M" PAUL-ERNEST,
LE PÈRE NOURRICIER,
Faits divers.
SCHOONE VENDiriE
TE LANGBMARCQ.
VERKOOPING
BEZETTE OBLIGATIE.
DONNÉE PAR LES ARTISTES DU VAUDEVILLE DE PARIS
M-" BERGER, DAUBRAY, LEBAILLY ET LACHÈVRE.
EST BIENTOT PASSÉE,
Turin. Le sénateur Desambrois, lit son rapport
sur le projet de loi pour la taxe des corporations mora
les et les main-mortes. Tout en se montrant favorable
au projet voté par l'autre chambre, la commission pro
pose des modifications qui en changent d'une manière
notable l'économie et en font presque un projet nouveau.
Livodhwe, 8 février. Nous apprenons qu'il s'est
formé Marseille, une société d'actionnaires français et
italiens, sous la direction de M. Changé, fils aîné, dans
le but d'établir un nouveau service de navigation
vapeur entre Marseille et Naples, en touchant Gènes,
Livourne et Civita-Vecchia, au moyen de pyroscaphes on
fer hélices, de la portée de 400 tonneaux; ces navires
porteront 200,000 kilogrammesde marchandises, 50,000
kilogrammes de charbon et auront 50 cabinets pour les
passagers de l,0et de 2a classe. Le service commencera
en avril 1851. Ces vapeurs trois mats, pourront aussi
naviguer sous voiles sans le secours des machines, ce qui
offrira plus de sécurité dans les mauvais temps.
Un crime épouvantable a été commis, il y a quelques
jours, non loin de Bonn, sur la route de Siegbourg. Un
charretier cheminait sur cette route, lorsqu'un petit
garçon le pria de lui donner une place sur sa charrette.
Le charretier y ayant consenti, l'enfant se glissa sous la
couverture des chevaux, qui se trouvait dans la charettc,
et ils continuèrent leur route. Tout-à-coup parurent trois
hommes forts, qui se précipitèrent sur le charretier et
demandèrent sa bourse. Après quelque résistance, il la
leur donna, et déjà les voleurs se préparaient s'enfuir,
quand un d'eux réfléchit que leur victime pourrait les
reconnaître et les dénoncer.
Il proposa donc ses compagnons de tuer le charretier.
Ceux-ci hésitaient mais le premier se précipita sur le
malheureux, et lui abattit la tête d'un coup de couteau.
Les chevaux, habitués faire cette route, continuèrent
paisiblement, après la fuite des brigands, et, arrivés au
village voisin, ils s'arrêtèrent la porte de l'auberge, où
leur maître avait coutume de descendre. C'est là que le
petit garçon, tout tremblant d'effroi, sortit de sa cachette
et raconta l'hôte ce qui est arrivé.
Cet. homme, qui avait conçu quelques soupçons sur le
compte des trois individus qui venaient d'entrer dans son
auberge, conduit auprès d'eux l'enfant, qui reconnaît les
assassins du voiturier. L'hôte fait aussitôt prévenir
l'autorité ainsi que plusieurs voisins, qui arrivent et
s'emparent des coupables. On trouva sur eux de l'argent,
un couteau et un mouchoir ensanglanté. Ils furent con
duits la maison d'arrêt de Bonn.
L'affaire des Iloraces el des Curiaces a été appelée le 15
l'audience du tribunal correctionnel de Tournai; les
trois frères Louis, Théodore et J.-B. Meynsbruggen, de
Choy, ont été condamnés chacun deux mois de prison,
pour coups et blessures; Louis Flament, leur terrible
adversaire a été condamné 40 jours de la même peine
et 16 francs d'amende; son frère François a été acquitté
Vendredi, Frairc (Namur), une vieille femme en Ira-
versant le chemin de fer d'Entre-Sambre el Meuse, un peu
cn-deça de la station de licrzée, a été atteinte par une
locomotive remorquant, vers Charleroi, une suite de
waggons.
Le corps de cette malheureuse, lancé plus de cinq
mètres sur le côté des rails, a été relevé sans vie.
Quelques jeunes gens de Hannut avaient pris l'habitu
de faire aux jeunes filles qu'ils rencontraient le soir, des
espiègleries que l'art. 351 du Code pénal a ern devoir
réprimer sous la dénomination d'attentat la pudeur.
Quatre de ces jeunes gens, qui comparaissaient, ces jours
derniers, devant le tribunal correctionnel de Huy, pour
avoir ainsi molesté quelques jeunes filles, ont été con
damnés chacun un mois de prison.
