compensation, dit un journal, pour la perte de notre pouvoir et de notre influence Francfort 6 Février. La convention mili taire entre la Hesse et l'Autriche, d'après laquelle des troupes de cette dernière occuperait l'Éleclorat, dont les soldats iraient prendre des cantonnements en Bohême, est sur le point de se conclure. On ajoute que M. de Manteuffel s'oppose de toutes ses forces cet arrangement, mais cela n'est que ridicule et :VI. de Schwarzenberg ne tient compte en aucune façon de ce que veut désormais la Prusse. Faits divers. Tandis que de vieux campagnards prétendent voir certains pronostics que l'hiver actuel, sera vierge de toute gêlée un peu intense, d'autres affirment au contraire, que la fin de cette saison sera des plus rudes. Des paris sont même engagés de part et d'autre. On rappelle celte occasion, le fait mémo rable qui arriva dans le siècle dernier. Il commença gêler seulement le a4 février, jour de laS'Mathias; l'Escaut, Anvers, fut pris, et le i5 mars on circu lait sur la glace pied et cheval. On voit inscrits, sur l'une des portes de la ville d'Anvers, des vers flamands,composés pour perpé tuer le souvenir de l'événement. En 1684, il commença gêler la fin de janvier; l'Escaut fut priset fermé pendant plusieurs semaines devant la ville, de sorte qu'on put traverser la rivière avec les plus lourds chariots et s'y promener en carosse; ce fut alors, que pour la première fois, on j tint sur la glace, épaisse de plus d'un pied, une espèce de foire l'aide de barraques construites en ,r. Il 1 I UI1GC3 Ut Cil twnwa Lftlll tvci U'«c, 1.UIJU t planches et dans lesquelles ci débitait toutes soi tes 'de 1 or, 11,000 onces; espèces d argent a de denrées, et 1 on y dansait comme aux guinguettes t o - iï - 14,ooo onces; argent en barres eu Belgi des faubourgs. Ge fait s'est reproduit lorsque I armée v iu._»2. française envahit la Hollande et que des vaisseaux de ligne furent pris par la cavalerie de l'armée répu blicaine. Nous avons rapporté, d'après VÉcho de Vétonele meurtre d'un jeune homme de Moussidan, par une jeune fille exaspérée de son abandon. Il était, on le sait, la vieille de se marier. Il paraît que celle qu'il devait épouser joue de malheur dans les choix de son coeur. Il y a quelques tempselle devait s'unir dit-on, avec un honnête culti valeur d'une commune desenvirons; deux où troisjoursavanl la cérémonie, le fiancé fut se baigner et se noya au bout de plu sieurs mois, un second soupirant se présente, il est agréé; tout est préparé: encore quelques semaines et il va y avoir des heureux, quand une mort violente de l'amoureux vient briser toutes les espérances. Enfin, la semaine dernière, le troisième futur a été assassiné comme nous l'avons raconté. Quel sera le Tobie de cette nouvelle Sarah Il vient de mourir Cowes, île de Wight, une fetnino âgée de toG ans. Elle avait constamment joui «l'une santé parfaite, ainsi que de la plénitude de ses facultés. Elle découpait avec tant d'adresse des profils et des ornements de papier que la reine Victoria et le prince Albert la firent venir, il y a un art, au palais d'Osb n-iie, et lui demandèrent, pour leurs enfants, des spécimen de sou art, qu'ils rétri huèrent généreusement. Dans le même quartier qu'habitait cette femme, il existe encore 2 3 vieillards dont les âges réunis tonnent, en totalité, 1812 années, et il est remarquer que ce quartier est le plus mi sérable de l'endroit. Le relevé officiel des exportations de métaux pré cieux du port de Londres, pendant la semaine der nière, a donné espèces d'or en Belgique, y,000 onces; or eu barres Du nkerque, 3,000 onces total Hambourg, ique, 3,ooo; Duukerque, 7,000; Hambourg, 3a,000; total de l'argent 5G,ooo onces. l'animal, et rions ignorons en ce moment s'ils auront été assez heureux pour le rejoindre: ou le dit blessé mortellement. VAlbany Kuickerbocker se vante de posséder dans son office un chien d'uu instinct sans pareil. Cet animal qui appartient un porteur du journal, ae- co m pagne tous les jours sou maître dans la ronde du matin pour le service de Goo abonnés. Le porteur ayant dû se faire remplacer momentanément cause d'une indisposition, le chien a servi de guide au nouveau venu en «'arrêtant chaque porte dans l'ordre accoutumé, sansen oublier une seule. Devant chacune, il remuait la queue d'un air significatif, et, chose remarquable! il aboyaitdevant la demeure des abonnés qui étaient depuis quelque temps eu retard pour le payement du journal. Le général