn. el en dernier lieu chez M. le comte
De Croix. Nous avonsdéjà dit de quelle m inière,
au moyen de quels artifices, il commit une
quantité de vols dans toutes ces maisons.
En se présentant dans chacun de ces services,
Verhaegen mettait pour conditions d'entrée
qu il lin fût permis de se confesser et de com
munier loules les semaines, el d'aller la messe
tous les jours. Sa chambre était constamment
ornée d'un autel, sur lequel brûlaient nuit et
jours des cierges, et sa bibliothèque était com
posée mi-partie de livres il heure et d'ouvrages
tels que les œuvres de FigauII-Lebrun, de
brochures sur la franc-maçonnerie, de gravures
de modes pour dames, etc.
l'armi les objets saisis on a trouvé son por
trait et celui de sa maîtresse, tous deux fort
ressemblants et peints par lui-même.
Aussitôt après son arrestation, le premier
peu d'attention, dans son dépit, aux blessures des valeu
reux combattants. Vous nous ferez garder ses défen
ses... Ah l'admirable bure continua-t-il.
Et il passa sans ajouter un seul mot.
La rcines'était approchée de Margaret; elle l'embrassa,
et adressa de touchantes félicitations ses défenseurs.
Plus de vingt des plus beaux gentilshommes mirent pied
terre pour offrir un cheval la comtesse. La reine
ordonna Kildcrkin d'accompagner le chevalier de
Kerven et le page jusqu'à la Loire, et de les conduire,
pur l'ime des barques royales, au château.
Mademoiselle de Rosières dit nu page, qui, malgré sa
gouffrànce, lui prêtait l'cpaulc pour l'aider monter
cheval
Vous avez perdu votre rose rouge, pauvre joueur;
prenez la mienne et ne la donnez pas. Ange baisa ce
U.
Le roi écarta, mais grand'peine, les nuages qui s'étaient petit trésor, salua de la tète avec respect "et rcarda
amassés sur son front, et mit fin au discours du prince -.'il «ir flnniivA» an F>r;10 «ninnnnp anglais
par cette interruption, qui, dans celle circonstance, mon
trait nu l'égoïsine du plus égoïste des hommes
C'était le plus beau solitaire de la forêt Qu'en
dites-vous, messire Pierre Hcnncquin Un vrai mor
ceau de roi, Sire, répondit le grand-louvcticr, faisant son 1 monte, et il m'a désarçonpé'fort poliment
métier de courtisan. Et la pauvre bête s'est bravement 1 1 r.„.7„
défendue, ce que je vois, ajouta Louis, qui accordait!
Jeanne qu'il vit appuyée au bras d'un seigneur anglais.
La cavalcade s'éloigna lentement, el le baron de l'Aigle
dit aux amis qui l'entouraient
Voilà une demoiselle qui, Dieu me damne, est plus
cavalière que moi... J'ai essayé ce matin le cheval qu'elle
(La suite au prochain