On écrit de Singapore, 6 janvier, un journal anglais:
Le navire Herald est arrivé ici la semaine dernière,
venant des régions arctiques, et nous a apporté quelques
détails sur la recherche de Sir Franklin. Il a appris des
nationaux qui habitent l'extrême station occupée par la
société russe de fourrures, qu'à une époque qui se
rapporte la disparition de Sir Franklinplusieurs hom
mes de couleur blanche avaient campé 300 ou 400
milles dans l'intérieur du pays et que depuis ils avaient
disparu. On ignore, si c'était là l'équipage de Sir Franklin
mais le journal anglais ajoute la réflexion que quand bien
même ces hommes auraient appartenu au Sir Franklin,
il resterait peu d'espoir de les retrouver vivants, puisque
depuis plus d'un an toutes leurs provisions de bouche
doivent être épuisées, et que depuis plus de deux aus ils
doivent manquer de charbon ou de coinbustile.
On lit dans une correspondance <'c Nice: Quelques
maisons inhabitées portent ici, sur leur façade, un écri-
teau ainsi conçu: MAISON A VENDRE EN GROS OU EN
DÉTAIL... Or, voici le mot de l'énigme: A Nice, on
vend et on achète un étage sans plus de sorte que, de
la cave au grenier, il peut y avoir quatre ou cinq pro
priétaires pour une seule et même maison. Avec ce sys
tème de propriété parcellaire, les questions de mitoyen-
teté, de réparations, de commodo et ineommodo, etc.,
doivent s'embrouiller horriblement; mais les avocats
sont très-nombreux, Nice, il faut bien que tout le
monde vive.
Avant-hier, un pauvre petit bossu, placé derrière un
colosse de. six pieds, le suppliait de vouloir bien le laisser
passer devant lui Vous verrez parfaitement par
dessus ma tête, disait humblement le pauvre bossu je
n'ai que quatre pieds de haut et vous mesurez au moins
deux mètres. Le Goliath ne répondait pas. Un peu
de charité, reprenait le malheureux Mayeux, ayez piété
de mes quatre pieds. Même silence de la part du rhino
céros humain. Grand homme, ajoutait l'avorton, lais
sez-vous toucher; je vous assure que je n'ai que quatre
pieds. Ça ne m'étonne pas, daigna répondre l'homme
girafe, toutes les bêtes ont quatre pieds, citoyen. C'est
ce qui vous trompe, citoyen, répliqua le bossu; les oies
et les dindons n'en ont que deux, et je vous assure qu'ils
n'en sont pas moins bêtes. (Corsaire.)
On écrit de Hombourg-lei-Bai'ns, en date du 10
février
Un ancien mousquetaire gris au service de S. M.
douis XV, chevalier de Saint-Louis, M. le vicomte
Le (lardiu ville, vient de mourir la campagne
dans nos environs, l'âge de 113 ans, étant né le 20
janvier 1738.
État-ci vit. d'Vpres, du 16 Février au 22 inclus.
Naissances sexe masculin, 5; idem féminin, 3;
total, 8.
Mariages: MesureLouis-Joseph, âgé de 25 ans,
tailleur, et /f«^e6aert, Colette-IIortencc, âgée de 28 ans,
dentellière. Fiers, Edouard-François, âgé de 25 ans,
serrurier, et Simoens, Isahclle-Thérèse, âgée de 22 ans,
dentellière. Van Geluwe, Édouard-Fidèlc, âgé de 27
ans, boulanger, el Bartier, Clémence-Françoise, âgée de
20 ans, dentellière.
Décès Prient, Marie-Thérèse, âgée de 17 ans, den-
cllièrc, célibataire, rue de Menin. Deries, Jean-
Baptiste-Jacqucsâgé de 78 ans, journalier, célibataire,
Béguinage. Coffijn, Louis-Antoinc-François, âgé de
63 ans charpentier époux de Dorothée-Joséphine
Bradtcr, rue du Lion-Rouge.
Enfants au-dessous de 7 ans sexe masculin, 3; idem
féminin 3 total, 6.
Marché d'Vpres du 22 Février 1851.
Il n'y a eu aucun changement dans les prix du froment
au marché de ce jour. 562 hectolitres se sont vendus de
fr. 13-40 15-20; en moyenne fr. 14-30 l'hectolitre.
Les prix du seigle ont monté de 10 centimes l'hecto
litre; 33 hectolitres se sont écoulés aux prix de fr. 10-40
11-20; en moyenne fr. 10-80 l'hectolitre.
Aucun changement n'est survenu dans les prix de
l'avoine. 28 hectolitres se sont écoulés aux prix de 7 fr.
7-50; prix moyen fr. 7-25 l'hectolitre.
Les prix des fèves ont monté de fr. 1-40 par hectolitre;
98 hectolitres ont été vendus en moyenne fr. 11-60
l'hectolitre.
Les prix des pommes de terre n'ont pas changé; 2,700
kilogrammes se sont vendus raison de fr. 8-50 les 100
kilogrammes.