Changarnier, qui occupe l'entresol d'une maison de la rue du faubourg S'-Honoré, n« 3, deux cents pas de l'Elysée, voit très-peu de monde. Sa porte est consignée pour la plupart de ceux qui se présentent et il n'admet auprès de lui qu'un petit cercle d'intimes. Le général refuse la plupart des invitations qui lui sont adressées. Il existe Francfort-sur-Ie-Mein une société de patronage pour récompenser lesdomestiquesqui ont servi leurs maîtres avec fidélité pendant un certain laps de temps. Dans une réunion présidée par M. Bethinann, banquier, cette société vient de donner vingt médailles d'or des domestiques qui sont res tés en condition chez les mêmes maîtres plus de vingt années, quinze médailles d'argent pour plus de dix années, et quatorze idem pour plus de huit années. forte compresse, qu'il fixa par un bandage; puis il passa l'autre blessé, recommandant Kilderkin, sous peine d'un grand malheur, de tenir le mouchoir sur les yeux de Henri que la fraîcheur de l'eau venait de ranimer. Les deux pansements étaient terminés, lorsque la bar que royale, arriva au château, traînant la remorque la nacelle des pèlerins. Le comte et son intendant saluèrent Kilderkin et reprirent le îarge. Des gens de Marguerite d'Anjou attendaient sur la plage les deux blessés, qu'on transporta, sur des bran cards, aux petits appartements de la reine. Au premier étage de l'escalier d'honneur, deux femmes attendaient le passage du triste cortège. C'étaient Mar- gnret et Jeanne de Courtenay, appuyées l'une sur l'autre, elles s'approchèrent avec douleur, et la comtesse dit au brave archer Bon Kilderkin, comment va mon sauveur? Comment va le pauvre enfant demanda Jeanne du même ton. Ni trop bien ni trop mal, Mesdames, ré pondit le soldat, tout fier du rôle dont il se trouvait chargé. Laissez-nous les voir, dit Margarct. Et, pendant que les porteurs reprenaient haleine, elle s'approcha du chevalier et posa la main sur le mouchoir qui lui voilait les veux Jeanne en faisait autant pour le Un vieillard de soixante-dix-sept ans, qui avait épousé dans le temps avec chaleur les principes de notre première révolution, le sieur Jean-Nicolas H..., vient de se donner volontairement la mort, par regret, dit-il, dans un écrit de sa main, de ne pas voir, ainsi qu'il l'avait espéré après la révolution de février, les principes de I7y3, restaurés et régénérés en Frauce. On lit dans le Handelsblud, d'Amsterdam: On s'entretient avec intérêt d'un fait extraor dinaire dans les annales militaires. Un officiel- supérieur de l'armée hollandaise, décoré de plusieurs ordres, aurait déserté. Du moins il n'est pas rentré sa garnison de B. après un congé de quatre jours qu'il aurait obtenu et aurait été vu l'étranger. Déjà le gouvernement aurait pourvu h son rempla cement. On écrit de Treveray, l'Écho de PEtt: Le 27 janvier, un énorme sanglier était pour suivi par des chiens qui le chassaient depuis une heure, un des chasseurs parvint le tirer et l'atteindre la tête, sans pour cela l'abattre. Serré de près, l'animal atteignit le village de Biencourt la porte de la deuxième maison se trouvant ouverte, il entra dans le logis et pénétra dans une chambre où se trouvait dressée une table destinée une noce en ce moment la messe. Notre sanglier n'eut aucun respect pour ce festin; il renversa la table, mets en vaisselle, puis il sortit par où ilétait entré, La pauvre cuisinière, qui était seule gardienne, se blottit dans un coin elen fut quitte pour la peur. Le lendemain, les chasseurs se mirent de nouveau la piste de page, lorsque Kilderkin, s'élançant au-devant d'elles comme au milieu d'une mêlée, leur dit Arrière vous allez les tuer Les deux pauvres femmes reculèrent effrayées et le rouge au visage. Leurs deux mains avaient reçu chacune un doux baiser. Pendant que l'honnête archer fit transporter les deux amis dans l'un des petits appartements de la reine, et qu'il les y installe commodément pendant que Coi- thier, médecin de Louis XI, et messire Robert Fouques, médecin du duc de Guyenne, examinent les pansements faits par le moiuc et les achèvent, nous conduirons le lecteur chez la reine d'Angleterre, dans cette même chambre où nous l'avons vue la veille, en compagnie de sa filleule, et où la jeune femme, remise peine de tant d'émotions, avait depuis quelques heures repris son service ordinaire. Marguerite d'Anjou dictait mademoiselle de Rosières sa correspondance intime. Elle annonçait ses proches parents et amis sa réconciliation avec le comte