ANNONCES.
van
OP STAM,
BENEYERS ANDER BRARDHOUT,
IN HET BOSCH VAN HOUTHCLST,
(wezende
te
smiddags
Woensdag, 5" Macrt 1851
Asschendag), om 12 uren
beginnen, za) men onderde direclie van den
Zaekwaernemer LIEBVERT, le Langc-
marcq, by openbare Vcndilic verkoopen,
ten verzoeke van de erven van wylent den
hecr Jacobus De Ridder, in het bosch van
Houthulst, in de partien gcnacmd Elzcn-
Kuil, Oost-cn West-Sniall»seypeKruis-
Eikcn en Doorn-Vyver.
1° Circa 7 hectaren Taillie-hout op
stam, ter elde van 11 jaren, gestaen en
gelegen in de partie den Elzen-kuil, palen-
dc zuid iegens de Botirgois-drcve en op
kleenen afstand van de herberg Ruyssen en
de Potte-dreve, zeer dienstig voor bakkers,
lioepel-snyders, kuil-smoorders, enz.
2° Circa 5 hectaren gelyk Taillie-
hout, staendein départie den Doorn-Vyver,
palende noord de Clauws-dreve, oost de
Schabaillie-dreve en d'herberghet Kasteel
ken en zuid de Contre-dreve.
3° 20,000 Sparre-busschen.
4° 10,000 hartc en zachte zoo drooge
als groene Ameloozcn, dienstig voor bak
kers, enz.
5° 20 vummen Roding-blokken.
Elke partie Taillie-hout op stam is ver-
deeld in 29 koopen.
Al het ander Brandhout is 00k verdeeld
in koopen en uitgeïôcrd tôt op de dreven,
t'elks gerieve.
De boschwaehters Karel Noyez en Karel
De Bergh, zullen aen de liefhebbers, die
hclzclvc zouden wenschen te vooren te
bezigligen, aentoonen.
De vergadermg ter herberg Ruyssen en
Kasteelken, alwaer voor de inhoud-groot-
ten Jer koopen Taillie pp stam, kaerten te
bckomen zyn.
Deze Venditiezal beginnen inditp partie
Elzcn-Kuil en zal gehouden worden op
gewoonc voorwaerden en met negen maen-
den tyd van betaling, hchoudcns door de
koopers goede bekendc sulvabele mede-
koopers te stellen.
Kanfoor van IM" CHRISTIAEN
Notabis, te Passchendacle.
van
LAND, MEERSCH,
HJ S M
en eene
Op Donderdag, 27" February 1851, ten
4 uren namiddag, ten dorpe van Wcstroo-
sebeke, ter herberg de Barbiere, zal placts
hebben, met gewin van een halften uonderd,
den INSl'EL van
1® Eenen blok Zaeiland en Meersch,
groot h. 1-96-40, verdeeld in 3 koopen,
gelegen op Westroosebeke, by de herberg
de Zeug, gebruikt door Francis Loncke, tôt
ln October 1851.
2* Eenen blok zeer goed Boom- en
Plantsoen-Bosch, groot h. 2-52-60, gelegen
als vooren, verdeeld in 2 koopen.
En 3°,iEene rezette Obligatie, groot
ih kapilael 2,200 francs, gevedde, in jacr-
lykschen inlcrest, 105 francs 65 cculimen.
les bureaux seront
ouverts a S'/s heures.
THÉÂTRE D'TPRES.
on commencera
a 6 heures précises.
JEUDI, 27 FÉVRIER 1851,
I. RENË LDGDET, HENRI LUGDET, RËAL, LÉONCE, LEBilLLT,
LACHÈVRE,
Drame mêlé de chant, en 2 actes, de M. Bayard.
M™ PAUL-ERNEST remplira le rôle d'Amélie. M. Henri Luguet celui de
Ferdinand. M. Réal celui de Léon de Jersey. M. Lebaill* celui de Laroche.
Mmo Berger celui de la Duchesse.
Vaudeville en 1 acte, de MM. Couiliiac et Brissebanc.
M. René Luguet remplira le rôle de Robuste. M. Léonce celui du père Poupin,
qu'ils ont créé tous deux Paris. M. Lebailly celui de S'-Maudé. Mme Lebailly
celui de Guillaumctte.
Vaudeville en 1 acte, de M. Bayabd.
Mme Paul-Ernest remplira le rôle de Suzanne qu'elle a créé Paris. M. Henri
Luguet celui de Timoléon. Mme Guillaume celui de Mm" Rose.
Vaudeville en 1 acte, de M. Honoré.
M. Réal remplira le rôle de Dervilly. Mmo Berger celui d'Adrienne.
M"" Lebailly celui de Lucie.
ORDRE DU SPECTACLE: 1° Une mauvaise Nuit2* La grande Dame-, 3° Le Père
nourricier 4° Pas de fumée sans feu.
Prix des places Premières2 fr. Secondes, 1 fr. Parterre, 50 centimes.