et le duc de Clarence, et sa résolution de passer au plus vite en Angleterre. Déjà plusieurs paquets étaient fermés l'adresse du marquis de Montagne, frère de Warwick, du duc de Bourgogne qui soutenait Édouard, quoique On écrit an Journal de P arrondissement de Mont- mèdy Un sieur X., meunier Z., se disposait rentrer fort lard et complètement ivre. Sa femme, dans le but de lui donner une hçon profitable, ferme la porte et le laissedeliors. Le meunier s'itripaliente, et finalement une pensée sinistre roule dans sa tête. Je vais frapper trois coups, crie-l-il sa femme, et si, au li oisièine, tu ne m'ouvres pas, je me jette dans le bief. Il frappe une fois... deux fois... et... trois fois!... l'as île réponse! Alors il saisit une énorme huche et la précipite dans l'écluse. Ah mon Dieu s'écrie la femme effrayée du bruit; mou mari s'est noyé. Elle sort et regarde avec terreur la surluce de l'eau encore agitée. Cependant le rusé compère se glisse dans la maison, referme la porte, et, se montrant la fenêtre A ton tour, dit-il va coucher avec les moutons. A ces mots, il se retire, se couche et s'endort, tandis que sa malheu reuse et trop sensible épouse, passe le reste de la nuit grelotter dans un élublc, jurant, mais trop lard, qu'on ne l'allrapperait plus. D'après le rapport de M. T'Kint de Naeyer, au nom de la section centrale, sur le projet de loi présenté par le gouvernement, il existe aujourd'hui, en Belgique, 199 sociétés de secours mutuels. Le nombre des membres dont elles se composent s'élève 68,297 individus. En voici la répartition par provinces Sociétés. Anvers19 Brabant50 Flandre occidentale 47 Flandre orientale41 Hainaut49 Liège. Luxembourg. Membres. 1,278 3,035 6,817 6,579 33,991 14,594 369 1,906 1 Namur8 Comme on le voit, il n'y a qu'une seule province, le Limbourg, où manque absolument l'institution de secours mutuels. Voici en quels termes M. Blanqui, membre de l'institut, répond JI. le ministre de l'intérieur en ce qui concerne la mortalité des ouvriers dans la ville de Lille Voici, maintenant, monsieur, la citation exacte e tristement significative du travail de M. le docteur Gost selet, docteur médecin des hôpitaux de Lille, sur la mor talité des enfants dans les mauvais quartiers de cett- ville, notamment dans la rite des Étaqucs, la plus ef frayante de toutes par son insalubrité Il meurt, avant la cinquième année, un enfant sur trois naissances dans la rue Royale (le beau quartier) 7 sur 10 dans h les rues réunies, et dans la rue des Étaqucs, considérée 11 seule, c'est, sur 48 nuissunces, 56 décès avant 5 ans, que nous trouvons A ce fléau il faut une barrière; il fautqu'en France on ne puisse pas dire un jour, comme Manchester, que sur 21,000 enfants, il est mort 20,700 avant lâge de 5 ans En attendant nous ne cesserons de répéter là, deux pas de vous, dans la h demeure de l'ouvrier, sur 25 enfants, un seul peut atteindre la cinquième année Dixhïde. Marché aux grains du 10 Février 1851 SORTE DE G RA IMS. 1 NOMBRE d'hectolitres PRIX PAR HECTOLITRE. FR. C FR C. 93 13 00 17 25 23 10 00 10 25 Orge d'hiver 226 7 75 8 62 121 5 71 6 12 32 9 00 9 50 5 8 00 9 30 allié de près aux Lancastre, des ducs d'Exeter et de Som- merset qui vivaient en proscrits la cour du prince de Bourgogne ces dépêches étaient pressantes et devaient communiquer le même espoir qu'elles portaient en elles. Margaret donna sa marraine la plume qu'elle tenait en lui disant Signez, Madame, celle-ci est la dernière, et votre auguste père en va pleurer Je joie. As-tu des nouvelles de nos malheureux blessés? demanda la reine avec bonté. J'ai vu Kilderkin, il n'a su rien ine dire, ré pondit la jeune fille en rougissant. Cet accident m'a désolé; c'est comme un mauvais présage. Je suis d'ailleurs très-alarmée de la blessure de M. de Lainorge; ce pauvre enfanl est doué d'un noble cœur; il me manquera bien, demainla cérémonie. Sais-tu que le hasard est pro digieux dans ses rencontres: M. de Kerven se met mon service, il est suivi d'un page que je remarque. Je sépare les deux amis qui se revoient pour se distinguer le même jour et s'exposer aux mêmes dangers. J'avais décidé que M. de Kerven partirait avec le comte pour l'Angleterre... Eh bien, demanda Margaret en pâlissant. Eh bien, continua la reine sans s'attacher cette exclamation, je suis lorcéc dans ma volonté et la blessure du chevalier dérange mes combinaisons. {La suite au prochain ,V°.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1851 | | pagina 3